Quand Tornielli convient de la véracité des éléments fournis par Mgr Viganò (source : Riposte catholique)
Ce n’est pas le calomnier ni l’injurier, que de dire qu’Andrea Tornielli est l’un des journalistes les plus proches du pape François… Dans un article du blogue Vatican Insider de La Stampa, publié le 10 septembre et écrit en collaboration avec Salvatore Cernuzio, on peut lire dès le deuxième paragraphe de cet article qui en comporte dix-sept, cette affirmation imprimée en gras : « il est évident que l’ancien nonce aux États-Unis a cité des dates et des documents en sa possession (ou qui sont passés sous ses yeux) qu’il n’y a aucune raison de mettre en doute ». Tornielli, bien sûr, s’empresse d’ajouter : « Mais il est désormais tout aussi évident – et cela est prouvé – que l’auteur du “communiqué” a été sélectif dans ses souvenirs ». On ne voit pas très bien la symétrie entre la véracité des éléments fournis dans le témoignage – c’est le mot employé l’archevêque Viganò – et l’imputation que tout n’y soit pas dit. Pour ce qui est d’être “sélectif”, Tornielli l’est aussi puisqu’il signale certes « des dates et des documents » du témoignage de Mgr Viganò, mais pas que ce témoignage comporte aussi beaucoup de noms… On pourrait aussi reprocher à Tornielli de commencer son second paragraphe par « L’affaire[en français dans le texte] Viganò, che ha portato alla luce… », car il n’y a pas d’affaire Viganò, mais une affaire McCarrick, une affaire de dissimulation de crimes et délits sexuels, une affaire d’évêques États-Unis, une affaire de la Curie romaine, etc. Mais baste… Apprécions, comme il se doit, que le journaliste ne remette pas en cause, comme d’autres, la véracité des dates et des documents signalés dans le texte de l’ancien nonce…