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Selon Eugenio Scalfari, le pape François ne croit pas à l’immortalité de toutes les âmes…

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La question n’est pas d’accorder foi à la relation que le fondateur du grand journal italien la « Repubblica » fait de ses entrevues avec le pape actuel mais de savoir pourquoi ce dernier s’obstine à lui accorder des interviews.

Du vaticaniste Sandro Magister traduit par notre confrère « Diakonos.be » on peut lire cette note :

« Dans le grand quotidien « la Repubblica » fondé par Eugenio Scalfari, autorité incontestée de la pensée laïque italienne, ce dernier est revenu le 9 octobre dernier sur ce qu’il considère comme une « révolution » de ce pontificat, recueilli de la bouche même de François au cours de l’un des fréquents entretiens qu’il a eu avec lui :

« Le Pape François a aboli les lieux où les âmes sont censées aller après la mort : enfer, purgatoire et paradis.  La thèse qu’il soutient, c’est que les âmes dominées par le mal et impénitentes cessent d’exister tandis que celles qui ont été rachetées du mal seront admises dans la béatitude de la contemplation de Dieu ».

Et d’ajouter immédiatement :

« Le jugement universel qui se trouve dans la tradition de l’Eglise devient donc privé de sens.  Il se réduit à un simple prétexte qui a donné lieu à de splendides tableaux dans l’histoire de l’art.  Rien de plus ».

On peut sérieusement douter que le pape François veuille liquider les « choses dernières » comme le décrit Scalfari.

Il y a cependant dans sa prédication des éléments qui tendent effectivement à éclipser le Jugement final et les destinées opposées des bienheureux et des damnés.

*

Mercredi 11 octobre, au cours de l’audience générale place Saint-Pierre, François a déclaré qu’il ne fallait pas craindre un tel jugement parce qu’ « au terme de notre histoire il y a Jésus miséricordieux.  Tout sera sauvé.  Tout. ».

Ce dernier mot, « tout », était imprimé en caractères gras dans le texte distribué aux journalistes accrédités auprès de la salle de presse du Vatican.

*

Dans une autre audience générale remontant à il y a quelques mois, celle du mercredi 23 août, François a dépeint une image totalement et uniquement consolatrice de la fin de l’histoire, évoquant une « demeure immense, où Dieu accueillera tous les hommes pour habiter définitivement avec eux ».

Une image qui n’est pas de lui mais qui est tirée du chapitre 21 de l’Apocalypse mais dont François s’est bien gardé de citer les déclarations du Christ qui suivent ce passage :

« Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et lui sera mon fils.  Quant aux lâches, perfides, êtres abominables, meurtriers, débauchés, sorciers, idolâtres et tous les menteurs, la part qui leur revient, c’est l’étang embrasé de feu et de soufre, qui est la seconde mort. »

 

*

Et à nouveau, en commentant la parabole de l’invité aux noces (Mt 22, 1-14) lu ce jour-là dans toutes les messes, au cours de l’Angelus du dimanche 15 octobre, François a soigneusement évité d’en citer les passages les plus inquiétants.

Notamment celui où « Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville ».

Mais aussi le passage dans lequel, voyant « un homme qui portait pas le vêtement de noce », le roi ordonna à ses serviteurs : « Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

*

Le dimanche précédent, le 8 octobre, c’est une autre parabole, celle des vignerons homicides (Mt 21, 33-43), qui avait subi le même traitement sélectif.

Au cours de l’Angelus, dans son commentaire de la parabole, le pape a omis de mentionner le sort réservé par le Seigneur de la vigne aux vignerons qui ont tué ses serviteurs avant de tuer son fils : « Ces misérables, il les fera mourir misérablement ».  Tout comme il a évité de citer les mots de conclusion de Jésus, qui se désigne lui-même comme « la pierre d’angle » : « tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière ».

Le Pape François a préféré défendre avec insistance Dieu de l’accusation qu’il puisse être vindicatif, allant presque jusqu’à tempérer les excès de « justice » décrits dans la parabole :

« Telle est la grande nouveauté du christianisme: un Dieu qui, même déçu par nos erreurs et par nos péchés, ne manque pas à sa parole, ne se ferme pas, et surtout ne se venge pas!  Frères et sœurs, Dieu ne se venge pas! Dieu aime, il ne se venge pas, il nous attend pour nous pardonner, nous embrasser. »

*

Dans son homélie pour la fête de la Pentecôte, le 4 juin dernier, François a pointé du doigt, comme à son habitude, « ceux qui jugent ».  et, citant les paroles de Jésus ressuscité à ses apôtres et implicitement à leurs successeurs dans l’Eglise (Jn 20, 22-23), il en a volontairement tronqué la moitié :

« Recevez l’Esprit Saint.  À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ».

