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  • Le film que vous ne verrez probablement pas sur vos écrans

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    Etats-Unis : un film-événement dénonce l’horreur de l’avortement (source)

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    Classé parmi les 10 films à succès de l’automne 2018, nonobstant le silence des grands médias outre Atlantique, Gosnell raconte l’histoire du plus horrible tueur en série que l’Amérique ait jamais connu : Kermit Barron Gosnell, médecin avorteur condamné en 2013. 

    Kermit Gosnell était le riche propriétaire d’une clinique de Philadelphie, lorsqu’en 2011 ses employés et lui se virent inculpés pour 8 meurtres, 24 délits d’avortement au-delà de la limite des 24 semaines prévues par les lois de l’Etat de Pennsylvanie, et pas moins de 227 infractions à l’exigence légale concernant le délai de réflexion de 24 heures préalable à toute intervention abortive : un sinistre record. 

    Le film, sorti le 12 octobre 2018 dans les salles obscures, met en lumière les détails choquants apparus lors des minutes du procès. Ainsi cette dizaine de nouveau-nés auxquels le médecin coupa la moelle épinière pour les assassiner. Ou encore ces nourrissons ayant survécu à une tentative d'avortement, se débattant comme des « nageurs pour sortir des toilettes », selon l’expression de plusieurs témoins directs. Sans parler des pieds de bébés avortés conservés dans le congélateur. L’horreur le dispute à la barbarie. Le monde des avortoirs est celui du meurtre en blouse blanche où le sordide côtoie l’épouvante. 

    Les grands médias et réseaux sociaux - Facebook en tête - se sont quant à eux immergés dans le monde du silence, faisant tout pour laisser Gosnell dans l’ombre. Mais cette conspiration n’a pas empêché le film de se retrouver dans le classement des dix longs-métrages les plus vus, alors que moins de 700 cinémas dans tous les Etats-Unis avaient accepté de le diffuser. 

    Prises de conscience 

    Le journal The Federalist rapporte, dans son édition du 31 octobre 2018, le témoignage d’un avocat repenti du Missouri, Adam Mill, convaincu après avoir vu film, que l’avortement est en réalité un meurtre abominable que la société devrait réprimer. Les témoignages allant dans le sens d’une même prise de conscience se multiplient. 

    On pourrait se demander pourquoi les médias américains ont joué la carte de la censure alors qu’il s’agit, après tout, d’un cas hors-norme. La réponse vient de Matt Walsh, éditorialiste au Daily Wire, dans son édition du 22 octobre 2018 : « parce que les avocats du tueur en série Kermit Gosnell avaient raison ; leur client ne différait pas des autres médecins avorteurs, même si ses méthodes étaient peu orthodoxes et ses normes d’hygiène assez laxistes ». 

    Une dernière question vient à l’esprit : Gosnell aura-t-il un « droit à la vie » dans les salles obscures françaises, ou sera-t-il « avorté » sur l’autel de la culture de mort ? Réponse dans quelques semaines. 

    (Sources : Lifesite/Daily Wire/The Federalist - FSSPX.Actualités - 10/11/2018)

  • Les libéraux précurseurs des Révolutionnaire sanglants ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Alexandre Soljénitsyne : les libéraux précurseurs des Révolutionnaire sanglants ?

    Il y a un siècle naissait, en 1918, Alexandre Soljénitsyne. Il obtint le Nobel de Littérature en 1970. Déchu de sa nationalité en 1974 après la parution en Occident de L’Archipel du Goulag, il fut expulsé d’URSS, émigra aux États-Unis d’Amérique, où il vécut vingt ans avant de revenir vivre en Russie. L’Archipel du Goulag est sa première « cathédrale » d’écriture, selon l’expression de Georges Nivat, La Roue rouge (sur le « déraillement » de l’histoire russe) en constituant la seconde. Son éditeur français marque les dix ans de sa mort par la publication de trois textes politiques du grand écrivain. Pour mieux comprendre les révolutions française et russe. Loin des lieux communs progressistes.

    En marge de ses grands romans, il y a des dizaines d’Écrits politiques d’Alexandre Soljénitsyne. Ce recueil s’ouvre sur une lettre publique, qui est l’axe de son œuvre, le moteur de sa vie : pour résister, il faut commencer par se réformer soi-même. Ce bref catéchisme du résistant fut rédigé en février 1974, à la veille de la seconde arrestation et de l’expulsion d’URSS de son auteur.

    S’ensuivent les Leçons de Février (1983), inspirées par la lecture d’une immense littérature sur la révolution de 1917 et par une amère constatation : la monarchie russe, tricentenaire et encore populaire en 1914, est tombée en trois jours. Faute de savoir penser vrai, parler vrai ?

