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  • Communiqué de la Conférence épiscopale de Belgique : "Supprimer l’avortement du code pénal : une décision symboliquement lourde"

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    Communiqué de presse (15 juin 2018)

    Supprimer l’avortement du code pénal : une décision symboliquement lourde

    Déclaration des évêques de Belgique

    Dans notre pays et depuis un certain temps l’avortement est dépénalisé sous certaines conditions. Diverses propositions actuellement soumises au Parlement belge visent à le supprimer du Code pénal. Cela entraînera sans doute peu de changements dans la pratique. Pourtant, cette décision a une signification symboliquement lourde. Le regard sur l’interruption de grossesse changera fondamentalement. Avec de très sérieuses conséquences. Cela nous pose question. Et ces questions dépassent les frontières idéologiques.

    Dans une démocratie, le Code pénal garantit la protection de la dignité humaine et de l’intégrité physique de chaque personne. Peut-on négliger cette protection lorsqu’il s’agit d’une vie humaine en développement avant la naissance? La vie que tant de personnes désirent, qui les pousse à se lever et à se battre, pour laquelle la médecine connaît de grandes avancées, cette vie si précieuse. Pourquoi précisément cette vie-là ne devrait-elle pas être protégée dès ses premiers jours ?

    L’avortement n’ira jamais de soi. Même si on le supprime du Code pénal. Il ne deviendra jamais une ‘intervention’ ordinaire. Il ne sera jamais pratiqué de gaîté de cœur. Ce sera toujours un échec: il y aura toujours des perdants. Certes, en certaines circonstances, on peut se sentir perdu et désespéré. On se retrouve alors si seul, déboussolé. Une législation qui ferait de l’avortement une intervention ordinaire, fait très peu de cas du vécu, du ressenti des personnes. Pourquoi à ce moment-là demander aide et conseil? Les questions menacent de ne même plus être prises au sérieux. Ce qui ne fera qu’augmenter solitude et désarroi.

    Voilà le danger que nous voudrions souligner: supprimer l’avortement du Code pénal, c’est prendre le risque d’en faire une intervention médicale anodine. Non seulement, dans les cas prévus par la loi, l’avortement ne sera plus considéré comme une infraction. Il deviendra un droit. Celui qui posera des questions ou refusera l’avortement devra se justifier. Cela vaut tant pour le médecin que pour la femme concernée. Même si on conserve la clause de liberté de conscience, elle sera de moins en moins invoquée. Car un acte médical requiert une décision médicale, et non pas tant une décision de conscience.

    Notre société éprouve des difficultés croissantes par rapport à tout ce qui contrecarre ses projets, ce qui perturbe notre mode de vie. Cela s’applique aux personnes âgées ou malades, aux personnes handicapées, aux pauvres, aux étrangers ou réfugiés qui se retrouvent parmi nous. Cela s’applique également à la vie à naître. Dans son encyclique Laudato Si’ le Pape François affirme que tout est lié: Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil d’une nouvelle vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent (120).

    Cardinal Jozef De Kesel et les évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, vendredi 15 juin 2018

  • Le numéro 2 du Vatican invité parmi les puissants de ce monde

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal la Croix :

    Le « numéro 2 » du Vatican invité du groupe Bilderberg

    Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a participé à la dernière réunion annuelle du groupe Bilderberg qui s’est tenue du 7 au 10 juin dans un hôtel de Turin (nord de l’Italie).

    C’est la première fois qu’un responsable du Vatican était invité dans ce forum mondial qui, depuis 1954, réunit chaque année environ 130 personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.

    Dialogue

    Un discret aréopage dont le secret des débats – qui selon les organisateurs doit permettre la plus grande liberté d’expression des participants – suscite la méfiance, notamment chez les théoriciens du complot qui voient dans le groupe Bilderberg une tentative de « gouvernement mondial ».

    De fait, si certains se sont émus de voir le « numéro 2 du Vatican » participer à la rencontre d’une « société secrète », et aux côtés d’invités dont l’action est parfois très éloignée de la Doctrine sociale de l’Église, l’hebdomadaire anglais Catholic Herald souligne que si « l’Église est profondément engagée dans le dialogue », il lui est parfois « difficile de trouver les bons partenaires pour le dialogue ».

    Populisme, inégalités, intelligence artificielle, post-vérité…

    De fait, les sujets évoqués lors de cette rencontre par les 128 invités réunis sous la présidence du Français Henri de Castries, qui ne cache d’ailleurs pas ses convictions catholiques, sont autant de préoccupations du Saint-Siège : le populisme en Europe, le défi des inégalités, l’avenir du travail, l’intelligence artificielle, la Russie, l’Arabie saoudite et l’Iran, le monde de la « post-vérité »…

    L’occasion donc, pour le cardinal Parolin d’échanger sur ces sujets avec ses interlocuteurs en faisant entendre le point de vue du Saint-Siège et de l’Église catholique dans une enceinte réservée.

