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« C’est officiel : les divorcés remariés peuvent communier »

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Lu, sous cet intitulé, l'information sans ambages de kathnet publiée par notre confrère du site web  « diakonos.be » :

Le Vatican a publié dans les “Acta Apostolicae Sedis” (AAS), l’organe officiel du Saint Siège, le document explicatif qui avait été adressé aux évêques de la région pastorale de Buenos Aires suite à l’exhortation post synodale “Amoris Laetitia”, ainsi qu’une lettre du pape François, dans laquelle il donne son approbation au dit document.

La parution dans les AAS de cette lettre privée du pape aux évêques de la région pastorale de Buenos Aires élève cet écrit au rang de “Lettre Apostolique”.

Elle contient en outre une contribution du cardinal Pietro Parolin dans laquelle il précise que la parution des deux documents a été faite sur la demande expresse du pape François qui désire que, aussi bien le document explicatif aux évêques de Buenos Aires que sa propre lettre soient désormais considérés comme des éléments de son “magistère authentique”.

Le document explicatif à l’adresse des évêques de Buenos Aires, datant de septembre 2016, prévoit au n°6, d’autoriser, au cas par cas, que des personnes “divorcées et remariées civilement” puissent recevoir la communion eucharistique, même si celles-ci ne se déclarent pas prêtes à vivre dans l’abstinence. La réception de la communion pourrait être le résultat d’un processus de discernement accompagné de façon personnelle et pastorale par un prêtre. A l’issue d’un tel processus, il n’y aurait pas obligatoirement une admission aux sacrements : les personnes pourraient aussi librement choisir une autre façon de participer à la vie de l’Eglise.

Dans sa lettre aux évêques, le pape a expressément approuvé la valeur de ce processus. Le document explicatif se veut exhaustif en ce qui concerne le huitième chapitre d’ “Amoris Laetitia”. Le pape l’affirme sans ambiguïté : « Il n’y a pas d’autre interprétation ».

Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

Ref. C'EST OFFICIEL: LES DIVORCÉS REMARIÉS PEUVENT COMMUNIER

Il convient assurément de rappeler les divers degrés d’engagement de l’enseignement suprême du pape seul ou du pape et des évêques unis à lui. Il importe spécialement de préciser que le magistère le plus élevé peut se placer à deux degrés d’autorité :

1°/ Celui des doctrines irréformables du pape seul ou bien du collège des évêques (Lumen gentium n. 25 § 2 et 3). Ce magistère infaillible, auquel il faut « adhérer dans l’obéissance de la foi », peut lui-même être proposé sous deux formes :

a) les jugements solennels du pape seul ou du pape et des évêques réunis en concile ;

b) le magistère ordinaire et universel (Dz 3011).

2°/ Et d’autre part, celui des enseignements du pape ou du collège des évêques avec le pape, sans intention de les proposer de manière définitive, auxquels est dû « un assentiment religieux de la volonté et de l’esprit » (Lumen gentium n. 25 § 1). On parle généralement de « magistère authentique », bien que le vocabulaire ne soit pas absolument fixé.

C’est donc au dernier degré d’autorité de ce magistère qu’il faut situer celle des deux documents publiés au « Moniteur » du Saint-Siège : le même que celui de l’exhortation post-synodale « amoris laetitia ».

JPSC

Commentaires

  • A.L. nous présente une procédure (sous la guidance d'un clerc) de réflexions visant à permettre à des concubins (à l'insu de leur plein gré, comme par miracle) d'avoir un accès légitime à la communion.

    Déjà l'idée en elle-même est tirée par les cheveux mais, en plus, la procédure paraît irréaliste. Pourquoi ?
    1. Le nombre de situations de concubinage est en augmentation importante.
    2. Le nombre de clercs disponibles est en diminution importante.
    Dès lors, des questions se posent.

    Par exemple.
    Quelqu'un – en position d'autorité - qui invente une procédure dont il sait par avance qu'elle sera largement inapplicable, celui-là s'exprime-t-il en toute honnêteté et légitimité ?

    Autre exemple.
    On revient ainsi, tout naturellement, sur les doutes qu'on peut avoir quant à la désignation du cardinal Bergoglio par le conclave de 2013.
    Pour mémoire et en résumé.
    Avant le conclave, des manœuvres - d'une part politiciennes et d'autre part politico-religieuses – ont été organisées pour influer de l'extérieur sur ce conclave.
    Il se dit aussi que pendant le conclave, d'autres irrégularités (de procédure) se sont produites.

    En conséquence.
    Avant de continuer à discuter, une enquête devrait être diligentée pour savoir si la désignation du cardinal Bergoglio, en 2013, est intervenue dans le respect des règles, ou non.

  • Etienne, votre argumentation ressemble fort à ce qui se passe aux USA : Trump a-t-il été élu selon les lois ?
    Ne pourrait-on pas le remercier ???

    Donc, selon vous, faisons une enquête pour savoir si ce n'est pas la Russie qui a influencé le choix des cardinaux !

