Communiqué de Presse | La Famille: le point de départ pour l'avenir
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Communiqué de Presse | La Famille: le point de départ pour l'avenir
D'Hélène Destombes sur Vatican News :
RDC: "des enfants meurent à chaque instant à cause de la malnutrition" dans le Kasaï
Des corps décharnés, affamés, 770 000 enfants souffrent de malnutrition, dans la région du Kasaï, en République démocratique du Congo. C’est le terrible constat dressé par l'Unicef dans un rapport publié vendredi 11 mai 2018.
Selon le fonds des Nations Unies pour l'Enfance, un enfant sur dix est gravement dénutri, c’est 400 000 enfants qui risquent de mourir de faim, avertit l'Unicef. L’organisation appelle à des mesures urgentes. L'insécurité alimentaire au Kasaï est étroitement liée à une forte baisse de la productivité des terres, en raison du déplacement des populations fuyant les conflits.
En 2016, lorsqu'un violent conflit a éclaté au Kasaï, des centaines de milliers de personnes ont été chassées de leurs foyers ou ont pris la fuite. Malgré l’accalmie observée ces dernières semaines, quelque 3,8 millions de personnes, dont plus de la moitié d’enfants, ont besoin d'une aide humanitaire. Le père Pierre Ntumba Mulumba, coordinateur de la Caritas développement de Luebo confirme la gravité de la situation.
Lire aussi : La crise humanitaire en RDC au centre d’une conférence de donateurs
«De nombreuses personnes vivent de l’agriculture au Kasaï», indique le père Pierre Ntumba Mulumba, or «les travaux des champs n’ont pas pu être assurés» pendant deux saisons en raison des déplacements de populations dans la brousse. La Caritas a distribué des vivres aux populations les plus vulnérables et des instruments de travail pour permettre aux habitants de cultiver mais pour l’heure «il y a une situation de misère, de crise».
Le père Pierre Ntumba Mulumba lance un appel «aux bailleurs de fonds, aux hommes de bonne volonté» afin de «pouvoir assister ces populations», de «porter assistance à ces enfants qui meurent à chaque instant à cause de la malnutrition».
Entretien avec le père Pierre Ntumba Mulumba
D'Eugénie Bastié sur le Figaro Vox (lefigaro.fr) :
Gérard Leclerc : Mai 68, une révolution spirituelle ?
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Cinquante ans après Mai 68, le journaliste catholique propose une interprétation spirituelle de Mai 68. Son nouvel essai, «Sous les pavés, l'Esprit», est un hommage à une révolution culturelle dans laquelle l'auteur refuse de faire le tri entre le pire et le meilleur.
Gérard Leclerc est journaliste et éditorialiste à France Catholique et sur les ondes de Radio Notre-Dame. Il a publié de nombreux ouvrages, dont le dernier, Sous les pavés, l'Esprit (Salvator, avril 2018) vise à donner les clés de la genèse intellectuelle et culturelle de Mai 68.
FIGAROVOX.- Provenant de l'Action française, catholique, vous racontez dans «Sous les pavés, l'Esprit» votre confrontation avec les révoltés de Mai 68, dont, dites-vous, vous ne pouviez être «l'adversaire inconditionnel». Pourquoi? Qu'est-ce qui vous attirait dans ce mouvement? Y a-t-il quelque chose à sauver de Mai 68?
Gérard LECLERC.- Quand les premières émeutes de Mai 68 ont éclaté, je me suis d'abord interrogé sur la nature du phénomène. Alors étudiant en philosophie à la Sorbonne, j'étais témoin de l'activité des groupuscules qui rêvaient de recommencer la révolution de 1917 en Russie (dont on avait célébré le cinquantième anniversaire l'année précédente). Mais il apparut vite qu'une telle révolution était impossible, car le Parti communiste n'en voulant pas et s'engageait avec la CGT dans une vaste négociation avec Georges Pompidou, qui allait permettre une sortie de crise. Les gauchistes ne l'entendaient pas de cette oreille, mais leurs manœuvres de débordement ne jouaient que sur ce que Paul Yonnet appelait «le peuple adolescent».
En tant que militant politique, présent sur les tribunes des lycées et des facs, je me suis vite aperçu que la révolution engagée était de nature culturelle et sociétale. Le meilleur et le pire y étaient mêlés. Ce qui m'était sympathique, c'était une ouverture intellectuelle qui contredisait le dogmatisme idéologique des initiateurs. On me laissait la parole, alors qu'on aurait eu la possibilité de me casser la figure et avec certains gauchistes, le dialogue pouvait aller très loin. Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de casser du bolcho mais d'essayer de comprendre ce qui était en train de se passer et qui allait engager tout l'avenir de ma génération.
Je me suis vite aperçu que la révolution engagée était de nature culturelle et sociétale.
