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  • France : le samedi 23 juin prochain, 8 prêtres seront ordonnés dans la Communauté Saint-Martin

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    JPSC

  • Tous les neuf jours, un prêtre est assassiné dans le monde

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    De Paul de Dinechin sur le site aleteia.org :

    Depuis le début de l’année, un prêtre est assassiné tous les neuf jours dans le monde 

    Pour la 18e fois depuis le début de l'année, un prêtre catholique a été assassiné ce dimanche 10 juin. Un nouveau meurtre qui confirme l'accroissement des menaces sur les prêtres en 2018.

    L′attaque a eu lieu dimanche 10 juin. Il était aux alentours de 17 heures, dans le diocèse de Cabanatuan, aux Philippines, quand au moins trois coups de feu ont été tirés par la fenêtre d’une petite église de la province de Nueva Ecija, dans le nord de l′archipel. La messe dominicale allait commencer, célébrée par le père Richmnond Nilo, curé de la paroisse Saint-Vincent Ferrier à Saragosse (Philippines). À 43 ans, le ministre de Dieu est mort sur le champ. Les assassins, eux, ont fui immédiatement.

    Le père Nilo avait consacré sa vie à Dieu à travers le sacerdoce. Depuis dix-sept ans, il servait le diocèse avec la même fidélité. Ce jour-là, il allait s′approcher de l′autel pour célébrer la messe dominicale, comme il l’avait toujours fait depuis son ordination. Son dernier Sacrifice. En plus de remplir un poste-clé dans le diocèse — administrateur financier du diocèse — il était également connu pour son engagement actif dans l’apostolat envers les sourds-muets dans son diocèse.

    Ce prêtre catholique est le troisième assassiné par balles ces derniers mois aux Philippines, après le père Mark Anthony Yuaga Ventura, 37 ans, en avril et le père Marcelito Paez en décembre dernier. Quatre jours à peine avant cette dernière attaque, le père Rey Urmeneneta, un ancien aumônier, avait été blessé lors d’une tentative d’assassinat dans la ville de Calamba, au sud de Manille. Selon les chiffres des Missions étrangères de Paris, les Philippines comptent 85 millions de fidèles catholiques, soit 80% de la population. L′archipel se place ainsi en troisième position des pays à majorité catholique, après le Brésil et le Mexique.

    Lire la suite sur aleteia.org

     

  • Quand le pape évoque "gnostiques" et "pélagiens"

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    Un article de Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Gnosticisme, hérésie antique. Mais voici comment elle réapparaît aujourd’hui

    Le langage du Pape François a déjà fait l’objet de nombreuses analyses qui s’accordent pour lui reconnaître une grande efficacité dans sa communication. Il y a cependant ces deux qualificatifs dont il affuble souvent ses adversaires au sein de l’Église mais qui restent incompréhensibles au plus grand nombre : « gnostique » et « pélagien ».

    Mais ce n’est pas tout. Même les rares personnes qui connaissent le sens premier de ces deux qualificatif trouvent que bien souvent Jorge Mario Bergoglio les utilise à contre-emploi.

    L’exemple le plus flagrant se trouve dans le livre-entretien avec le sociologue français Dominique Wolton où il va jusqu’à traiter de « pélagien » Blaise Pascal, le mathématicien, philosophe et homme de foi du dix-septième siècle qui était exactement aux antipodes et qui avait rédigé ce chef-d’œuvre que sont « Les Provinciales » précisément pour démasquer le pélagianisme, bien réel celui-là, de tant de jésuites de son époque.

    Dans le document programmatique de son pontificat l’exhortation « Evangelii gaudium », François a consacré un paragraphe entier, le 94, à ce que ces deux qualificatifs signifient pour lui.

    Mais par la suite, il les a toujours employés de façon si désinvolte et à contre-emploi que même la Congrégation pour la doctrine de la foi – dans la récente lettre « Placuit Deo » aux évêques – a dû remettre un peu d’ordre en la matière en expliquant en quoi consistaient réellement les deux « déviations » présentes aujourd’hui dans l’Église « qui ressemblent à certains égards à deux hérésies antiques : le pélagianisme et le gnosticisme ».

    Mais à nouveau sans impact notable sur le vocabulaire du Pape Bergoglio qui ne cite jamais les noms de ceux qu’il vise par ses invectives mais qui laisse chacun les deviner, comme par exemple le cardinal Robert Sarah qu’il a également à une occasion accusé à mots couverts de « gnosticisme » et à une autre reprise « pélagianisme », de la même manière – complètement injustifiée et infondée – qu’il l’avait fait pour Pascal.

    Dans l’article qui suit, un théologien américain essaye de clarifier l’usage de l’un de ces deux termes, le « gnosticisme ». Il s’agit du P. Thomas G. Weinandy, bien connu des lecteurs de Settimo Cielo qui ont pu apprécier la lettre ouverte qu’il avait adressée au Pape François l’été dernier.  Il est membre de la Commission théologique internationale intégrée à la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Le P. Weinandy montre comment la controverse sur le « néo-gnosticisme » n’est en rien marginale parce qu’elle affecte la transition en cours dans l’Église catholique, une transition lancée par le Pape François, et que certains critiquent et craignent tandis que d’autres la soutiennent avec ardeur.

    Cet article est paru le 7 juin sur le site américain « The Catholic Thing » et a été intégralement traduite ci-dessous.

