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  • Belgique : NousCitoyens publie un GPS électoral –élections communal

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    GPS Img-Narr-8-Mission-6.jpgDans le respect de la Convention des Droits de l’homme, NousCitoyens agit comme ‘test-achats de l’électeur’ et ‘quality-surveyor’ de la gestion publique. Elle crée des outils et initie des campagnes pour promouvoir la transparence et l’excellence dans la gouvernance de l’État, une démocratie vivante au service de la personne et l’intérêt du citoyen pour la politique. A l’occasion des élecions communales toutes proches, cette association citoyenne ( sans attache avec un parti politique quelconque) publie un GPS électoral :

    « En partenariat avec Metro, Sudpresse et Le Vif, NousCitoyens publie le 4/10/2018 un système d’aide au vote, appelé le GPS électoral. Grâce à cet outil internet, l’électeur découvre les candidats de sa commune avec lesquels il a le plus d’affinité politique. Le GPS électoral est ouvert à tous les candidats et toutes les listes électorales, mais il ne peut logiquement présenter que ceux/celles qui participent. Un grand progrès par rapport aux panneaux d’affichages du bon vieux temps !

    "Le GPS électoral a une double fonction : porte d’entrée vers la page-profil des candidats de votre commune et comparateur des candidats. Le GPS électoral vous guide vers le profil des différents candidats dans PoliticiansOnline, la plus grande base de données publiquement accessible sur les acteurs politiques belges, et qui répertorie aujourd’hui déjà plus de 15.000 personnes.

    Politicians Online, formidable outil de visibilité pour le candidat

    Grâce à PoliticiansOnline, le candidat aux élections peut se présenter et acquérir une visibilité. L’électeur verra si la page est bien remplie, et si le candidat veut être ‘transparent’. Par ailleurs, NousCitoyens donne six conseils aux électeurs : Votez pour des individus, plutôt que pour des partis, Ne votez que pour des candidats transparents, Sélectionnez les candidats qui épousent le mieux votre profil politique, Faites-vous une idée de la compétence professionnelle et de l’intégrité du candidat, Votez, si possible, pour plusieurs candidats, bien sélectionnés et Communiquez autour de vous le résultat de vos recherches 

    Moderniser les campagnes électorales

    Les méthodes de publicité électorale encore d’usage actuellement sont totalement dépassées et inadéquate a un vote qui se veut démocratique. Il est temps de dépasser la logique des panneaux d’affichage, qui n’offrent rien d’autre qu’une photo (parfois retravaillée ; pas toujours récente), comme critère pour sélectionner ceux à qui nous allons confier l’avenir de la commune. Quant aux pamphlets, une chose est sûre : ils génèrent une masse de déchets. Ils n’offrent pas nécessairement une vision d’ensemble, une base de comparaison des candidats.

    Le comparateur

    Le comparateur du GPS électoral est un outil puissant pour trouver les candidats qui partagent le mieux nos idées. Ce système de « matching » basé sur un questionnaire, est disponible pour toutes les communes où minimum six candidats participent à l’exercice. Le système compare les positions politiques de l’électeur avec celles des candidats, et donne un score à chaque candidat. Ensuite il fournit à l’électeur la liste des candidats dans l’ordre d’affinité politique. En cliquant sur le nom d’un candidat, l’utilisateur ouvre la page web où le candidat aura pu indiquer, parmi d’autres choses, ses quatre priorités politiques et ses trois succès personnels. Un vidéo-clip de 2’ présente le concept sur Youtube.

    Le GPS électoral développé par l’ASBL NousCitoyens, et diffusé par un consortium de plusieurs médias, METRO, Sudpresse et Le Vif, est le seul outil en Belgique qui permet de comparer facilement l’ensemble des candidats (et pas seulement les partis ou les têtes de listes). Il accessible sur le site des médias partenaires, ou sur le site de NousCitoyens (www.gps-electoral.be).

    Avis aux candidats !

    Pour que le GPS électoral puisse mentionner un candidat dans le classement fourni à l’électeur, il est indispensable que le candidat ait répondu au questionnaire du GPS. NousCitoyens prend certaines initiatives pour enregistrer des candidats dans sa base de données, mais il incombe avant tout aux candidats eux-mêmes de s’inscrire.

    Un processus dynamique

    Hormis la date des élections, il n’y a pas de date limite pour l’enregistrement des candidats. Étant donné que la collecte d’information se poursuit, jusqu’au jour des élections, l’utilisateur aura avantage à (re)faire sa consultation après le 10 octobre.

