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  • Les propos rafraîchissants et libérateurs de Paul Vaute sur RCF

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    De RCF Liège :

    Il est libre, Paul

    Une émission présentée par Jacques Galloy

    God's talents

    Après une riche carrière journalistique à La Libre, dont la Gazette de Liège, Paul Vaute prend sa retraite et évoque les grands défis actuels de l’information, du journalisme et du sens commun. Il retrouve du temps pour se consacrer à l’Histoire, sa grande passion. Un nouvel art de vivre.

  • Coupe du Monde : la prière de Lukaku

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    De Vincent Coquaz en réponse à une question sur le site CheckNews.fr (Liberation.fr) :

    Coupe du monde : quelle prière ont effectuée Lukaku et Escobar ?

    Fidel Escobar (à gauche) et Romelu Lukaku après le match Belgique - Panama lors de la Coupe du monde 2018.

    Fidel Escobar (à gauche) et Romelu Lukaku après le match Belgique - Panama lors de la Coupe du monde 2018. Capture d'écran - beIN Sports

    Les deux joueurs, chrétiens, ont prié à genoux et les paumes vers le ciel, à quelques mètres l'un de l'autre.

    Question posée par Johan le 18/06/2018

    Bonjour,

    Votre question a été raccourcie. Voici l’originale : «À la fin du match Belgique-Panama, une image montre Romelu Lukaku et un joueur panaméen agenouillés et prier l’un à côté de l’autre. Lukaku est de confession musulmane, mais qu’en est-il pour l’autre joueur qui ne semble pas faire les mêmes prières quoique assez similaires ?»

    Vous faites référence à une scène filmée à la fin du match Belgique - Panama lors de la Coupe du monde, remporté 3-0 par la sélection belge. On y voit l’attaquant belge Romelu Lukaku et le défenseur panaméen Fidel Escobar prier à quelques mètres l’un de l’autre, juste après le coup de sifflet final.

    Lukaku catholique, Escobar évangélique

    Sur Twitter notamment, certains internautes ont cru reconnaître une prière musulmane du fait de la position des joueurs (qui rappellent les invocations que font certains joueurs musulmans avant ou après les matchs).

    Il n’en est pourtant rien : Romelu Lukaku est un catholique pratiquant, comme l’indiquaient ses proches en janvier dernier pour démentir des rumeurs sur un transfert que le joueur aurait refusé à cause de «messages vaudous». De son côté, Fidel Escobar est lui aussi chrétien mais évangélique, selon l’agence catholique ACI Prensa. Leur position est caractéristique de l’attitude de l’orante (ou de l’orant), qui consiste à avoir «les bras ouverts et levés vers le ciel», et qui est «le plus ancien geste de prière du christianisme», selon le site spécialisé Christus.

    En 2017, plusieurs médias britanniques (dont le tabloïd The Sun) avaient rapporté à tort que Romelu Lukaku, joueur de Manchester United, n’avait pu recevoir un prix d’Homme du match en raison de sa (supposée) foi musulmane, qui l’empêchait de poser sur des photos avec des bouteilles d’alcool. Les fans du joueur avaient alors été nombreux à signaler aux journaux concernés que l’attaquant faisait très régulièrement un signe de croix en entrant sur le terrain ou pour célébrer ses buts, comme le rapporte The Independent.

    Cordialement

    Vincent Coquaz

  • "Retour du religieux" : plutôt un retournement qu'un retour

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Religion — retour ou retournement ?

    Rémi Brague est interrogé dans La Revue des deux mondes sur le retour du religieux. Extrait. Rémi Brague est membre de l’Académie des sciences morales et politiques, il a enseigné la philosophie à la Sorbonne et à l’université de Munich.

    Revue des Deux Mondes – Il y a trente ans, écrivez-vous au début de votre récent livre, Sur la religion, dans les dîners, on parlait politique ; si quelqu’un parlait religion, cela faisait sourire. Aujourd’hui, c’est le contraire : la religion est redevenue un sujet préoccupant ; on enregistre une certaine lassitude quand on parle politique ou économie. Comment expliquez-vous ce retournement ?

    Rémi Brague – Cette remarque n’est pas vraiment de moi, mais de Michel Serres. J’ai dû l’entendre sur une chaîne de radio. Lorsque, il y a trente ans, racontait-il, il voulait faire rigoler ses étudiants, il parlait de religion ; en revanche, lorsqu’on parlait politique, les fronts se plissaient, les bouches se contractaient et on hochait la tête doctement. Maintenant, c’est le contraire. Quand on parle de religion, fini de rire.

    Pourquoi ce retournement ? Votre mot est juste, c’est plutôt un retournement qu’un retour. On parle du retour du 
religieux, or il n’est jamais parti ! Ce qui s’est 
passé, c’est un retour sur soi de la conscience de 
l’intelligentsia occidentale.

