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Ainsi en sera-t-il à la fin du monde...

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Dix-septième dimanche du temps ordinaire

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,44-52.

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : 
« Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. 
Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. 
Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. » 
Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. 
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. 
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes 
et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » 
« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». 
Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris 

 

Du Père Simon Noël osb (sur son blog) :

La parabole du filet jeté à la mer, homélie

La parabole du filet jeté à la mer rappelle celle de l'ivraie et du bon grain, que nous avons entendue dimanche dernier, puisqu'elle nous parle du jugement dernier qui aura lieu à la fin des temps : Ainsi en sera -t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise. On parle de fin du monde ou de fin des temps. Cette seconde expression est plus heureuse, car lorsqu'il reviendra dans sa gloire, Jésus ne détruira pas le monde mais le transformera, le transfigurera. Nous le disons dans le credo : il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts. Beaucoup de mystiques contemporains ont parlé de l'imminence du retour du Christ et du jugement. Pour les gens qui sont installés dans ce monde et qui ne vivent pas pour Dieu, c'est une nouvelle effrayante, catastrophique. Mais pour ceux qui vivent dans l'attente ardente du retour du Christ, c'est au contraire une très bonne nouvelle, qui les remplit de confiance et d'espérance. Décrivant ce jour du jugement, le prophète Habacuc disait déjà : Tu es sorti pour sauver ton peuple... Je frémis d'être là, d'attendre en silence le jour d'angoisse, qui se lèvera sur le peuple dressé contre nous... Je bondis de joie dans le Seigneur, j'exulte en Dieu, mon Sauveur.

Sainte Faustine, la grande mystique polonaise de la Divine Miséricorde, nous dit que nous sommes maintenant dans le temps de la miséricorde, mais qu'ensuite viendra celui du jugement et de la justice. Voici ce que Jésus lui disait et qui est consigné dans son petit journal : Avant de venir comme juge équitable, je viens d'abord comme Roi de miséricorde. Avant qu'advienne le jour de justice, il sera donné aux hommes un signe dans le ciel. Toute lumière dans le ciel s'éteindra et il y aura de grandes ténèbres sur toute la terre. Alors le signe de la Croix se montrera dans le ciel, et des plaies des mains et des pieds du Sauveur, sortiront de grandes lumières, qui pendant quelque temps illumineront la terre.

Tout cela est mystérieux mais la signification en est claire. Jésus en ce temps de miséricorde veut faire tout ce qui est possible pour nous sauver et pour que les pécheurs se convertissent. A la mystique capucine italienne, sœur Consolata, Jésus a rappelé ceci : L’impénitence finale ne se rencontre que chez les personnes qui veulent aller en enfer, de propos délibéré, et par conséquent refusent ma miséricorde ; car, pour ce qui est de moi, jamais je ne refuse mon pardon : ma miséricorde illimitée embrasse l’univers entier, car pour tous, j’ai versé mon sang.

Nous pouvons donc retenir ceci, qui est le plus important. Il y aura un jugement, mais pour nous y préparer, Jésus ne cesse de nous offrir sa miséricorde. Nous ne risquons rien, sinon le bonheur et la paix éternels, si nous sommes enveloppés de la miséricorde divine, et nous le serons si nous nous réfugions en elle, si nous sommes couverts du Précieux sang de Jésus, ce sang qui nous protégera de la mort éternelle, comme le sang de l'agneau pascal avait préservé les Hébreux, lors de la sortie d’Égypte, si nous sommes marqués au front du signe de la Croix, comme le prophète Ézéchiel l'avait déjà annoncé, lorsque le Seigneur s'adressait à ceux qu'il avait chargé de punir la ville, corrompue par ses péchés : Vous ne toucherez pas à ceux qui ont sur eux la croix.

Plus que jamais, c'est le temps de la prière, pour nous préparer à la venue du Seigneur. Le chapelet de la miséricorde, enseigné par Jésus à Sainte Faustine, nous fait répéter inlassablement à Dieu le Père, en offrant la passion du Christ : Par sa douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier. Quant au chapelet de la Vierge, tant de saints nous ont dit la puissance très grande de cette prière toute simple et son efficacité absolue pour le salut de nos âmes. Oui, plus que jamais, prions, prions, prions.

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