Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :
Le pape François est « prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine »
Mgr Giovanni Angelo Becciu, substitut de la Secrétairerie d’Etat, est revenu le 13 mars 2018 sur les cinq ans de pontificat du pape François, a rapporté l’agence catholique italienne SIR le jour même. Selon le prélat, le Souverain pontife est “prêt à donner sa vie” pour la doctrine catholique.
Pour Mgr Becciu, le successeur de Pierre est “un exemple de force, de sérenité et de courage”, face aux critiques qu’il affronte. Toutefois, a-t-il indiqué, le pape “souffre“ des “critiques gratuites” qui l’accusent “de trahir la doctrine de l’Eglise”. Celles-ci “touchent un point essentiel” de sa personne, et “il ne l’accepte pas”.
En effet, a détaillé le prélat italien, c’est l’accusation “la plus grave“ qui puisse être formulée contre le chef de l'Eglise catholique. A rebours de ces accusations, a soutenu Mgr Becciu, le pape revendique être un “fils fidèle de l’Eglise” et est “prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine”.
Ruptures du protocole
Le pape François, a estimé le ‘numéro 2’ de la Secrétairerie d’Etat, avance “avec détermination” dans la réforme de la Curie romaine. Toutefois, a-t-il expliqué, c’est un travail long, qui doit conjuguer à la fois respect du droit, des règles canoniques et de la doctrine catholique.
Mgr Becciu est également revenu sur les ruptures protocolaires par le pape argentin depuis son élection. Le protocole, a-t-il estimé, ne doit pas être une “prison” mais doit plutôt “servir à mieux manifester l’exercice du ministère” pétrinien.
Nommé substitut pour les Affaires générales par Benoît XVI en 2011, Mgr Becciu a été confirmé à ce poste par le pape François après son élection. Il est également le représentant spécial du Souverain pontife auprès de l'Ordre de Malte, dans ses travaux de réforme constitutionnelle.
Commentaires
Parler de "critiques gratuites" est déjà prendre parti. Ceux qui critiquent certaines décisions ou paroles du pape François ne le font pas nécessairement par opposition de principe à sa personne. Ils peuvent aussi être animés par un souci réel de l'intérêt de l'Eglise. Pourquoi ne leur donne-t-il pas un préjugé favorable en les écoutant plutôt que de s'en plaindre comme si le simple fait de s'interroger était un crime de lèse-majesté. De toute façon, la décision finale lui appartient. Je crois qu'il aurait intérêt à s'éloigner de ses courtisans (ceux qui l'ont élu, dont certains avec l'espoir de s'en servir). Je garderai toujours à l'esprit l'air ravi de G. Daneels au balcon de Saint-Pierre lors de l'élection de François. Je n'ai pu m'empêcher d'y voir un présage peu favorable.
Le Pape François est en train de signer un accord avec le régime communiste chinois dont le résultat sera la mort spirituelle d'incontables catholiques chinois qui sont prêts aujourd'hui à donner leur vie pour lui.
@Claude Charles @PR Mélon
De plus grands saints que nous ont toujours respecté l'obéissance au Pape, ce qui est une nécessité de survie de l'unité de l'Église catholique. Se croire mieux informé ou mieux inspiré que le Pape est une grande tentation pour tous les catholiques. Mais, à mon avis, ce n'est pas inspiré par l'Esprit saint.
Prenons l'exemple des jésuites. Leur Ordre fut carrément dissous par le pape Clément XIV en 1773, après avoir déjà été interdit dans plusieurs pays européens. Les jésuites acceptèrent cette décision, mais furent exilés et persécutés en de nombreux endroits. L'Ordre ne fut rétabli qu'en 1815. Je pense donc que ce n'est pas à un jésuite qu'il faille donner des leçons sur l'obéissance au Pape, quoi qu'il en coûte.
@ In petto
Certains saints ont été excommuniés par le Pape (voir le cas avec Saint Athanase). Le cas de l'accord avec le régime communiste de Chine est difficilement compréhensible. Je pense que le Cardinal Zen connait plus la Chine que le Vatican ou le Pape François !
https://www.lifesitenews.com/news/interview-cardinal-zen-begs-vatican-not-to-sell-out-to-chinese-govt
@Nicolas
Le Pape Léon XIII, en 1892, a sommé les catholiques français de se rallier à la République anticléricale. Les Cardinaux français l'ont accepté. Le Cardinal Zen l'acceptera. Car les Cardinaux locaux ne sont pas informés de tous les enjeux mondiaux auxquels sont confrontés les Papes.
Ce qui se passe en Chine n'est pas propre à la Chine. L'anti catholicisme est multiforme, mais il est mondialisé. Seul le Pape peut diriger efficacement l'Église contre cette menace. Celui qui a le nez sur un problème local n'est pas toujours le mieux placé pour trouver la solution à un problème global plus vaste..
Le Pape reconnait les Évêques schismatique de Chine et abandonne ainsi les vrais Évêques légitimes. Votre comparaison avec le ralliement du Pape Léon XIII n'est pas valable car le pape Léon XIII n'a pas demandé aux catholiques de se rallier à une Eglise schismatique !