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  • 52,76% de la population belge se déclarent catholiques

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre :

    Un million de Belges se disent catholiques pratiquants

    Ce mercredi matin, pour la première fois, l'Église catholique de Belgique publie un rapport annuel chiffré sur son activité dans le pays. "En 88 pages, explique l'institution, ce rapport essaie de dessiner un panorama de la vie en Église : pastorale de la jeunesse, pèlerinages, lieux de séjour et de retraite en abbayes et cloîtres, enseignement catholique, formations pastorales, médias catholiques, …"

    Il en ressort quelques chiffres intéressants.

    Ainsi, si l'Église ne dispose pas de fichier reprenant le nombre de catholiques dans le pays, elle estime sur base de deux études statistiques ("European Social Survey – Round 8" (2016) et "Being Christian in Western Europe”, PEW, 2018) que 52,76% de la population belge se déclare catholique, et que 9,42% se déclare "pratiquante" (sans que ce terme soit très précisément défini). Ce dernier pourcentage correspond à 1 071 853 Belges. Notons que le troisième dimanche d'octobre de l'année dernière, l'Église a effectué un comptage qui avait recensé 286 393 fidèles dans les églises.

    On épinglera également le fait que la Belgique compte 3 846 paroisses qui peuvent s'appuyer sur l'engagement de 163 000 bénévoles actifs dans l'accueil, la catéchèse, la participation à la liturgie, la gestion administrative et l'entretien des locaux. Le pays compte aussi 2 774 prêtres diocésains actifs et pensionnés, et 2 205 prêtres appartenant à un ordre religieux ou à une congrégation.

    Par ailleurs, entre autres chiffres que contient ce rapport, l'Église note que la Belgique compte 10 262 religieux. 7 361 d'entre eux sont des religieuses, et la très grande majorité a plus de 70 ans.

    Lire aussi sur cathobel

    Le rapport est ICI

  • L'urgence d'un Tribunal de Nuremberg pour juger les crimes du communisme

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    D'Alexandre del Valle sur le site de Valeurs Actuelles :

    Pour “un Tribunal de Nuremberg du communisme” ou comment vaincre le terrorisme intellectuel marxiste

    “La gauche et l’extrême-gauche ont réussi à se présenter comme l’horizon indépassable de la Résistance face à une droite proto-pétainiste forcément suspecte et dont l’ADN naturel ou larvé serait nazi-fasciste”, explique l’essayiste Alexandre del Valle, pour qui la “droite”, les libéraux et même les vrais progressistes démocrates antitotalitaires attachés à l’Etat régalien doivent engager un combat culturel.

    La condamnation à la prison à vie, le 16 novembre dernier, des deux plus hauts dirigeants cambodgiens communistes « khmers rouges » nous rappelle que le communisme a été le plus meurtrier des totalitarismes du XXe siècle. Mais le fait que le motif de la condamnation soit le « génocide » des minorités cambodgiennes et non l’adhésion au totalitarisme communiste lui-même, qui a frappé l’ensemble de la société cambodgienne, en dit long sur la persistante impunité du « fascisme rouge ».

    L’extrême gauche marxiste exerce d’ailleurs toujours, malgré les crimes monstrueux des Lénine, Staline, Pol Pot, Mao, Enver Hodja, Ceausescu, Kim Jong Il (et Un), son hégémonie idéologique. Et là où elle n’exerce pas le terrorisme physique, elle continue à pratiquer un terrorisme intellectuel sous couvert d’antifascisme, d’antiimpérialisme ou d’antisionisme. Cette étonnante impunité d’une l’idéologie qui a tué, persécuté et appauvri partout où elle a été appliquée, ne serait pas possible si le communisme avait été une fois pour toutes solennellement condamné juridiquement, politiquement, moralement par un tribunal universel comme cela fut le cas pour le nazisme et le fascisme à Nuremberg.

    Du Cambodge des Khmers Rouges au Brésil de Bolsonaro : la difficulté persistante à condamner et combattre le communisme sans être soumis à lareductio ad hitlerum

    Après quarante ans, le régime du « Kampuchéa démocratique » a donc finalement été qualifié de « génocidaire » par les Chambres extraordinaires des tribunaux cambodgiens (CETC), en fait un tribunal ad hoc parrainé par les Nations Unies pour juger au nom du « peuple cambodgien » les anciens dirigeants khmers rouges Khieu Samphan et Nuon Chea, respectivement chef d’Etat et idéologue du régime khmer rouge.

    Le verdict historique prononcé le 16 novembre dernier contre le régime communiste totalitaire le plus monstrueux (en proportion) du XXe siècle mérite qu’on s’y attarde, car contrairement à ce que pensent nombre de personnes qui saluent cette condamnation des sanguinaires disciples khmers rouges de Pol Pot, ce n’est pas le communisme en tant que tel qui vient d’être incriminé, puisque le tribunal ad hoc cambodgien appuyé par les Nations Unies a condamné le « génocide » de deux millions de personnes (entre 1975 et 1979) issues des ethnies minoritaires, ce qui ne reflète qu’une partie de l’horreur.

