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  • L’Eglise a tellement besoin de martyrs, de témoins, c’est-à-dire de saints de tous les jours, parce que ce sont les saints qui perpétuent l’Eglise

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    L’Eglise a besoin de saints « de la vie ordinaire » et de témoins « jusqu’à la mort »

    Homélie du pape à Saint-Barthélémy en l’honneur des nouveaux martyrs (Traduction intégrale)

    De quoi l’Eglise a-t-elle besoin aujourd’hui ? De saints « de la vie ordinaire » mais aussi « de ceux qui ont le courage d’accepter la grâce d’être témoins jusqu’à la fin, jusqu’à la mort », a déclaré le pape François lors d’une « Liturgie de la Parole » en mémoire des « Nouveaux Martyrs » des XXe et XXIe siècles le 22 avril 2017, en la basilique Saint-Barthélémy sur l’île Tibérine à Rome.

    Les martyrs « nous enseignent que, avec la force de l’amour, avec la douceur, on peut lutter contre les abus, la violence, la guerre et que l’on peut réaliser la paix avec patience », a souligné le pape au cours de la célébration avec la communauté de Sant’Egidio, à laquelle l’église est confiée depuis 1993.

    Il a aussi rendu hommage aux « martyrs cachés, ces hommes et ces femmes fidèles à la force douce de l’amour, à la voix de l’Esprit-Saint, qui dans la vie de tous les jours cherchent à aider les frères et à aimer Dieu sans réserve ».

    La basilique romaine, située au milieu du Tibre, abrite un mémorial des « Nouveaux Martyrs » des XXe et XXIe siècles depuis le Jubilé de l’an 2000. En octobre 2002, une grande icône dédiée à ces martyrs – puisant dans le symbolisme du livre de l’Apocalypse – a été installée au-dessus du maître-autel.

    Voici notre traduction intégrale de l’homélie que le pape François a prononcée pour l’occasion, à la veille du Dimanche de la Miséricorde divine, octave de Pâques.

    Homélie du pape François

    Nous sommes venus comme pèlerins dans cette basilique de Saint-Barthélémy de l’Ile Tibérine, où l’antique histoire du martyre s’unit à la mémoire des nouveaux martyrs, de tant de chrétiens tués par les folles idéologies du siècle dernier, et encore aujourd’hui, tués seulement parce que disciples du Christ.

    La mémoire de ces témoins héroïques, anciens et récents, nous confirme dans la conscience que l’Eglise est Eglise si elle est Eglise de martyrs. Et les martyrs sont ceux qui, comme nous l’a rappelé le Livre de l’Apocalypse, « viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau » (7,14). Ils ont eu la grâce de confesser Jésus jusqu’à la fin, jusqu’à la mort. Ils souffrent, ils donnent leur vie, et nous recevons la bénédiction de Dieu par leur témoignage. Et il existe aussi de nombreux martyrs cachés, ces hommes et ces femmes fidèles à la force douce de l’amour, à la voix de l’Esprit-Saint, qui dans la vie de tous les jours cherchent à aider les frères et à aimer Dieu sans réserve.

    Si nous regardons bien, la cause de toute persécution est la haine, la haine du prince de ce monde envers ceux qui ont été sauvés et rachetés par Jésus dans sa mort et dans sa résurrection. Dans le passage de l’Evangile que nous avons écouté (cf. Jn 15,12-19), Jésus emploie un mot fort et effrayant : le mot “haine”. Lui, qui est le maître de l’amour, qui aimait tant parler d’amour, parle de haine. Mais il voulait toujours appeler les choses par leur nom. Et il nous dit : “Ne craignez pas ! Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi ”.

    Jésus nous a choisis et nous a rachetés, par un don gratuit de son amour. Par sa mort et sa résurrection, il nous a rachetés au pouvoir du monde, au pouvoir du diable, au pouvoir du prince de ce monde. Et l’origine de la haine est celle-ci : le prince de ce monde ne veut pas que nous soyons sauvés par Jésus, il nous hait et suscite la persécution, qui depuis l’époque de Jésus et de l’Eglise naissante continue jusqu’à nos jours. Combien de communautés chrétiennes aujourd’hui sont objet de persécution ! Pourquoi ? A cause de la haine de l’esprit du monde.