  • Modifier la législation sur l'avortement : une campagne purement idéologique basée sur des arguments fallacieux et trompeurs

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    Une opinion de Fernand Keuleneer, avocat au Barreau de Bruxelles, publiée sur le site du Vif :

    La mascarade autour de l'avortement

    Plusieurs partis politiques ont soumis des propositions législatives dans l'optique de modifier la législation sur l'avortement. Ces derniers insistent pour qu'un texte soit voté avant les vacances d'été, à tout le moins au sein de la commission justice de la Chambre des représentants. Il n'est par ailleurs pas à exclure que le gouvernement présente d'ici là son propre projet de texte.

    Le point de départ de toute cette discussion est une erreur. L'avortement doit être soi-disant "dépénalisé". Pourtant, l'avortement est déjà dépénalisé. L'article 350 du Code pénal stipule que : "Toutefois, il n'y aura pas d'infraction lorsque..." et s'en suivent les conditions selon lesquelles l'interruption de grossesse n'est pas considérée comme une infraction. On peut donc difficilement dépénaliser plus que ça ne l'est déjà.

    Oui mais il faut "sortir l'avortement du Code pénal" rétorquent les partisans d'une modification de la loi. Dans ce cas, il est pour le moins étrange de lire dans le projet de loi déposé par l'Open Vld que les sanctions pénales demeurent si les conditions légales ne sont pas respectées. Sortir la matière du Code pénal tout en maintenant des sanctions pénales ailleurs, c'est une des pathologies de notre époque. Les infractions pénales et leur peine sont ainsi éparpillées dans toutes sortes de lois et d'accidents législatifs, mais on ne les retrouve plus dans le Code pénal. Quelle manière paresseuse de légiférer.

    Peut-être que l'intention est en réalité d'abolir toute sanction pénale lorsque les conditions légales de l'avortement ne sont pas remplies ? Mais quelles sanctions demeureraient alors en cas d'enfreinte à la loi ? Aucune, en effet... Et c'est naturellement l'objectif véritable pour lequel on a dupé "les gens".

    Dans la plupart des propositions présentées, l'avortement deviendrait simplement un "droit du patient", repris dans la loi sur le droit des patients, et en outre un "acte médical". C'est une avancée forcée en prévision de la nouvelle loi sur l'exercice de la médecine que prépare la ministre De Block et selon laquelle tout acte réservé à un médecin deviendrait un acte médical, même si cet acte ne poursuit aucun objectif de traitement, de guérison ou de soin.

    Une des conséquences de tout ceci est que l'avortement ferait partie intégrante de l'exercice de la médecine, monopole absolu du médecin, et dans lequel les tiers non-médecins ne peuvent pas interférer. Cela impliquerait également qu'un hôpital perdrait toute possibilité d'interdire ou même restreindre la pratique de l'avortement au sein de son institution.

    Ceci serait valable pour la période au cours de laquelle l'avortement deviendrait pour la femme un droit absolu, indépendamment de l'existence d'un état de détresse, et qui dans certaines des propositions serait étendue à 5 mois, mais cela vaudrait également pour les avortements autorisés par la loi jusqu'en fin de grossesse, lorsque le foetus est atteint par exemple du syndrome de Down ou lorsque la "santé" de la mère est compromise.

    Si on fait un parallèle avec la loi sur l'euthanasie, il serait naïf de croire que le "bien-être psychique" ne fait pas partie de la "santé". Un hôpital ne pourrait donc plus s'opposer à ce que l'un de ses médecins se spécialise dans les avortements de foetus atteints du syndrome de Down ou dans les avortements justifiés par des raisons de bien-être psychique, même si cela va à l'encontre des principes et de l'identité philosophique d'une institution. Que reste-il alors de la liberté d'association et de la liberté d'entreprendre ?

