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« Sont-ils voués à disparaître ? » - Marche pour la Vie - Bruxelles, dimanche 22 avril

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La Marche Pour la Vie à Bruxelles revient pour une 9ème édition. Le 22 avril, les marcheurs défileront en silence, pour tous ceux qui ne peuvent plus s'exprimer. Leur thème : « Sont-ils voués à disparaître ? ». Ce "ils" regroupant les enfants dépistés handicapés, les personnes âgées, les isolés, les personnes souffrantes, tous ceux qui sont fragiles et auxquels notre société ne propose que la mort comme solution. Nous relayons ci-dessous le communiqué de presse de La Marche pour la Vie Bruxelles :

Marche pour la Vie 2018

Communiqué de presse 

Chaque année, de milliers de personnes marchent dans le monde entier pour défendre les valeurs de la vie et sa protection depuis la conception de l’être humain jusqu’à sa mort naturelle. En Belgique, la Marche pour la Vie a lieu depuis maintenant 9 ans. Elle rassemble de plus en plus de personnes et de familles. Son objectif est de défendre publiquement le droit à la vie de toutes les victimes d’innombrables avortements, de l’euthanasie, et de toutes les pratiques qui portent atteinte ou marchandent la vie humaine (GPA, recherche sur et destruction d’embryons, ...). C’est aussi de soutenir les personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, assistent les mères en détresse, et entourent les personnes en fin de vie.

Le rassemblement a lieu le dimanche 22 avril 2018 à 15h, au Mont des Arts à Bruxelles, pour arriver au pied du Palais de Justice. La Marche se déroule en silence, en hommage à toutes les victimes des atteintes à la vie. Tous sont les bienvenus, des bébés en poussette aux personnes âgées ou à mobilité réduite, car le parcours est facile et court. A cette occasion, des intervenants prennent également la parole sur la protection de la vie et de la dignité humaine.

« Sont-ils voués à disparaître ? » 

Telle est la question que la Marche pour la Vie pose à tous les Belges cette année. Qui sont-« ils » ? Ils sont des enfants à naître atteints d’un handicap « dépisté » gratuitement pour pouvoir « prévenir » leur naissance, c’est-à-dire mettre fin à leur vie. Ils sont des personnes âgées souffrant de la solitude, abandonnées par leur famille, qui demandent l’euthanasie parce qu’elles se sentent un poids pour leurs proches ou inutiles à la société. Ils sont des personnes fatiguées de vivre parce que personne n’est là pour leur dire que leur vie a un sens propre. Ils sont des enfants atteints de grandes souffrances, à qui on propose la mort comme solution, au lieu de soins palliatifs respectueux de leur vie. Ils sont bien plus que des phoques ou des pandas en voie de disparition. Pourtant, on leur fait comprendre qu’ils n’ont plus leur place dans notre société. Ils sont fragiles, et on les enfonce dans leur fragilité, jusqu’à la mort. 

Face à cette politique de tri sélectif des êtres humains en fonction de critères matérialistes, la Marche pour la Vie proclame haut et fort le caractère inviolable de la vie de chaque personne. Parce que chaque personne détient, de par son humanité, une dignité intrinsèque qui ne dépend ni de sa santé mentale ou physique, ni du degré d’amour des personnes qui l’entourent, ni de son niveau de vie, ni de ce qu’elle va coûter, en attention, en amour ou en argent, à la société. Nous sommes tous également dignes de vivre parce que nous partageons tous la même dignité humaine. Et aucun régime politique ne pourra éradiquer ce lien vital de solidarité entre les êtres humains. 

Nous voulons le respect de la vie de chacun, qu’il ait une semaine ou 97 ans, qu’il soit malade ou bien portant, qu’il soit seul ou entouré, qu’il soit pauvre ou riche. Nous voulons une société où l’on soigne les malades jusqu’au bout et où l’on aime nos anciens qui ont tant à nous transmettre jusqu’à leur mort naturelle. Nous voulons qu’en Belgique, les femmes faisant face à une grossesse inattendue reçoivent tout le soutien nécessaire pour porter sereinement leur enfant au monde. Que l’on réponde aux pressions qui s’exercent sur elles et que la souffrance de l’avortement soit entendue et reconnue. Nous voulons que chaque personne puisse vivre, parce qu’absolument chaque personne a sa place dans notre société.  

Pour que toutes ces personnes ne disparaissent pas, nous marcherons le 22 avril 2018. 

Nous marcherons pour la Vie ce 22 avril, tout spécialement :

  • Pour que les femmes enceintes puissent être honnêtement orientées vers des alternatives à l’avortement lors de leur première visite médicale,
  • Pour que les enfants trisomiques en particulier et les enfants handicapés soient mieux intégrés dans la société grâce à un budget plus important alloué à leur famille, 
  • Pour que la Commission nationale d’évaluation relative à l’interruption relative de grossesse soit remise en place et délivre des données fidèles à la réalité tragique de l'avortement en Belgique,
  • Pour la protection des professions médicales dont la mission est de soigner et non de tuer par le biais de l’euthanasie et l’avortement,
  • Pour un réel effort de société et un investissement plus large dans les soins palliatifs afin que chacun puisse être accompagné jusqu'au bout et que personne ne doive plus se tourner vers l’euthanasie en raison d’une détresse morale ou physique, 
  • Finalement, pour que si une école aborde l’éducation sexuelle, celle-ci éduque les jeunes à la responsabilité et soit délivrée dans le respect profond de la vie qui peut résulter d’une relation sexuelle.

La Marche pour la Vie Bruxelles

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