    Combien de fois, dans des moments difficiles de l’histoire, on a entendu dire : “Aujourd’hui la patrie a besoin de héros”. Le martyr peut être pensé comme un héros. Mais le fondement du martyr est qu’il a été un « grâcié », c’est la grâce de Dieu, non pas le courage, qui nous rend martyrs. De la même façon nous pouvons nous demander : “De quoi l’Eglise a-t-elle besoin aujourd’hui ?” De martyrs, de témoins, c’est-à-dire de saints de tous les jours, parce que ce sont les saints qui perpétuent l’Eglise. Les saints : sans eux, l’Eglise ne peut continuer. L’Eglise a besoin des saints de tous les jours, ceux de la vie ordinaire, vécue avec cohérence ; mais aussi de ceux qui ont le courage d’accepter la grâce d’être témoins jusqu’à la fin, jusqu’à la mort. Tous ceux-là sont le sang vivant de l’Eglise. Ce sont les témoins qui font avancer l’Eglise ; ceux qui attestent que Jésus est ressuscité, que Jésus est vivant, et qui l’attestent par leur cohérence de vie et par la force de l’Esprit-Saint qu’ils ont reçu en don.

    Je voudrais, aujourd’hui, ajouter une icône de plus dans cette église : une femme. Je ne connais pas son nom. Mais elle nous regarde du Ciel. J’étais à Lesbos, je saluais les réfugiés et j’ai rencontré un homme, d’une trentaine d’années, avec trois enfants, qui m’a regardé et m’a dit : « Père, je suis musulman. Ma femme était chrétienne. Dans notre pays, des terroristes sont arrivés, ils nous ont regardés, nous ont demandé notre religion, et ils l’ont vue avec le crucifix et lui ont demandé de le jeter par-terre. Elle ne l’a pas fait. Ils l’ont égorgée devant moi. Nous nous aimions tant ». C’est l’icône que j’apporte aujourd’hui comme un cadeau ici. Je ne sais pas si cet homme est encore à Lesbos ou s’il a réussi à aller ailleurs. Je ne sais pas s’il a eu la possibilité de sortir de ce camp de concentration. Parce que beaucoup de camps de réfugiés sont des camps de concentration pour la foule de gens qui sont laissés là. Et les peuples généreux qui les accueillent, doivent aussi porter ce poids, parce qu’il semble que les accords internationaux soient plus importants que les droits humains. Et cet homme n’avait pas de rancoeur : lui, musulman, avait cette croix de souffrance portée sans rancœur. Il se réfugiait dans l’amour de sa femme, « grâciée » par le martyre.

    Faire mémoire de ces témoins de la foi et prier en ce lieu est un grand don. C’est un don pour la Communauté de Sant’Egidio, pour l’Eglise à Rome, pour toutes les Communautés chrétiennes de cette ville, et pour les nombreux pèlerins. L’héritage vivant des martyrs nous donne aujourd’hui paix et unité. Ils nous enseignent que, avec la force de l’amour, avec la douceur, on peut lutter contre les abus, la violence, la guerre et que l’on peut réaliser la paix avec patience. Et nous pouvons alors prier ainsi : O Seigneur, rends-nous de dignes témoins de l’Evangile et de ton amour ; répands ta miséricorde sur l’humanité ; renouvelle ton Eglise, protège les chrétiens persécutés, accorde bientôt la paix au monde entier. A toi, Seigneur, la gloire et à nous, Seigneur, la honte (cf. Dn 9,7).

    A la fin de la rencontre, le pape François a rencontré des familles de réfugiés aidées par San’Egidio. Puis sur le parvis de la basilique, il a adressé ces paroles :

    Je vous remercie de votre présence et de votre prière, en cette église des martyrs. Pensons à la cruauté, la cruauté, qui aujourd’hui s’acharne sur tant de personnes ; l’exploitation des personnes… Des personnes qui arrivent en bateaux et puis restent là, dans les pays généreux, comme l’Italie et la Grèce qui les accueillent, mais ensuite les Traités internationaux ne les laissent pas… Si en Italie on accueillait deux, deux migrants par commune, il y aurait de la place pour tous. Que cette générosité, du sud, de Lampedusa, de la Sicile, de Lesbos, puisse contaminer un peu le nord. C’est vrai : nous sommes dans une civilisation qui ne fait pas d’enfants, mais nous fermons aussi la porte aux migrants. Cela s’appelle du suicide. Prions !

    Traduction de Zenit, Anne Kurian

  • Les pièces de monnaie figurant sur le Suaire de Turin datent de Ponce Pilate

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    Du site aleteia.org :

    Les monnaies du linceul de Turin définitivement identifiées ?

    Interrogé par RCF Liège, le numismate Agostino Sferrazza est revenu sur l’énigme des pièces de monnaies que l’on pense avoir identifiées sur les yeux de l’homme du Saint-Suaire, qui pourrait être le Christ. Selon ses conclusions, elles dateraient bien de Ponce Pilate, ce qui serait un signe supplémentaire de l’authenticité du linceul de Turin.

    C’est en 1976 qu’apparaît l’hypothèse de la présence de pièces de monnaie sur les yeux de l’homme du linceul. En effet, en développant en 3D la mystérieuse image, les scientifiques constatent la présence de renflements sur les orbites, ne pouvant correspondre à une particularité morphologique. On songe alors à des boutons, puis rapidement à des « leptons » : ces piécettes de faible valeur répandues en Palestine du temps des Romains.