    Comme l’a expliqué 
le sociologue autrichien devenu américain Peter Berger, les intellectuels occidentaux, pendant des années et des années, ont voyagé de campus sécularisé en campus sécularisé en empruntant des tuyaux étanches qui les ont empêchés de voir la montée fulgurante du protestantisme évangélique ou le réveil de l’hindouisme ultra-nationaliste et responsable de pogroms antichrétiens et antimusulmans en Inde.

    Ils n’avaient pas vu non plus un phénomène tout récent : les aspects fort déplaisants que prend le bouddhisme dans la Birmanie actuelle. En réalité, il l’avait déjà pris pendant la guerre du Pacifique et avant, en Chine : des généraux japonais adeptes du zen se sont rendus coupables de certaines espiègleries de fort mauvais goût (bombardement de Chang-haï, prostitution obligée des Coréennes…).

    Ces intellectuels n’ont pas vu non plus le réveil de l’islam, ce qu’on appelle l’islamismepour éviter d’incriminer la totalité de la religion. Ce prétendu retour du religieux n’est donc pas vraiment un retour, mais plutôt un retour sur soi des intellectuels, qui comprennent enfin de manière douloureuse qu’ils se sont trompés sur toute la ligne.

    Revue des Deux Mondes – En prenant le problème de haut, de façon presque planétaire, vous avez évidemment raison, mais si nous nous concentrons sur l’Europe et particulièrement sur la France, le diagnostic est-il le même ? Je suis frappé par le grand nombre d’ouvrages, dus aussi bien à des sociologues qu’à des théologiens, qui depuis trente ans paraissent toujours plus ou moins sous le titre : « Comment l’Europe a-t-elle cessé d’être chrétienne ? ». D’un côté le religieux n’est jamais parti, il ne cesse même de prendre de l’importance, et de l’autre les églises se vident. À en croire certaines enquêtes, la pratique religieuse en France serait tombée à 5 %. Comment les deux tendances s’articulent-elles ?

    Rémi Brague – Ce sont des faits indéniables. Il est clair que le christianisme recule en Occident, peut-être également dans le reste du monde. J’ai entendu récemment quelqu’un dire qu’en Afrique, continent que bien des chrétiens considèrent comme l’eldorado de la foi, les choses n’allaient pas aussi bien qu’on le dit.

    Il y a en effet ce livre récent de Guillaume Cuchet, Comment notre monde a cessé d’être chrétien1. L’auteur a repris et inversé le titre de Paul Veyne,  Quand notre monde est devenu chrétien, et celui de Marie-Françoise Baslez, Comment notre monde est devenu chrétien, deux études qui expliquaient comment l’Occident était devenu chrétien à la fin de l’Empire romain.

    Revue des Deux Mondes — Paul Veyne se concentre sur une trentaine d’années au IVe siècle et Guillaume Cuchet sur une trentaine d’années à la fin du XXe siècle. L’un étudie le début et l’autre la fin…

    Rémi Brague — Exactement. Je crois que chez Guillaume Cuchet, la volonté de retourner le titre était parfaitement claire et peut-être s’en tient-il volontairement aussi aux mêmes limites chronologiques : trente ans, soit une génération.

    On ne sait pas trop ce qui se passera à la génération suivante, peut-être que le mouvement va s’accélérer encore. Ce n’est pas impossible. Ce qui recule, c’est le christianisme. En revanche, il semble que certains bouddhismes ont fait une percée ; par ailleurs, la persistance de l’islam chez les jeunes immigrés est réelle, de même que la montée en puissance des haredim (les juifs ultra-orthodoxes) en Israël. Si celle-ci continue, ils sont appelés à former la majorité et à pousser à la marge les Achkénazes, quelque peu sécularisés ou seulement vaguement religieux.

    Ces phénomènes sont difficiles à chiffrer, car il s’agit de religions encore minoritaires et leurs adhérents ne répondent pas toujours aux questions des sondeurs… à la différence des ex-chrétiens qui, eux, n’ont pas peur d’avouer leur incroyance.

    [...] 

    1. Voir à ce sujet Religion — baisse de la fréquentation de la messe sous le pape François, stabilité chez les protestants et Vatican II, « déclencheur » de l’effondrement de la pratique catholique ? (M-à-j vidéos) 

  • Nigeria : des fillettes utilisées comme bombes vivantes

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    De François Gloutnay sur presence-info.ca :

    Boko Haram utilise des enfants pour commettre des attentats-suicides

    Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos, a donné une conférence à Montréal le 14 juin 2018.

    Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos, a donné une conférence à Montréal le 14 juin 2018.   (Présence/François Gloutnay)

    Cette fin de semaine, la célébration de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, fut meurtrière dans le nord-est du Nigeria.

    Le groupe djihadiste Boko Haram y est accusé d'avoir utilisé six fillettes, sanglées d'explosifs, afin de perpétrer des attentats-suicides dans la nuit de samedi à dimanche. Ces bombes humaines, âgées de 7 à 10 ans, ont tué 31 personnes et fait un grand nombre de blessés.

    L'utilisation d'enfants par le groupe Boko Haram ne surprend pas Ignatius Kaigama, l'archevêque de Jos, au Nigeria, et jusqu'à récemment président de la conférence épiscopale nigériane.

