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  • Les "samedis philo" : programme du premier trimestre 2017-2018

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  • "Bâtir sa maison sur le Roc" : deux cycles de formation au mariage à Bruxelles et à Rixensart

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    Sans titre.jpgBâtir sa maison sur le Roc :
    ce cycle de formation au mariage s’adresse tant aux couples fiancés que mariés, qui souhaitent fonder les bases de leur mariage sur le Christ, pour bâtir leur foyer sur le Roc, à l’aide des enseignements de l’Eglise, d’une meilleure connaissance des vertus humaines du mariage et d’une communication favorisée par des questionnaires préalables à chacune des sept soirées étalées sur une année scolaire. Le tout, dans une ambiance familiale et conviviale. 

    Deux nouveaux cycles de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc", débuteront en parallèle :

    • l’un à Bruxelles (WSL), chez et animé par Oriane et Christophe de Hemptinne (première soirée le samedi 28 octobre 2017), 
    • l’autre à Rixensart, chez et animé par Véronique et Christophe Depreter (première soirée le vendredi 17 novembre 2017).  
    Les autres dates se trouvent sur le site : www.batirsamaisonsurleroc.be
  • Il y a onze ans : le fameux discours du pape Benoît XVI à l'Université de Ratisbonne

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    VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE BENOÎT XVI 
    À MUNICH, ALTÖTTING ET RATISBONNE 
    (9-14 SEPTEMBRE 2006)

    RENCONTRE AVEC LES REPRÉSENTANTS DU MONDE DES SCIENCES

    DISCOURS DU SAINT-PÈRE

    Grand Amphithéâtre de l'Université de Ratisbonne
    Mardi 12 septembre 2006

    Foi, Raison et Université:  
    souvenirs et réflexions

    Eminences, Messieurs les Recteurs, Excellences, 
    Mesdames, Messieurs!

    C'est pour moi un moment émouvant que de me retrouver encore une fois à l'université et de pouvoir de nouveau donner une conférence. Mes pensées me ramènent aux années durant lesquelles, après une belle période à l'Institut supérieur de Freising, j'ai commencé mon activité académique comme enseignant à l'université de Bonn. C'était encore le temps – en 1959 – de l’ancienne université des professeurs ordinaires. Les différentes chaires n'avaient ni assistants ni secrétaires propres, mais, en revanche, il y avait un contact très direct avec les étudiants et surtout aussi entre les professeurs. Dans les salles des professeurs, on se rencontrait avant et après les cours. Les contacts avec les historiens, les philosophes, les philologues et naturellement entre les deux facultés de théologie étaient très vivants. Chaque semestre avait lieu ce qu'on appelait le dies academicus, au cours duquel des professeurs de toutes les facultés se présentaient aux étudiants de l'ensemble de l'université. Cela rendait possible une expérience d'Universitas, à laquelle, Monsieur le Recteur magnifique, vous venez précisément de faire allusion. Malgré toutes les spécialisations, qui nous rendent parfois incapables de communiquer les uns avec les autres, nous faisions l'expérience de former cependant un tout et qu'en tout nous travaillions avec la même raison dans toutes ses dimensions, en ayant le sentiment d'assumer une commune responsabilité du juste usage de la raison ; voilà ce que nous pouvions vivre. Sans aucun doute, l'Université était aussi très fière de ses deux facultés de théologie. Il était clair qu'elles aussi, en s'interrogeant sur la raison de la foi, accomplissaient un travail qui appartient nécessairement au tout de l'Universitas scientiarum, même si tous pouvaient ne pas partager la foi, dont la corrélation avec la raison commune est le travail des théologiens. Cette cohésion interne dans l'univers de la raison n'a pas même été troublée quand on entendit, un jour, un de nos collègues déclarer qu'il y avait, dans notre université, une curiosité : deux facultés s'occupaient de quelque chose qui n'existait même pas – de Dieu. Il s'avérait indiscutable dans l'ensemble de l'Université que, même devant un scepticisme aussi radical, il demeurait nécessaire et raisonnable de s'interroger sur Dieu au moyen de la raison et de le faire en relation avec la tradition de la foi chrétienne.