    Des dessins et des lettres

    Les observations sont poussées plus loin. En utilisant des technologies avancées, les chercheurs pensent pouvoir observer des dessins et inscriptions sur les pièces supposées. Sur l’œil droit, on croit pouvoir observer un « lituus » ou crosse d’astrologue. Et sur l’œil gauche une coupe sacrificielle. Ceux qui réfutent l’authenticité du linceul ne manquent pas de réfuter vigoureusement cette théorie, estimant que ses tenants ont « voulu » voir l’empreinte d’une pièce là où ne s’entrelacent que de simples fibres.

    Mais la réfutation n’est pas si simple. Car outre les dessins, on croit aussi pouvoir observer les lettres UKAI, qui seraient la partie visible du mot « TIBERIOUCAIKAROS », soit la version grecque de Tiberius Cesar, l’empereur Tibère. Un précieux indice qui correspond à des monnaies comparables de l’époque romaine et qui atteste qu’il s’agirait bien de pièces frappées précisément peu avant la passion de Jésus.

    Frappées en l’an 29

    Dans l’entretien qu’il a accordé mardi à RCF Liège, le numismate Agostino Sferrazza soutient pour sa part la théorie de l’authenticité des pièces et les date de l’époque de Ponce Pilate. Il s’appuie notamment sur les images produites par l’informaticien Nello Balossino, professeur associé à la Faculté des sciences de Turin, qui est parvenu à faire ressortir de manière saisissante la coupe sacrificielle figurant sur la pièce de l’œil droit. Selon Agostino Sferazza, il n’y a aucun doute : ces pièces auraient été frappées en 29 après Jésus-Christ.

    Voir aussi :

    http://www.belgicatho.be/archive/2017/04/08/athee-un-professeur-de-l-universite-de-liege-est-convaincu-que-le-suaire-de.html

  • L'étonnant corps glorieux du Christ; prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 2e dimanche de Pâques

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    Prédication (archive du 1er mai 2011) pour le 2e dimanche de Pâques (Dimanche de la Miséricorde) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 20, 19-31).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Apparition du Christ huit jours après Pâques (Jean 20, 19-31) (http://aelf.org/)

    C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. » Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » 1l y a encore beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom.

  • Paroisses bruxelloises : il y a de la restructuration dans l'air...

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    De : INFOS PAROISSE [mailto:ndg.infosparoisse@skynet.be]
    Envoyé : vendredi 21 avril 2017 15:54
    À : INFOS PAROISSE
    Objet : MESSAGE IMPORTANT : SOIRÉE D'INFORMATION AVEC MGR JEAN KOCKEROLS SUR L'AVENIR DE L'UNITÉ PASTORALE

    Un grand changement dans notre Unité pastorale : Soirée d'information avec Mgr Jean Kockerols

    Chers amis de l'Unité pastorale de la Woluwe,

    Des changements importants dans notre Église de Bruxelles se dessinent à l'horizon de cette fin d'année pastorale,

    et plus spécialement chez nous, dans l'Unité pastorale de la Woluwe, où une restructuration a été pensée et souhaitée par le Conseil Vicarial.

    Cela impliquera des modifications en profondeur pour notre travail et notre cheminement en Unité.

    Monseigneur Jean Kockerols nous convie pour une soirée d'information, qui se tiendra le mardi 2 mai à 20h15 en l'église St Lambert.

    Il nous expliquera le pourquoi et les modalités de ces changements. Nous aurons ensuite l'occasion de poser nos questions et de lui faire part de nos réactions.

    Tout ceci aura bien sûr un retentissement certain sur le travail de nos équipes et de tous les bénévoles impliqués dans nos paroisses.

    C'est pourquoi nous vous prions de nous rejoindre pour entendre le message de Mgr Jean Kockerols et sa vision de l'avenir de nos Unités.

    Toute personne investie dans une équipe ou un service est concernée par le sujet.

    N'hésitez donc pas à transmettre ce message aux membres de vos équipes : nous espérons vous retrouver nombreux pour cette soirée.

    Bien cordialement à tous,

    Frère Benjamin Kabongo ofm, Responsable d'Unité, avec toute l’Équipe pastorale d'Unité :

    Ivan Colsoul, Istvan Havas, Ildephonse Ndimina, Christian Buffoni, Giovanni Battista Bettoni,

    Claire Buxin, Cécile et Benoit Nyssen, Magali Dallemagne, Yves Gautier, Jean-Luc Baukens.

  • Liège, 29 avril : translation du corps de la bienheureuse Marie-Thérèse Haze, fondatrice des Filles de la Croix

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    Une sacrée liégeoise !