    Jeudi soir, lors d'une soirée publique tenue à Montréal, dernier arrêt de sa tournée canadienne d'une semaine, Mgr Kaigama a rappelé que dans son pays, «il y avait jusqu'à récemment, des attaques à la bombe chaque jour ou presque».

    «Si le nombre de ces attentats a beaucoup chuté, cela ne veut pas dire que Boko Haram a cessé ses activités», a-t-il lancé quelques 48 heures avant que Boko Haram ne soit relié aux attentats-suicides de la fin de semaine.

    «Ici, les gens pensent que Boko Haram ne s'attaque qu'aux chrétiens.» C'était sans doute le cas auparavant, «mais ce n'est plus ce qu'on observe aujourd'hui», a-t-il dit à la soixantaine de personnes présentes en soirée dans la salle de conférence de la bibliothèque Atwater.

    «Les objectifs du groupe ont changé. Ils attaquent aujourd’hui tout le monde, y compris leurs propres membres qui ne suivent pas sa philosophie ainsi que les musulmans qui n'approuvent pas ses actions. Les membres de Boko Haram entrent dans les mosquées et tuent les gens.»

    De plus, a révélé jeudi soir l’archevêque, le groupe djihadiste «utilise maintenant des enfants, des garçons ou des fillettes, dont les vêtements sont bourrés d'explosifs. On les envoie au marché, à l'école, à l'hôpital, à tous les endroits où il y a beaucoup de gens. Ils font sauter les explosifs, ils se tuent eux-mêmes et font un maximum de victimes.»

    C'est arrivé dans des églises, y compris dans sa propre cathédrale, ajoute l'archevêquem qui explique que les fêtes de Noël et de Pâques se déroulent dorénavant sous haute surveillance. «Fêter Noël à l’église durant la nuit, il faut oublier cela», dit Mgr Kaigama.

    Travailleurs sociaux

    L'Église du Nigeria fait face a de nombreux défis, dit l'archevêque Kaigama. «Mais je comprends, après ma visite au Canada, que l'Église d'ici éprouve aussi des difficultés», lance-t-il. Il a appris lors de sa tournée canadienne qui l'a mené, du 7 au 14 juin, de Vancouver jusqu'à Montréal, que des églises ferment leurs portes, que les grands séminaires sont déserts et que peu de fidèles participent aux cérémonies religieuses.

    «Nos églises sont pleines», dit-il. Et pas seulement le dimanche. Tous les jours, les gens s'adressent à l'Église pour qu'elle les aide, y compris pour leurs besoins de base comme la nourriture, l'eau, l'éducation, les soins de santé. «Nous sommes devenus des travailleurs sociaux. Nos agent de pastorale passent beaucoup de temps à aider les gens.»

    N'est-ce pas plutôt le rôle du gouvernement? «Bien sûr», répond l'archevêque. «Mais l'État n'a pas la volonté politique de régler ces problèmes.» Il rappelle que le Nigeria possède d'énormes quantités de ressources, pétrolières entre autres, «suffisamment pour que tous puissent en profiter équitablement».

    «Mais ce n'est pas le cas. Les ressources ne sont pas bien distribuées. Cette richesse est concentrée entre les mains de quelques personnes  alors que la vaste majorité souffre», soutient l'archevêque de Jos, un archidiocèse situé au centre du Nigeria. «Ceux qui possèdent» les richesses et le pouvoir, «ne rencontrent jamais les pauvres, car ils habitent dans des quartiers fortifiés, protégés par les policiers et des soldats.»

    «Si les gens vont vers l'Église, c'est qu'elle est toujours ouverte.» Mgr Ignatius Kaigama explique que son bureau à l'archevêché est toujours accessible. «Quand je suis là, je vois se former une longue file de gens qui viennent me voir avec toutes sortes de problèmes. Je les écoute mais je me sens tellement impuissant devant toutes les difficultés que rencontrent les gens.»

    «Chaque jour, malgré nos défis - c'est ainsi qu'il appelle la misère, les meurtres et les attentats auxquels les gens du Nigeria sont confrontés! - nous tentons d'aider du mieux possible.»

    La tournée canadienne de Mgr Kaigama était organisée par l’organisme catholique Aide à l’Église en détresse Canada.

  • Australie : le secret de la confession mis à mal

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    D'Alain Pronkin sur presence-info.ca :

    Le secret de la confession en péril

    Le Territoire de la capitale australienne vient d'adopter une loi qui oblige les prêtres à divulguer les secrets de la confession dans les affaires d'agressions sexuelles sur enfants. Cette disposition législative entrera en vigueur au printemps 2019. Ainsi, un prêtre qui reçoit la confession d’un prêtre pédophile ou de tout autre adulte ayant agressé un ou des enfants doit dénoncer cet aveu aux autorités policières.

