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  • Journée pour la Vie en Italie : pour le pape, toute vie est sacrée

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    D'Anita Bourdin sur zenitorg :

    «Toute vie est sacrée!»: appel du pape François pour une « culture de la vie »

    Journée pour la vie en Italie

    Le pape François lance un appel en faveur d’une « culture de la vie » et d’une « éducation à la vie » des nouvelles générations : « Toute vie est sacrée ! » s’est exclamé le pape par trois fois après l’angélus de ce dimanche 5 février 2017, place Saint-Pierre.

    Le pape a invité à prier pour les enfants en « danger de mort » par interruption de grossesse et pour les personnes « en fin de vie ». « Que l’amour défende le sens de la vie », a encore dit le pape. Il a invité les jeunes à se préparer à construire « une société accueillante et digne pour toute personne ».

    Voici notre traduction, de l’italien, des paroles du pape François.

    AB

    Paroles du pape François après l’angélus

    Chers frères et sœurs, aujourd’hui, en Italie, nous célébrons la Journée pour la vie, sur le thème « Femmes et hommes pour la vie dans le sillage de Sainte Teresa de Calcutta ».

    Je me joins aux évêques italiens pour souhaiter une action éducative courageuse en faveur de la vie humaine. Toute vie est sacrée!

    Faisons progresser la culture de la vie en réponse à la logique du rebut et au déclin démographique. Soyons proches et ensemble prions pour les enfants qui sont en danger d’interruption de grossesse, ainsi que pour les personnes qui sont en fin de la vie – toute vie est sacrée! – afin que personne ne soit laissé seul et que l’amour défende le sens de la vie.

    Rappelons-nous les paroles de Mère Teresa: «La vie est beauté, admire-la! La vie est vie, défends-la ! », que ce soit pour l’enfant à naître, ou pour la personne qui est près de mourir: toute vie est sacrée!

    Je salue tous ceux qui travaillent pour la vie, les professeurs des universités romaines et ceux qui collaborent en vue de la formation des nouvelles générations, afin qu’elles soient en mesure de construire une société accueillante et digne pour toute personne. (...)

  • Quand la Dernière Heure dénonce "le suicide de l'Eglise catholique"...

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    L'éditorial de Géry De Maet (2 février) :

    Le suicide de l’église catholique

    La petite communion serait sur le point de disparaître. Une réflexion est en tout cas engagée dans ce sens dans le diocèse de Bruxelles. Le but serait de retarder l’âge d’un an ou deux. En attendant une suppression pure et simple ? L’explication de l’Église est que les enfants ne connaissent plus leur histoire sainte. Un constat qui rejoint celui de parents invités voici peu par Pascal Vrebos. Ils se plaignaient eux aussi que les enfants ne recevaient plus d’éducation religieuse même dans les écoles catholiques. Il n’y a pas de quoi s’étonner quand l’exemple vient d’en haut. Depuis son élection, le nouveau pape semble davantage préoccupé par l’accueil aux migrants que de revitaliser la pratique des fidèles. François avait d’ailleurs passablement choqué en déclarant au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo que si un ami insultait sa mère, il devait s’attendre à recevoir un coup de poing. Comme charité chrétienne, il y a mieux ! Depuis lors en Belgique, le trop fougueux monseigneur Léonard a été écarté au profit d’un cardinal si transparent que la plupart des fidèles seraient bien en peine de citer son nom. L’Église catholique de Belgique s’est également illustrée en bradant son patrimoine religieux au motif que plusieurs églises n’accueillent plus de fidèles. La voici qui s’applique à supprimer des sacrements. De quoi laisser le champ libre aux autres cultes qui, aux dernières nouvelles, n’envisagent pas de retarder l’âge de la circoncision.

  • Le pape contesté sur des affiches placardées dans Rome

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    Lu sur diakonos.be :

    DES MANIFESTES CONTRE LE PAPE FLEURISSENT LES MURS DE ROME. INÉDIT ET HISTORIQUE.
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    De temps à autre, des manifestes non-autorisés apparaissent sur les murs de Rome, c’est-à-dire des affiches qui ne suivent pas les règles d’affichage imposées par la Commune. Il s’agit d’une version moderne de ces billets que les romains mécontents affichaient sur Pasquino, la statue mutilée qui se trouve près de la Piazza Navona pour protester contre les injustices et exprimer leur malaise.

