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  • Rome : la ligne "opposée" au pape François décapitée

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    Lu sur le site web « Benoît et moi » :

    « Selon les standards du pontificat de François, pendant la plus grande partie de 2017 les choses ont été relativement tranquilles à Rome. La grande controverse des deux dernières années, le débat sur la communion pour les divorcés-remariés, était entré dans une sorte d'impasse, avec des évêques du monde entier en désaccord et le pape lui-même gardant un silence délibéré. Un long acte du pontificat semblait fini; la question était de savoir quels drames étaient encore à venir.

    Le dernier mois en a fourni quelques-uns. Dans une succession rapide, quatre cardinaux importants ont quitté la scène. Le premier, George Pell, était à la fois le responsable des réformes financières du pape et un adversaire majeur de la communion pour les remariés. Il est retourné dans son Australie natale pour faire face à des accusations d'abus sexuel - des accusations qui représentent soit le point culminant des révélations dans la sinistre comptabilité de l'Eglise, soit (comme les défenseurs de Pell le soulignent) un signe que les scandales d'abus sont devenus une licence pour la chasse aux sorcières.

    Le second cardinal, Gerhard Müller, était à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, l'office chargé de la sauvegarde de la doctrine catholique. Souvent marginalisé par François, il avait marché prudemment sur la corde raide à propos du document du pape sur le mariage, Amoris Laetitia, insistant sur le fait qu'il ne changeait pas l' enseignement de l'église sur le remariage et les sacrements tout en minimisant les signaux que le pape lui-même pensait autrement. Son mandat de cinq ans expirait; ceux-ci sont souvent renouvelés, mais ce ne fut pas le cas cette fois, et d'une manière si brusque que l'Allemand habituellement circonspect se plaignit publiquement .

    Le troisième cardinal, Joachim Meisner, était un archevêque à la retraite de Cologne et un vieil ami de Benoît XVI. Il avait été l'un des signataires des dubia - les questions publiques que quatre cardinaux ont posées l'an dernier à François au sujet d'Amoris Laetitia, remettant de fait en question son orthodoxie. Il est mort dans son sommeil à 83 ans - peu de temps après que Müller, son compatriote, l'eût appelé pour lui apprendre qu'il avait été viré.

    Le quatrième, Angelo Scola, était un autre confident de Benoît XVI et l'un des principaux candidats à la papauté lors du dernier conclave. Il s'est retiré comme archevêque de Milan cinq jours après le départ de Müller.

    Ces quatre départs très différents ont un effet combiné: ils affaiblissent la résistance à François au plus haut niveau de la hiérarchie. Et ils soulèvent la question du reste de son pontificat: avec l'opposition au sommet clairsemée, et l'éclipse de la vision de Benoît/Jean-Paul II, jusqu'où le pape a-t-il l'intention d'aller?

    Il est clair que François a des amis et des alliés qui veulent qu'il avance vite. Ils considèrent le changement ambigu sur le divorce et le remariage comme une proof of concept [preuve de faisabilité] de la façon dont l'église peut changer sur un plus large éventail de questions, où ils ont récemment fait des incursions et des appels - intercommunion avec les protestants, prêtres mariés, relations homosexuelles, euthanasie, diaconat féminin, contrôle artificiel des naissances, etc.

    De même en politique, où l'hostilité manifeste du pape envers le populisme trumpien a été influencée par certains de ses amis dans une critique radicale de tout engagement catholique avec la droite politique, et en particulier l'alliance catholique américaine avec les évangéliques protestants [article de la Civiltà Cattolica; voir dieuetmoilenul.blogspot.fr].

    De même aussi pour les questions liturgiques, où il se dit que la main tendue de François à la Fraternité saint Pie X, (...), pourrait conduire d'abord à la réintégration de la FSSPX, puis à la suppression de la liturgie pré-Vatican II pour tous les autres - utilisant de fait la FSSPX pour mettre le traditionalisme en quarantaine.

    Si jusqu'à présent, le pontificat de François a été une sorte de révolution à mi-chemin, ses ambitions quelque peu contrariées et ses changements restés ambigus, ce genre d'idées rendrait la révolution beaucoup plus radicale.

    Mais le pape lui-même reste à la fois plus prudent que ses amis - les hommes qu'il a nommés pour succéder à Müller et Scola sont des modérés, pas des radicaux - et peut-être aussi plus imprévisible.

    Ses nominations les plus libérales peuvent prendre de l'avance sur lui, comme dans le cas de Charlie Gard, le bébé anglais mourant dont les médecins et le gouvernement veulent empêcher les parents de payer pour un traitement improbable. L'Académie pontificale pour la vie, remodelée par le pape, qui accueille désormais des membres pro-choix et favorables à l'euthanasie, a publié une déclaration qui semblait soutenir le gouvernement contre les parents. Mais peu de temps après, François est intervenu pour soutenir les droits des parents (1), suscitant chez ses alliés une bousculade quelque peu défensive.