    La loi prévoit deux situations bien différentes: la première oblige un prêtre témoin d’une agression sur un mineur de la signaler aux autorités policières, tandis que la seconde l’oblige à le faire s’il s’agit d’un aveu fait lors du sacrement de la réconciliation, autrefois appelé «confession».

    Cette nouvelle loi survient dans un contexte de procès et de révélations ces dernières années sur l’ampleur des abus sexuels contre des mineurs commis par des membre du clergé, et sur les prêtres, évêques et supérieurs qui ont préféré fermer les yeux ou qui ont tenté d’étouffer l’affaire.

    L’Église catholique, rappelons-le, impose une sanction à tout prêtre qui divulgue le secret de la confession. Elle est automatique : c’est l’excommunication, purement et simplement.

    Les prêtres ne divulguent pas les secrets de confession, mais entrent généralement en dialogue avec la personne afin de l’encourager à se dénoncer elle-même. Ils lui expliquent que le pardon nécessite souvent de se mettre concrètement en quête de justice, et que cela commence en reconnaissant ses propres torts. Mais comment concilier cet impératif religieux de non divulgation de la confession avec la protection des enfants mineurs?

    S’il est un crime odieux, c’est bien celui des agressions sexuelles contre les enfants. La société ne tolère pas ces crimes et les pédophiles n’ont droit à aucune compassion. Le crime paraît d’autant plus grave lorsqu’il est commis par des ministres ordonnés, qui bénéficient souvent d’un grand ascendant moral au moment de passer à l’acte.

    Même devant un tel crime, le système judiciaire assure un procès juste et équitable à ce type d’accusé. Un secret de confession n’est pas admissible en preuve.

    Ce que fait la nouvelle loi du Territoire australien est de mettre un terme à cette garantie de la justice criminelle, rompant avec une tradition légale qui existe depuis des lustres dans la plupart des démocraties. Déjà, des prêtres australiens ont indiqué qu’ils seraient prêts à aller en prison plutôt que de briser le secret.

    Un élément essentiel lors d’un procès criminel est le fait que la preuve doit exclure tout doute raisonnable. La meilleure preuve en matière criminelle est l’aveu, libre et volontaire, de l’accusé. Ce que recherche le procureur de la couronne, c’est l’aveu de l’accusé, ce qui entraîne irrémédiablement sa condamnation.

    Un seul endroit donne l’assurance d’une déclaration libre et volontaire d’un aveu de culpabilité: c’est celui qui survient lors d’une confession à un prêtre. Actuellement, aucun prêtre ne peut être appelé à témoigner de ce qui lui a été dit lors d’une confession. Ainsi, tout accusé au criminel peut confesser tout crime, de quelque nature que ce soit, à un prêtre. Il a la certitude qu’aucun prêtre ne divulguera ce qu’il a entendu. Toute personne – même si elle a commis le crime le plus vil qui soit – peut avoir un lieu, un asile, où se confier à Dieu en toute quiétude.

    Or, que fait le système judiciaire du Territoire de la capitale australienne? Il vient introduire une exception à ce principe, sur la question des crimes contre des enfants. Est-ce légitime ou moral? Dans les deux cas, je ne crois pas.

    La liberté de religion est un droit fondamental qui inclut celui de la confession à un ministre de son culte. L’État ne peut s’immiscer dans une matière qui a toujours été reconnue comme relevant d’un domaine intimement lié à la religion, malgré le fait que le crime soit des plus répugnants et odieux.

    Reste à voir, si cette disposition législative sera contestée devant les tribunaux ou si elle fera boule de neige vers d’autres juridictions.

  • France : 125 prêtres ordonnés en 2018

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    Du site aleteia.org :

    125 prêtres seront ordonnés en 2018

    Sur les 125 prêtres ordonnés cette année en France, 67 d’entre eux le seront comme prêtres diocésains sans appartenir à d’autres institutions et 20 comme prêtres religieux.

    « Le peuple de Dieu a besoin de toutes les vocations… mais il a un besoin particulier de prêtres afin qu’il puisse vivre, au jour le jour, sa vocation de prêtre, prophète et roi ! », confiait à Aleteia le père Stéphane Duteurtre, responsable du séminaire de Paris, à l’occasion de la 55e journée mondiale de prière pour les vocations. Avec 125 ordinations de prêtres cette année selon la Conférence des évêques de France (CEF), le peuple de Dieu devrait donc être bien accompagné !

    Dans le détail, 67 d’entre eux seront ordonnés prêtres diocésains sans appartenir à d’autres institutions, 38 appartiendront à différentes communautés (Communauté Saint-Martin, Communauté de l’Emmanuel, Missions Étrangères de Paris…) et 20 seront des prêtres religieux (Communauté des Frères de Saint-Jean, Ordre des Frères prêcheurs, Compagnie de Jésus…).

    Pour mémoire, la formation à la prêtrise se déroule le plus souvent dans un séminaire et dure un minimum de six années. « La France compte actuellement 32 séminaires et maisons de formation, plus trois maisons à Bruxelles et le séminaire français de Rome », détaille la Conférence des évêques de France.