    Avec les Filles de la Croix qu'elle a fondée à Liège au 19ème siècle, elles ont créé plus de 30 écoles en Belgique et dans le monde ! Plus de 10.000 jeunes liégeois sont dans une de leurs fondations: Ste Véronique, St Barthélemy, HELMo Ste Julienne, HELMo Ste Croix, Thérèse d'Avila, HELMo St Martin etc. et plus de 60.000 élèves dans le monde en dehors de la Belgique (Inde, Pakistan, Californie, Angleterre etc).

    Cliquez sur l'image ci-dessous pour visionner l'annonce vidéo:

    Samedi 29 avril 14h00 : grand cortège pour la translation du corps de la bienheureuse Marie-Thérèse Haze, fondatrice des Filles de la Croix, depuis leur Maison Mère, rue Hors-Château 49, jusqu'à la cathédrale de Liège. Tous ceux qui le désirent peuvent participer au cortège, qui partira à 14 h de la rue Hors-Château et sera précédé de tambours et de lanceurs de drapeaux. Ils pourront suivre le char contenant les reliques de la bienheureuse Marie-Thérèse Haze, derrière le groupe des Filles de la Croix, le groupe du clergé et des centaines d'enfants scolarisés dans une des écoles qu'elles ont fondées.

    La translation sera suivie de l'eucharistie à la cathédrale à 15h30 et de l'installation des reliques dans l'autel de la chapelle St-Joseph. Un verre de l'amitié sera servi dans le cloître de la cathédrale après la célébration.

    http://filles-de-la-croix-de-liege.be/A suivre en direct sur RCF Liège dès 15h30 - 93.8 FM ou www.rcf.be

  • Les Soeurs de l'Abbaye de Clairefontaine ont mandaté un avocat

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    Vu sur le site de RTL :

    Les Soeurs de l'Abbaye de Clairefontaine, sommées de quitter les lieux: elles ont mandaté un avocat


    L'Ordre des Trappistes aurait décidé de fermer l'abbaye de Cordemois

    Que va devenir l'Abbaye de Cordemois à Bouillon ? Rome a décidé a décidé de la fermer, pour cause, dit-on, de « graves tensions dans la communauté». Depuis, les religieuses qui, semble-t-il, posaient problème ont quitté l'endroit. Aujourd'hui, celles qui restent, et de nombreux habitants, ont donc décidé de se battre pour empêcher cette fermeture.

    Les Soeurs de l’Abbaye de Clairefontaine de Bouillon ont reçu l'ordre de quitter leur couvent situé à Bouillon. L’Ordre Cistercien a, en effet, publié un communiqué de presse en rapport avec la décision de fermeture de l’Abbaye de Clairefontaine à Bouillon. Dans ce communiqué, il est indiqué "qu'après de nombreux échanges et consultations, la Congrégation romaine responsable des communautés religieuses est arrivée à la conclusion qu’une vie communautaire conforme aux Constitutions de l’Ordre n’est plus possible à l’Abbaye de Clairefontaine. Elle a donc décidé sa fermeture et a confié à l’Ordre d’engager le processus de fermeture."

    Cette décision concerne 21 Soeurs. Dix d'entre elles ont déjà quitté les lieux et ont été relogées dans d'autres monastères. Onze nonnes, âgées de 61 à 92 ans, sont toujours sur place. Cette décision est d'autant plus incomprise, que les Soeurs en désaccord ont quitté l'abbaye, il y a 3 ans.

    Sur la page Facebook de cette destination bucolique, certains habitués ont tenu à exprimé leur soutien à la congrégation, comme c'est le cas de Patricia: "Cet endroit est tellement formidable qu'il serait triste de ne plus vous y voir et de ne plus y manger notre bon cramique", déplore-t-elle.

    Marc confie qu'il soutient les Soeurs "dans les épreuves qu'elles passent".

    Francis Jourdan, le directeur de l'institut Sainte-Marie regrettait également cette fermeture dans le RTLinfo 13H: "Quand on a appris cette nouvelle très désagréable, nous espérions que cette décision ne soit finalement pas prise et que le monastère puisse survivre. Les Soeurs soutiennent les gens de Bouillon, elles soutiennent les écoles comme elles l'ont toujours fait".

    Conformément à leur engagement religieux, elles ne souhaitent pas s'exprimer publiquement, mais elles ont mandaté un avocat pour le faire. 

    Maître Paul Muylaert, s'exprimait au nom des nonnes dans le RTLinfo 13H : "Ces dissensions n'existent plus depuis 3 années. Il y a une série de Soeurs qui ont quitté la communauté. Et la communauté comme elle est composée actuellement, fonctionne parfaitement, comme cela apparaît dans les nombreux témoignages que j'ai reçus".

    Les Soeurs espèrent une annulation de la fermeture décidée à Rome mais il semble qu'à ce stade, seul, le pape peut faire marche arrière.