    Le dernier cas de publication de ces manifestes – irréguliers – et irrévérencieux concernait le Ministre de l’Education Nationale, Valeria Fedeli il y a quelques mois à peine. Mais que les murs de Rome se couvrent de dizaines de manifestes contre le Pape, c’est une grande nouveauté.

    Ca s’est passé aujourd’hui et c’est l’agence de presse Kronos qui nous en informe en ces termes :

    « Ce matin, des dizaines de manifestes protestant contre le Pape François et son action sont apparus un peu partout sur les murs de Rome. On peut y voir une photo en gros plan du Pape fronçant les sourcils avec une expression particulièrement sombre. Au bas de l’affiche, sur un fond violacé, on peut y lire en italien mâtiné de dialecte romain : « Hé, François, tu mets sous tutelle des Congrégations, tu chasses des prêtres, tu décapites l’Ordre de Malte et les Franciscains de l’Immaculée, tu ignores des Cardinaux… Elle est où ta miséricorde ? ». Le poster est anonyme et ne contient ni signature ni symboles mais on peut facilement faire le lien avec les milieux conservateurs qui manifestent chaque jour davantage leur opposition au magistère, aux mesures et à la ligne pontificale du pape Bergoglio ».

    Source : Marco Tosatti, La Stampa

  • Ordre de Malte : le pape enlève tout pouvoir au cardinal Burke

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal la Croix :

    Mgr Becciu nommé délégué spécial du pape auprès de l’Ordre de Malte

    Le substitut de la Secrétairerie d’État accompagnera l’Ordre de Malte dans le « renouveau spirituel et moral » demandé par le pape

    Le pape François a nommé samedi 4 février le substitut de la secrétairerie d’État, Mgr Angelo Becciu, son délégué spécial auprès de l’Ordre de Malte

    Le pape François a nommé samedi 4 février le substitut de la secrétairerie d’État, Mgr Angelo Becciu, son délégué spécial auprès de l’Ordre de Malte après la crise que celui-ci a traversé en interne et avec le Saint-Siège.

    Dans une lettre envoyée samedi 28 janvier au conseil souverain de l’Ordre de Malte, le pape avait annoncé la prochaine nomination d’« un délégué spécial » chargé du « renouveau spirituel et moral de l’Ordre et, en particulier, de ses membres qui ont professé le vœu d’obéissance, chasteté et pauvreté ».

    A lire : Le pape engage l’Ordre de Malte sur la voie d’un « renouveau spirituel et moral »

    Mise à jour de la constitution de l’Ordre

    « Vous agirez en étroite collaboration avec (…) le lieutenant par intérim, pour le plus grand bien de l’Ordre et la réconciliation de toutes ses composantes, religieuses et laïques », écrit le pape dans la lettre de nomination de Mgr Becciu, envisageant aussi l’éventualité d’une mise à jour de la constitution de l’Ordre.

    A lire L’Ordre de Malte veut « restaurer la confiance »

    « Vous aurez, en particulier, la charge de toutes les questions relatives au renouvellement spirituel et moral de l’Ordre, en particulier les membres profès, afin qu’il réalise pleinement le but "de promouvoir la gloire de Dieu par la sanctification des membres, le service à la foi et du Saint Père et l’aide du prochain" ».

    Le pape enlève tout pouvoir au cardinal Burke

    Le pape confirme bien, en outre, que, jusqu’à la fin de son mandat, c’est-à-dire « à l’issue du chapitre extraordinaire qui élira le grand maître », Mgr Becciu sera son « seul interlocuteur pour toutes les questions relatives aux relations entre le Siège apostolique et l’Ordre », enlevant de fait tout pouvoir au cardinal Raymond Burke, cardinal-protecteur de l’Ordre.

    A lire Démission à l’Ordre de Malte, le pape François face à ses adversaires

  • Quand Fillon rime avec désillusion...

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    De Frédéric Aimard sur le site de France Catholique :

    Fillon : la désillusion

    Après sa primaire, la présidentielle semblait «  imperdable  » pour la droite. Désormais, pour cause de «  Penegate  », l’hypothèse d’un désastre électoral devient envisageable.