Passant sous silence la suite du texte :

« à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

Le fait que ce n’est pas la première fois que François agit de la sorte prouve que cette censure est bel et bien intentionnelle.  En effet, il avait tronqué de la même manière ces paroles de Jésus le 23 avril précédent, au cours du Regina Cæli du premier dimanche après Pâques.

*

Le 12 mai dernier, en visite à Fátima, François avait montré vouloir enlever à Jésus cette réputation de juge inflexible, à la fin des temps.  Et pour ce faire, il a fait cette mise en garde illustrée par cette fausse image de Marie :

« Une Marie esquissée par des sensibilités subjectives qui la voit tenir ferme le bras justicier de Dieu prêt à punir : une Marie meilleure que le Christ, vu comme un juge impitoyable ; plus miséricordieuse que l’Agneau immolé pour nous. »

*

Il faut ajouter que la liberté avec laquelle François taille et raccommode les passages de l’Ecriture sainte ne concernent pas que le jugement dernier.  Silence radio total, par exemple, sur la condamnation que Jésus fait de l’adultère (Mt 19, 2-11 et passages correspondants).

Coïncidence étonnante, cette condamnation figurait pourtant dans le passage de l’Evangile qu’on lisait dans les églises du monde entier précisément le dimanche d’ouverture de la seconde session du synode des évêques sur la famille, le 4 octobre 2015.  Mais ce jour-là, le Pape François n’y a pas fait la moindre allusion ni dans son homélie ni pendant l’Angelus.

Tout comme il n’y a fait aucune allusion à l’Angelus du dimanche 12 février 2017, quand cette condamnation a de nouveau résonné dans toutes les églises.

Et ce n’est pas tout.  Les paroles de Jésus contre l’adultère ne figurent nulle part dans les deux cent pages de l’exhortation post-synodale Amoris laetitia.

Tout comme n’apparaissent pas non plus les terribles paroles de condamnation de l’homosexualité rédigées par l’apôtre Paul dans le premier chapitre de la Lettre aux Romains.

Un premier chapitre lui aussi lu – autre coïncidence – aux messes de semaine de la seconde semaine du synode de 2015 (tout comme aux messes d’il y a quelques semaines).  A vrai dire, sans que ces paroles ne figurent au missel mais en tout cas sans que le pape ou d’autres ne les citent jamais pendant qu’on discutait au synode du changement des paradigmes de jugement sur l’homosexualité :

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature.  De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres ; les hommes font avec les hommes des choses infâmes, et ils reçoivent en retour dans leur propre personne le salaire dû à leur égarement.  Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qui est inconvenant ; ils sont remplis de toutes sortes d’injustice, de perversité, de soif de posséder, de méchanceté, ne respirant que jalousie, meurtre, rivalité, ruse, dépravation ; ils sont détracteurs, médisants, ennemis de Dieu, insolents, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal, révoltés contre leurs parents ; ils sont sans intelligence, sans loyauté, sans affection, sans pitié.  Ils savent bien que, d’après le juste décret de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. » (Rm 1, 26-32).

*

En outre, le Pape François prend parfois également la liberté de réécrire à sa manière les paroles de l’Ecriture sainte.

Par exemple, pendant l’homélie matinale à Sainte-Marthe le 4 septembre 2014, à un certain moment, le pape met textuellement les paroles suivantes dans la bouche de Saint Paul : « qui scandalisent » : « Je ne me vante que de mes péchés ».  Avant de conclure en invitant également les fidèles présents à « se vanter » de leurs propres péchés, puisqu’ils sont pardonnés par la croix de Jésus.

Mais on aura du mal à trouver une telle expression dans aucune des lettres de Saint Paul.  Par contre, l’apôtre dit de lui-même : « S’il faut se vanter, je me vanterai de ce qui fait ma faiblesse. » (2 Co 11, 30), après avoir énuméré toutes les épreuves de sa vie, des incarcérations aux coups de fouet en passant par les naufrages.