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  • PMA pour toutes, dernière frontière avant le transhumanisme : une tribune percutante de François-Xavier Bellamy (mise à jour)

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    De Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    François-Xavier Bellamy: «PMA pour toutes, dernière frontière avant le transhumanisme»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'ouverture de la PMA pour toutes les femmes a été annoncée par le gouvernement. Pour François-Xavier Bellamy, une telle décision serait un dévoiement de la médecine et constituerait le point de bascule vers le transhumanisme.

    Ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé de philosophie, François-Xavier Bellamy enseigne en classe préparatoire. Il est également l'auteur de Les Déshérités, ou l'urgence de transmettre (éd. Plon, 2014).

    Alors nous y voilà rendus, à cette frontière si longtemps rêvée, si longtemps imaginée, à cette frontière tant redoutée aussi. À la plus essentielle de toutes les frontières. Celle que les légendes de l'humanité ont tenté de décrire pendant des millénaires, celle qui a hanté les nuits des alchimistes, celle dont tant de héros et de puissants dans l'histoire ont recherché avidement la trace... La véritable Finis Terrae, le seuil du monde humain connu. Nous voilà prêts à passer la ligne. Et finalement ce n'est pas si impressionnant que cela. Et c'est peut-être ce qui est le plus inquiétant, au fond.

    Il n'y a qu'un pas à faire, et nous allons le faire presque sans y penser. Juste un pas de plus, comme n'importe quel pas. Sans voir la ligne sous nos pieds.

    On nous en avait pourtant parlé, de cette fameuse frontière dont les progrès de la science ne cessent de nous rapprocher. Le transhumanisme. L'homme augmenté. Nous avons eu le temps de l'imaginer, ce nouveau monde incroyable, qui devenait peu à peu attirant ou vaguement terrifiant à mesure qu'il semblait devenir possible.

    Monde où la médecine ne servirait plus à réparer les corps, mais à les mettre au service de nos rêves. Monde où le donné naturel ne serait plus une limite, ni un modèle - où l'individu enfin émancipé des frontières ordinaires du vivant pourrait modeler sa vie, et celle des autres, à la mesure de son désir. Nous avons eu le temps de l'imaginer, ce monde de science-fiction.

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  • Jean-Claude Guillebaud, portrait d'un catholique

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    De RCF (rcf.fr) :

    Jean-Claude Guillebaud, portrait d'un catholique

    Emission présentée par Thierry Lyonnet

    Jean-Claude Guillebaud, portrait d'un catholique

    © Sandrine Roudeix / éditions L'Iconoclaste - Jean-Claude Guillebaud

    Catholique en France au XXIè siècle, c'est voir les religions diabolisées, les églises se vider et l'Église en proie à des scandales. Et pourtant, dit Jean-Claude Guillebaud "la foi reste".

    "Je suis personnellement meurtri parce que je connais beaucoup de gens autour de moi qui sont chrétiens et qui ont l'impression au fond d'être diabolisés de manière fort injuste." Depuis 10 ans, Jean-Claude Guillebaud ne cache plus sa foi chrétienne. Journaliste et éditorialiste pour La Vie ou L'Obs, il vient de publier "La foi qui reste" (éd. L'Iconoclaste). Pour dire à la société française que les chrétiens s'interrogent, qu'ils sont inquiets de la diabolisation des religions en France. Pour dire aussi que l'Église déçoit mais que la foi reste.