    On a à peine besoin de rappeler les faits tant le feuilleton occupe les conversations. Le complot qui a préparé l’attaque médiatico-judiciaire contre le candidat désigné de la droite est palpable. On en connaîtra un jour les organisateurs. Cela dit, les faits enflent sous nos yeux. La semaine dernière on parlait d’une rémunération de 500 000 euros pour Penelope Fillon en tant qu’assistante parlementaire de son mari. Désormais la somme en cause est portée à 900 000. Pourtant, Vincent Goyet, un ancien assistant parlementaire filloniste, démontre de manière assez convaincante que, rapportée au nombre d’années concernées, la rémunération serait de l’ordre d’un net mensuel de 1521 euros par mois…

    Dans le meilleur des cas, la justice reconnaîtra que l’argent public, ou celui provenant de conférences ou conseils aux entreprises, a été versé conformément à la loi sur la transparence du financement des partis.

    Dans le pire des cas, elle établira que cet argent a été versé moyennant des emplois fictifs distribués à la femme, aux enfants, aux proches de l’homme politique ou qu’il y a abus de bien social...

    Certes les sommes en cause sont infinitésimales par rapport à celles évoquées dans la condamnation, le 2 février en première instance, de l’industriel et sénateur LR Serge Dassault, à la suite d’un redressement fiscal de 19 millions d’euros. Certes, on est loin des détournements et mensonges de l’ancien ministre de l’Économie Jérôme Cahuzac. Certes encore, beaucoup d’autres parlementaires travaillent «  en famille  » et cette pratique a même été utilisée par le Front national au Parlement européen (mais là, les règles sont plus strictes et le Parlement demande, depuis le 31 janvier, à Marine Le Pen, de rembourser 298 400 € euros versés à ses collaborateurs, qualifiés par elle d’assistants parlementaires, alors qu’ils effectuaient d’autres tâches politiques). Il n’empêche que ce train de vie d’un présidentiable qui n’a que la «  rigueur  » à la bouche est choquant pour de nombreux électeurs de toutes tendances.

    La réussite du meeting à La Villette le 29 janvier, où François Fillon a longuement fait acclamer sa femme par 15 000 militants, de nombreuses réunions en province, où il se montre déterminé et très offensif, la distribution de 3,5 millions de tracts… tout cela lui permettra-t-il de tenir les «  15 jours  » qu’il a demandés à ses pairs avant d’envisager un éventuel «  plan B  » pour la présidentielle  ? Et que se passera-t-il ensuite ou d’ici-là  ? Personne n’en sait rien. Même pas les juges qui ont pourtant toutes les cartes en mains.

    Mais ce que l’on sait c’est que le programme politique de redressement du pays, sur lequel des experts ont travaillé depuis plus de trois ans, et dont on pouvait espérer qu’il constituerait une expérience volontariste pour sortir notre pays de la crise, eh bien  ! ce programme est d’ores et déjà sorti de l’actualité. Soit que le président ne s’appellera pas Fillon, mais Macron grâce à une Marine Le Pen à 25 % au premier tour, soit qu’une incroyable résilience et la chute toujours possible de ses concurrents amènent François Fillon jusqu’à l’Élysée, mais avec une autorité tellement diminuée que tout deviendrait beaucoup plus difficile à mettre en œuvre.

    Alors, dans l’un ou l’autre cas, faute de pouvoir réformer l’administration du pays, la tentation sera d’en revenir au pur pragmatisme et à une politique de révolution sociétale, pour faire «  moderne  », qui ne manque pas d’adeptes à droite aussi.

    Lire également : a-tout-un-chacun/l-affaire-fillon

  • Être sel de la terre par des actes; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche du temps ordinaire

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    Être sel de la terre par des actes / Michel-Marie Zanotti-Sorkine (223e)
    Prédication (archive du 9 février 2014) pour le 5e dimanche du temps ordinaire

    http://www.delamoureneclats.fr / Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile : Sermon sur la montagne. Le sel de la terre et la lumière du monde (Matthieu 5, 13-16)

    Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

  • Dimanche 5 février 2017: messe du premier dimanche du mois à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    Messe du 1er dimanche du mois

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    célébrée à Liège

    en l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132

    (face à la statue équestre de Charlemagne) 

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    Cette messe mensuelle est organisée avec le concours de l’Ensemble instrumental Darius, l’organiste Patrick Wilwerth et la Schola grégorienne de cette église, avec un programme approprié à la célébration du jour (livrets à votre disposition)

    Voir et entendre ici :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2017/01/25/dimanche-5-fevrier-2017-messe-du-premier-dimanche-du-mois-a-5903186.html

     JPSC

  • France : François Fillon dans la tourmente

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Présidentielle : la tempête se déchaîne sur Fillon

    Pourra-t-il résister au « Penelope Gate » ? La question taraude Les Républicains dont certains évoquent un improbable plan B tandis que le gros des troupes serre les rangs derrière le chef.

