Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Une Belge nommée parmi les cinq nouveaux consulteurs de la Congrégation Romaine pour la Doctrine de la Foi

    IMPRIMER

    Nous l’avons déjà signalé : Laetitia Calmeyn, vierge consacrée dans le diocèse de Paris, a notamment enseigné la théologie morale au Collège des Bernardins de 2009 à 2017. Originaire de Belgique, où elle est née en 1975, elle a notamment été infirmière en soins palliatifs, avant de suivre des études à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles (IET). Elle s’est aussi spécialisée dans la théologie du corps de saint Jean-Paul II.

    Voir et entendre ici sa communication dans le cadre des conférences de carême 2015 à Notre-Dame de Paris :

    JPSC

  • Avortement : le cdH empétré dans ses contradictions

    IMPRIMER

    La consistance de cette formation centriste est de plus en plus problématique. Cela se confirme sur la question de l'avortement qu'elle serait prête à faire sortir du code pénal tout en s'accrochant au délai de douze semaines après lequel il resterait punissable... On chercherait en vain une logique dans ces prises de positions chèvre-choutistes qui ne satisferont personne et qui ne tiennent aucun compte du respect de la vie humaine. On voit de moins en moins pourquoi l'ancien électorat du PSC se considèrerait représenté par cette formation politique dont le déclin s'avère de plus en plus irréversible.

    Voici ce qu'on peut lire dans la Libre de ce jour (24 avril) :

    Le CDH accorde ses violons sur la dépénalisation de l’IVG : voici la position du parti

    Les centristes veulent le maintien de sanctions pénales en cas d’avortement après 12 semaines.

    Un débat serein, nous dit-on unanimement. Le bureau politique du CDH a abordé lundi matin la problématique de la dépénalisation de l’avortement. Avec, à l’arrivée, une position de consensus sur les grands principes. Ce que les humanistes devraient proposer (la position reste à affiner), c’est une sortie de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) du Code pénal, mais en conservant des sanctions pénales en cas d’IVG après 12 semaines de grossesse.

    La question était réapparue mercredi lorsque la ministre wallonne de la Santé, Alda Greoli (CDH), déclara "qu’il faut sortir l’avortement du Code pénal" et ajoutait : "C’est la position du CDH." Cette sortie a été comprise comme une prise de position inédite du parti en faveur de la dépénalisation totale de l’avortement. Mais le lendemain, elle dut rétropédaler en annonçant que "le débat et la réflexion se poursuivent au CDH"

    Pas de sanction avant 12 semaines

    En fait, la position adoptée lundi par le bureau politique est assez proche de ce qu’annonçait Mme Greoli. Cette dernière précisait en effet que "des sanctions […] demeurent nécessaires" afin que l’avortement ne soit pas "banalisé". Et c’est bien cela que va défendre le CDH.

    Aujourd’hui, l’article 350 du Code pénal prévoit une amende et une peine de prison en cas d’avortement. Sauf pour "la femme enceinte, que son état place en situation de détresse", et qui respecte certaines conditions. Parmi celles-ci : une IVG pratiquée avant les 12 semaines de grossesse et un délai de réflexion obligatoire de six jours.

    Par ailleurs, l’interruption médicale de grossesse (IMG) est permise, elle, à n’importe quel moment de la grossesse.

    Les centristes devraient donc proposer prochainement une sortie de l’IVG du Code pénal. Pour le symbole, ils signifieraient par là que la femme qui pratique une IVG ne commet plus un délit. Mais ils veulent en même temps le maintien de balises fortes. Et, selon eux, cela passe par des sanctions pénales en cas de violation des règles, parmi lesquelles le respect du plafond des douze semaines de grossesse que certains partis politiques voudraient repousser, voire carrément supprimer.

    Concrètement, pour le CDH, après 12 semaines, rien ne changerait: l’IVG reste interdite. En revanche, avant 12 semaines, il n’y aurait plus de sanctions pénales même si les règles prévues par la loi (femme "en situation de détresse" ou délai de réflexion) ne sont pas respectées. Les détails de la position du CDH devraient être connus dans les prochains jours.