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Subversive, la théologie de Joseph Ratzinger ?

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Lu ICI :

(...) L’attaque portée ces derniers jours contre le théologien Ratzinger se trouve dans un livre qui vient de sortir de presse sous la plume d’Enrico Maria Radaelli, connu comme étant le plus fidèle disciple de Romano Amerio (1905-1997), le philosophe suisse qui, en 1985, avait publié « Iota Unum », l’accusation la plus systématique et la mieux argumentée contre l’Eglise catholique de la seconde moitié du vingtième siècle à laquelle il reproche d’avoir subverti les fondements de la doctrine au nom du subjectivisme moderne. (Voir ICI et LA)

Le livre de Radaelli s’intitule « Au cœur de Ratzinger, au cœur du monde » et une première mouture vient d’être éditée par Aurea Domus, l’éditeur dont ce même auteur est propriétaire auprès duquel il peut être acheté par courrier électronique ainsi que dans quelques librairies de Rome et de Milan. 

Ce qui a décidé Radaelli à incriminer également la théologie de Ratzinger d’avoir été subversive c’est la lecture et l’analyse de son œuvre théologique la plus connue et la plus lue, « Einführung in das Christentum », Introduction au christianisme [paru en français sous le titre « La foi chrétienne hier et aujourd’hui », NdT]. Publié pour la première fois en 1968 avant d’être réédité des dizaines de fois et d’être traduit dans plusieurs langues jusqu’à aujourd’hui. 

Le plus frappant c’est que Radaelli n’est pas le seul à démolir la théologie de Ratzinger puisqu’il a rapidement reçu le soutien de l’un des théologiens et philosophes les plus renommés, Mgr Antonio Livi, le doyen émérite de la faculté de philosophie de l’Université pontificale du Latran, académicien pontifical et président de l’International Science and Commonsense Association. 

En effet, selon Mgr Livi, Ratzinger et sa théologie ont contribué de façon notable à la montée en puissance de ce qu’il appelle « la théologie moderniste et sa dérive hérétique évidente » qui est devenue de plus en plus hégémonique dans les séminaires, les athénées pontificaux, les commissions doctrinales, les dicastères de la Curie ainsi qu’aux plus hauts échelons de la hiérarchie, jusqu’à la papauté. 

Nous ne pouvons pas résumer ici les arguments avancés par Radaelli dans son réquisitoire contre le théologien puis pape Ratzinger.  Il suffit d’en lire la présentation très claire qu’en fait Mgr Livi dans cette autre page de Settimo Cielo, au titre sans équivoque : 

> L’eresia al potere (l’hérésie au pouvoir) 

Il en ressort qu’aujourd’hui, François n’est pas le seul pape à être la cible d’une « correction » pour hérésie puisque même son prédécesseur émérite n’est plus à l’abri. 

Radaelli comme Livi figurent parmi les premiers signataires de la « correctio » adressée au Pape François l’été dernier.  Et aujourd’hui également de celle contre Benoît XVI. 

Commentaires

  • La grande « faute » reprochée en effet au pape Ratzinger par les dogmatistes étriqués du genre Livi, Radaelli et consorts est de n’avoir pas enseigné avec « la force d’un sceptre qui gouverne ». Selon ces esprits étroits, au lieu de définir des vérités et condamner des erreurs, Ratzinger se serait, selon eux, « dramatiquement exposé à être lui aussi critiqué, en ne prétendant à aucune infaillibilité » dans son enseignement, authentique (je pense à sa thèse sur le jugement dernier dans l’encyclique « Spe Salvi ») ou pas (son admirable livre « Jésus de Nazareth ») .

    A propos de la licéité des critiques adressées à un pape quel qu’il soit (en dehors de la proclamation infaillible des doctrines irréformables) je signale, en passant, cette réponse que vient de faire le Cardinal Müller (ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi) à un journaliste du magazine allemand « Die Zeit » au sujet du pape Bergoglio :

    En dehors du cas des doctrines proclamées irréformables, « on n’attend d’aucun catholique qu’il approuve toutes les déclarations, les mesures et le style des responsables de l’Eglise. Et, à l’inverse, pour ceux qui critiquent ceux qui critiquent : celui qui vénère un haut dignitaire de l’Eglise comme une popstar n’a rien compris à la véritable nature de l’autorité dans l’Eglise. Toute espèce de culte de la personnalité ne pourrait être qu’une méchante caricature de la sympathie naturelle que tout catholique doit avoir pour le pape. Et d’ailleurs aussi pour son évêque et pour le curé de sa paroisse ».