    Tiendra-t-il ? La question se fait lancinante au terme d’une semaine où les coups ont redoublé contre François Fillon. À peine avait-il achevé son meeting à Charleville-Mézières, jeudi soir, le 2 février, que France 2 en remettait une couche en diffusant sur « Envoyé spécial » une vieille interview de Penelope Fillon, accordée en mai 2007 au Sunday Telegraph, dans laquelle elle déclare en anglais, sa langue maternelle : « En fait je n’ai jamais réellement été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre ». Mais elle y évoque des tractages et sa présence aux meetings de son mari.

    Georges Fenech franchit le Rubicon

    « La maison Fillon se lézarde », estime Le Monde (2 février). « À l’automne 2016, le député de Paris avait pourtant acquis une légitimité en béton armé bâtie sur les 4,4 millions d’électeurs de la primaire. Sous les coups de boutoir des soupçons et des révélations du “Penelope Gate”, sa candidature s’effrite d’heure en heure. (…) Pour certains, il devient urgent de trouver une solution de remplacement à ce candidat “qui court encore mais avec une tonne de plomb sur les épaules”. »

    C’est le député LR (sarkozyste) du Rhône Georges Fenech, lui-même ancien magistrat, qui a le premier franchi le Rubicon mercredi matin, 1erfévrier : « Je pense que le résultat des primaires est aujourd’hui caduc face à cet événement imprévisible (…) qui se situe non seulement sur le registre judiciaire mais sur le registre éthique et moral », a-t-il déclaré au micro de Franceinfo. « Je crois que la situation est très, très compromise », a-t-il ajouté, disant « exprimer tout haut ce que beaucoup, beaucoup de parlementaires pensent tout bas ». Puis sur BFMTV, il a rajouté une touche dramatique : « Nous sommes comme l’orchestre du Titanic, en train de couler ». « Il faut raison garder, lui a répondu sur RCF François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oullins et membre de l’équipe de campagne de l’ancien Premier ministre.

    Mais Georges Fenech ne s’est pas arrêté là. Le soir même, il a envoyé à tous les députés et sénateurs de son parti une pétition qui appelle au remplacement du candidat, pétition mise en ligne par l’hebdomadaire Marianne. Tout en affirmant l’attachement des signataires à la présomption d’innocence, et « leur solidarité avec François Fillon », le texte soutient que « les derniers événements judiciaires remettent en cause la légitimité du candidat » et réclame « la convocation d’un Conseil national extraordinaire des Républicains » pour que « notre famille politique reprenne son destin en mains ». « Soit nous défendons mordicus François Fillon. Soit on prend une autre option, celle de mettre un nouveau candidat de la droite et du centre à la présidentielle » déclare pour sa part au Point Sébastien Huyghe, ancien porte-parole du parti LR en 2015, soutien de Nicolas Sarkozy à la primaire et député du Nord.

    Le juppéiste Philippe Gosselin est aussi sorti de l’ombre : il a lancé mercredi un appel au maire de Bordeaux « pour qu’il réfléchisse à la possibilité de prendre le relais de François » selon le JDD. Mais Alain Juppé avait déjà affirmé à plusieurs reprises qu’il n’était pas question pour lui d’être un recours. L’attaque la plus violente est venue d’Henri Guaino, jeudi matin, sur France 2 : pour le député LR des Yvelines, lui-même candidat à la présidentielle, il s’agit d’un « naufrage » et la position de Fillon est « intenable » : « Il ne peut même plus défendre son programme », notamment en demandant des sacrifices aux Français.

    Lire la suite sur aleteia.org

    Voir : https://www.facebook.com/fillon.francois/videos/10155020818512533/

  • L’étonnante profession de foi du Président Trump

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    D'Alexandre Meyer sur aleteiaorg :

    L’étonnante profession de foi du Président Trump

    Le successeur de Barack Obama a donné un éclairage singulier sur ses convictions religieuses. 