    Financement du GPS électoral

    L’outil est pris en charge par l’ASBL NousCitoyens, qui n’a reçu aucun subside pour le réaliser. Même si la plus grande partie du travail est exécuté par des bénévoles, un appel est fait aux citoyens pour soutenir l’initiative. Les dons peuvent être versés sur le compte : BE16 7350 3219 3274.

    A propos de NousCitoyens

    NousCitoyens se positionne comme ‘test-achats’ de l’électeur, ‘wikipedia’ des acteurs politiques, institut d’éducation citoyenne et observatoire de la gestion publique. NousCitoyens développent des outils de transparence, afin de réduire la fracture entre le citoyen et le politique. Une vingtaine d’associations sont membres effectifs, parmi lesquelles Test-Achats."

     JPSC

  • Un synode sur « Le pari bénédictin » ? L'analyse d’un historien de l’Église

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    De Sandro Magister (traduit sur diakonos.be) :

    DreherFR.jpgUn synode sur « Le pari bénédictin » ? Analyse d’un historien de l’Église

    Pour les jeunes, l’avenir est incertain. Et il serait donc normal que le synode des jeunes en cours à Rome s’interroge sur le futur du christianisme à une époque toujours plus postchrétienne.

    C’est cette même question qui se trouve au centre du livre « Le pari bénédictin » de l’américain Rod Dreher, le livre religieux qui aura le plus fait parlé de lui ces dernières années.

    L’article qui suit s’inscrit entièrement dans ce débat et apporte quelques réflexions originales et incisives.

    L’auteur, Roberto Pertici, 66 ans est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bergame et il est spécialisé dans l’étude des rapports entre l’Église et l’État. Les lecteurs de Settimo Cielo ont déjà pu apprécier en avril dernier son analyse éclairée sur la fin du « catholicisme romain » entreprise par le pontificat actuel :

    > La réforme de Bergoglio, Martin Luther l’a déjà écrite

    En analysant « Le pari bénédictin » – au point 5 de son analyse – Pertici fait un parallèle révélateur avec la vision de l’histoire du grand écrivain français controversé Michel Houellebecq. Il met en doute que le processus de déchristianisation actuel soit définitif et « pour toujours » en arguant qu’il pourrait également buter contre une « rupture » pareille à celle qui a marqué la fin des précédents cycles de civilisation.  C’est à cela que nous devons nous préparer en gardant intact l’héritage chrétien afin de pouvoir le reproposer plus tard à un monde transformé.

    À lui la parole.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Rod Dreher, conservateur et chrétien de Roberto Pertici

    1. L’écrivain Rod Dreher a fait couler beaucoup d’encore en Italie avec la traduction italienne de son désormais célèbre « pari bénédictin », surtout après la « tournée » que l’auteur vient de faire en Italie pour présenter son livre et en discuter. Mais j’ai l’impression que le débat s’est surtout axé sur la proposition par quelle l’écrivain américain s’est distingué : la création de communautés s’engageant à conserver et à développer la tradition chrétienne et d’une certaine manière à la garder vivante, en prévision d’un retour à venir tandis que le monde aux alentours non seulement perd ses racines chrétiennes mais les menace par des comportements hostiles.  C’est en quelque sorte le rôle qu’ont joué les monastère bénédictins du haut Moyen Âge.  Il me semble qu’on a accordé moins d’attention au contexte politico-culturel de cette proposition et à l’analyse historique sur laquelle elle se base.

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  • Comment la gauche polonaise tente de discréditer l'Eglise

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    Lu ICI 

    “Kler”, film engagé : en Pologne, la gauche intensifie sa campagne contre l’Eglise catholique accusée de pédophilie endémique

    Profitant des scandales affectant l’Eglise catholique dans le monde, et notamment des scandales homosexuels et pédophiles (mis ensemble dans le même sac de la pédophilie) aux Etats-Unis, au Chili et en Allemagne, en Pologne la gauche politico-médiatique part de nouveau à l’assaut de l’Église avec comme arme lourde – faute sans doute de munitions suffisantes dans le monde réel – le film d’un réalisateur ouvertement athée et anticlérical. Ce film est censé, pour reprendre les mots du journal français Le Monde, « dénoncer les péchés de l’Eglise » et « créer un électrochoc en Pologne ». « Dans le dernier bastion catholique d’Europe », écrit Le Monde associé au journal libéral-libertaire et anticlérical polonais Gazeta Wyborcza, « le film, qui se veut le miroir de l’hypocrisie de l’Eglise polonaise face, notamment, aux scandales de pédophilie, est en passe de devenir un véritable phénomène de société. » D’après Le Monde, qui mérite d’être cité ici en ce que sa description du film reflète parfaitement ce qu’en disent les médias de gauche en Pologne, le film Kler (Le clergé) du réalisateur Wojciech Smarzowski « est une œuvre sur les coulisses d’une institution, dont bien des Polonais, même croyants, ont du mal à accepter la toute-puissance. Si le réalisateur prétend vouloir montrer ce qui se passe “de l’autre côté de l’autel”, le film met paradoxalement à l’écran ce qu’une large partie de la population pense tout bas : l’avidité, les abus de pouvoir du clergé, la corruption, une pédophilie endémique. »