    Conclusion : il y a plus d’une manière d’être étriqué.

  • Eh bien c'est une preuve que rien, absolument plus rien ne va plus depuis le dernier concile qui, au propre et au figuré, a tourné le dos à Dieu. Et ce ne sont pas les fruits désastreux que l'on constate depuis lors qui seront là pour le démentir.

  • "Les critiques de certains traditionalistes se concentrent en particulier sur l’interprétation du concile Vatican II et de l’après-concile qui est celle de Benoît XVI.

    À leur avis, le pape se trompe lorsqu’il limite sa critique aux dégénérescences de l’après-concile. En effet Vatican II – toujours d’après eux – n’a pas seulement été mal interprété et mal appliqué : il a été lui-même porteur d’erreurs. La première de celles-ci a été que les autorités de l’Église ont renoncé à exercer un magistère de définition et de condamnation lorsque c’était nécessaire ; c’est-à-dire qu’elles ont renoncé à l'anathème, au profit du dialogue.

    Au point de vue historique, l’ouvrage publié récemment par le professeur Roberto de Mattei, "Il Concilio Vaticano II. Una storia mai scritta [Le concile Vatican II. Une histoire jamais écrite]", tend à valider cette thèse. D’après de Mattei, les documents conciliaires ne peuvent pas être séparés des hommes et des événements qui les ont produits : ces hommes et ces manœuvres dont l’objectif délibéré – et largement atteint – était de rompre avec la doctrine traditionnelle de l’Église catholique sur plusieurs points essentiels.

    Au point de vue théologique, une critique traditionaliste faisant autorité à propos de Benoît XVI est due à Brunero Gherardini, 85 ans portés avec vigueur, chanoine de la basilique Saint-Pierre, professeur émérite de l’Université Pontificale du Latran et directeur de la revue de théologie thomiste "Divinitas".

    En 2009, Gherardini a publié un livre intitulé : "Concilio Vaticano II. Un discorso da fare [Le concile Vatican II. Un débat à ouvrir]", qui se concluait sur une "Supplique au Saint-Père". Auquel il demandait de soumettre les documents du concile à un réexamen et de préciser de manière dogmatique et définitive "si, en quel sens et jusqu’à quel point" Vatican II était ou non dans la continuité du précédent magistère de l’Église.

    Aujourd’hui, deux ans après la parution de ce livre, Gherardini fait paraître un nouvel ouvrage intitulé : "Concilio Vaticano II. Il discorso mancato [Le concile Vatican II. Le débat manqué]". Dans lequel il déplore le silence par lequel les autorités de l’Église ont réagi à la publication de son précédent livre. Et il pousse sa critique encore plus à fond.

    Gherardini écrit :

    "Si l’on veut continuer à ne critiquer que l’après-concile, on peut le faire, parce que, effectivement, il est loin d’être irréprochable. Mais il convient également de ne pas oublier qu’il est l’enfant naturel du concile et que c’est dans le concile qu’il a puisé ces principes dont il a ensuite fait, en les exagérant, la base de ses contenus les plus dévastateurs".

    D’après Gherardini, ce qui prédomine aux niveaux les plus élevés de l’Église, c’est au contraire une admiration aveugle du concile, qui "rogne les ailes à l'analyse critique" et qui "empêche de porter sur Vatican II un regard plus pénétrant et moins ébloui".