    Voir la pétition : 

    http://www.belgicatho.be/archive/2017/04/18/signer-une-petition-contre-la-fermeture-de-l-abbaye-de-corde-5934293.html

  • Le nouveau décalogue du catholique postmoderne

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    Lu sur diakonos.be :

    Les 10 commandements du catholique postmoderne

    Une contribution externe d’un fidèle lecteur du site

    I. Tu croiras en Dieu en te laissant conduire par un principe général de satisfaction subjective, individuelle ou communautaire, propice à ton développement personnel, dans le respect de la sensibilité de chacun et le souci de la solidarité entre tous

    Le rapport à soi : tu te laisseras conduire par un principe général de satisfaction subjective, individuelle et/ou communautaire, dans ta foi en Dieu, qui est avant tout propice à ton développement personnel, dans le respect de la sensibilité de chacun et le souci de la solidarité entre tous.

    II. Tu t’adapteras aux idées des autres et tu t’ouvriras sur les valeurs des autres, sauf sur celles des catholiques « inadaptés » ou « fermés », « légalistes » ou « rigoristes »

    Le rapport à l’autre : tu vivras dans l’adaptation bienveillante, presque sans limites, aux idées de l’autre, et dans l’ouverture conciliante, quasiment sans réserves, sur les valeurs de l’autre, catholique ou non, chrétien ou non, croyant ou non, sauf, évidemment, si l’autre est un catholique « inadapté » ou « fermé », « légaliste » ou « rigoriste ».

    III. Tu approuveras que chacun puisse se tourner vers toute idée de Dieu correspondant à sa sensibilité et à sa subjectivité, et non vers le seul vrai Dieu, Père, Fils, Esprit

    Le rapport à Dieu : non seulement tu accepteras, mais en outre tu approuveras que chacun puisse ne pas se tourner, ou se tourner, vers Dieu, comme il l’entend, c’est-à-dire avant tout voire seulement en fonction de sa sensibilité et de sa subjectivité, et tu le feras dans le plus grand respect pour chaque identité, évolution, orientation, individuelle ou communautaire, mais évidemment pas dans celui de la sensibilité catholique « conservatrice » ou « traditionnelle ».

    IV. Tu fuiras toute occasion de réflexion personnelle, argumentée et documentée, qui te permettrait de devenir réaliste sur le croire-ensemble et sur le vivre-ensemble

    Le rapport à la culture et à la société : tu n’auras pas de réflexion personnelle, argumentée et documentée, notamment philosophique et théologique, susceptible de te permettre de devenir réaliste sur le bien-fondé du croire-ensemble et du vivre-ensemble, ainsi que sur les impensés et les limites du culturellement correct et du sociétalement correct.

    V. Tu n’excluras pas de traiter un jour de « nostalgiques », de « passéistes », « d’identitaires » ou de « réactionnaires » les catholiques qui se réfèrent, d’une manière explicite et spécifique, à la Tradition de l’Eglise catholique

    Le rapport au christianisme catholique : tu accepteras, et même approuveras, de n’avoir le choix qu’entre « ne pas être contre » et « être pour » l’auto-dépassement du christianisme catholique, dans la rénovation permanente jusqu’à la liquidation progressive, et tu n’excluras pas a priori de traiter un jour de « nostalgiques », de « passéistes », « d’identitaires » ou de « réactionnaires » les catholiques qui se réfèrent, d’une manière explicite et spécifique, à la Tradition de l’Eglise catholique.

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  • Droits de l’homme et ‘bricolage procréatif’ : quand la CEDH est saisie par les deux "mères" d'un même enfant

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    De Priscille Kulczyk et Grégor Puppinck sur zenit.org :

    Europe: la CEDH saisie par les deux «mères» d’un même enfant

    « Droits de l’homme et ‘bricolage procréatif’ »

    La Cour européenne des droits de l’homme, dans l’affaire R.F. et autres c. Allemagne a été saisie d’une affaire ayant trait à la filiation d’un enfant conçu artificiellement par deux femmes vivant en couple.

    Le Centre européen pour le Droit et la Justice a été autorisé par la Cour européenne des droits de l’homme à déposer des observations écrites dans cette affaire.

    En l’espèce, l’une des deux ressortissantes allemandes unies par un partenariat civil a mis au monde un enfant en ayant recours à la PMA en Belgique, car l’Allemagne réserve cette technique aux couples hétérosexuels souffrant d’infertilité. L’enfant a été conçu au moyen d’un ovocyte prélevé dans l’une des partenaires, fécondé in vitro par un homme anonyme, et implanté dans l’utérus de l’autre femme. Les deux femmes et l’enfant se plaignent devant la Cour du refus des juridictions allemandes d’enregistrer automatiquement la partenaire de la femme ayant accouché comme mère légale et second parent de l’enfant. Elle a néanmoins pu adopter l’enfant pour être reconnue comme telle. Les requérants soutiennent que le droit au respect de leur vie privée et familiale a été violé (CEDH art. 8) et qu’ils ont été victimes d’une discrimination prohibée fondée sur leur orientation sexuelle (CEDH art. 8 et 14 combinés).