    Pour terminer ce recueil, Deux révolutions : la française et la russe (1984), est une réflexion inédite en français, où Soljénitsyne compare le glissement vers mensonge et violence de ces deux révolutions.

    Extraits de la chronique d’Éric Zemmour sur ce recueil :

    Alexandre Soljenitsyne est mort il y a dix ans. Les polémiques autour de son nom se sont apaisées. Il n’y a plus assez de communistes pour aboyer aux mollets de l’« agent de la CIA » ; les « nouveaux philosophes » d’antan et libéraux de toujours n’osent plus le traiter de « réactionnaire », voire d’« antisémite ». Le rebelle controversé de jadis est devenu une statue du Commandeur. Quand son éditeur français a la bonne idée d’exhumer deux grands textes politiques, rédigés depuis son exil américain, quelques années avant la chute du mur de Berlin, il place en ouverture un court préambule intitulé « Vivre sans mentir », sorte de vade-mecum de survie spirituelle dans un régime totalitaire : « La clef de la libération est le refus de participer personnellement au mensonge. […] Nous ne sommes pas mûrs pour aller sur la place publique et proclamer à grands cris la vérité, et dire tout haut ce que nous pensons tout bas. Ce n’est pas pour nous, cela fait peur, mais refusons au moins de dire ce que nous ne pensons pas. »

    On songe alors que nos régimes démocratiques d’aujourd’hui ressemblent de plus en plus aux régimes totalitaires d’autrefois, mais nous n’avons pas le temps de nous y attarder que le traducteur et préfacier du grand homme, Georges Nivat, nous explique que toute révolution est un « algorithme, celui du mensonge, du petit mensonge qui devient grand. […] Mensonge et révolution sont liés. » D’où le titre du recueil.

    On lit. Et on relit certaines pages, séduits par la clarté virile du style sans effet de l’auteur, et étonné de ne pas y trouver la dénonciation du mensonge annoncée. Soljenitsyne n’est pas historien, mais il est mieux : il vit l’histoire de l’intérieur. Aucune des grandes réflexions sur la Révolution française — celles de Tocqueville, Thiers ou Taine — ne lui est inconnue. Les deux textes — le premier sur la seule révolution de février 1917, l’autre qui compare les deux révolutions de 1917 et de 1789 — font la paire.

    La conclusion s’impose d’elle-même : ce n’est pas le mensonge qui a provoqué la chute des deux monarchies, mais la faiblesse des deux derniers rois. Nicolas II et Louis XVI étaient de bons chrétiens qui aimaient leur famille plus que le pouvoir, et ne voulaient pas faire couler le sang de leur peuple. Ces vertus chrétiennes et humanistes en faisaient de fort braves hommes et d’excellents pères de famille ; mais de détestables rois. Sans le citer, Soljenitsyne retrouve la leçon que professait déjà Richelieu dans son testament : les vertus privées font le plus souvent les malheurs publics. Ce qu’il dit de Nicolas II convient en tout point à Louis XVI : « Toutes les décisions […] procédaient chez le tsar de son attachement à la paix, qualité éminente pour un chrétien, fatale chez le dirigeant d’un grand empire. […] La dynastie s’est suicidée pour ne pas provoquer une effusion de sang, ou une guerre civile. Pour en provoquer une pire, plus longue, sans le drapeau unifiant au trône. »

    La faiblesse coupable de ces rois tenait à leur caractère ; mais plus encore à l’environnement idéologique dans lequel ils ont baigné. Au contraire des libéraux et de tous les progressistes, Soljenitsyne ne fait pas de distinguo entre la « bonne » révolution (1789 et février 1917) et la « mauvaise » (1793 et octobre 1917). Il est même plus sévère avec les premières qu’avec les secondes ; avec les libéraux qu’avec les « terroristes » jacobins ou bolcheviques. Il a bien compris que c’est l’idéologie libérale, ce qu’il appelle le « Champ libéral-radical », qui a désarmé les monarques et les élites autour d’eux : « Durant cent ans, le Champ avait irradié si puissamment que la conscience nationale en lui s’était étiolée (“patriotisme primaire”), et la couche instruite avait cessé de prendre en considération les intérêts de l’existence nationale. Le sentiment national avait été rejeté par l’intelligentsia et négligé au sommet. C’est ainsi que nous avons pris le chemin de la catastrophe. »