    Et les premiers responsables de cette admiration dépourvue d’esprit critique seraient précisément les derniers papes, de Jean XXIII à Paul VI et à Jean-Paul II. Quant au pontife régnant – fait remarquer Gherardini – "jusqu’à présent, il n’a pas corrigé un point ou une virgule de cette 'vulgate' qui a été soutenue par ses prédécesseurs" : lui, qui d’ailleurs "tout en ayant vraiment tonné comme peu d’autres l’ont fait au sein de la hiérarchie catholique contre les déformations de l’après-concile, n’a jamais cessé ni de chanter les louanges du concile, ni d’affirmer la continuité de celui-ci avec tout le magistère précédent."

    http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/134742075af.html?fr=y

  • Il est piquant d'observer que les critiques les plus farouches de la papauté sont en même temps les défenseurs les plus intransigeants de l'argument d'autorité ! Soumettre les documents des Conciles à un réexamen ? Voilà une bien curieuse idée...

  • Paco, d'accord avec vous.

    Sait-on l'immense tort que nous causons à tous ceux qui lisent des commentaires émis sur ce site ?

    Avoir le droit de ne pas être d'accord sur tout : OK

    Mais démolir, NON !

    Je suis en contact avec des chrétiens, mais aussi des athées, agnostiques ... Comment croyez-vous qu'ils accueillent les commentaires destructeurs du Concile Vatican II, et de certains papes ?

    Parfois c'est du lynchage en grandes dimensions.

    Si nous pouvions ménager nos propos ?

  • Monsieur Delen,
    Je n'ai pas envie d'ouvrir une polémique avec vous car ce serait peine perdue.
    Vous devez être vraiment "gonflé" pour reprocher aux autres intervenants sur ce site de causer un "immense tort" parce qu'ils font des "commentaires destructeurs du Concile Vatican II et de certains papes".
    Alors que vos propres commentaires sont empreints de cette dictature du relativisme justement dénoncée par Benoît XVI.
    Sans doute cherchez-vous à consoler vos amis athées et agnostiques, fort affligés comme vous, par les critiques adressées au Pape actuel?

  • ... perso, je constate avec d'autres que les jeunes n'accrochent à l' Eglise d'après Concile, mais souhaitent connaître l'avant Concile et pourquoi pas s'y investir, tant cela leur parle : tous ces trésors exprimés de 1000 façons.
    Comme ces gens du passé, ils sont des chercheurs de la Vérité. Pour qui ? Pourquoi ?
    C'est inscrit en eux aussi.. St Jean l'a dit :" La Vérité vous rendra libres."
    Par contre, un semblant de Vérité n'accroche pas, n'évangélise pas
    Ils veulent parler à Dieu ... en Vérité. Savoir comment s'exprimer à Dieu Créateur, Fils Rédempteur, Esprit Consolateur et vivre comme les Saints, une vie toute donnée à la Vérité qui rend libre comme le disait St Jean.

  • Je réagissais surtout à propos de certains commentaires.

    Par contre je marque mon désaccord sur l'article de
    Enrico Maria Radae. Quand je lis : " .Il en ressort qu’aujourd’hui, François n’est pas le seul pape à être la cible d’une « correction » pour hérésie puisque même son prédécesseur émérite n’est plus à l’abri. "

    Je marque ma désapprobation énergique quand on évoque l'hérésie chez certains papes.
    Benoît XVI et François Ier ne méritent pas ces attaques frontales et non justifiées.

  • Arnaud ....
    Oui, nous avons des amis athées et agnostiques avec qui nous parlons de la dictature du relativisme etc.... Mais il est difficile de leur expliquer pourquoi certains chrétiens vivent encore avec une sorte de tribunal dans la tête et dans le coeur.

  • « Entre relativisme et dogmatisme, il existe un chemin d’humanité qui passe par une saine relativité, par la réflexion, par le choix de convictions personnelles et le respect de celles d’autrui, par le sens de l’écoute et le dialogue. Avoir le sens du relatif est d’ailleurs aussi une vertu chrétienne. La Bible n’est pas l’exposé homogène de la Vérité, mais le témoignage d’une foi en débat. »

    Extrait d’un article paru dernièrement dans
    « La Libre Belgique ».

    J’y adhère ! Car si la foi ne peut passer par le débat, nous sommes en plein dans le dogmatisme.

  • La lecture de « La foi chrétienne hier et aujourd’hui » était conseillée en cours de dogmatique en 1970 à l'Institut Catholique de Paris.