    Ce petit exemple ouvre une perspective plus large. Nous savons que François est un pape libéral, mais en dehors du débat sur le remariage, nous ne savons pas quelle priorité il attribue à tel ou tel objectif progressiste.

    Chez de nombreux progressistes, il y a une ambition palpable, le sentiment qu'une opportunité radicale de mettre en échec le catholicisme conservateur pourrait enfin être à portée de main. Mais il y a aussi une inquiétude palpable, puisqu'il n'est pas évident que l'avenir à long terme de l'Eglise soit progressiste - avec une Eglise africaine en croissance et une européenne en déclin, un sacerdoce dont les rangs les plus jeunes sont souvent assez conservateurs, et peu de preuves que l'ère François ait amené un renouvellement soudain.

    Dans quelle mesure François partage-t-il ces sentiments - l'ambition, l'anxiété? Le prochain acte de ce pontificat le dira.

    NDT

    (1) Ross Douthat est moins bien informé que les italiens: c'était sous la pression populaire (le standard de Sainte Marthe avait littéralement été pris d'assaut) que le Pape s'est vu contraint de soutenir les parents de Charlie dans un tweet tardif, accouché aux forceps, encore a-t-il fait le service minimum (voir ici la synthèse de Marco Tosatti: Le Pape et Charlie) » 

    Ref. La résistance à François décapitée

    La génération Jean-Paul II (et Benoit XVI) a, certes, vécu : elle a duré plus de trente ans. Celle du pape Bergoglio a quatre ans : irréversible ? rendez-vous dans trente ans (au plus tard)...

    JPSC

  • Quand, comme par hasard, on remet sur le feu l'affaire du choeur de Ratisbonne...

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    De Marco Tosatti sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana (notre traduction) :

    Abus sexuels et coïncidences dans l'enquête sur le chœur de Ratisbonne

    Moi, tout comme Carlotta, la Pasionaria, fille de Guareschi, je crois aux coïncidences; d'autant plus lorsqu'elles proviennent d'un pays précis et au-delà de tout soupçon comme peut l'être l'Allemagne. Ainsi en est-il quand je lis que « finalement » le rapport sur les violences commises sur les jeunes choristes du choeur de la cathédrale de Ratisbonne est enfin publié.

    Il est vrai que nous parlons de 547 épisodes, englobés dans l'espace d'un demi-siècle, et dont, par chance ou par la grâce de Dieu, comme vous préférez, 67 seulement ont trait à des abus sexuels. Les autres se rapportent à une pédagogie qui maintenant suscite l'horreur et sature le service d'assistance téléphonique; mais qui était très répandue à cette époque. Donner une gifle à un élève têtu, ou trop indisciplinés, était la norme; et aucun parent n'aurait soutenu une protestation pour une gifle. Je me souviens - dans la Turin des années '50, à l'école primaire Federico Sclopis de la Via del Carmine, d'avoir été mis derrière le tableau noir en punition pour une infraction dont je ne me souviens plus. Et j'ai vu voler l'une ou l'autre claque.

    Les abus sexuels sont bien plus graves, et l'Eglise allemande a bien fait de vouloir mettre un terme à cette série d'évènements, avec une enquête confiée à un gestionnaire externe. Quarante-neuf personnes ont été identifiées; les deux principaux responsables sont morts depuis une trentaine d'années. Les crimes sont prescrits. Les victimes seront indemnisées par une compensation de vingt mille euros chacune.

    Et c'est à ce moment que commencent les coincidences. Le destin a voulu que le rapport mette en cause Georg Ratzinger, le frère aîné de Joseph, qui durant de nombreuses années a été le directeur du chœur des « Moineaux de la Cathédrale». Georg a dirigé le choeur pendant trois décennies, de 1964 à 1994. Dans une interview datant d'il y a sept ans, il a admis quelques claques dans les premières années de la prise en charge du choeur. « Si j'avais été au courant d'un excès dans le recours à la violence, j'aurais fait quelque chose (...) Je présente mes excuses aux victimes », avait-il dit. Lors de la conférence de presse, l'avocat Weber a attribué à Georg Ratzinger la responsabilité d' « avoir fermé les yeux et de ne pas avoir pris des mesures à cet égard. »

    Certes, la coïncidence est que la publication du rapport coïncide avec le moment où Benoît XVI a adressé son message à l'occasion des funérailles du cardinal Meisner. Un message dans lequel, comme nous le savons, d'aucuns ont voulu voir une critique de la situation de l'Eglise et "des bergers qui ne luttent pas contre la dictature de l'esprit du temps", et dont l'Eglise allemande ne manque certainement pas. Et puis, il y en a aussi pour Müller dans le rapport. Gerhard Ludwig Müller était évêque de Ratisbonne en 2010. Le rapport critique sa gestion, lui reprochant notamment le manque de dialogue avec les victimes présumées. Pauvre Müller! Le coup de pied au derrière reçu du Saint-Père ne suffit pas, et lui de devoir chercher, passée la première réaction à chaud (voir l'interview accordée à la Passauer Neue Presse), à faire comme si de rien n'était et comme si le pape lui voulait du bien. Et voilà qu'à présent il y a aussi cette petite chose agréable venue de son Allemagne natale, où, comme vous le savez, il est très populaire parmi ses confrères!