    Cette affaire s’inscrit dans la ligne des jurisprudences Gas et Dubois c. France (n° 25951/07) et X. et autres c. Autriche (n° 19010/07) en matière d’établissement de la filiation adoptive au sein de couples de même sexe. Elle fait encore suite à des affaires dans lesquelles la Cour a traité de la non-reconnaissance d’un des membres d’un couple de même sexe comme parent légal de l’enfant de l’autre : ainsi dans les affaires X, Y et Z c. Royaume-Uni (n° 21830/93) pour un cas de transsexualisme et Boeckel et Gessner-Boeckel c. Allemagne (n° 8017/11) pour des faits et griefs comparables à la présente espèce. Cette dernière recèle toutefois une nouveauté et se distingue donc des affaires susmentionnées en ce qu’elle traite à présent de l’établissement de la filiation biologique puisqu’existe un lien génétique entre l’enfant et la requérante qui n’a pas accouché, la requérante ayant accouché ne présentant donc pas, quant à elle, de lien génétique avec l’enfant (sous réserve de l’apport génétique des mitochondries).

    Dans ses observations écrites, l’ECLJ se prononce en faveur de la non-condamnation de l’Etat allemand dans cette affaire. Il est tout d’abord d’avis que la requête est irrecevable dès lors que les requérants ne peuvent se prétendre victimes d’une violation de leurs droits au regard de la Convention alors même qu’ils ont obtenu satisfaction par l’établissement d’un lien de filiation entre la partenaire de la femme ayant accouché et l’enfant grâce à l’adoption prévue par le droit allemand en ce cas. Il démontre en outre que le raisonnement ayant conduit la Cour à conclure à l’absence de violation de l’article 8 et des articles 8 et 14 combinés et à l’irrecevabilité de la requête pour défaut manifeste de fondement dans l’affaire Boeckel et Gessner-Boeckel c. Allemagne pourrait trouver à s’appliquer mutatis mutandis dans la présente affaire dont les faits sont similaires, et cela même en présence d’un lien biologique.

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  • NightFeverLiege #4 ce jeudi 27 avril

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    NightFeverLiege #4 ce jeudi 27 avril

    Le rendez-vous des jeunes liégeois en quête de sens

    Le thème sera: "Donne-moi à boire"
    C'est la demande de Jésus à la samaritaine, au puits de Jacob, un jour de forte chaleur à midi, Jn 4,7. 

    L'eucharistie sera présidée par notre ami l'abbé Vincent Jemine, curé de l'unité pastorale de Neupré-Sart-Tilman. 

    Le thème de cette nouvelle année : "NightFever Meets Jesus", ou comment Jésus a t'il rencontré ses contemporains ?

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    l'évènement de ce jeudi 27 avril

    Venez aussi allumer une bougie et prier pour la paix. Elle symbolise aussi votre intention, peu importe si c’est de la joie ou un remerciement, si vous êtes en deuil, si vous êtes soucieux, ou tout simplement bouleversé. De la bonne musique, adoration, ambiance feutrée, un vrai coeur à coeur avec Jésus.

    • 19h30: messe festive animée par les jeunes
    • 20h00: accueil et partage
    • 20h15: veillée NightFever (ambiance feutrée, adoration, chants, réconciliation)
    • 21h00: début de l'accueil & talk au "42"
    • 22h00: fin de la veillée

    Eglise Saint-Jean, Place Xavier Neujean, 4000 Liege

  • L'Islam : pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore)

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    De Charles-Henri d'Andigné sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    L'Islam : pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore)

    L'Islam pour tous ceux qui veulent en parler

    Auteur : Annie Laurent

    Editeur : Artège

    Nombre de pages : 288

    Dans cet ouvrage soigné qui associe clarté et précision, Annie Laurent offre des réponses aux nombreuses et légitimes interrogations que suscite l'Islam, du fait de son omniprésence dans une actualité inquiétante, en France et dans le monde ; du fait aussi de son projet anthropologique, juridique, social et politique dont les fondements heurtent ceux de la civilisation européenne. C'est donc un défi existentiel que l'Europe doit relever alors qu'elle connaît une crise d'identité d'une gravité sans précédent.