D'Annie Laurent sur sur Clarifier, La Petite Feuille verte, 5 mai 2018
L'Islam comme idéologie - II
L’islam est aussi "un système juridique", écrit Rémi Brague (Sur la religion, Flammarion, p. 40), faisant ici allusion à l’importance du rôle de la loi (la charia) puisque celle-ci, sensée émaner directement d’Allah et/ou de Mahomet, englobe tous les aspects de la vie publique et privée, parfois jusque dans les moindres détails (nourriture, habillement, comportement de chacun, etc.). L’auteur rappelle d’ailleurs qu’au Moyen Age, saint Thomas d’Aquin désignait volontiers l’islam comme étant la "loi des Sarrazins".
Islam et politique
Contrairement à une idée répandue, selon laquelle l’islam serait indistinctement "religion et régime politique" (dîn wa-dawla), R. Brague montre que cette formule, adoptée par le mouvement islamiste des Frères musulmans, fondé en Egypte en 1928, ne se réfère qu’à une situation éphémère : les dix années (622-632) durant lesquelles une seule et même personnalité, Mahomet, a détenu à la fois les pouvoirs temporel et religieux. Autrement dit, "le principat et le pontificat", selon la formule d’Abdelwahab Meddeb (1946-2014). Même si ce précédent nourrit la nostalgie des djihadistes actuels, ceux-ci nepeuvent se référer à aucun texte sacré de l’islam (Coran, Sunna, Sîra) pour imposer une forme particulière de régime (monarchie, république, dictature, démocratie), le califat lui-même, institué par les successeurs de Mahomet, n’ayant été qu’une sorte de décalque des empires orientaux et européens.
En revanche, l’islam est une religion vouée au service d’un projet politique universel : soumettre le monde entier à Allah et à sa Loi.
- N’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur insouciant envers notre Rappel "de la vraie religion" (Coran 18, 28) ;
- L’islam domine et ne saurait être dominé (sentence de Mahomet, contenue dans la Sunna).
De là résulte la confessionnalité qui caractérise l’organisation de l’Etat, quelle qu’en soit la forme, dans tout pays où les musulmans sont majoritaires, à l’exception du Liban (sur ces sujets, cf. Annie Laurent, L’Islam, éd. Artège, 2017, p. 85-86 ; Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ?, Salvator, 2017, p. 97-110).
De Maximilian Lutz sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :
Inde: Narendra Modi veut d’un État hindou
Mgr. Thomas Paulsamy
14/05/2018 Louvain – Les chrétiens de l’Inde souffrent de discrimination de la part des hindous fondamentalistes.
Lors d’une visite à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique l’Aide à l’Église en Détresse, Mgr Thomas Paulsamy, évêque du diocèse indien de Dindigul, a exprimé son extrême déception face à la multiplication des attaques violentes.
Dans l’État du Tamil Nadu, au sud de l’Inde, les chrétiens déplorent l’augmentation de la violence et de la discrimination exercées par des hindous fondamentalistes. La semaine dernière, dans au moins seize villes, quelque 20 000 chrétiens de différentes confessions sont descendus dans la rue pour manifester contre des agressions antichrétiennes. Depuis le début de l’année, plus de 15 cas d’attaques violentes ont été signalés dans le Tamil Nadu. Mais l’oppression de la minorité chrétienne dans l’Inde majoritairement hindoue s’accroît aussi dans d’autres régions du pays. Près de 80 pour cent de la population totale est de confession hindoue, seulement un peu plus de deux pour cent sont chrétiens.
Les délits s’étendent de la profanation d’églises, par exemple de la destruction de statues mariales, au viol de religieuses et à l’assassinat d’un pasteur. Ce dernier cas en particulier a donné lieu à des protestations considérables de la population chrétienne. Des milliers de chrétiens sont descendus dans les rues. La victime de l’assassinat, un pasteur d’une Église chrétienne indépendante du district de Kanchipuram, dans l’État fédéral du Tamil Nadu, avait été découverte pendue en janvier après avoir déposé auprès de la police une plainte pour harcèlement par des hindous.
De KTO :
Entre Pays basque et Béarn, l´Eglise catholique dans les Pyrénées-Atlantiques est ancrée dans des cultures particulières qu´elle accompagne. Le séminaire diocésain forme les futurs prêtres à être des pasteurs bien ancrés dans les réalités locales. Leur mission n´a pas vocation à grandir hors-sol. Des cours de langue basque sont par exemple dispensés à ceux qui le souhaitent. Venus des quatre coins du territoire, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées autour de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, en ce début du mois de mai. A la cathédrale de Bayonne, la journée « diocèse en fête » a été l´occasion pour les catholiques de partager leurs expériences missionnaires et les différents projets d´évangélisation portés par les paroisses, les mouvements ou les services diocésains. La formation est aussi au coeur du projet de Mgr Aillet. Le parcours « Cléophas » veut notamment former solidement ceux qui le souhaitent dans la foi chrétienne, afin d´annoncer le Christ dans la société de manière audible, compréhensible et crédible. La Vie des Diocèses du 14/05/2018.