    En attendant, la nomination du Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a été annoncée. Non, comme certains l'attendaient, celle du secrétaire adjoint, l'archevêque américain Agostino Dinoia, mais bien celle du sous-secrétaire, Mgr. Giacomo Morandi, l'homme placé il y a un an et demi dans la congrégation inspirée par Ratzinger et Müller. Une carrière très rapide. Il est né sous une bonne étoile. Celle de Beniamino, Préfet de la Congrégation pour le Clergé, le grand metteur en scène de la Curie pontificale. Rien que des coïncidences...

  • Eglise : le come back de la génération des années 70

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    Du site de France catholique, la traduction de cet article de Christine Vollmer paru sur "The catholic thing"  :

    Christine de Marcellus Volmer, nouvelle collaboratrice à "The Catholic Thing" est présidente de "PROVIVE" au Vénézuela, coordinatrice de "Curriculum Alive mondial", et a été membre du Conseil Pontifical de la Famille (1990 - 2016) et de l’Académie Pontificale pour la Vie (1994 - 2016). Elle a également été membre de la délégation du Saint-Siège à l’ONU (1990 - 1995).

    Quand les vagues déferlent sur la barque de Pierre

    Les fidèles de l’Église qui ont vécu attentivement et avec enthousiasme les papautés de Paul VI, St. Jean-Paul II et Benoît XVI sont dans l’angoisse. Soudain, avec bien des jolis discours, la clarté de l’enseignement catholique semble troublée. Que se passe-t-il ? Que faire pour nous tenir sans peur attachés à la lumière ?

    Lucidité et vérité qui avaient marqué la seconde moitié du XXe siècle par l’enseignement de ces grands Pontifes, touchant des millions d’hommes Catholiques ou non, suscitaient amour et respect envers l’Église catholique de Rome qui avait eu tendance à somnoler après la seconde guerre mondiale puis était remise brutalement en question dans les années 1960 et 1970.

    Une grande révolte s’emparait de la culture occidentale. La Doctrine était rejetée, la famille, bouleversée, la tradition, renversée, au lieu de refléter la sagesse lentement accumulée au fil des siècles, ridiculisée au point que la morale devenait "intolérance", "fanatisme", et que la maîtrise de soi perdait tout sens.

    Les années 1980 virent alors le commencement de changements dans les mœurs comme dans les législations, qui emplissaient les croyants de toutes religions de confusion et de détresse. Au sein de l’Église Catholique, la hiérarchie — formée précédemment — maintint un semblant d’orthodoxie ; mais les écarts étaient tolérés et (pour les jeunes de cette époque) la coexistence de deux catégories de prêtres était évidente.

    Prêtres et évêques fidèles adhérèrent à l’Encyclique prophétique de Paul VI en 1968, Humanae vitae même s’ils ne la comprenaient pas totalement alors. À l’opposé, ceux formés à la permissivité et au relativisme des années 1960 la toisaient de haut. S.S. Paul VI nota avec justesse que « les fumées de Satan s’étaient infiltrés dans l’Église. » C’était alors une rude époque pour les jeunes couples, et pour les parents qui voyaient de plus en plus leurs jeunes adopter une morale sexuelle contraceptive.

    L’enseignement adouci dans les séminaires amena nombre de jeunes prêtres à croire que "l’autorité" n’a aucun droit à imposer des normes de morale, et il a participé à l’apparition de prêtres homosexuels qui commettaient d’horribles actes de pédérastie. Les efforts pour camoufler cette honteuse réalité par l’appellation "maladie" (pédophilie) taisait qu’en une grande majorité de cas il s’agissait de jeunes adolescents. Certains évêques, par lâcheté (ou pire) protégeaient ces prêtres, comme chacun sait.

    Pourquoi le tolérait-on ?

    On le tolérait car la génération des années 1960 - 1970, alors en position de force, était hostile à l’obligation de morale et de discipline. La permissivité dominait ses convictions.

    L’apparition surprenante, captivante, de Carol Wojtyla, St. Jean-Paul II, avec sa présentation saisissante des vérités de toujours des Évangiles, et sa remise des pendules à l’heure dérangeait la génération "1960". Mais elle souleva et stimula la génération suivante, les fidèles prêtres, religieux, laïcs, partout dans le monde.