    Tous les projets de loi présentés contiennent une disposition stipulant que les médecins, les membres du personnel médical ou les infirmiers peuvent refuser de participer à un avortement si leur conscience leur dicte de ne pas le faire. Ce n'est qu'un os à ronger car cette faculté est en pratique illusoire à tel point que ça en est risible. Comment peut-on être assez naïf pour croire qu'un infirmier ou une infirmière ayant des objections de conscience pourrait se permettre d'invoquer à cinq reprises un cas de conscience dans le contexte actuel de réduction des coûts et de pénurie de personnel ? Ne devrions-nous pas créer un "safe space" pour ces personnes ? Mais plus fondamentalement encore, pourquoi laisserait-on à un médecin, une infirmière ou un aide-soignant la faculté de soulever une objection de conscience si l'avortement devient un acte médical ordinaire ? Pour décider de poser ou de ne pas poser un acte médical ordinaire, le médecin procède à une analyse médicale qui est basée sur son expertise médicale ; sa conscience n'entre pas en ligne de compte. Ainsi, avez-vous déjà vu un médecin qui ne voyait pas d'objection de nature médicale à traiter une pneumonie mais qui aurait néanmoins refusé de soigner le patient en raison d'une objection de conscience ? Sincèrement, de qui se moque-t-on ?

    La campagne qui est menée pour modifier la législation sur l'avortement est purement idéologique et utilise des arguments fallacieux et trompeurs. La médecine classique a pour objet de soigner et de guérir, et non pas de mettre fin intentionnellement à la vie ou d'empêcher la naissance d'un enfant sur simple demande. Pour cette raison, on observe un mouvement de pression pour que la définition de la médecine soit modifiée afin de servir de lubrifiant aux eugénistes et autres bricoleurs du "transhumanisme" pour lesquels il n'y a pas de place pour le caractère unique de l'homme et de la vie humaine. Et derrière ça, bien entendu, des montagnes d'argent à encaisser qui justifient que tous les obstacles soient éliminés. C'est de ça qu'il est question, et de rien d'autre.

  • Quand les idéologies nouvelles menacent les fondements de la famille

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    De zenit.org (Hélène Ginabat) :

    ONU: le fondement de la famille menacé par les nouvelles idéologies, par Mgr Jurkovic (traduction complète)

    Encourager la solidarité au sein de la famille

    Mgr Jurkovic a averti que la base anthropologique de la famille, « sa constitution fondée sur l’engagement mutuel “libre et complet” d’un homme et d’une femme, sa dynamique intergénérationnelle et sa finalité de générer, nourrir et chérir la vie » sont menacées « voire carrément refusée » par des idéologies nouvelles.

    Mgr Ivan Jurkovič, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève (Suisse), est intervenu lors d’un séminaire d’une journée sur « le rôle de la famille dans la protection et la promotion des droits de l’homme des personnes âgées ».

    Il a pris la parole sur le thème : « Vers une plus grande protection de la famille et des droits de l’homme des personnes âgées », à Genève, le 11 juin 2018 (panel 4).

    Le représentant du Saint-Siège a fait valoir que la famille est « une communauté de personnes », « la cellule fondamentale de la société, où le principe de la solidarité est vécu au quotidien. Par conséquent, afin de défendre les droits humains des individus, la propre identité de la famille doit, de la même manière, être protégée ».

    Voici notre traduction de la déclaration de Mgr Jurkovič, faite en anglais.

    HG

    Déclaration de Mgr Ivan Jurkovič

    Monsieur le Président,

    Comme l’indique la Déclaration politique de Madrid, nous devons « renforcer la solidarité entre les générations […] en encourageant des relations mutuellement réceptives entre » les personnes âgées et les plus jeunes (1). C’est le rôle unique et irremplaçable de la famille, où se vit « l’amour de tous ses membres – des tout-petits aux aînés » (2).

    Ce que les personnes âgées peuvent donner et recevoir de l’environnement familial est au cœur de la vie d’une société florissante où les droits de l’homme sont précieux. De plus, en tant qu’unité naturelle et fondamentale de la société, la famille a droit à la protection de la société et de l’État (3).

    Trop souvent, cependant, nous voyons que la base même anthropologique de la famille, sa constitution fondée sur l’engagement mutuel « libre et complet » (4) d’un homme et d’une femme, sa dynamique intergénérationnelle et sa finalité de générer, nourrir et chérir la vie, sont constamment menacées, voire même carrément refusées.

    Sans aucune évidence dans la nature ou dans l’histoire, malgré les différences de vie familiale en raison de chaque contexte social, les idéologies nouvelles promeuvent une idée de la famille fondée sur l’hypothèse que la famille ne repose pas sur la raison humaine et l’amour, « comme une forme de simple satisfaction émotionnelle qui peut être construite de n’importe quelle manière ou modifiée à volonté » (5)

    Pourtant, une société basée uniquement sur les besoins se transformera inévitablement en une société égoïste, qui n’est certainement pas l’environnement où la vie est accueillie et protégée, surtout quand elle est faible et a besoin d’aide, comme à un âge avancé.