    A lire sur diakonos.be

  • Ecosse : l'archevêque d'Edimbourg inaugure un centre "pro-life" pour coordonner une campagne anti-avortement

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    De Corentin Cnudde sur le site du journal la Croix :

    L’archevêque d’Édimbourg inaugure le premier « centre pro-life » d’Écosse

    L’archevêque de Saint-Andrew et Édimbourg (Écosse), Mgr Leo Cushley, a inauguré, mardi 5 juin, un « centre pro-life » destiné à coordonner une campagne anti-avortement menée par le diocèse.

    Une première dans un pays sensible aux débats qui ont agité l’Irlande ces dernières semaines.

    Le sujet de l’avortement et du respect de la vie avait été abordé lors de la réforme des services diocésains réalisée l’année dernière par Mgr Leo Cushley, archevêque de Saint-Andrew et Édimbourg. Un an après, le désir de l’évêque s’est concrétisé via la création d’un « centre pro-life » diocésain, le premier dans le pays, inauguré en présence d’une centaine de représentants des différentes paroisses.

    « Promouvoir une culture de la vie »

    L’objectif de ce centre est explicite : coordonner la campagne menée par les organismes catholiques contre l’avortement et contre l’assouplissement de ses conditions en Écosse, comme l’explique sur la page Facebook du diocèse le frère Jeremy Milne, vicaire épiscopal pour le mariage et la famille. En centralisant l’ensemble des informations, l’archevêché espère ainsi fédérer les différents acteurs dont les paroisses elles-mêmes, créant ainsi le lien et la fluidité nécessaires à une campagne efficace.

    Ces missions se doublent d’un accueil des femmes « en situation de vulnérabilité », en proposant, selon les termes de l’évêque, un « soin pastoral efficace ».

    L’enjeu est en effet de taille selon les responsables diocésains. Dans les pages de l’Herald Scotland, l’évêque explique ainsi la finalité d’une telle campagne : « créer un consensus démocratique » précédant un changement législatif. L’opération vise donc à sensibiliser à la « culture de la vie », impliquant notamment la reconnaissance des « droits inaliénables » des enfants à naître. Des droits placés en opposition à l’avortement, « jamais la meilleure solution » selon l’évêque.

    Un débat tendu

    L’ouverture de ce centre a cependant provoqué de vives réactions dans les milieux pro-avortement, ceux-ci dénonçant une initiative offensive et un discours « stigmatisant » pour les femmes concernées. Jillian Merchant, porte-parole d’une association écossaise pro-avortement, dénonce ainsi le « complet décalage de l’Église avec la société ».

    Depuis l’Abortion Act de 1967, l’avortement est autorisé au Royaume-Uni pour des raisons médicales ou sociales déterminées par la femme elle-même, excepté en Irlande du Nord où celui-ci est beaucoup plus restreint, n’étant accessible qu’en cas de danger pour la femme ou l’enfant.

    La question reste cependant fortement sujette à controverse notamment concernant le délai légal, passé de 28 à 24 semaines en 1990. En 2016, un projet de loi avait remis la question en débat, provoquant une forte mobilisation de la part des associations engagées contre l’avortement ainsi que des évêques.

    L’inauguration intervient en outre quelques jours après le référendum irlandais qui a fait apparaître que 66,4 % des votants étaient favorables à un changement de législation permettant l’IVG. Dans le même temps, une procédure d’appel lancée contre la politique restrictive de l’Irlande du Nord a été rejetée par la Cour suprême.

    Et à Bruxelles, ce sera quand ?

     
  • Mgr De Kesel sur KTO

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    De KTO :

    Entretien avec le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique)

    La chaîne de télévision catholique KTO a rencontré le cardinal Jozef De Kesel chez lui, à l’archevêché de Malines-Bruxelles, pour un entretien exceptionnel. Le président de la Conférence des évêques de Belgique répond sur différents points sensibles de l’actualité : l’avortement, l’euthanasie, vivre en chrétien dans une société sécularisée. Après l’attentat qui a frappé la ville de Liège il y a quelques semaines, il évoque ses attentes dans le dialogue avec les musulmans. Il rappelle aussi la vocation missionnaire de l’Église catholique en Belgique…

    À propos du débat sur l’avortement, le cardinal De Kesel a notamment déclaré :
    « Symboliquement, les conséquences [des propositions de loi seraient] très graves, parce que si l’avortement ne se trouve plus dans le code pénal, il devient un acte médical. Cela deviendra un droit. [Or,] L’acte de d’avortement ne deviendra jamais une intervention anodine. C’est toujours un échec. Il n’y a que des perdants dans cet acte. Je sais bien qu’il y a des femmes qui peuvent se trouver dans des situations extrêmement difficiles. Je comprends la détresse, le désarroi, la souffrance, l’angoisse. Mais dire que ce que les femmes vivent n’est qu’un acte médical va augmenter la solitude et le désarroi, non seulement des femmes mais aussi de ceux qui sont autour. »
    « Si c’est un acte médical, ce sera difficile de [le] refuser ; pour la femme, mais aussi pour les soignants. »
    « Il est très important de ne jamais oublier que c’est une transgression, même dans le cas où on le fait, de ne pas oublier que ce n’est pas un acte quelconque. »
     « Les arguments [de l’Église] ne viennent pas seulement de la foi […] Il faut avoir des arguments qui ne convainquent pas seulement ceux qui sont croyants, mais aussi ceux qui sont de bonnes volontés. Parce qu’il y a aussi des gens qui ne sont pas chrétiens, pas catholiques, qui sont athées et qui ont des objections sur cette proposition de loi. C’est important pour nous de trouver des contacts avec des personnes qui ne sont pas du même milieu idéologique. »