    "Qu'est-ce qu'être chrétien? Je n'ai jamais cessé d'approfondir ce questionnement"

    LA FOI SOURCE DE JOIE

    Pas d'élan mystique à la Claudel, c'est "par la raison" que Jean-Claude Guillebaud est venu à la foi chrétienne, lui qui avait pour maîtres Jacques Ellul ou René Girard. À la faveur d'une épreuve, une grave maladie, il a redécouvert "la pertinence du message évangélique". C'était il y a 10 ans, et dans la foulée, il publiait "Comment je suis redevenu chrétien" (éd. Seuil, 2007). Un ouvrage qui l'a propulsé sur la scène médiatique: lui qui a été pendant plus de 20 ans grand reporter au Monde, prix Albert-Londres (1972), était invité sur les plateaux de télévision pour parler de sa foi.

    Et pourtant, pour Jean-Claude Guillebaud la foi est un chemin, toujours inachevé. "Être chrétien n'est ni un statut ni une identité." Révéler sa foi chrétienne a provoqué en lui "un grand sentiment de joie et d'humilité". Parce qu'il a compris qu'avoir la foi c'est la chercher sans cesse. "Qu'est-ce qu'être chrétien? Je n'ai jamais cessé d'approfondir ce questionnement."

    CONTRE LES "CATHOLIQUES ATHÉES"

    Dès lors, comment ne pas se sentir "choqué" par la tentation à laquelle cèdent certains de nos contemporains - mais qui ne date par d'hier - celle du repli identitaire. "Avoir l'outrecuidance de se dire je suis chrétien et d'inscrire sur mon front 'catholique', c'est absurde, c'est ridicule je suis choqué par cela!" Une forme de "catholicisme athée" de ceux qui préfère l'ordre et l'institution au message évangélique, à la façon d'un Charles Maurras avant sa conversion à la toute fin de sa vie.

    Et pourtant, lui a signé dès 1995 une œuvre monumentale sur le "désarroi contemporain" sait bien la détresse qu'il peut y avoir dans cette "solution" identitaire. C'est même une certaine inquiétude qui l'a poussé à écrire "La foi qui reste". La crise des vocations, la diminution du nombre de prêtres, le vieillissement du clergé, les églises que l'on déconsacre pour les vendre... "On n'ose pas regarder en face ce qui se passe concrètement", dit-il. Dans 10 ou 15 ans, que sera le catholicisme en France?

  • Les droits de l’homme ne peuvent devenir « un fourre-tout rhétorique » répondant aux caprices de l'époque

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    ONU : les droits de l’homme ne peuvent être « un fourre-tout rhétorique »

    Mise en garde par Mgr Janusz S. Urbanczyk (Traduction intégrale)

    « Le terme “droit de l’homme” doit être strictement et prudemment appliqué, de peur qu’il ne devienne un fourre-tout rhétorique, sans cesse élargi pour répondre aux caprices passagers de l’époque », avertit le Saint-Siège. « Une telle approche élastique discréditerait le concept même des droits de l’homme. »

    Mgr Janusz S. Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège, est en effet intervenu à la séance d’ouverture de la Réunion de mise en œuvre de la dimension humaine 2017 de l’OSCE ce lundi 11 septembre 2017 à Varsovie.

    Pour la Doctrine sociale de l’Église, rappelle-t-il, « les droits de l’homme sont décrits comme universels, inaliénables et inviolables… La sécurité, la sûreté et la paix ne résultent pas de la limitation des droits de l’homme, mais plutôt de leur jouissance par tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion ».

    Mgr Urbanczyk met aussi en garde contre le fait de « sortir ces droits de leur propre contexte, en limitant l’étendue de l’application des droits et en permettant de varier le sens et l’interprétation des droits et de nier leur universalité au nom de différentes perspectives culturelles, politiques et sociales ». « Une telle approche, explique-t-il, semblable à celle qui considère les droits de l’homme et les libertés fondamentales comme des privilèges accordés par l’État (pour être révoqués à son gré), nuit à l’idée même des droits de l’homme et entrave certainement leur jouissance par chaque homme et chaque femme. »

    Le rôle de l’OSCE est de « corriger » les « infractions, faire avancer la cause des droits humains universels et promouvoir la juste protection si nécessaire de ces droits », exhorte le représentant du Saint-Siège.