    Il vint ayant connu la guerre, le nazisme, le communisme, et toutes sortes de perversités, et il détenait la logique Évangélique et la Bonne Nouvelle concernant la personne humaine et le salut. De plus, son savoir s’était approfondi par les peines endurées par les jeunes et les couples, parmi les malheureux, héros comme simples gens. Il électrisait le monde, suscitant par ses explications un mode de vie à suivre. Il ne proposait pas de solutions faciles, mais bonnes. Il nous offrait des explications claires sur ce que nous sommes et devrions être pour vivre le message de l’Évangile de nos jours.

    Succédant à Jean-Paul II, Benoît XVI s’occupa du mal qui s’était infiltré aux niveaux les plus élevés de l’Église. Il sanctionna et exclut le Père Marcial Maciel et ouvrit une enquête sur les rumeurs alors répandues d’homosexualité et de malversations financières au sein de la Curie. Nous n’avons pas connaissance du contenu du rapport établi alors, mais nous savons qu’il déclencha une immense panique au sein de certains cercles à Rome.

    Les trois décennies de brillante évangélisation mondiale par les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI eurent un succès fantastique parmi les laïcs et dans toute une génération nouvelle de prêtres désireux de pouvoir enseigner la vraie foi Catholique et sa morale.

    Mais au sein de la génération précédente un grand nombre déplorait la renaissance des convictions et la force de la foi revenue. Nombre d’évêques et cardinaux dans le monde moderne étaient mal à l’aise alors que leur laisser-aller permissif se heurtait à cette nouvelle vigueur. Certains de ces prélats âgés et fort influents, décidèrent, nous l’avons appris, de "préserver" l’Église de ce qu’ils considéraient comme un enseignement vieillot et rigide.

    On nous dit qu’ils constituèrent le "Club St. Galien" — une "mafia" — afin de planifier les manœuvres pour imposer un changement de cap à la Barque de Pierre. Profitant de la tolérance des papes précédents, qui ne les avaient jamais repris pour leur laxisme doctrinal, ce "Club St. Galien" réussit à promouvoir une candidature au Saint-Siège. Jorge Bergoglio fut élu.

    La génération des années 1970 détient maintenant le pouvoir dans l’Église. De cette génération, dans le monde des affaires comme en politique, beaucoup sont à la retraite. Beaucoup d’entre eux furent frappés par les drames — sexe, drogue — qui ont détruit leurs propres enfants. Mais au sein de l’Église il en reste bon nombre — et ils tiennent les rênes.

    La scandaleuse fresque "homoérotique" commandée par Mgr. l’Archevêque Vincenzo Paglia pour sa cathédrale à Terni [N.d.T. : exécutée par un "artiste" homosexuel, cette gigantesque fresque représente hommes, femmes et enfants nus enlacés dans des positions obscènes.] n’a pas empêché sa désignation de responsable pour changer radicalement les services du Vatican concernant la Vie et la Famille, le Conseil Pontifical pour le Famille, l’Académie Pontificale sur la Vie, et l’Institut Jean-Paul II pour les Études sur la Famille.

    L’archevêque Paglia (sûrement un prochain cardinal) a également mis en place un "Programme d’Éducation Sexuelle" en cinq langues, qui contredit d’importants principes de l’enseignement de l’Église en matière sexuelle.

    Nous assistons actuellement ainsi à une large fracture au sein de l’Église. Le troupeau des fidèles Catholiques pratiquants est encore plus motivé que jamais pour vivre et répandre l’authentique doctrine sociale et morale Catholique. Mais il assiste à la promotion de prélats formés à la permissivité et à la relativité. Les scandales "drogue et sexe" au sein même du Vatican ne semblent pas freiner le rejet et le remplacement des catégories traditionnelles de morale et de genre si merveilleusement confirmées par nos récents grands Pontifes.

    Notre cap nous dirige vers des eaux très agitées, et nous ne devons pas céder au découragement. Restons fidèles à notre Seigneur, vivant, et à Son enseignement en ces temps d’épreuve. De jeunes prêtres et laïcs et les nombreux mouvements de fidèles doivent s’accrocheer fermement à la Vérité, unis dans la prière et l’action jusqu’à ce que se calme la tempête. Jésus, nous avons confiance.

    Source : https://www.thecatholicthing.org/2017/07/15/when-waves-break-over-the-barque-of-peter/

    NOTA : je m’interroge sur l’utilité de publier le lien avec l’article décrivant la fresque obscène de la Cathédrale de Terni. : https://www.lifesitenews.com/news/leading-vatican-archbishop-featured-in-homoerotic-painting-he-commissioned À mon avis, il vaut mieux se rincer l’œil avec de l’eau bénite qu’avec une telle fresque.