On encore : « D’un tel homme, je peux me vanter, mais pour moi-même, je ne me vanterai que de mes faiblesses. » (2 Co 12, 5).  Et aussi « Mais il m’a déclaré : ‘Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse.’  C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. » (2 Co 12, 9), en faisant encore une fois référence aux outrages, aux persécutions et aux angoisses qu’il avait soufferts.

*

En revenant au jugement final, même le Pape Benoît XVI reconnaissait qu’ « à l’époque moderne, la préoccupation du Jugement final s’estompe ».

Mais dans l’encyclique « Spe salvi », entièrement écrite de sa main, il réaffirmait avec force que le Jugement final est « l’image décisive de l’espérance », une image qui « appelle à notre responsabilité » parce que « la grâce n’exclut pas la justice ».  Au contraire, « la question de la justice constitue l’argument essentiel, en tout cas l’argument le plus fort, en faveur de la foi dans la vie éternelle » du fait « qu’il est impossible que l’injustice de l’histoire soit la parole ultime, la nécessité du retour du Christ et de la vie nouvelle devient totalement convaincante ».

Et encore:

« La grâce ne change pas le tort en droit. Ce n’est pas une éponge qui efface tout, de sorte que tout ce qui s’est fait sur la terre finisse par avoir toujours la même valeur. Par exemple, dans son roman ‘Les frères Karamazov’, Dostoïevski a protesté avec raison contre une telle typologie du ciel et de la grâce.  À la fin, au banquet éternel, les méchants ne siégeront pas indistinctement à table à côté des victimes, comme si rien ne s’était passé. »

Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso. »

Ref. De la fin du monde. Les « choses dernières » selon François

Les évangiles sont extrêmement clairs sur la réalité du jugement et de la damnation possible. Pour le reste, méditant sur l’essence même de la révélation, à savoir que Dieu est amour, Benoît XVI dans l’encyclique « Spe Salvi » nous invite à méditer aussi ces lignes écrites de sa propre main :  

« […] Il peut y avoir des personnes qui ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la disponibilité à l'amour. Des personnes en qui tout est devenu mensonge; des personnes qui ont vécu pour la haine et qui en elles-mêmes ont piétiné l'amour. C'est une perspective terrible, mais certains personnages de notre histoire laissent entrevoir de façon effroyable des profils de ce genre. Dans de semblables individus, il n'y aurait plus rien de remédiable et la destruction du bien serait irrévocable: c'est cela qu'on indique par le mot « enfer ». D'autre part, il peut y avoir des personnes très pures, qui se sont laissées entièrement pénétrer par Dieu et qui, par conséquent, sont totalement ouvertes au prochain – personnes dont la communion avec Dieu oriente dès maintenant l'être tout entier et dont le fait d'aller vers Dieu conduit seulement à l'accomplissement de ce qu'elles sont désormais.

Selon nos expériences, cependant, ni un cas ni l'autre ne sont la normalité dans l'existence humaine. Chez la plupart des hommes – comme nous pouvons le penser – demeure présente au plus profond de leur être une ultime ouverture intérieure pour la vérité, pour l'amour, pour Dieu. Mais, dans les choix concrets de vie, elle est recouverte depuis toujours de nouveaux compromis avec le mal – beaucoup de saleté recouvre la pureté, dont cependant la soif demeure et qui, malgré cela, émerge toujours de nouveau de toute la bassesse et demeure présente dans l'âme. Qu'advient-il de tels individus lorsqu'ils comparaissent devant le juge? Toutes les choses sales qu'ils ont accumulées dans leur vie deviendront-elles d'un coup insignifiantes ? Ou qu'arrivera-t-il d'autre? […]

« Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec Lui est l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, en nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse, comme « par le feu ». Cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et par là totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie. Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ. Le Jugement de Dieu est espérance, aussi bien parce qu'il est justice que parce qu'il est grâce. S'il était seulement grâce qui rend insignifiant tout ce qui est terrestre, Dieu resterait pour nous un débiteur de la réponse à la question concernant la justice – question décisive pour nous face à l'histoire et face à Dieu lui-même. S'il était pure justice, il ne pourrait être à la fin pour nous tous qu’un motif de peur. L'incarnation de Dieu dans le Christ a tellement lié l'une à l'autre – justice et grâce – que la justice est établie avec fermeté: nous attendons tous notre salut « dans la crainte de Dieu et en tremblant » (Ph 2, 12). Malgré cela, la grâce nous permet à tous d'espérer et d'aller pleins de confiance à la rencontre du Juge que nous connaissons comme notre « avocat » (parakletos) (cf. 1 Jn 2, 1).

