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L'imminence d'une nouvelle crise financière globale

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Du site "Eglises d'Asie" (Missions étrangères de Paris) :

Une nouvelle crise financière globale se prépare, selon Widodo

Lors des assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se déroulent actuellement à Bali, les entreprises indonésiennes profitent de l’événement pour signer des contrats importants avec des partenaires étrangers. Le président Joko Widodo a déclaré, le 12 octobre, que « les pays en développement souffrent d’une énorme pression de la part du marché ». Il a affirmé que la guerre commerciale, qui s’intensifie entre la Chine et les États-Unis, risque de déclencher une nouvelle crise financière globale.

Le président indonésien Joko Widodo, lors des assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui se déroulent actuellement à Nusa Dua (Bali), a partagé son inquiétude à propos d’une possible crise financière, qui pourrait toucher l’économie mondiale à cause de la montée des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis. Le 12 octobre, en prenant la parole lors d’une session plénière, il a même repris une citation tirée d’une célèbre série télévisée : « L’hiver vient… » (« Winter is coming ») Le président, tout en félicitant les experts et les dirigeants internationaux pour avoir su gérer la crise économique de 2008, leur a également suggéré de rester vigilants durant cette période incertaine. « La guerre commerciale s’intensifie et les innovations technologiques bouleversent les entreprises industrielles, tandis que les pays en développement souffrent d’une pression énorme de la part du marché », a-t-il déclaré.

Christine Lagarde, directrice générale du FMI, s’est dite « très impressionnée » par les déclarations du président indonésien. De son côté, Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, a également salué les propos de Joko Widodo. Toutefois, si le président s’est attiré les louanges sur la scène internationale, il fait face aux critiques de ses opposants politiques. En réponse à ceux qui se plaignent des « coûts excessifs » qu’a dû assumer le pays pour accueillir le sommet, le gouvernement a rejeté les affirmations l’accusant d’avoir organisé une « fête somptueuse » pour les participants. Bambang P. Soemantri Brodjonegoro, ministre de la planification du développement national, confie que durant le sommet, les entreprises indonésiennes ont signé d’importants contrats avec des partenaires étrangers prêts à investir « d’importantes sommes d’argent » dans le pays.

Le ministre des entreprises publiques, Rini Soemarno, a proposé plusieurs projets aux investisseurs étrangers, pour une valeur totale de 42,1 milliards de dollars, concernant au moins 21 entreprises nationales en tant que partenaires locaux. Pt Bank Mandiri, la première banque publique indonésienne, a confirmé que 13 millions de dollars ont été investis dans au moins 21 entreprises publiques. Rohan Hafas, secrétaire général de PT Bank Mandiri, a déclaré que « ce sont des investissements directs dont 95 % proviennent d’entreprises étrangères ». Sri Mulyani Indrawati, ministre des Finances, souligne que « les bénéfices que le pays a retirés des rencontres de Bali sont bien plus importants que les dépenses qu’amène un tel évènement »« L’impact positif, conclut-il, n’est pas que financier, mais il concerne aussi l’image de notre pays. »

(Avec Asianews, Jakarta)

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