    Monsieur le Président,

    Le Saint-Siège considère la famille comme une communauté de personnes, comme la cellule fondamentale de la société, où le principe de la solidarité est vécu au quotidien. Par conséquent, afin de défendre les droits humains des individus, la propre identité de la famille doit, de la même manière, être protégée.

    La famille, après tout, est, à bien des égards, la première école sur la manière d’être humain et le centre et le cœur d’une « civilisation de l’amour » (6).

    Merci, Monsieur le Président.

    ***

    NOTES

    1. Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement, Madrid, Espagne, 8-12 avril 2002, Déclaration politique, article 16.
    2. Pape François, Lettre encyclique, Amoris Laetitia, n. 88
    3. Cf. Déclaration universelle des droits de l’homme, Art. 16,3.
    4. Déclaration universelle des droits de l’homme, Art. 16,2.
    5. Pape François, Lettre encyclique, Evangelii Gaudium, n. 66.
    6. Pape Paul VI, Message pour la Journée mondiale de la Paix, 1er janvier 1977.
  • Le développement du catholicisme en Afrique compense son déclin partout ailleurs

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    D'Arnaud Bevilacqua sur le site du journal La Croix :

    Porté par l’Afrique, le nombre de catholiques continue d’augmenter

    Les catholiques continuent de croître dans le monde, notamment en Afrique, d’après les derniers chiffres du Vatican publiés dans L’Osservatore Romano le 12 juin.

    La hausse du nombre de catholiques dans le monde se poursuit. En 2016, 1,299 milliard de personnes avaient reçu le baptême dans l’Église catholique contre 1,285 milliard en 2015, soit une hausse de 1,1 %.

    Cette croissance annuelle est toutefois légèrement moins soutenue que durant la période 2010-2015. Elle est aussi un peu moins vigoureuse que la hausse de la population mondiale. Ainsi, la part des catholiques dans le monde est en très léger retrait passant à 17,67 % de la population mondiale contre 17,7 % en 2015.

    228 millions de catholiques en Afrique

    La hausse du nombre de catholiques est largement portée par celle – très sensible – du continent africain qui rassemble 17,6 % de l’ensemble des baptisés dans le monde.

    Les catholiques africains étaient 185 millions en 2010, 222 millions en 2015 et, désormais, 228 millions en 2016. Soit une augmentation vigoureuse de plus de 23 % en six ans. C’est en République démocratique du Congo qu’ils sont les plus nombreux (44 millions) devant le Nigeria (28 millions).

    Près de la moitié des catholiques (48,6 %) vivent sur le continent américain, 22 % en Europe, un chiffre quasi stable depuis 2010 (+ 0,2 %), 11 % en Asie (85 millions aux Philippines et 22 millions en Inde). En Océanie, les fidèles – 10 millions – sont en hausse de 10 % environ par rapport à 2010.

    À lire aussi :Le catholicisme en Afrique, entre croissance et défis

    Cette hausse numérique globale ne doit pas masquer une baisse du nombre de prêtres. Déjà en diminution – légère – entre 2014 et 2015, leur nombre passe de 415 656, en 2015, à 414 969, en 2016, (67,9 % de prêtres diocésains). Les baisses concernent essentiellement l’Amérique du Nord (-2,7 %), l’Europe (-2,8 %) et le Moyen-Orient (-1,7 %). L’Afrique et l’Asie compensent en grande partie ces diminutions.

    Crise des vocations

    La crise des vocations se fait aussi sentir sur le nombre de séminaristes qui passe de 116 843, en 2015, à 116 160, en 2016, soit une baisse de 0,6 %. Sur la période 2010-2016, la tendance à la baisse est plus accentuée (-2,4 %).

    En Afrique, en revanche, le nombre de séminaristes a crû de 13,1 % avec des hausses sensibles dans certains pays comme l’Ouganda (+ 22, 1 %), le Cameroun (+ 31,2 %), la Tanzanie (+ 39,5 %) et surtout Madagascar (+ 65,6 %).

    Sur la même période, l’Amérique du Sud connaît une diminution forte de 17,4 %. Les diacres permanents sont, eux, en hausse passant à 46 312, en 2016, contre 39 564 en 2010, soit une croissance de 17 %.

    En ce qui concerne les religieuses, leur nombre continue de baisser toujours plus fortement – 659 000, en 2016, contre 722 000 en 2010.

    Si l’Afrique et l’Asie enregistrent une hausse de leur nombre, respectivement de 9,2 % et 4,2 % sur la même période, il connaît une chute brutale en Amérique du Nord (-21 %), en Europe (-16 %) et en Amérique du Sud (-11,8 %).

    Les religieux non prêtres sont aussi en baisse pour la quatrième année consécutive, 52 625, en 2016, contre 54 229, en 2015.