     

    « Et puis flûte après tout (The hell with it), je ne sais même pas si vous êtes démocrate ou républicain, mais je vous nomme pour une année de plus. » En s’adressant à son hôte, l’aumônier du Sénat américain Barry Black, lors du National Prayer Breakfast jeudi 2 février dernier, le président Donal Trump a mis les rieurs de son côté en moins de 30 secondes. Savourant son petit succès, Donald Trump continue sur sa lancée : « Je crois que ce n’est même pas à moi de vous nommer d’ailleurs. C’est du domaine du Sénat, mais on va leur parler. Votre job est très très protégé, ok ? »

    Au cours de son intervention, le président des États-Unis a poursuivi sur le même ton, lançant une invitation humoristique à « prier » pour Arnold Schwarzenegger, reprise depuis par la presse du monde entier : « Quand je me suis lancé en campagne pour la présidence, j’ai du quitter mon show télévisé, « The Apprentice ». Il ont embauché une grosse, grosse star de cinéma, Arnold Schwarzenegger, pour prendre ma place. Et nous connaissons le résultat : l’audience a plongé. Un vrai désastre. Je voudrais que l’on prie pour Arnold et pour ses audiences. »

    Une étonnante profession de foi

    Le 65e National Prayer Breakfast qui se tient chaque année le premier jeudi de février à Washington, réservait une plus grande surprise encore. Face à 3 500 personnalités civiles, militaires et religieuses, réunies sous les auspices du Congrès et de la Fellowship Foundation (une organisation chrétienne), le successeur de Barack Obama a surtout donné un éclairage nouveau sur ses convictions religieuses. Une touchante profession de foi bien peu relayée en France…

    En voici les principaux passages.

    Par dessus tout, aujourd’hui, je tiens à remercier le peuple américain. Votre foi et vos prières m’ont soutenu et m’ont inspiré à travers des moments très difficiles. Partout en Amérique, j’ai rencontré des gens étonnants dont les prières d’intercession et les paroles d’encouragement ont été une source constante de force. Ce que j’entends le plus souvent lorsque je voyage dans le pays, ce sont quatre mots qui ne manquent jamais de toucher mon cœur. Ces quatre mots sont : « Je prie pour vous. » J’entends si souvent : « Je prie pour vous, Monsieur le Président ».

    La qualité de nos vies n’est pas définie par notre succès matériel, mais par notre succès spirituel. J’ai reçu la bénédiction d’être élevé dans un foyer croyant. Ma mère et mon père m’ont appris qu’à celui qui reçu beaucoup, il sera demandé beaucoup. J’ai prêté serment sur la Bible avec laquelle ma mère nous a élevé dans la foi quand nous étions jeunes enfants. Et cette foi se rappelle à mon cœur chaque jour.

    Les gens présents dans cette salle viennent de milieux très, très divers. Vous représentez tant de religions et tant de confessions. Mais nous sommes tous unis par la foi en notre Créateur et notre ferme certitude que nous sommes tous égaux à Ses yeux. Nous ne sommes pas seulement fait de chair, d’os et de sang. Nous sommes des êtres humains, avec chacun une âme. Notre République a été fondée sur le principe que la liberté n’est pas un cadeau du gouvernement, mais que la liberté est un don de Dieu.

    Nous serons un pays sûr, nous serons un pays libre et nous serons un pays où tous les citoyens pourront pratiquer leur foi sans craindre l’hostilité ni redouter la violence. L’Amérique s’épanouira tant qu’il sera permis de s’épanouir à notre liberté et en particulier, notre liberté religieuse.

    L’Amérique connaîtra le succès aussi longtemps que nos citoyens les plus vulnérables – et certains d’entre eux sont si vulnérables – pourront emprunter le chemin du succès. Et l’Amérique connaîtra la prospérité, aussi longtemps que nous continuerons à avoir foi les uns dans les autres et foi en Dieu.

    Tant que nous avons Dieu, nous ne sommes jamais, jamais seuls.

    Quant à nous, ici, à Washington, nous ne devons jamais cesser de demander à Dieu la sagesse de servir le public, selon sa volonté.

    Parce que c’est ce que nous sommes et c’est ce que nous serons toujours et c’est ce que notre peuple veut : une belle nation, sous le regard de Dieu.

    Merci, que Dieu vous bénisse et que Dieu bénisse l’Amérique.