    Un film qui reflète l’image qu’ont de l’Eglise une partie des Polonais qui ne vont jamais à l’église

    Le journaliste catholique polonais Tomasz Terlikowski note dans l’hebdomadaire Do Rzeczy du 1er octobre que si l’œuvre de Smarzowski est un condensé de stéréotypes et de préjugés haineux contre les catholiques en général et le clergé polonais en particulier, il a le mérite de refléter la vision qu’a de l’Eglise catholique une partie de la population polonaise. C’est sans doute majoritairement cette partie de la population, avec certainement dans ses rangs de nombreux lecteurs du quotidien Gazeta Wyborcza et des hebdomadaires de gauche Polityka et Newsweek Polska, qui va voir ce film pour se conforter dans ses sentiments anticatholiques et antireligieux. Car les trois prêtres et l’évêque mis en scène dans le film Kler ont la particularité de réunir à eux seuls tous les défauts et toutes les déviances possibles : pédophilie et autres déviances sexuelles, mépris pour la loi, corruption, hypocrisie, fascisme, vulgarité, alcoolisme et brutalité.

    Comme l’écrit l’hebdomadaire conservateur Gazeta Polska dans son dernier numéro, même les communistes n’avaient jamais osé aller si loin dans leur propagande antichrétienne et anticatholique. Le journal relève le fait qu’un des prêtres héros du film est un chapelain du syndicat Solidarité et un pédophile qui, après avoir passé la nuit avec un jeune garçon, dit une messe pour la patrie. La police politique des années 80, quand elle cherchait à faire cesser les messes pour la patrie du bienheureux père Jerzy Popiełuszko, n’attribuait à ce dernier qu’une maîtresse majeure.

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  • C’est le laxisme des années 1960 et 1970 qui est à l’origine des abus sexuels du clergé

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    De Clémentine Jallais sur le site Réinformation TV :

    Pour le cardinal Müller, c’est le laxisme des années 1960 et 1970 qui est à l’origine des abus sexuels du clergé

    Sur un plateau de la chaîne de télévision catholique EWTN, le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), a été interrogé sur l’affaire McCarrick – et toute cette crise des abus sexuels au sein de l’Église catholique. Il accuse, à l’origine, le laxisme des années 1960 et 1970 (dans la lignée de Vatican II, pourra-t-on ajouter). Et confirme pour la seconde fois que le pape lui a bien demandé personnellement de cesser d’enquêter sur les allégations portées contre le cardinal anglais Cormac Murphy-O’Connor. Il demande à François de donner des réponses, car « le peuple de Dieu a le droit de savoir ce qui s’est passé ».

    La réalité, ce n’est pas le « cléricalisme », comme le clament les ennemis de l’Église – et le pape François. C’est bien le péché de ces pécheurs…. leur faute ultime contre le sixième commandement, fruit du laxisme et du relativisme doctrinal, sur lesquels l’infiltration homosexuelle du clergé a malheureusement si bien fleuri…

    Le laxisme (post-Vatican II) en cause selon le cardinal Müller

    L’animateur de l’émission, Raymond Arroyo, arguait que la cause de la crise des abus sexuels relevait d’une « idée déplacée de la miséricorde, qui épargne ces prêtres ou ces évêques des peines qu’ils méritent ». Le cardinal Müller a déclaré que cette idée déplacée, « cette politique totalement fausse » qui a permis à un clergé abusif de rester dans un ministère actif en dépit des pénalités canoniques qu’il méritait, trouvait sa source dans les années 1960 et 1970.

    « Il y avait une attitude qui disait que Jésus prêchait l’amour et que nous n’avions pas besoin de lois dans l’Église. » Les slogans de Mai 68 ne disaient pas autre chose.