 Un motif doit encore être mentionné ici, parce qu'il est important pour la pratique de l'espérance chrétienne. Dans le judaïsme ancien, il existe aussi l'idée qu'on peut venir en aide aux défunts dans leur condition intermédiaire par la prière (cf. par exemple 2 M 12, 38-45: 1er s. av. JC). La pratique correspondante a été adoptée très spontanément par les chrétiens et elle est commune à l'Église orientale et occidentale. L'Orient ignore la souffrance purificatrice et expiatrice des âmes dans « l'au-delà », mais il connaît divers degrés de béatitude ou aussi de souffrance dans la condition intermédiaire. Cependant, grâce à l'Eucharistie, à la prière et à l'aumône, « repos et fraîcheur » peuvent être donnés aux âmes des défunts. Que l'amour puisse parvenir jusqu'à l'au-delà, que soit possible un mutuel donner et recevoir, dans lequel les uns et les autres demeurent unis par des liens d'affection au delà des limites de la mort – cela a été une conviction fondamentale de la chrétienté à travers tous les siècles et reste aussi aujourd'hui une expérience réconfortante. Qui n'éprouverait le besoin de faire parvenir à ses proches déjà partis pour l'au-delà un signe de bonté, de gratitude ou encore de demande de pardon? À présent on pourrait enfin se demander: si le « purgatoire » consiste simplement à être purifié par le feu dans la rencontre avec le Seigneur, Juge et Sauveur, comment alors une tierce personne peut-elle intervenir, même si elle est particulièrement proche de l'autre? Quand nous posons une telle question, nous devrions nous rendre compte qu'aucun homme n'est une monade fermée sur elle-même. Nos existences sont en profonde communion entre elles, elles sont reliées l'une à l'autre au moyen de multiples interactions. Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul n'est sauvé seul. Continuellement la vie des autres entre dans ma vie: en ce que je pense, je dis, je fais, je réalise. Et vice-versa, ma vie entre dans celle des autres: dans le mal comme dans le bien. Ainsi mon intercession pour quelqu'un n'est pas du tout quelque chose qui lui est étranger, extérieur, pas même après la mort. Dans l'inter-relation de l'être, le remerciement que je lui adresse, ma prière pour lui peuvent signifier une petite étape de sa purification. Et avec cela il n'y a pas besoin de convertir le temps terrestre en temps de Dieu: dans la communion des âmes le simple temps terrestre est dépassé. Il n'est jamais trop tard pour toucher le cœur de l'autre et ce n'est jamais inutile. Ainsi s'éclaire ultérieurement un élément important du concept chrétien d'espérance. Notre espérance est toujours essentiellement aussi espérance pour les autres; c'est seulement ainsi qu'elle est vraiment espérance pour moi. En tant que chrétiens nous ne devrions jamais nous demander seulement: comment puis-je me sauver moi-même? Nous devrions aussi nous demander: que puis-je faire pour que les autres soient sauvés et que surgisse aussi pour les autres l'étoile de l'espérance? Alors j'aurai fait le maximum pour mon salut personnel. »

JPSC

Commentaires

  • "Entre-temps, il faudrait commencer une belle réflexion sur ce que Jésus a vraiment dit ... À cette époque, personne n’avait d’enregistreur pour y fixer les paroles."

    Voilà les paroles hallucinantes citées dans une longue (et surréaliste!) interview du général des jésuites, l'argentin Arturo Sosa, par Giuseppe Rusconi le 18 février 2017. Il y relativise même l’Évangile !

    Alors faut-il encore s'étonner quand François réinterprète et réécrit à sa manière les paroles de l’Écriture Sainte ou encore quand il omet ou évite soigneusement de citer les passages qui ne l'arrange pas ?

    Ces hommes n'ont-ils vraiment aucune crainte de Dieu pour agir ainsi ?

    Livre de l'Apocalypse 22,18-19 : "Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera à lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu lui retranchera sa part du livre de vie, et de la ville sainte, et de ce qui est écrit dans ce livre."

    Enfin je terminerai par les dernières paroles, que je fais miennes, du même livre (Ap 22,20-22) :

    "Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens bientôt. Amen ; venez, Seigneur Jésus. Que la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen."