    Ce libéralisme antinational des élites avait été préparé de longue date — au siècle des Lumières pour la France et depuis le coup de main manqué des décembristes, en 1825, pour la Russie, par le travail de sape des intellectuels, des écrivains, des philosophes libéraux. Soljenitsyne reprend l’analyse de Tocqueville et de Taine : ce ne sont pas les difficultés économiques, sociales, voire militaires, qui ont « mûri la révolution, mais […] l’acharnement des intellectuels pendant des dizaines d’années, que le pouvoir n’a jamais pu surmonter ». Et de reprendre sans hésitation le jugement définitif des paysans russes qui fera hurler tous nos beaux esprits de Paris ou de Saint-Pétersbourg : « Ces troubles nous sont envoyés parce que le peuple a oublié Dieu. »

    L’implacable diagnostic posé, on peut nuancer : si la parenté est frappante entre Girondins et Cadets, entre Danton et son groupe et les leaders SR (socialistes-révolutionnaires), sans oublier bien sûr les Jacobins de Robespierre et les bolcheviks de Lénine, Soljenitsyne n’est pas dupe de sa propre comparaison : « La Terreur de Robespierre a les jambes courtes » à côté de celle de Lénine : il n’a pas de force armée à sa dévotion ; respecte les formes parlementaires et surtout la propriété privée. Robespierre est un « patriote », Lénine se proclame « anti-patriote ». Soljenitsyne ne tombe pas dans le panneau dans lequel se précipiteront tous ses prétendus héritiers : il ne compare ni Robespierre à Lénine, ni Bonaparte à Staline. Il est un vrai réactionnaire, pas un libéral. Tous ses ennuis en Occident viendront de cette différence. Il a compris qu’une révolution commence lentement et finit fort : « La révolution est toujours une inflammation pathologique et une catastrophe. » Il a compris que pendant que l’est de l’Europe subissait le totalitarisme communiste, l’ouest du continent connaissait lui aussi une nouvelle révolution qui détruisait toute tradition, toute racine, tout patriotisme, toute spiritualité, avec la même alliance objective des libéraux qui désarment et des terroristes totalitaires qui détruisent.

    Révolution et mensonge

    de Alexandre Soljénitsyne (Auteur)
    paru chez Fayard,
    à Paris,
    le 31 octobre 2018
    192 pages
    ISBN-10: 2213711682

  • En route vers le prochain pape ?

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    De Radio Canada (31 octobre 2018) :

    Papabile, pas papabile? En route vers le prochain pape

    La communion aux mariés divorcés, l'acceptation de l'homosexualité, le droit à l'avortement, le rôle des femmes dans l'Église... Ces questions pourraient orienter le choix d'un nouveau pape lors du conclave qui aura lieu en 2020-2021. Car le pape François, qui règne depuis 5 ans, montre tous les signes d'une démission prochaine, selon Alain Pronkin. Aux positions des cardinaux sur les dogmes catholiques pourraient également s'ajouter les soucis de provenance et de charisme. L'auteur du livre Qui succédera au pape François? explique à Catherine Perrin à quel point le choix d'un pape est une affaire politique.

    Le spécialiste de l’actualité religieuse dit avoir écrit ce livre pour qu’à l’approche du prochain conclave, le public ait des outils pour mieux connaître les cardinaux papables. Il se garde de nommer en ondes les successeurs possibles de Jorge Mario Bergoglio, histoire de garder le suspense.

    « Le pape François a dit : "Il faut que celui qui guide le berger trouve le moment où se retirer", souligne Alain Pronkin. Il a dit : "Mon pontificat sera court." […] On sait que Benoît XVI a fait un pontificat de 7 à 8 ans. On approche cette fameuse ligne. [François] va avoir 82 ans en décembre. Dans 2 ans, il va être rendu à 84, soit l’âge auquel Benoît XVI s’est retiré. Ce qu’on a appris aussi, c’est que le pape Paul VI avait déjà prévu des documents dans le cas où il deviendrait inapte. La porte est carrément ouverte, et d’après moi, François va la prendre. Il n’a jamais laissé son passeport argentin, il a toujours gardé sa citoyenneté argentine, et d’après moi, il va y retourner. »

    Grandes questions

    D’un côté, le pape François s’est montré plus ouvert que ses prédécesseurs en matière d'avortement et de droits des communautés LGBT. Le fait qu’il ait nommé, durant son règne, 74 cardinaux sur 120 pourrait laisser présager que le prochain pape poursuivra dans cette lignée. De l’autre côté, le souverain pontife demeure malgré tout opposé à l’avortement et à l’homosexualité, et il a affiché une sympathie pour le cardinal américain hyperconservateur Raymond Burke. (?)