    Venons-en au fond du problème. Pourquoi donc "des" divorcés remariés ne pourraient-ils pas avoir part au partage de l'Eucharistie ?
    Ceux et celles parmi les marié(e) catholiques qui ont eu la chance d'être toujours dans la "loi de l'Eglise'
    (donc non divorcés) ont-ils (elles) tous, toutes une vie selon les lois de l'Evangile ?

  • Oui, c'est quoi un péché qui dure : l' alcoolisme et autres addictions y compris l' argent, la pornographie .... ? L'' orgueil, la vanité ( tout faire pour son image de marque ), la procastination, la dureté de coeur, l' absence d'espérance .........que sais je . Nous mourrons avec notre caractère.Et la communion est aussi un viatique pour lespauvres pécheurs que nous sommes.

  • La question n'est pas celle de la bienveillance vis-à-vis des pauvres pécheurs que nous sommes tous.

    Il s'agit du sens du sacré, manifesté par le respect dû aux sacrements du mariage, de l'eucharistie, de la pénitence.

    Celui ou celle qui choisit de continuer à vivre en concubinage sait qu'il renonce à une plus haute vocation qui est la sienne.
    Pour accéder à la pénitence (ou la réconciliation), ensuite à l'eucharistie, il faut regretter cette situation et y remédier.

    Ceci n'est pas toujours possible. Et après ?
    La communion en esprit n'a pas été pensée pour les chiens.
    Si le jugement sur nos frères chrétiens n'est pas de la compétence du fidèle lamda, pourquoi un autre fidèle lamda aurait-il la liberté de le scandaliser publiquement ?

    Imaginer une procédure où on scierait les côtes d'un clerc (si on en trouve un disponible) pour qu'il finisse par dire "oui mais non, allez, vous avez ma bénédiction"...
    C'est un double langage évident, dont on peut se demander s'il est de la compétence de qui que ce soit dans l'Eglise.

  • On ne peut pas comparer le processus des élections présidentielles américaines avec celui de l'élection du pontife. Pour la bonne et simple raison que les États-Unis connaissent la procédure d'impeachment. Et que la simple menace de son activation a conduit le seul président concerné (à ma connaissance) à démissionner, plutôt que de subir l'humiliation de sa déposition.
    Je pense savoir (qu'on me corrige si je me trompe) que le droit de l'Église ne connaît pas de procédure comparable. Et si par hasard elle existe, la réaction des milieux favorables à François (y compris pour ne pas dire en dehors) conduirait ipso facto à un schisme.

    Reste donc l'arme absolue de tout chrétien: la prière. Dieu a son plan. Que nous ignorons.

    Pour ce qui concerne les dispositions requises pour communier, il faudrait quand même rappeler que la contrition sincère est requise pour recevoir l'absolution. Il fut un temps où on devait réciter l'acte de contrition, qui éclaire la portée de l'engagement de celui qui demande pardon à Dieu. Lex orandi, lex credendi.

    La grâce santificante promise par le Christ par l'eucharistie n'est pas un droit absolu. Et de toute façon nulle autorité ne peut modifier les paroles-mêmes du Christ. Pas même un pape. Et même s'il prétend le contraire (sans le dire).

    En fin de compte, ce dernier avatar n'est pas surprenant. Il s'inscrit en droite ligne d'un mode opératoire très orienté avant, pendant et après le synode, ainsi qu'une conjonction de faits et de déclarations le démontre.

  • Désolé d'être long mais j'invite celles et ceux qui mettent la parole de Notre Seigneur Jesus-Christ au-delà des contingences temporaires à méditer sur la vie de Saint Thomas Moore, grande figure de l'Église à laquelle le pape Benoît fit d'ailleurs référence dans l'enceinte-même de Westminster Hall. Puisse ce grand saint et tous ceux qui ont souffert le martyre pour la dignité du Christ interceder pour l'Église de Dieu.

  • @ Jacques Delem.

    Deux choses sont bizarres dans votre propos.

    1. A part le fait que des gens votent. Quel est, selon vous, le point commun entre les règles d'un conclave et celles d'une élection présidentielle américaine ?
    Par contre, svp, consultez ceci.
    https://remnantnewspaper.com/web/index.php?option=com_k2&view=item&id=2768:remnant-cfn-we-accuse-pope-francis-in-french

    - Où avez-vous trouvé que je déclarerais que les gens qui vivent ensemble sans divorcer, vivraient "tous, toutes une vie selon les lois de l'Evangile" ?
    Ce point, pour essentiel qu'il soit, n'est pas l'unique critère dont ils ont à tenir compte.

    En toute simplicité, votre message tel que vous l'avez rédigé paraît bien méprisant pour celui que tenez à contredire. Merci de relever, dorénavant, les bretelles de votre conversation.