  • ... avoir un tribunal dans notre tête et dans notre cœur, chez certains, nous dit Thérèse. C'est normal. Pouvez-vous leur dire à vos amis athées et agnostiques que s'ils souhaitent pour leurs enfants une vie épanouie, en rapports avec les dons reçus, le sens de l'amour humain, il faut des règles... Pas seulement à lire, mais à vivre ... données par l'exemple. C'est déjà une Vérité qui rendra "libre"

    Perso, cela m'a beaucoup aidée et je le recommande vivement.
    Nous devons sans cesse nous former pour acquérir les outils indispensables à notre vocation de chrétiens (es) dans la famille et dans le monde. L'Eglise ne cesse de nous y aider.
    Les "règles de vie" enseignées et vécues dans les monastères sont aussi adaptées aux laîcs. Nous avons notre petite Eglise domestique.. Pourquoi pas si nous voulons que notre vie ait un "sens" pour nous et pour les autres. C'est l'union à Dieu d'où jaillit toutes les belles œuvres (Père Damien - Mère Teresa - et tant de saints et saintes... ) Oui, nous avons des règles dans notre tête et dans notre cœur,.. pourquoi pas. C'est au jour de la rencontre avec notre Dieu, tout (e) seul (e) que nous verrons si c'était nécessaire ou pas. Le relativisme n'aide pas et ne rend pas libre, c'est dans ce cas la Foi en un "semblant" de Vérité me semble-t-il.

  • "Quand on est face au lit d'un malade incurable, quand on est devant un cercueil que l'on ferme, que sommes-nous et qu'apportons-nous si nous n'avons que l'espérance de ce monde" Ces mots de Mgr Léonard mettent le doigt sur la plaie. Oui, la plus grande de toutes les pauvretés humaines est celle d'être mortel. Et si face à elle, ,l'Eglise ne redit plus avec saint Paul que "notre véritable cité est dans les cieux", elle n'a plus qu'à fermer boutique.

  • J'aimerais qu'on me cite un seul passage des Evangiles dans lequel Jésus "débat" avec ses contradicteurs (au sens où il échange paisiblement des arguments rationnels avec ses opposants). Ne cherchez pas : il n'y en a pas.
    Il n'y a qu'une seule scène (dans les Actes des Apôtres) qui pourrait illustrer une tentative de "culture du débat" ; la scène où Paul se fait rire au nez par les membres de l'aréopage à Athènes dès qu'il ose parler de résurrection, càd de l'essentiel.

    Le Messie proclame, dénonce, anathémise ("Malheur à vous..."), se moque... et prouve la vérité de ses paroles en l'illustrant illico par des miracles et des prodiges (guérisons, expulsions de démons, résurrections de morts...). Aujourd'hui, il n'en attend pas moins de nous. Il n'y a pas d'autre méthode, d'autre pédagogie, d'autre pastorale que celle-là.
    Quant à ceux qui refusent d'entendre la vérité, l'ordre du Christ est clair : secouer la poussière de ses chaussures avant de s'en aller ailleurs, c'est-à-dire LE CONTRAIRE du débat, avec même une pointe non négligeable de mépris apitoyé. Je sais, ce n'est pas du tout moderne...

  • A Aubelle,
    Amis agnostiques, amis athées ...... Blaise Pascal en avait
    et se demandait comment " reprocher à Miton ( le nom de son ami) ce q'un jour Dieu leur reprochera." Il les tenait par le collet : " Il y va de votre vie éternelle " . Mais il leur parlait du fond de son amitié.
    Jean Guitton, ami personnel de Paul VI, fut toute sa vie l' ami de Louis Althusser , philosophe marxiste. Après la mort d' althusser , nous sûmes combien c'est difficile.
    C'est une grande souffrance de voir que ceux que vous aimez ne savent pas qu'ils sont infiniment aimés de Jesus crucufié, mort pour le pardon de nos péchés .
    C'est une très grande souffrance . Alors l' apostrophe : " Dites à vos amis athées et agnostiques ....ou " Sans doute cherchez vous à consoler vos amis athées et agnostiques ....
    Cette apostrophe ne nous aide pas vraiment.
    On ne peut que prier. C'est Dieu qui convertit.