    « Les dogmes ne changent pas, souligne Alain Pronkin. [Il s’agit de] s’exprimer d’une manière différente. C’est ça qui est important. Il y a tellement de différences au sein de l’Église. Prenons juste la question du rôle de la femme. Tout le monde est comme mal pris. Personne n’ose en parler, mais il faut se rendre à l’évidence : il y a de moins en moins de communautés religieuses de femmes, et le nombre de femmes en religion [fond]. Qu’est-ce qui va rester de l’Église dans 20, 30, 40 ans? Quelques prêtres âgés? Il n’y aura plus de femmes, quelques laïques… Il y a de grandes questions. »

    Multitude de profils

    « C’est excessivement politique », conclut le spécialiste à propos du choix d’un pape. « Il y aura à peu près 17 cardinaux d’Asie et d’Océanie au prochain conclave. Ils amènent des positions fort différentes. L’un dit : "Il faut revoir la nomination de nos prêtres, parce que souvent, ce sont des gens qui n’ont pas une sexualité qui est claire." Un autre dit : "Je ne sais même pas si je vais avoir mon poste dans 10 ans à cause de la montée des niveaux d’eau." […] On voit que ce sont des gens qui ont des caractères complètement différents. »

  • La prière du coeur : un enseignement du Père Simon Noël (nouvelle mise à jour)

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  • Un nouveau concile universel et œcuménique souhaitable – et possible – à l’avenir ?

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    De Sandro Magister en traduction sur diakonos.be :

    De Martini à Bergoglio. Vers un Concile Vatican III

    Le synode d’octobre dernier était censé porter sur les jeunes. Et pourtant, au moment de sa clôture, le Pape François a déclaré que « son premier fruit » avait été la « synodalité ».

    Et effectivement, les passages les plus surprenants du document final – qui sont également les plus contestés, avec des dizaines de voix contraires – sont justement ceux qui évoquent la « forme synodale de l’Église ».

    C’est d’autant plus étonnant que le sujet de la synodalité n’avait pratiquement jamais été évoqué auparavant, ni au cours de la phase préparatoire du synode, ni pendant les débats, ni au sein des groupes de travail. Et pourtant, ce concept a fait son apparition dans le document final que le Pape lui-même a contribué à rédiger, selon « L’Osservatore Romano ».

    Mgr Anthony Fisher, l’évêque de Sydney, a qualifié cela de « manipulation évidente », disant tout haut ce que plusieurs pères synodaux pensaient tout bas de cette manière contradictoire d’imposer une idée de gouvernement collégial par un ukase venu d’en haut.

    Mais plus tard, c’est « La Civiltà Cattolica », le porte-parole officiel de la Maison Sainte-Marthe, qui est venu confirmer qu’il en était bien ainsi, en intitulant son éditorial sur le synode : « Les jeunes ont réveillé la synodalité de l’Église ».

    Cela nous ramène inévitablement à ce synode de 1999 où le cardinal Carlo Maria Martini, jésuite lui aussi comme Jorge Mario Bergoglio, esquissait le « rêve » d’une Église en état synodal permanent, énumérant une série de « nœuds disciplinaires et doctrinaux » qu’il fallait traiter collégialement tout en concluant que pour de telles questions « même un synode ne suffirait pas » et qu’il faudrait sans doute « un instrument collégial plus universel et plus compétent », autrement dit un nouveau concile œcuménique, qui serait à même de « renouveler cette expérience de communion et de collégialité » qu’a été Vatican II.

    Parmi les thèmes énumérés par le cardinal Martini, on retrouve justement ceux qui sont aujourd’hui au centre du pontificat de François :

    • « la position des femmes dans l’Église »
    • « la participation des laïcs à certaines responsabilités ministérielles »
    • « la sexualité »
    • « la discipline du mariage »
    • « la pratique pénitentielle »
    • « les rapports œcuméniques avec les autres Églises »
    • « le rapport entre loi civile et loi morale »

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  • Le Club des Hommes en noir : troisième épisode !

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    Le Club des hommes en noir revient pour l'émission du mois de novembre. Cette chronique audiovisuelle de l’actualité religieuse  est animée par Philippe Maxence, rédacteur en chef du bimensuel « L’Homme Nouveau ».

    Pour ce troisième épisode de la première saison, les membres du Club étaient :

    • L'abbé Grégoire Celier de la fraternité Saint-Pie X,
    • L'abbé Claude Barthe, vaticaniste, 
    • Le père Jean-François Thomas, jésuite, 
    • L'abbé Hervé Benoît, prêtre diocésain,
    • Daniel Hamiche, laïc, responsable de Riposte Catholique.

    Ces hommes tout de noir vêtus, ont abordé pour vous les sujets suivants :

    • Acquittement d'Asia Bibi, quelles suites ?
    • Le Synode sur les jeunes était-il un synode sur la synodalité ? 
    • Qui sont les évangélistes ? Quel rôle jouent-ils ? 
    • Le purgatoire est-il une invention de l'Église ?

    JPSC