  • Bonsoir Étienne,

    Dans la réflexion du Remnant que vous citez, il manque une autre "perle", consultable ici, et qui se dispense de commentaires:

    http://fr.radiovaticana.va/news/2016/12/13/pape_françois__le_cléricalisme_fait_obstacle_à_la_révélation_divine/1278703

    Judas a été un traître, il a lourdement péché», a rappelé le Pape François. «Mais ensuite l’Évangile dit : "repens-toi, et va leur rendre l’argent." Et eux, qu’est-ce qu’ils ont fait ? "Mais, tu as été des nôtres. Sois tranquille… Nous, nous avons le pouvoir de tout pardonner." Non ! "Arrange-toi comme tu peux. C’est ton problème!" Et ils l’ont laissé seul, écarté! Le pauvre Judas, traître et repenti, n’a pas été accueilli par les pasteurs, parce que ceux-ci avaient oublié ce qu’était un pasteur. Ils étaient les intellectuels de la religion, ceux qui avaient le pouvoir, qui faisaient avancer la catéchèse du peuple avec une morale faite par leur intelligence et non par la révélation de Dieu.»

    Mais qui vise-t-il exactement ? Et pourquoi?

  • Je suis toujours étonné de ces personnes qui, parce qu'elles n'acceptent plus de suivre les paroles du Christ, veulent changer les commandement de Dieu et les règles de l’Église. Ces personnes croient-elles sérieusement que parce qu'elle vont aller communier, sans changer de manière de vivre, elles seront sauvées?

    Il n'y a pas de vrai miséricorde sans vérité et sans justice!

    "Celui qui dit qu’il le connaît, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. Mais si quelqu’un garde sa parole, l’amour de Dieu est vraiment parfait en lui ; et par là nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit marcher aussi comme il a marché lui-même."
    (1Jean 2, 4-6)

    "Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste, pour nous remettre nos péchés, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est pas en nous."
    (1Jean 1, 6-10)

  • ... on pouvait être séduit par les mots de François : - Qui suis-je pour juger ? " oui, qui n' a pas été touchés par tant d'humanité ?

    Mais après coup, ces mots sont forts mais ils ne collent pas avec la mission de "successeur de Pierre" à qui le Christ notre Sauveur à confié son Eglise dans un but bien précis :
    - Etre le Pasteur de son Eglise, en communion avec les Apôtres pour l'organiser, la diriger, la répandre - et actuellement, en 2017, pour aider notre Benoît XVI toujours bien présent
    Notre Eglise a toujours été reconnue comme "moyen général du salut"; Elle est chargée de transmettre la Sainte Doctrine pour sauver les âmes et non de juger la Ste Doctrine pour l'adapter aux âmes. La miséricorde est bien sûr à mettre en pratique par chacun, mais le respect de la Sainte Doctrine est aussi à respecter parce qu'elle est la base de notre Foi au Christ Sauveur qui ne pouvait, et ne peut toujours pas, se tromper ni nous tromper ... et dont le but ultime était et est toujours : Nous sauver !

  • Beaucoup de propos intellectuels qui jugent et qui font mal. Dieu seul connaît mon coeur et il sait pourquoi chaque semaine dans notre contingence humaine mon épouse et moi-même communions au corps de son fils. Oui nous sommes divorcés remariés et que celui qui veut nous juger apprenne d'abord tous les éléments qui ont marqué notre vie . Mais est-ce possible avec notre intelligence et notre amour humains de poser quelque jugement sur qui que ce soit????......

  • Berger Stéphane, beau témoignage que j'apprécie.

    Ma fille est dans ce cas et je l'y encourage !

  • Je plaint les divorcés-remariés qui, par amour de l'Eglise et par fidélité à Jean-Paul II se sont abstenus de communier ou ont vécu ensemble comme "frères et soeurs" et qui aujourd'hui apprennent que leur sacrifice a été fait pour rien! Décidément, les voies de la sainteté ne sont plus ce qu'elles étaient et les papes non plus!...

  • @MM Berger et Delem

    Quand il est demandé aux chrétiens catholiques de manifester leur respect pour les sacrements de mariage, pénitence et eucharistie, on n'attaque personne.
    Si certains d'entre eux sont divorcés et remariés - sans juger qui que ce soit - on peut aussi leur demander de la cohérence.
    S'ils ne veulent pas de cette cohérence-là, on ne les juge toujours pas : on ne leur tient pas la chandelle.
    Cependant, il peut arriver dans ce cas qu'ils se jugent eux-mêmes.

  • ... oui, il faut de la cohérence avec l'enseignement de l'Eglise si nous sommes baptisés.
    Montrer l'exemple aussi ...
    Cohérence ! Nous pouvons remarquer toutefois que nous ne discutons pas sur l'obligation du respect du code de la route car il y va de notre vie et de celle des autres. On peut tricher aussi évidemment. Suivront peine et réparation.
    Pour l'application de la Sainte Doctrine, si un jeune me pose une question sur le respect des règles, je dirai de prier comme Jésus dans le Notre au Père : "Et ne nous laisse pas entrer en tentation".
    Oui, Nous sommes tentés par trois choses :
    - la chair - le diable - le monde
    Il s'agit, pour nous les adultes, de tenter de montrer l'exemple à la jeunesse pour ce qui concerne l'exercice des vertus. Education oblige ... c'est pour le bien personnel et commun
    L'Eglise nous y aide ... nous ne sommes pas parfaits, mais nous sommes perfectibles,

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