    Voici notre traduction de la déclaration en anglais de Mgr Urbanczyk.

    Madame la Présidente,

    Le Saint-Siège est heureux de participer à cette réunion  de mise en œuvre de la dimension humaine (HDIM) 2017 et remercie la Pologne, notre pays hôte, pour son hospitalité, ainsi que la présidence autrichienne de l’OSCE et le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme, pour la planification et l’organisation de cette réunion.

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  • La sexualité et l'affectivité des jeunes au menu du synode 2018 ?

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    De Radio Vatican :

    Synode 2018: «L'Église doit s'emparer de la question de la sexualité des jeunes»

    (RV) Entretien- Dans un an, en octobre 2018, l’Église universelle se penchera sur la situation de la jeunesse. Des évêques du monde entier, entourés d’experts religieux et laïcs, seront en effet réunis en synode autour du thème: «Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel».

    C’est dans l’optique de ce synode très attendu que s’est tenu du 11 au 15 septembre, à Rome, un séminaire international «sur la condition des jeunes», rassemblant de nombreux intervenants autour de débats, conférences et groupes de discussion. Les jeunes et l’identité, les jeunes et l’altérité, les jeunes et le projet, les jeunes et la technologie, les jeunes et la transcendance: voici quelques-uns des thèmes qui ont fait l’objet d’interventions durant ce séminaire.

    Certains participants ont cependant déploré que d’autres sujets n’aient pas, ou peu, été abordés, comme ceux ayant trait à la sexualité et à l’affectivité des jeunes. Des questions pourtant cruciales et déterminantes, que l’Église est invitée à prendre en considération et à suivre.

    C’est par exemple l’avis de Thérèse Hargot, sexologue et essayiste. Auteure d’un ouvrage remarqué, Une jeunesse sexuellement libérée ou presque, (éditions Albin Michel), elle a été invitée à participer à ce séminaire et à témoigner de son expérience de femme de terrain auprès des jeunes. Elle répond aux questions de Manuella Affejee.

     

  • Quand Frère Rachid, fils converti d'un imâm marocain démonte l'islam

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    Du Salon Beige :

    Frère Rachid, fils d'un imâm marocain, converti, démonte l'islam

    Interview traduite en français de Frère Rachid, né en 1971 à Sidi Bennour au Maroc. Fils d'un imâm et fin connaisseur du Coran, il s'est converti au Christ après s'être interrogé sur les invraisemblances de l'hérésie islamique. Il dirige une émission hebdomadaire le jeudi soir sur la chaîne satellitaire Al Hayat TV, basée en Égypte, où il fait débattre des intellectuels des deux religions.

  • Congo: le Nonce Apostolique dénonce un « Etat prédateur de son peuple »

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    Lu sur le site de « La Libre Afrique » :

    mgr_luis_mariano_montemayor_nonce_rdc (1).jpgLe nonce apostolique en République démocratique du Congo a dénoncé « un Etat prédateur de son peuple » dans un entretien reproduit jeudi par plusieurs médias congolais, dans lequel il confirme que le pape ne se rendra pas à Kinshasa avant la tenue d’élection pour éviter tout « risque de manipulation ».

    Le pape François « est attristé par une certaine distance que l’on perçoit entre la classe politique et son peuple », a déclaré le nonce, Mgr Luis Mariano Montemayor, à la radio onusienne Okapi, de retour d’une visite de cinq jours dans la région troublée du Kasaï. « Ce n’est pas une critique qu’on peut faire seulement à l’Etat. L’Etat (congolais) a une tradition d’Etat prédateur de son peuple », a-t-il ajouté.

    « Pourquoi le pape a-t-il parlé plus que la classe dirigeante kasaïenne sur le problème du Kasaï? « , s’interroge le nonce.

    La nonciature a été la première à donner le bilan de quelque 3.000 victimes dans le Kasaï, théâtre depuis un an d’affrontements entre forces de sécurité et milices Kamuina Nsapu, du nom d’un chef traditionnel tué en août 2016.