  • La liturgie n'est pas un show

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    De Samuel Pruvot sur le site de Famille Chrétienne :

    Mgr Batut : « La liturgie n’est pas un show »

    MAGAZINE - Plusieurs monastères, cet été, initient les jeunes à la liturgie. Qui est une magnifique école de prière, alliant tradition et nouveauté.

    La liturgie vécue dans les monastères n’est-elle pas aux antipodes du quotidien vécu dans certaines paroisses ?

    J’espère que non ! Il faut éviter qu’un abîme se creuse entre ce qui est célébré par les spécialistes de la liturgie – les moines – et l’ensemble du peuple chrétien. Les monastères ne sont pas des conservatoires. Les monastères réussissent leur travail quand les simples fidèles se sentent inclus dans la prière monastique.

    Par où commencer pour initier les jeunes au mystère de la liturgie chrétienne ?

    Il faut les sortir de leurs tablettes et de leurs smartphones, les sortir de leur incapacité à vivre le silence... Le silence, c’est la chose la plus dure pour eux, mais aussi la plus fructueuse. Les jeunes sont capables de comprendre que l’important n’est pas de s’ennuyer ou pas à la messe mais d’y aller. Il faut leur faire dépasser le côté affectif qui les mobilise souvent à 99 %. Le plus important, ce n’est pas de donner des explications sur la liturgie, mais de la faire vivre ! Combien de fois ai-je vu des jeunes en larmes lors de belles liturgies ? Ils pleuraient car ils découvraient une nouveauté transformante, ils faisaient l’expérience de Dieu.

    On a l’impression que les querelles liturgiques des années soixante-dix intéressent moins les nouvelles générations... Pourquoi ?

    Les acteurs des controverses des années soixante-dix avaient une certaine culture religieuse... Elle a disparu. Ils avaient étudié le latin, ils connaissaient le patrimoine musical européen et savaient à quoi ressemblait une messe de Mozart ! Le grand tourbillon des années soixante-dix a passé par-dessus bord le patrimoine. On n’a rien transmis.

    Résultat ? Les jeunes sont aujourd’hui des déshérités à la recherche de leur héritage. Les mêmes iront à une session charismatique à Paray-le-Monial, puis à une messe tridentine et ensuite à un rassemblement de Taizé... Ils butinent. Mais où sont leurs racines ? Elles ne sont nulle part !

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  • L'arrière-petit-fils de Charles et Zita de Habsbourg a été ordonné prêtre

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    Lu sur la page facebook de la Fraternité Eucharistein :

    Nous vous proposons de découvrir le témoignage de Johannes d'Autriche, né en Belgique, actuellement dans la maison de la Fraternité à Saint-Jeoire (Haute-Savoie, France), ordonné le samedi 16 juin à 10h30 :

    -- Johannes, pouvez-vous vous vous présenter en quelques mots ? --

    Je suis né en 1981 à Bruxelles (Belgique). J’ai 5 frères et 2 sœurs, dont trois qui sont aussi entrés dans les ordres. Notre famille a longtemps habité en Suisse près de Fribourg. J’ai fait des études d’économie à St-Gall, puis j’ai travaillé une année à Paris en banque d’affaires. En 2005, j’ai étudié à l’Institut Philanthropos (Fribourg). En 2007, je suis entré au postulat de la Fraternité Eucharistein.

    -- Quel est le facteur qui a déterminé un changement d’orientation si important ?-- 

    A vrai dire, c’est Dieu lui-même. J’ai lu à l’âge de 16 ans la biographie de mes arrière-grands-parents, Charles et Zita de Habsbourg, qui ont régné sur l’Autriche et la Hongrie. J’ai été extrêmement frappé de leur amour pour leur peuple et surtout pour les plus pauvres, qui provenait de leur foi très profonde. J’ai été encore plus frappé… par mon propre égoïsme ! A partir de là le combat spirituel a commencé dans mon cœur : tout pour les autres ou tout pour moi ? Mais à 19 ans, soucieux de me garder quand même un peu pour moi, je pars direction la finance en vue d’une « belle carrière ». Cette carrière s’ouvre effectivement après mes études à St-Gall avec une grande banque d’affaire américaine… Après une petite année, je déchante en moi-même : comment est-il possible de me sentir si seul et si vide intérieurement, alors qu’extérieurement je suis comblé en tout point ? Je me retrouve en 2005, totalement désabusé au sujet du sens de la vie, sur les bancs de l’Institut Philanthropos. Les prises de conscience affluent, d’abord intellectuelles : l’amour vrai existe, il a pour nom la « grâce » ; le vrai combat de ma vie n’est pas ma satisfaction personnelle, mais la recherche de Dieu et de sa volonté. Un matin, lors de la Messe, Jésus vient lui-même me dire toutes ces choses, mais non plus au niveau de la tête, mais dans le cœur… eh oui, car il est vraiment vivant ! C’est à partir de ce moment que j’ai sérieusement commencé à penser Lui donner toute ma vie.