  • Rencontre au sommet entre "jeteurs de ponts"

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    Lu dans La Libre Belgique (2 février), p. 13 :

    Le cardinal De Kesel au Prieuré de Malèves

    En ce début du mois de fé­vrier, Mgr Jozef De Kesel se rendra à deux reprises dans le Brabant wallon. Ce lundi 6 fé­vrier, il présidera à 15 heures la célébration eucharistique qui ouvre traditionnellement les festivités de la fête patronale de l’UCL en l’église Saint-François d’Assise de Louvain-la-­Neuve. Une “première” comme cardinal mais pas comme archevêque puisqu’il vint déjà à l’Alma Mater lors de la dernière rentrée académique. Par ailleurs, le 16 février prochain à 20 heures, il sera l’hôte du Prieuré de Malèves-Sainte-­Marie et de l’abbé Gabriel Ringlet. C’est ce dernier qui interviewera le nouveau cardinal belge mais le public pourra également l’interpeller. Un bel entretien en vue quand on sait que l’un comme l’autre sont des “jeteurs de ponts”. La rencontre s’annonce d’autant plus riche que comme le précisent les organisateurs, le cardinal belge expliquera pourquoi à ses yeux, “le christianisme doit être humble et accueillant à la diversité des regards s’il veut continuer à être présent dans une société sé­cularisée”.

    Dis-moi qui tu hantes ... Décidément, l'ère Léonard est bien close; retour à la case Danneels avec toutes ses ambiguités.

  • Sortir l'avortement du code pénal ?

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    Belgique : faut-il sortir l'avortement du Code pénal ?

    A lire : Flash Expert "Sortir l'avortement du Code pénal?"

    Ces derniers mois, 3 colloques ont été organisés à l'initiative de la laïcité organisée visant à sortir l'avortement du Code pénal, dont le dernier en date, le vendredi 27 janvier dans les bâtiments du Sénat.
    Plusieurs propositions de loi sont d'ailleurs déjà prêtes (Voir tableau). D'autres partis disent y travailler.

    L'argument principal est que l'avortement volontaire est un choix de la femme et le maintenir au sein du Code pénal pourrait mener à une culpabilisation de...

  • Film « Silence » de Scorcese : questions et ambiguïtés

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    "Silence", la dernière œuvre cinématographique de Martin Scorsese, réalisateur du film blasphématoire "La dernière tentation du Christ", a été projeté en avant-première au Vatican au début du mois de décembre 2016, en présence de quelques 300 jésuites du monde entier et de quelques autres invités du pape. Le pape François, qui a eu une entrevue très cordiale avec le réalisateur et sa famille, et le supérieur des Jésuites, retenus l’un et l’autre par d’autres obligations, n’ont toutefois  pas assisté à la projection. Dans le n° 289 - février du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy analyse le film qui sort en France le 8 février prochain :

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    "Avec Silence, le cinéaste américain Martin Scorsese nous offre un film à la fois grandiose et terriblement ambigu sur le martyre et l’apostasie.

    Point de vue 

    Le film que Martin Scorsese a tiré du roman de Shûsaku Endô, Silence (1), paru en 1966, est à la fois grandiose, exceptionnel et en même temps oppressant et éprouvant avec un message plus qu’ambigu ! Il faut reconnaître au metteur en scène d’avoir été très fidèle au roman et d’avoir admirablement rendu l’atmosphère accablante dans laquelle vivaient les catholiques japonais persécutés au XVIIe siècle. La caméra est superbe et le jeu des acteurs parfait. L’histoire, inspirée de faits réels, est celle des deux derniers jésuites portugais à être envoyés au Japon après les grandes et féroces persécutions perpétrées dès la fin du XVIe siècle et qui prirent une ampleur encore plus cruelle lorsque le catholicisme fut officiellement interdit en 1614. Deux jeunes jésuites portugais, le Père Sebastiao Rodrigues (inspiré de la figure historique de Giuseppe Chiara et joué par l’excellent Andrew Garfield qui crevait déjà l’écran dans Tu ne tueras point de Mel Gibson) et le Père Francisco Garupe (Adam Driver) sont envoyés au Japon où tous les prêtres ont été massacrés. Leur but, outre de conforter les chrétiens japonais laissés sans pasteur, est d’enquêter pour connaître la vérité sur l’apostasie du supérieur jésuite sur place, le Père Cristovao Ferreira (Liam Neeson), qui était leur mentor et dont on dit qu’il vit désormais, sous le nom de Sawano Chuan, avec une épouse et qu’il écrirait même contre la foi catholique.

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