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  • Comment est-il possible que la conscience d’un prêtre soit si profondément obscurcie ?

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    Lu sur ProLiturgia.org :

    Au sujet des « problèmes » qui secouent actuellement l’Eglise, l’abbé Henri Vallançon, curé d’un secteur paroissial qui compte douze clochers dans le diocèse de Coutances, écrit : « (...) Ce qui me frappe dans les réactions officielles, c’est leur impuissance à s’élever au-delà du registre émotionnel et à identifier les causes du mal. La pédophilie de ces prêtres viendrait de leur « cléricalisme » et de leur « séparation », de leur prise excessive de distance vis-à-vis des autres, etc. On se rapproche le plus possible des arguments qui conviennent aux médias, pour négocier leur indulgence.

    Outre que tous les cas que je connais contredisent ces explications, la question de fond me semble la suivante : comment est-il possible que la conscience d’un prêtre soit si profondément obscurcie qu’il en vienne à poser des actes aussi graves ? Depuis quelques décennies, un mouvement général de sécularisation du prêtre s’est emparé du clergé ; un climat anti-juridique et anti-doctrinal s’est développé au profit de postures soi-disant pastorales ; les signes distinctifs visibles ont été abandonnés dans l’habit et dans le comportement. Malaise autour des concepts de loi et de dogme, effacement des justes frontières dans les relations humaines… Comment, dans ces conditions, le prêtre peut-il garder vive la conscience qu’avec l’onction sacerdotale reçue au jour de son ordination, il est un être consacré, mis à part par le Christ pour être totalement dédié à Son service ? Peu à peu, tout se banalise. Si ce qui est le plus sacré se désacralise, le plus grave devient anodin.

    Depuis quelques décennies, au catéchisme, dans les séminaires diocésains, dans les homélies, se sont radicalement estompées de la formation de la conscience morale : une définition claire du péché originel, à cause duquel nul ne peut être sauvé sans la grâce de Dieu que confèrent les sacrements ; la possibilité du péché mortel, dont la conséquence est la damnation éternelle ; l’existence d’actes intrinsèquement pervers, indépendamment de l’intention de celui qui les pose ; la nécessité de l’ascèse et du sacrement de pénitence pour lutter contre le mal ; l’obéissance à la volonté de Dieu et l’acceptation de tous les sacrifices à consentir pour ne jamais la transgresser ; la place d’honneur faite à la vertu de chasteté, dans le mariage comme dans le célibat consacré ; la mise en garde vis-à-vis du monde et de ses sollicitations qui souillent la pureté de l’âme… Tant que les hommes d’Eglise ne renoueront pas avec la prédication de ces vérités évangéliques, ils se laisseront eux-mêmes corrompre par le mal qu’ils ne combattent plus et entraîneront dans leur dérive ceux auxquels ils s’adressent. (...) »

    Source : « La Manche Libre », 4 octobre.

  • En Occident, beaucoup de jeunes quittent l'Église, mais en Afrique, les jeunes la cherchent

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    De Lucie Sarr sur "Africa" (LaCroix.com) :

    Un archevêque sud-africain juge l’Instrumentum laboris du synode trop « euro-centré »

    Lors d’une conférence de presse organisée, samedi 13 octobre, en marge du synode sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel, le cardinal Wilfrid Napier, archevêque de Durban, en Afrique du Sud, a estimé que le document de travail du synode ne prend pas assez en compte les préoccupations des jeunes africains.

    Pour le cardinal Wilfrid Fox Napier, archevêque de Durban, en Afrique du Sud, les préoccupations des Africains ne sont pas assez prises en compte par l’Instrumentum laboris du Synode sur « les jeunes, la foi et le discernement des vocations », paru mardi 19 juin.

    Ce texte, qui sert de base aux discussions du Synode qui se tient à Rome depuis le 3 octobre, a été élaboré par un groupe d’experts. Ces derniers ont travaillé à partir du questionnaire envoyé aux conférences épiscopales en janvier 2017, du questionnaire mis en ligne sur le site du Vatican, mais aussi en prenant en compte les actes du séminaire sur les jeunes de septembre et ceux de la rencontre présynodale de mars.

    Migration et pillage des ressources

    Aux yeux du cardinal Napier, les délégués africains au synode devraient « présenter la réalité africaine beaucoup plus clairement », par exemple l’impact des migrations massives en provenance d’Afrique sur les pays du continent eux-mêmes. « L’Afrique est en train de perdre certains de ses jeunes les plus doués », a-t-il déclaré, y voyant là le résultat de « l’exploitation des ressources naturelles et de l’environnement. »

    Selon lui, des jeunes qui auraient pu vivre du fruit de leurs terres ne peuvent plus le faire à cause de la déforestation et des techniques minières agressives, qui les obligent à quitter leur pays.

    L’archevêque de Durban a, en outre, dénoncé les difficiles conditions économiques dans le continent africain et qui entraînent le travail des enfants, hypothéquant leur avenir. « Ils ne reçoivent pas l’éducation dont ils ont besoin pour bien commencer la vie », a-t-il relevé. Pour cet archevêque sud africain, ce cycle d’exploitation continue aussi en raison de la corruption de nombreux gouvernements africains.

    Jésus comme solution aux problèmes

    Le cardinal Napier, a noté une autre réalité africaine qui ne figure pas dans l’Instrumentum laboris du synode : la croissance du christianisme chez les jeunes africains.

    « Tandis que beaucoup de jeunes occidentaux quittent Jésus, ou du moins son Église, et ce, pour diverses raisons, en Afrique, il existe un type de phénomène très différent, à savoir que les jeunes cherchent en Jésus des réponses à leurs problèmes ». Pour lui, la croissance du christianisme chez les jeunes Africains présente d’importantes leçons pour les pays plus développés.

    L’archevêque de Durban s’est enfin félicité de l’apport actif des 34 jeunes invités par le pape François au Synode. « Nous ne parlons pas seulement des jeunes, nous discutons avec eux », a-t-il expliqué, soulignant, par ailleurs, « l’implication proactive» du pape François dans le processus synodal qui rend l’expérience unique.

  • De l’abbaye de Preuilly à l’abbaye de Fontenay : 900 ans d’histoire cistercienne

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    Pourquoi la transmission historique et spirituelle peut ressourcer notre société et l’Eglise : tel est l’objet du reportage réalisé par KTO sur les 900 ans de l’abbaye de Preuilly dans lequel figure aussi un passage sur les 900 ans de l’abbaye de Fontenay, anniversaire auquel participait un groupe de choristes issu notamment de l’académie de chant grégorien de Belgique (voir vers la 30ème minute de l’émission) :  

    JPSC

  • Synode « des Jeunes » : ne pas dénaturer la foi des africains au contact de l’occident

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    Approfondir sans dénaturer. Interview du cardinal-archevêque de Bangui (Centrafrique) :

    JPSC