  • A propos de théologiens prétendant que l’enfer n’existait pas ou que Dieu sauverait finalement ces âmes aussi, Jean-Paul II disait, en se fâchant : « Celui qui prétend que l’enfer n’existe pas ne croit pas en l’Evangile ! ».
    Rien de plus logique ! A quoi bon la passion de NS Jésus-Christ si l’enfer n’existe pas ?

    A Fatima, la TSV Marie n’a pas hésité à donner mêmes aux trois enfants la vision de l’enfer dont ils eurent l’impression qu’il était dans les entrailles de la terre.
    Extrait de : http://www.fatima.be/fr/fatima/vision/
    « Disant ces paroles, Elle ouvrit les mains. Le reflet de la lumière qui s'en dégageait parut pénétrer la terre. Les enfants virent alors comme un océan de feu, où étaient plongé les démons et les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou presque, ayant formes humaines. Elles flottaient dans cet océan de fumée. Les cris et les gémissements de douleur et de désespoir horrifiaient et étaient effrayantes !
    Les démons se distinguaient des âmes des damnés par des formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons embrasés. »

    C’est une des prodigieuse victoires de Lucifer (archange de lumière) : être parvenu à se faire oublier, à faire oublier son action et à faire oublier l’enfer.
    Ste Thérèse de Lisieux disait : « Pour aller au Ciel, il faut tout faire. Pour aller en enfer, il n’y a besoin de rien faire ».

    Et nul besoin d’attendre d’autres prodiges extraordinaires pour devoir admettre la pleine actualisation de Mt 24:24 : « Il surgira, en effet, des faux Christs et des faux prophètes, qui produiront de grands signes et des prodiges, au point d'abuser, s'il était possible, même les élus. »
    Ces prodiges et grands signes sont tellement extraordinaires qu’ils se répandent comme un gaz invisible, inodore, incolore et mortel.

  • En fait, en bon écolo, le pape François fait du tri sélectif. D'un côté, les versets qui lui conviennent et d'un autre, ceux qui sont à jeter aux oubliettes. Critère de discernement: la conformité à l'idéologie qu'il entend imposer. Qu'en pense saint Paul, qui, selon notre actuel pontife, "se vantait de ses péchés?...

  • « L’enregistreur n’existait pas à l’époque ! » (Arturo Sosa). Du coup, Dieu aussi n’a rien su enregistrer, et peut-être bien qu’à l’époque, Lui-même n’existait pas encore non plus, tant qu’on y est. Ainsi, se retrouve-t-on plongé dans le scénario du sketch de François Pirette « Le Parchemin de St-Pierre » (https://www.youtube.com/watch?v=tZfybPuZitE) (pas très catholique mais très explicite de la pensée d’Arturo Sosa pas plus catholique). Ce qu’on nous a fait croire jusqu’en 2013 ne serait donc peut-être pas tout à fait vrai, cela reste à « négocier » pour pouvoir être authentifié.
    Et bien, fiers d’appartenir au Christ, sachons tenir un langage ferme et radical lorsqu’on est en train de Le traiter de la sorte, afin de ne pas rougir de Lui à la face des hommes.
    Quand l’imposture est trop grande, on ne sait plus quoi trouver pour la justifier, il faut inventer des subterfuges encore plus grands qu’elle. Et c’est cela qui confond ses auteurs qui ne sauraient convaincre que ceux qui ne croient plus rien ou n’importe quoi.
    Quand on est en dehors de la Vérité qui se doit d’être conforme à la réalité, on ne peut que tenir des propos tout à fait abstraits, incohérents, hilarants, enfantins, illusoires, dérisoires, chimériques ….
    Car, en dehors de la réalité, à côté de la question, on en oublie que ce sont les résultats, toujours les résultats qui permettent d’authentifier la véracité de toutes choses. Et même les âmes pécheresses ne sont pas dupes : impossible de cueillir des bananes sur un poirier ! La Vérité de Jésus-Christ est entièrement conforme à l’ordre fondamental qui régit toute la création et toutes les créatures. On a beau ne pas croire en Lui, « Sans moi, vous ne pouvez rien ! », sans Lui on ne peut rien de mieux qu’avec Lui. Et celui qui se conduit mal le sait très bien.
    Face aux adversaires du Christ qui sont aussi les adversaires des hommes, n’oublions jamais : les résultats, toujours les résultats. Quels peuvent bien être les résultats de ceci et encore de cela ?
    Ainsi, « La vérité vous délivrera ! », même sans l’enregistreur.

  • « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désires, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. »
    2 Tim 4,3-4

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