    A l'heure où dominent les relativismes, où s'installent les confusions et où l'émotion supplante la raison, la relation avec l'Islam et les musulmans est confrontée à deux sérieux écueils : le déni et la passion. Il est donc urgent de bannir toute superficialité dans l'approche de réalités encore trop méconnues ou déformées. Autrement dit, il convient de porter sur l'Islam un regard lucide et vrai tout en cultivant bienveillance et respect envers les musulmans. Tel est l'enjeu réussi de ce livre qui s'inspire aussi de l'expérience des chrétiens d'Orient.

    Annie Laurent est titulaire d'un doctorat d'Etat en sciences politiques pour une thèse intitulée « Le Liban et son voisinage ». Sa longue expérience du Proche-Orient l'a conduit à se spécialiser dans les domaines touchant aux questions politiques de cette région, à l'Islam, aux chrétiens d'Orient et aux relations interreligieuses. Auteur de plusieurs livres sur ces sujets, elle est aussi à l'origine de la création de l'association Clarifier. Le pape Benoît XVI l'a nommée experte au Synode spécial des Évêques pour le Moyen-Orient qui s'est tenu à Rome en octobre 2010.

    Extrait choisi

    « Une première prise de conscience est nécessaire : le monde musulman, n’ayant pas la connaissance d’un Dieu qui aime chaque homme d’un amour infini (1), souffre dramatiquement de manque d’a-mour et de considération. Telle est la cause principale qui conduit certains de ses membres à des actions d’extrême violence.

    Il incombe donc aux “non-musulmans”, conscients de cette frustration, de porter sur les musulmans un regard bienveillant, fait d’estime, de sympathie, de compassion et de respect. Et donc de bannir des attitudes trop vite venues, telles que l’invective, l’ironie sur leurs pratiques cultuelles, la condescendance et le mépris, voire la haine. Pour les chrétiens en particulier, il s’agit finalement de tendre à aimer les musulmans comme Dieu Lui-même les aime.

    Cette disposition sera d’autant plus motivante qu’elle tiendra compte de tout ce qui manque aux musulmans en matière d’amour de Dieu.

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  • Amoris Laetitia : discerner en conscience ?

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    Du blog Settimo Cielo de Sandro Magister :

    Discerner en conscience?

    par Thibaud Collin

    Voilà plus d'un an que l'exhortation Amoris laetitia a été publiée. Or le débat portant sur l'interprétation de son chapitre 8 n'a pas cessé. Le débat s’est concentré sur la question suivante  : quant à la discipline sacramentelle concernant les divorcés et remariés civilement (DR), le chapitre 8 opère-t-il un changement avec le magistère antérieur et si oui, ce changement est-il homogène? Matériellement presque tous les interprètes sont d'accord: ce chapitre est dans la continuité notamment de Familiaris consortio (FC); il n'y aurait pas rupture mais continuité. Mais formellement les avis divergent voire s'opposent. Ainsi certains (1) disent que ce chapitre est dans la continuité de FC parce que justement il n'apporte rien de nouveau (la discipline sacramentelle demeure). Au contraire, d’autres (2) affirment qu'il apporte du nouveau mais que ce nouveau est un développement homogène  de la tradition (dans certains cas les DR vivant more uxorio peuvent recevoir la réconciliation et la communion). Il s’agit alors d'expliquer en quoi ce changement disciplinaire est l'actualisation de ce qui était en germe dans FC n°84. Le problème est que certains arguments étayant cette interprétation apparaissent opposés à l’enseignement de Veritatis splendor (VS). En effet, ils semblent très proches de ceux utilisés par certains théologiens pour contester et minimiser la doctrine morale enseignée dans Humanae vitae (HV).

    Cette étrange situation justifie pleinement la démarche des quatre cardinaux de formuler les cinq dubia. Ceux-ci peuvent être lus comme autant de problématiques en attente de résolution. Puisque certains passages du chapitre 8 peuvent recevoir des interprétations contradictoires, le peuple de Dieu est en droit d’attendre une auto-interprétation du magistère. Cette interprétation définitive n'étant pour l'instant pas donnée, le débat interprétatif perdure. Pourtant ceux qui voient une nouveauté homogène dans AL considèrent que le débat est clôt et que les auteurs des dubia ratent le point central de l'exhortation. Le cœur de toute la démarche exposée dans l’Exhortation serait le discernement en conscience. Discernement du fidèle en «  situation dite irrégulière  »; mais aussi discernement du pasteur quant à la manière d'accompagner le fidèle dont il a la charge. Dans ces deux cas, la voie privilégiée par le pape serait effectivement la conscience comme organe du discernement. Cette voie est présentée comme traditionnelle mais trop négligée jusque-là dans la praxis de l’Eglise.