    -- Mais qu’est-ce qui vous a donc attiré à la Fraternité Eucharistein ? --

    Tout d’abord, j’étais assez ouvert à ce que Dieu me demanderait, quitte à ce que cela puisse même ne faire aucun sens de prime abord… comme Abraham quand Dieu lui demanda de quitter sa terre, sans lui dire la destination. J’ai connu la Fraternité et j’étais frappé par la ferveur du désir de Dieu qui y régnait et par l’adoration du Saint-Sacrement. J’ai demandé à y prendre un temps sabbatique d’une année. L’accueil des personnes déshéritées de la vie m’a beaucoup frappé. Le Seigneur me soufflait : « Ces gens qui n’ont rien ni personne, si toi tu ne les aimes pas de façon inconditionnelle, ce sera qui alors ?! » Peu à peu j’ai compris que c’est là que Dieu était en train de me « planter », comme un arbre qui va porter du fruit en son temps. J’ai fait mes vœux simples en 2011.

    -- Et le sacerdoce est venu plus tard ?--

    Tout à fait. Je précise tout de suite que le sacerdoce, le fait de devenir prêtre n’est pas simplement le fruit d’un désir personnel. C’est d’abord Jésus-Christ qui appelle ! Dans la vie spirituelle on est deux - Dieu et nous-même ! C’est donc à un appel de Jésus que j’ai répondu, qui a pris forme dans la communauté. Certains prêtres sont appelés à servir dans les paroisses, d’autres sont en même temps religieux et ceux-là sont appelés à servir dans leur propre communauté. C’est mon cas. Dans notre communauté, nous considérons que le prêtre est d’abord un religieux parmi les autres, puis prêtre au service de la communauté. Ainsi, dans la Fraternité Eucharistein, les prêtres ne sont pas forcément responsables des maisons, ils vivent le même rythme que tous les autres religieux et n’ont bien sûr pas d’avantages découlant de leur statut. Ils travaillent manuellement en compagnie des personnes en accueil. Ils tâchent de vivre la même humilité que les autres à la suite de Jésus.

  • Vote de la légalisation de l'avortement en Argentine : la réaction des évêques inadéquate ?

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    De Jeanne Smits sur RéinformationTV :

    Les députés votent la légalisation de l’avortement en Argentine – réaction ahurissante de la Conférence épiscopale

    Par 129 voix contre 125, et une abstention, la chambre des députés du congrès de l’Argentine a adopté en première lecture, jeudi, le texte qui légalise la mise à mort des enfants à naître en autorisant l’accès libre à l’avortement jusqu’à la 14e semaine de gestation. Et même jusqu’à neuf mois de grossesse en cas de viol, risques pour la vie ou la santé de la mère ou de fœtus non viable. Elle autorise l’avortement des mineures de plus de 16 ans sans avis parental et oblige les médecins objecteurs à se faire enregistrer comme tels, mais ne reconnaît pas le droit à l’objection des établissements de santé. C’est une loi extrême puisqu’elle rend possible l’avortement jusqu’au terme de la grossesse sur déclaration sous serment de la femme devant un professionnel de santé qu’elle a été victime d’un viol, sans autre forme de contrôle ni même exigence de dépôt de plainte à l’encontre du supposé violeur. En attendant l’examen du texte par le Sénat argentin, la commission exécutive de la conférence épiscopale d’Argentine, présidée par Mgr Oscar Vicente Ojea, un proche du pape François, a publié un communiqué proprement ahurissant.

    Le projet de loi devrait rencontrer une opposition plus forte au Sénat. Mais ce ne sera pas, hélas, grâce à l’Eglise. Si Mgr Hector Aguer, « exilé » depuis lors pour être remplacé par Mgr Victor Manuel Fernandez, un très proche du pape François, a pu dire en février à propos de la loi préparée par l’équipe de Mauricio Macri : « C’est un gouvernement sans principe d’ordre moral et naturel », la hiérarchie catholique ne s’est pas fait entendre avec toute la force qu’on aurait pu en attendre.

    Le silence du pape alors que les députés de son pays ont voté la légalisation de l’avortement

    La salutation du pape François, jeudi, à l’équipe de football d’Argentine pour l’ouverture du mondial 2018 a ainsi attiré l’attention sur son silence, le même jour, à propos du vote qui a clairement fait basculer son pays dans le camp de la culture de mort. On dit qu’il a œuvré dans l’ombre, une stratégie paraît-il. Ratée, à l’évidence. Car s’il est aussi populaire qu’on le dit, seul lui pouvait galvaniser ses compatriotes ! De même, les catholiques argentins qui voulaient faire des processions et des adorations dans la rue sur la place des Deux Congrès ont-ils été découragés par l’archevêché de Buenos Aires et la commission épiscopale laïc et famille, suggérant qu’il valait mieux aller prier dans les églises alentour.