    « Mais c’est stupide parce que nous sommes une communion d’hommes, a-t-il poursuivi. L’amour vient de Dieu, mais nous pouvons devenir pécheurs ou commettre des crimes. L’Église a donc besoin de … ce système de sanctions contre ses membres, en particulier contre le clergé (…) L’ancien droit dans le droit canonique doit être rétabli pour surmonter cette crise. »

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  • Quand Rome tente de recadrer des jésuites allemands

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    Anne-Bénédicte Hoffner (avec katholisch.de) sur le site du journal La Croix :

    Bras de fer entre Rome et les jésuites allemands

    La Congrégation pour l’éducation catholique bloque la réélection du recteur de la Faculté jésuite de théologie Saint-Georges de Francfort.

    Elle lui reproche des propos sur l’homosexualité tenus dans une interview et exige de lui une déclaration publique d’adhésion à la doctrine de l’Église.

    « Mon impression est que (l’attitude négative de l’Église à l’égard des homosexuels) s’enracine parfois dans une mauvaise compréhension de certaines affirmations de la Bible. Par exemple, dans la lettre de Paul aux Romains. Les relations homosexuelles dans l’Antiquité étaient de fortes relations de dépendance et de subordination. L’amour devrait être une relation égalitaire et libre, jamais sous la menace. C’est ce que Paul a voulu dire, selon moi ».

    Pour ces propos, tenus le 14 octobre 2016 dans le Frankfurter Neue Presse, le père Ansgar Wucherpfennig, 52 ans, jésuite et recteur de la Faculté catholique de théologie Saint-Georges, à Francfort, risque de « perdre son poste », selon la presse locale.

    En effet, après sa réélection pour un troisième mandat de recteur, en février, le père Wucherpfennig s’est vu refuser son nihil obstat, cette approbation romaine indispensable pour exercer une telle fonction. Fin septembre, le père Wucherpfennig a donc prévenu ses collègues de l’impossibilité pour lui de reprendre son poste au 1er octobre.

    Dans un communiqué de presse conjoint, l’évêque de Limbourg, Mgr Georg Bätzing, et le provincial des jésuites en Allemagne, le père Johannes Siebner, confirment que le Vatican reproche au recteur ces déclarations qui « ne sont pas conformes aux enseignements de l’Église ». Tous deux lui réaffirment aussi leur soutien et leur souhait qu’il reste recteur, tandis que plusieurs autres prêtres et organisations catholiques font également part de leur incompréhension.

    Correction publique immédiate

    Au Vatican, la Congrégation pour l’éducation catholique exige « une correction publique immédiate », relate le père Johannes Siebner, dans un entretien au site d’information de l’Église catholique allemande. Le recteur doit déclarer publiquement son adhésion à la doctrine de l’Église sur « l’ordination sacerdotale, réservée aux hommes » et sur « l’évaluation morale des actes homosexuels ».

    Une demande à laquelle l’intéressé refuse de se soumettre, défendu en ce sens par son provincial, pour qui le père Wucherpfennig n’a fait qu’« aborder des réflexions bibliques-théologiques sur l’homosexualité »« Il pose la question scientifiquement pleinement justifiée de ce que Paul veut dire quand il écrit dans l’épître aux Romains sur l’homosexualité. »

    Diaconat féminin

    Sur le diaconat féminin, le provincial défend encore le recteur, assurant qu’il n’a fait que « suggérer de réfléchir de manière générale aux tâches sacramentelles et liturgiques du diaconat ».

    Dans le même entretien au Frankfurter Neue Presse, Ansgar Wucherpfennig suggérait d’ouvrir davantage les responsabilités dans l’Église à des non-clercs et qualifiait également de « problématiques les sociétés masculines » établies à l’intérieur de l’Église en raison du célibat. Estimant que la réflexion demandée par le pape sur le diaconat féminin n’est « pas suffisante », il s’interrogeait par exemple sur le fait de ne plus réserver aux hommes le sacrement de la confession.

    Une « affirmation de pouvoir » du Vatican

    Le supérieur des jésuites en Allemagne critique l’attitude de Rome dans ce dossier, dénonçant une « affirmation de pouvoir »« Un processus normal aurait été de demander – après avoir lu l’entretien avec le père Wucherpfennig – ce qu’il a voulu dire », s’agace-t-il.

    De plus, le Vatican exige que cette déclaration publique soit faite « dans les mêmes formes », autrement dit dans un nouvel entretien au Frankfurter Neue Presse. « J’ai répondu qu’une telle interview n’est pas possible sans créer directement un scandale. Et que je n’agirais certainement pas sous cette forme sur le père Wucherpfennig », précise déjà son supérieur, pour qui cette affaire laisse à penser que « rien n’a été remarqué ou compris quant à la discussion en cours sur les abus de pouvoir » dans l’Église…