  • PR Melon ,
    Parler de la même manière que le Christ ??? Quelques très rares saints en ont eu le charisme. Et encore ....

    Sainte Elisabeth de la Trinité, Sainte Thérèse de Lisieux, Edith Stein , parlaient elles ( écrivaient elles ) à la manière du Christ ?

    Or nos experts en évangélisation sont les Saints. Je n'en vois pas beaucoup parmi les commentateurs . Et je dis celà sans ironie. Avec tristesse.

  • Thérèse, nous sommes tous (et toutes, évidemment...) appelés à la sainteté (c'est même le coeur du concile Vatican II). Et la sainteté n'est pas une espèce de décoration réservée aux aristocrates de la foi ; la sainteté est possible, sinon le Christ est un menteur quand il dit (et c'est un impératif) : "Soyez parfaits, comme votre Père du ciel est parfait" (Mt 5, 48). Il ne peut pas nous donner un commandement, sans qu'il soit possible de le réaliser, sachant qu'Il fait lui-même la grosse partie du travail en portant avec nous le joug...
    Il y a encore ce passage sidérant où il est dit que "l'amour de Dieu trouve en nous sa perfection" (!!!)... Quand ? Comment ? Quand "nous nous aimons les uns les autres", tout simplement.
    (1 Jn 4, 12), sachant que ce n'est plus nous qui aimons mais le Christ qui aime en nous...

  • ... oui, Thérèse, je vous comprends, c'est une souffrance que je porte aussi ...Je crois à la prière constante pour les âmes, baptisées peut-être, mais qui ont fait un autre choix, un jour, peu importe la raison, pour qu'elles sentent le besoin de chercher Dieu et le trouvent... C'est une grâce à demander pour ces personnes avec qui on sent qu'il faut éviter de parler de Dieu. Je pense qu'on peut évangéliser par l'exemple aussi, tout simplement. Oui ! Ste Thérèse d'Avila, Catherine de Sienne sont de vrais moteurs de Foi d'Espérance et de Charité. Tout unies à Dieu qui fécondait leur travail. L'exemple joint à la prière cela va marcher, Thérèse.
    Belle journée !

  • N'étant pas de ceux qui se permettent de juger le niveau de sainteté des autres (surtout sans les connaître personnellement), je me limiterai à dire que si saint Paul s'était contenté de "prêcher" uniquement par l'exemple et la prière, le christianisme n'aurait jamais existé. S'il avait attendu d'être parfait pour évangéliser, pour prêcher la conversion à Celui qui seul est la Vérité, saint Jérôme, saint Bernard, le curé d'Ars et tant d'autres n'auraient été que des druides améliorés et les églises qui peuplent nos campagne ne seraient que des édifices à la gloire du polythéisme.

  • cher Jean Pierre,
    Les saints que vous citez avaient tous l' humilité . Et l' humilité est ce qui manque le plus à nous, commentateurs de ce site.
    D'ailleurs, je ne connais pas un seul Saint qui n' ait été humble. C' est ce qui leur a permis d'intercéder pour un ou plusieurs miracles, signes, prodiges reconnus.

  • Je trouve votre intervention un peu, beaucoup, démotivante, J-P Snyers, . Un peu rabat joie aussi. Oh ! Pardonnez-moi.
    Il s'agissait ici d'essayer de sauver des âmes insouciantes de leur vie spirituelle et qui ne se trouvent pas à l'aise dans notre Eglise. Ce n'est pas facile de nos jours ... parce que l'Eglise en 2018 n'attire pas, sauf pour ses trésors et ses œuvres d'art

    La proximité d'une âme qui éveille à la Foi, à l'Espérance, par son exemple consolidé par la prière, et autres formes d'union à Dieu, est déjà une petite lumière pour éveiller un cœur sans conscience de la présence de Dieu. Son futur est inquiétant et nous en sommes responsables, si le Seigneur l'a placée sur notre route ... C'est insuffisant bien sûr !
    Il faut beaucoup d'imagination aussi et surtout beaucoup d'amour donné et reçu. L'exemple, quoi ! J'y tiens.

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