    Le communiqué de la conférence épiscopale à la suite du vote affirme : « En tant qu’Argentins, cette décision fait mal. Mais la douleur en raison de l’oubli et de l’exclusion des innocents doit se transformer en force et en espérance, pour continuer de lutter pour la dignité de toute vie humaine. » Et d’ajouter que le dialogue devait encore être possible : il faudrait mettre en évidence qu’aux difficultés d’une « grossesse inattendue », de la pauvreté, de la marginalisation sociale ou de la violence on ne fait qu’ajouter un « nouveau traumatisme, l’avortement ». Ce qui est tout de même l’art de tourner autour du pot en oubliant le principal : la légalisation de l’avortement est un permis légal de tuer.

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  • François regrette le manque de soutien aux familles en Italie

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    De Vatican News :

    François regrette le manque de soutien aux familles en Italie

    Le Pape François a reçu ce samedi 16 juin dans la Salle Clémentine une délégation du Forum des Associations Familiales, un organisme né en 1992 avec l’objectif de promouvoir la défense de la famille dans le monde politique en Italie.

    Dans son discours remis aux participants (mais finalement non prononcé, le Pape ayant préféré s’exprimer sans notes), le Pape rappelle que «le lien conjugal» est «sacré et indissoluble» et que «la complémentarité et l’amour entre l’homme et la femme les rendent coopérateurs du Créateur». La famille en effet «le berceau de la vie», le «premier lieu de l’accueil et de l’amour».

    Les institutions civiles devraient aujourd’hui «favoriser la constitution et la croissance de familles solides et sereines, qui s’occupent de l’éducation des enfants et prennent soin des situations de faiblesse». Le Pape François accorde une attention particulière aussi au problème de la faible natalité en Italie, en souhaitant «des politiques et des structures plus ouvertes au don des enfants».

    «C’est un paradoxe authentique que la naissance des enfants, qui constitue le plus grand investissement pour un pays et la première condition de sa prospérité future, représente souvent pour les familles une cause de pauvreté, au motif du soutien insuffisant qu’elles reçoivent ou de l’inefficacité de nombreux services», regrette-t-il.

  • En marge du débat sur la dépénalisation de l'avortement en Belgique : quel sens donner aux frontières de vie et de mort ?

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    D'Alain Mattheeuws, sj, membre correspondant nommé à l’Académie pontificale pour la vie, cette tribune publiée sur le site du journal La Croix :

    Quel sens donner aux frontières de vie et de mort ?

    Après les nombreux débats sur la loi de l’avortement ponctués par un signe sociétal fort lors de l’abdication temporaire du roi Baudouin (3 avril 1990) et l’explication simple et respectueuse à tous de son objection de conscience en même temps que du droit souverain de son peuple, la Belgique a appliqué cette loi au sens « démocratique » du terme. Présente dans le code pénal comme un rappel symbolique de l’innocence meurtrie, sans application de sanctions pour les mères, cette loi, selon la plupart des partis politiques belges, devrait aujourd’hui sortir du code afin de respecter le statut de la femme.

    Le contexte politique belge est à nouveau conflictuel sur ce thème du respect de l’enfant. Mais comment réfléchir avec bonté en respectant à la fois l’enfant et sa mère ? Comment ne pas nier l’impact d’une loi et des faits : plus de 22 000 avortements par an ? Comment ne pas être aveugle sur la violence et le désir de mort qui retentit sur toutes les sphères de la société dans un tel contexte ?

    Ce qui vient de se passer en Irlande « donne aussi à penser » en profondeur : ce vote massif pour le droit à l’avortement n’est-il qu’une revanche sur le passé catholique de ce pays ou bien un vote qui exprime une désespérance par rapport à la vie ? Une cécité par rapport au renouvellement de génération ? Pour un peuple dont les migrants ont essaimé dans le Nouveau Monde et lui ont donné vie, est-ce une continuité historique ou une brisure de l’identité ?

    Sans être juriste et expert, pouvons-nous parler avec le cœur ou avec un peu de bon sens de l’enjeu civil de l’avortement ? Que suppose pour chaque citoyen l’hypothèse de sortir l’avortement du code pénal ? Tout simplement qu’une loi nouvelle pourrait résoudre extérieurement des problèmes de vie et de mort pour chacun d’entre nous. Dépénaliser totalement l’avortement, c’est légaliser le droit de donner la mort à un être vivant, le droit de détruire, de tuer un être vivant dans une société démocratique, sans procès, sans jugement, de manière aseptisée.

    Le droit n’est-il pas au contraire ce qui construit le bien commun, le protège, le fortifie, rend justice dans une société qui veut être une « maison commune », comme dirait le pape François ? Si l’État définit ou défend ses frontières extérieures (les migrants), ce ne peut être ni par égoïsme, ni par souci économique, mais pour dessiner un bien commun et des valeurs qui constituent le « bien vivre » d’une société. Mais quand une loi interne à l’État enracine dans les cœurs et dans la culture qu’une vie d’enfant dans le sein maternel ne vaut pas, cette loi dessine une frontière pour ceux qui peuvent vivre ou pas dans son sein : elle ouvre la brèche à une violence interne et à long terme à la mort de l’État. La frontière entre la vie et la mort est une valeur racine, fondamentale, qui permet de vivre d’autres valeurs. Si le petit et le pauvre ne sont plus protégés par la loi, l’État s’évanouit et promeut une nouvelle « loi de la jungle » dans laquelle le plus fort a toujours raison et où le plus blessé peut toujours se faire justice ou se venger. Si cette frontière n’est pas protégée, comment pourrons-nous vivre ensemble en assumant les drames de la vie humaine ? Une loi civile n’est pas toujours ni automatiquement éthique.