    Pourtant, la motivation idéologique de ce génocide fut bien le communisme de Pol Pot (formé au parti communiste français)  et la volonté d’éradiquer la classe « bourgeoise-monarchique », vue comme « ennemie du peuple ». Toutefois, malgré son caractère partiel, la condamnation a ceci de positif qu’elle nous rappelle que les régimes communistes d’hier et d’aujourd’hui (soviétique léniniste-stalinien, nord-coréen, chinois, cubain, nicaraguayen, vietnamien, érythréen, albanais, yougoslave, Ethiopien, vénézuélien-chaviste, etc.) ont pu être aussi totalitaires que le nazisme, car le totalitarisme rouge est responsable de la mort d’environ cent de millions de victimes… un chiffre tristement inégalé.

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  • La France est-elle eugéniste ?

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    Du site genethique.org, cette question aisément transposable à la réalité belge :

    POLÉMIQUE : LA FRANCE EST-ELLE EUGÉNISTE ?

    Polémique : la France est-elle eugéniste ?

    « Tout ceci a un nom, c’est l’eugénisme ». La polémique bat son plein depuis les propos de Laurent Wauquiez dimanche au meeting de Sens commun (cf. PMA pour toutes et eugénisme : les propos de Laurent Wauquiez provoquent le débat). Les politiques saisissent cette opportunité pour se positionner, la ministre de la santé et des solidarités, Agnès Buzyn, elle, va plus loin et cherche à se défendre sur le fond en déclarant ce lundi : « Aujourd’hui, aucune politique publique en France, heureusement, n’induit de l’eugénisme. L’eugénisme, c’est le fait de vouloir faire une sélection génétique pour aboutir à des hommes parfaits. (…) Aucun acte médical en France ne peut conduire à l’eugénisme. C’est dévoyer le sens des mots ». Une tentative de justification de ce qui se fait depuis de nombreuses années, que remet en cause, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune[1], qui constate que le mot même d’eugénisme est utilisé par ceux qui en assument la mise en œuvre. Décryptage. 

    Qu’entend-on par « eugénisme » ?

    Le terme eugénisme signifie en grec « bien engendré ». L’eugénisme est définit comme la « théorie cherchant à opérer une sélection sur les collectivités humaines à partir des lois de la génétique »[2].Des théories pensées dès Platon, et reprises au XIXème siècle par Charles Darwin ou encore par Francis Galton (cf. Faut-il parler d’eugénisme ?). Rappelons que le Conseil d’Etat s’était essayé à définir l’eugénisme en 2009 lors de ses travaux sur la révision de la loi bioéthique de 2011 : l’eugénisme « peut être le fruit d’une politique délibérément menée par un État et contraire à la dignité humaine. Il peut aussi être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents dans une société où primerait la recherche de ‘l’enfant parfait’ ».

    En France, l’article 16-4 al 2 du code civil est, sur cette notion, catégorique : « Toute pratique eugénique tendant à l'organisation de la sélection des personnes est interdite ».

    Si cet interdit fondateur, conséquence directe du principe qui le précède  (article 16-4 al 1) : « Nul ne peut porter atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine », semble limpide, des comportements insidieux dans le domaine de la médecine prénatale ont été mis en  place, justifiés par des constructions plus ou moins assumées.

    L’eugénisme, un « ordre établi » dans le diagnostic prénatal de la trisomie 21

    Le constat est indiscutable : aujourd’hui, la politique de diagnostic prénatal de la trisomie 21 conduit à l’avortement de 96% des enfants détectés, éventuellement jusqu’au jour de la naissance[3]. Nous assistons à l’éradication d’une population sur la base de son génome.

    Les commentaires ne manquent pas pour justifier l’élimination massive de ces personnes trisomiques avant leur naissance.

    Il y a déjà 20 ans, le professeur Jacques Milliez écrivait : « Il est généralement admis, par exemple, qu’ (…) un fœtus atteint de trisomie 21 peut, légitimement au sens de l’éthique collective et individuelle, bénéficier d’une interruption médicale de grossesse. Il existe une sorte de consensus général, une approbation collective, un consensus d’opinion, un ordre établi en faveur de cette décision, au point que les couples qui devront subir une interruption de grossesse pour une trisomie 21 ne se poseront guère la difficile question de la pertinence de leur choix individuel. La société en quelque sorte, l’opinion générale, même en dehors de toute contrainte, a répondu pour eux. Tout le monde ou presque aurait agi de la même façon. L’indication paraît même tellement établie que les parents considèrent en quelque sorte que c’est un droit. Qui d’ailleurs songerait à leur disputer ? L’économie sera faite ici de lancinantes interrogations sur la pertinence du choix »[4].

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  • Que d'erreurs commises au nom des Droits de l'Homme...

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    De Paul Sugy sur le Figaro Vox (LeFigaro.fr) :

    Droits de l'homme, que d'erreurs commet-on en votre nom !

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Grégor Puppinck dénonce une dénaturation de l'homme à travers l'évolution des droits de l'homme. De 1789 à la Déclaration universelle de 1948, qui aura 70 ans en décembre, puis de 1948 à nos jours, l'homme des droits de l'homme n'est plus le même. Et demain, les droits transhumains ? 