    Risque de manipulation

    Argentin comme le pape François, le nonce a confirmé que le Souverain pontife conditionnait « évidemment » un voyage en RDC à l’organisation d’élections. « Avant ça, [il y a] risque de manipulation, d’exploitation de la visite du Saint Père. Soit pour dire qu’il appuie la continuation du gouvernement illégitime. Soit pour ceux qui […] espèrent expulser le régime en fonction des mouvements populaires », a-t-il développé.

    La RDC traverse une crise politique liée au maintien au pouvoir de M. Kabila dont le deuxième mandat a pris fin le 19 décembre 2016. La Constitution lui interdit de se représenter mais l’opposition soupçonne la Majorité présidentielle – qui dément – de vouloir organiser un referendum pour modifier la loi fondamentale.

    Très influente en RDC, l’Eglise catholique a parrainé le 31 décembre 2016 un accord pouvoir-opposition prévoyant des élections avant fin 2017. Mais aucun calendrier électoral n’a encore été publié et la RDC se trouve toujours dans une impasse politique. L’opposition demande le départ de M. Kabila et la publication d’un calendrier électoral

    Ref. RDC: le nonce dénonce un « Etat prédateur de son peuple »

    Les élections ne sont pas un acte magique, surtout quand aucune fée ne semble aujourd'hui détenir la baguette susceptible de transformer la citrouille en un beau carrosse doré.

    JPSC

  • Dimanche 17 septembre 2017 à 10 heures en l’église du Saint-Sacrement à Liège : messe de la fête de saint Lambert chantée en grégorien et en plain-chant liégeois

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    LA FÊTE DE SAINT LAMBERT

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    Patron du diocèse de Liège 

    L'évêque Lambert fut assassiné un 17 septembre d'une année entre 696 et 705 que les historiens hésitent encore à fixer. Son martyre eut lieu à Liège dans la villa franque qu'il possédait sur le site de l'actuelle place Saint-Lambert. Un culte populaire du saint martyr s'y développa. Il fut favorisé par la décision de son successeur, saint Hubert, d'y transférer sa dépouille mortelle qui, dans un premier temps, avait été ramenée au siège du diocèse alors fixé à Maastricht. La dévotion jamais démentie à la mémoire de notre Saint entraîna ensuite le déplacement à Liège de la résidence officielle des évêques: un acte véritablement fondateur pour l'avenir de la Cité et ce qui deviendra, plus tard, le Pays de Liège.

    Le "dies natalis", la naissance au ciel, de saint Lambert se fête le 17 septembre de chaque année. La messe de cette fête sera célébrée à l'église du Saint-Sacrement à Liège ce dimanche 17 septembre 2017 à 10 heures, en grégorien et en plain chant liégeois par la Schola de l’église. À l’orgue : Michèle Baron.

    DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2017 À 10 HEURES 

    A l'église du Saint-Sacrement

    église du st sacrement.JPG

    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège 

    Le programme des chants:

    Propre grégorien de la fête :

    Introït « Gaudeamus », graduel « Ecce sacerdos magnus », alleluia « Ego sum pastor bonus », offertoire « Posuisti » et communion « Ego sum pastor bonus »:

    Ces chants du propre de la fête sont ceux de la messe de saint Lambert en usage à Liège au XXe siècle, à partir de la réforme de saint Pie X. Il démarque lui-même une partie de la messe, beaucoup plus ancienne cette fois, du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur. On sait que la représentation la plus précoce du Christ dans les catacombes était celle d’un berger ayant une brebis sur ses épaules, illustration en forme d’arcane de la parabole du bon berger : d’où sa présence dans la liturgie pascale. L’adaptation de cette liturgie aux évêques martyrs est obvie, puisqu’ils ont, comme le bon berger de l’Evangile, « donné leur vie pour leurs brebis ». C’est le cas du verset alléluiatique « Ego sum pastor bonus » (1er mode) et du verset de communion sur le même texte (IIe mode). D’autres textes chantés de la messe proviennent du répertoire destiné aux fêtes d’évêques, peut-être créés en partie pour la célébration de la fête de saint Martin de Tours. Ce serait le cas du graduel « Ecce sacerdos magnus » (Ve mode) et de l’offertoire « Posuisti » (VIIIe mode). L’introït est le très célèbre « Gaudeamus » (1er mode) attesté dès le haut moyen âge et qui a tant de fois servi de « teneur » aux compositions polyphoniques ; cette page, peut-être écrite primitivement pour la commémoration du martyre de sainte Agathe, se retrouve aux fêtes de la Toussaint et de Notre-Dame.