    Personne n’avoue avec le sourire que l’avortement est un acte banal. La culpabilité issue des actes abortifs est rude à porter pour tous : femmes, médecins, psychologues, institutions diverses… Il existe une culpabilité mortifère dont il nous faut nous garder, car elle engendre à court terme une violence certaine ! Mais la vraie culpabilité, lourde à porter à long terme, est aussi le sentiment profond d’hommes et de femmes qui, souvent, se sont sentis comme obligés de passer à l’acte d’avorter, mais qui sont désireux de mieux faire ou de se faire pardonner. Si toute référence pédagogique de la loi s’efface, si la loi nouvelle anesthésie les consciences et dit le contraire de ce qu’une conscience sensible peut voir naître en elle, il ne restera plus dans la société qu’une culpabilité morbide, permanente, épaisse comme un brouillard d’hiver qui enveloppe des fantômes qui ne seront que des survivants.

    La souffrance et la responsabilité de ceux et de celles qui sont proches de l’avortement ne peuvent être « refoulées » par la négation de ce qui fait le fondement d’une vie ensemble : le désir, inscrit dans une Constitution, d’accueillir tout être humain pour ce qu’il est dès le premier instant de sa visibilité. La loi n’est pas d’abord coercitive : elle est symbolique d’une valeur. Quelle est la loi qui nous permettrait d’aimer la vie et de respecter l’être humain dans sa valeur incontournable ? Même s’il est fragile, malade, mourant, handicapé, n’est-il pas, comme Emmanuel Levinas le disait souvent, un« visage » qui nous appelle à la responsabilité ? Si les lois civiles ne nous disent plus du tout qui nous sommes en profondeur, comment pourraient-elles être « éthiques » et être reconnues comme lumière par ce qui est le sanctuaire de tout être humain : sa conscience ? Sa conscience d’être à la fois unique au monde et en dépendance fraternelle d’autres êtres humains ?

    Alain Mattheeuws, sj, membre correspondant nommé à l’Académie pontificale pour la vie

  • L'Instrumentum laboris du prochain synode consacré à la jeunesse (octobre 2018) est publié

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    L'Instrumentum laboris de la XVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, sur le thème : « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel » [3-28 octobre 2018] a été publié sur le site du Vatican mais il n'est actuellement proposé qu'en italien.

    Le cardinal Baldisseri l'a  présenté et commenté (source : zenit.org - Anita Bourdin) :

    Le «Synode des Jeunes»: le card. Baldisseri présente « l’Instrument de travail » (traduction complète)

    «Accompagner chaque jeune vers la joie de l’amour»

    Le synode des évêques d’octobre 2018, que le cardinal secrétaire du Secrétariat du synode des évêques, le cardinal Lorenzo Baldisseri appelle « Synode des jeunes », a pour objectif principal, dit-il, de « faire prendre conscience à toute l’Eglise de sa tâche importante et nullement facultative d’accompagner chaque jeune, sans exclusion, vers la joie de l’amour ».

    Il définit « les mots-clés du Synode: jeunesse, vocation, discernement, accompagnement ».

    Il souligne que « la référence au ‘choix’ est résolument orientée vers la conversion du cœur et de l’esprit et vers le renouveau des pratiques pastorales ».

    Et si l’Eglise est tentée de déplorer que les jeunes se sont éloignés d’elle, le cardinal Baldisseri ose dire, avec les jeunes, que souvent, « c’est l’Église qui s’est éloignée d’eux ». Il n’hésite pas à affirmer que « leur existence est traversée par la présence de Dieu et par l’action de la grâce qui doit être accueillie, accompagnée et portée à son accomplissement ».

    Il souhaite que « ce Synode soit une occasion de vie et d’espérance pour les jeunes, pour l’Eglise et pour le monde » : que l’Eglise « retrouve, à travers un chemin de discernement authentique dans l’Esprit, un dynamisme juvénile renouvelé » et que tous les hommes et les femmes puissent « se redécouvrir comme des destinataires privilégiés de la bonne nouvelle de l’Evangile ».

    Voici notre traduction complète, rapide, de travail, de l’allocution du cardinal Baldisseri, prononcée en italien.

    AB

    Présentation du card. Baldisseri

    Je vous salue cordialement vous tous qui participez à cette conférence de presse. Je voudrais aider tous et chacun à vous mettre au diapason de l’Instrumentum laboris du prochain Synode des Jeunes sur le thème «Jeunesse, foi et discernement des vocations» qui se déroulera à Rome du 3 au 28 octobre prochain.

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