    Emprunter résolument cette voie, c’est-à-dire prendre davantage en compte la conscience du fidèle, permettrait ainsi de lire AL comme un développement homogène de ce que FC portait déjà implicitement. Ainsi le cardinal Schönborn s’appuie sur le n° 84 de FC dans lequel saint Jean-Paul II appelle le pasteur à discerner différentes situations. Certains DR peuvent avoir accès aux sacrements «  tout en restant publiquement dans une situation objectivement irrégulière  » s’«  ils s’abstiennent des actes réservés aux époux, donc  », continue le cardinal autrichien, «  une condition qui relève de la chambre à coucher et de la conscience des sujets  : mêmes s’ils vivent en frère et sœur, objectivement ils mènent une vie de couple. Il y a donc une non-équivalence pure et simple entre la situation objective et la réalité de grâce devant Dieu et son Eglise. Il (Jean-Paul II) ouvre une porte à une compréhension plus large passant par le discernement des différents cas qui ne sont pas objectivement identiques et par la prise en compte du for interne.  » (3) Plusieurs remarques sur cette interprétation. Notons l’usage remarquablement ambivalent du mot objectivité. Le cardinal utilise ici le terme dans une acception mondaine. Cet homme et cette femme apparaissent comme mariés. Et même vivant en frère et sœur, aux yeux du monde s’ils cohabitent sous le même toit, leur «  situation objective  » est de former un couple. Or ils peuvent néanmoins être fidèles à la volonté de Dieu, en tant que pour Jean-Paul II, ils reconnaissent justement qu’ils ne sont pas unis par un lien conjugal et assument donc dans leur vie la vérité de leur situation (= objective au sens strict et traditionnel du terme). En effet, dans la tradition et le vocabulaire de l’Eglise l’objectivité morale et sacramentelle est prise du côté de Dieu et de la nature du bien personnel et non selon les normes de la société.  Du coup, le cardinal utilise cette ambiguïté terminologique pour laisser penser que dans ce texte, saint Jean-Paul II rendrait possible un élargissement des cas par le biais du for interne (coupé de la loi de Dieu telle que la rappelle pourtant explicitement saint Jean-Paul II). Or aucun moment le saint pape n’affirme que les DR mènent «  une vie de couple  » ce qui suggérerait qu’il y aurait un lien de nature analogiquement conjugale entre eux  ; doctrine niant l’indissolubilité du mariage. L’accès aux sacrements ne relève donc pas, selon FC, du for interne et de la chambre à coucher (opposé à l’objectivité dans son acception sociale) mais bien de l’objectivité de  devant Dieu et devant l’Eglise, réfléchie par la conscience droite du fidèle (4).

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  • Quand Jean-Pierre Snyers s'adresse aux électeurs français

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Lettre aux électeurs français

    Du sang. Encore du sang répandu par le terrorisme islamique. Cette fois, la France est touchée en plein coeur. Mais, outre l'horreur de ce nouveau crime abject, votre pays montre hélas sa faiblesse face à un monstre prêt à tout pour vous dévorer. Demain, vous irez voter. Vous aurez notamment le choix entre un Macron qui, comme Hamon ou Mélenchon, incarne cette faiblesse et un Fillon qui incarne la force, le courage et la détermination. A travers celui que vous choisirez, quel visage de votre patrie allez-vous nous montrer? Fluette ou forte, quelle sera la voix qui vous représentera à l'étranger? Allez-vous vous fier à un candidat qui, en dernière minute, fait mine de s'intéresser au terrorisme et à la délinquance ou à quelqu'un qui n'a pas attendu l'attentat d'hier à Paris pour s'attaquer fermement à ces deux maux? Trop facile en effet de pleurnicher à la veille des élections face au sang qui coule dans vos rues en prônant une politique à l'eau de rose dans son programme. Dans la situation où elle se trouve, le temps n'est plus à l'hésitation, à une série de propos lénifiants qui "en même temps" vont de Robert Hue à Alain Madelin. A force de vouloir contenter tout le monde; à force de vouloir être partout, on finit tôt ou tard par n'être plus nulle part et la route en zigzag que certains veulent vous faire emprunter risque fort de vous conduire dans le fossé. Français, réveillez-vous! Optez pour du solide et non pour du liquide! Ne cédez pas aux sirènes de ceux qui vous chantent des berceuses et qui noient votre identité, votre histoire, votre patrimoine, vos racines judéo-chrétiennes, votre culture et finalement l'âme de votre peuple. Qui, sinon François Fillon représente cette vraie France admirée dans le monde entier? Qui sinon lui vous protégera avec force et courage  des dangers qui la menacent, de ce qui la défigure, de ce qui l'amoindrit, de ce qui la détruit à petit feu? Pour vous-mêmes et pour vos enfants, ne niez pas dimanche votre passé, ce socle qui vous aidera à bâtir votre avenir. Ne niez pas celui en qui se reconnaîtraient tant et tant de grands noms de votre histoire et qui seul incarne cette force dont vous avez un urgent besoin.

    Jean-Pierre Snyers, 4190 Ferrières, Belgique Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com