    (D’après la notice du musicologue Carl de Nys accompagnant le disque « Plain-chant pour le millénaire de Liège ») 

    Kyriale « Cunctipotens genitor Deus » :

    Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei et Credo IV

    Plain-chant liégeois :

    Séquence à saint Lambert "Christi nomine laetemur et Lamberto gratulemur"

    Cette prose ou séquence « Christi nomine laetemur » (Ve mode), qui se chante après l’alleluia, avant la lecture de l’Evangile, ne se trouve pas dans le répertoire : il s’agit plus que probablement, de l’adaptation d’un texte assez récent sur un schéma mélodique ancien en usage à Liège. 

    Antienne eucharistique "Jesu bone"

    Cette antienne, qui sera chantée pendant la communion des fidèles, est extraite de l'office liégeois primitif de la Fête-Dieu

    Hymne de la Principauté de Liège "Magna Vox",

    La  Magna vox  fut considérée comme l’hymne « national » de la Principauté de Liège. Un des derniers maîtres de chapelle de la cathédrale Saint-Lambert, Jean-Noël Hamal (Liège 1709-1778) nous en a laissé une belle version polyphonique à six voix.  En fait, il s’agit de l’antienne ad Magnificat des premières Vêpres de l'office liégeois de saint Lambert . Sa version primitive, en plain-chant, a été composée par l’évêque Etienne de Liège ( ° c.850 + 920). C’est cette version que l’on peut lire et  écouter ici, interprétée par des grégorianistes du diocèse:

    JPSC

  • ONU : une « minorité active » veut « imposer à tous les Etats la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie »

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    A L’ONU, UNE NOUVELLE DÉFINITION PARTIALE DU « DROIT À LA VIE »

      

    A l’ONU, le Comité des droits de l’homme « révise actuellement la définition du ‘droit à la vie’ en droit international ». Par ce biais, et « dans la plus grande discrétion », une « minorité active » veut « imposer à tous les Etats la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie » s’alarme l’European Center for Law and Justice (ECLJ).

    Le Comité des droits de l’homme « est chargé de rédiger une interprétation officielle des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », signé en 1966 par les Etats-parties. Ce texte sert ensuite de référence pour les juridictions nationales car le Comité peut « ‘juger’ les Etats quant à leur respect de ce traité ». Or, le projet en cours « affirme que l’accès à l’avortement est un droit » et s’appuie pour cela sur l’article 6 du Pacte qui dispose que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ». En outre « le texte ne pose aucune condition réelle ni délai au ‘droit’ d’accès à l’avortement », et « condamne sans les préciser les critères que les Etats posent à l’accès légal à l’avortement en ce qu’ils seraient ‘humiliants ou déraisonnablement contraignants’ ». Enfin le projet considère que « les Etats ont l’obligation de former les adolescents à l’usage de la contraception afin de préserver la santé des femmes contre les risques causés par l’avortement ».

    L’ECLJ s’inquiète de ce projet « gravissime », qui « renonce à reconnaitre l’existence même de la vie humaine avant la naissance » et « ne dit rien, ou presque de la protection des femmes qui souhaitent donner naissance à leur enfant, ni de la santé infantile et encore moins de l’obligation des Etats de prévenir le recours à l’avortement ».

    Sources: ECLJ (13/09/2017)