    Grégor Puppinck est docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Il vient de publier Les droits de l'homme dénaturé(éd du Cerf, novembre 2018).


    FIGAROVOX.- Doit-on comprendre, à votre titre, que les droits de l'homme ont «dénaturé» l'homme

    Grégor PUPPINCK.- C'est d'abord l'homme qui perd le sens de la nature humaine, qui se dénature. Alors que les droits de l'homme sont devenus au XXe siècle une philosophie universelle exprimant une certaine conception de l'homme, ce livre entend justement analyser la transformation de cette conception de l'homme à travers celle de ses droits. Une telle entreprise est possible car il existe une corrélation stricte au sein des «droits de l'homme» entre l'homme et ses droits: ils se définissent mutuellement. Plus encore, les droits de l'homme sont devenus le miroir social de l'humanité, c'est par eux et en eux que nous nous représentons et nous reconnaissons. Chaque transformation de ces droits est comme une retouche portée à notre autoportrait.

    Pour analyser cette évolution, je compare l'intention originelle des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme, telle qu'elle ressort des archives de 1948, avec l'interprétation évolutive qui en a été faite depuis par les instances internationales, en particulier par la CEDH. Le droit a l'avantage d'être une discipline rationnelle qui s'inscrit dans le temps à travers une succession de textes normatifs élaborés avec grande attention. L'analyse des droits de l'homme permet ainsi d'observer avec objectivité l'évolution de l'idée que les instances internationales, et la société en général, se font de l'homme.

    Or j'observe que notre compréhension de la nature humaine, dont le respect est pourtant la cause des droits de l'homme, a fait l'objet d'une véritable révolution durant les dernières décennies. C'est donc l'homme occidental contemporain qui est dénaturé, et qui redéfinit ses droits en conséquence. Cela étant, il est vrai que les droits de l'homme contribuent à cette dénaturation et même l'amplifient, en raison principalement de leur constitution foncièrement individualiste et de la puissance normative de leur discours.

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  • On lui conseillait d’avorter parce que son bébé serait atteint de trisomie 21, elle accouche d’un bébé non trisomique

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    Lu sur le site "Parents" :

    Trisomie : on lui conseille d’avorter parce que son bébé serait atteint de trisomie 21, elle accouche d’un bébé non trisomique

    Une jeune maman britannique conseille aux femmes d’avoir recours à un deuxième avis suite à un diagnostic de trisomie 21 à l’échographie. Car elle a reçu un mauvais diagnostic. Récit.

    Alors qu’elle est enceinte de 12 semaines, Jordan Squires, une jeune Britannique de 22 ans, apprend que le bébé qu’elle porte est très probablement atteint de trisomie 21. Les médecins qui la suivent sont très clairs, et lui recommandent de procéder à un avortement.

    Lorsque nous avons assisté à mon échographie de 12 semaines, j'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas parce que la sage-femme semblait être inquiète. Elle a demandé si nous pouvions aller dans une pièce à part, et nous a dit que quelqu’un allait venir nous parler. On nous a dit qu'il était très probable que le bébé soit atteint du syndrome de Down en raison de la grande quantité de liquide placée derrière la nuque”, a raconté Jordan Squires au média The Mirror.

    Le couple se voit conseiller une interruption médicale de grossesse, sans évoquer aucune autre option. En colère, le couple décide de ne pas tenir compte de cet avis, d’autant que Jordan a déjà souffert d’une fausse couche et que ce bébé est très désiré.

    Je n’allais pas faire ça, nous attendions ce bébé depuis si longtemps et nous allions aimer notre enfant quel que soit son handicap. J'étais furieuse qu'ils aient encouragé les gens à faire ça. S’ils avaient été différents de nous, d’autres parents auraient pu être convaincus par les médecins, ils auraient alors mis fin à une grossesse en bonne santé”, a souligné la jeune maman. Car le fait est que celle-ci a accouché quelques mois plus tard d’un bébé non atteint de trisomie 21.

    Le couple l’ignorait, puisqu’il a également refusé de se soumettre à une amniocentèse, car bien que fiable, cette technique augmente les risques de fausse couche.

    Jordan a ainsi donné naissance par césarienne en urgence à un petit garçon, Jay, qui a aujourd'hui un an et demi et ne présente aucun syndrome de Down. Furieux de l’erreur de diagnostic qui aurait pu les pousser à perdre ce bébé, les parents de Jay ont raconté leur histoire pour inciter les futures mamans à recourir à un deuxième avis lorsqu’une trisomie 21 est suspectée à l’échographie.

    Source : The Mirror

  • Limiter l'avortement en interdisant de le pratiquer sur des foetus dont les battements cardiaques sont décelables ?

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    OHIO : UNE PROPOSITION DE LOI POUR INTERDIRE LES AVORTEMENTS DE FŒTUS DONT LES BATTEMENTS CARDIAQUES SONT DÉCELABLES

     de genethique.org

    La Chambre des représentants de l’Ohio a adopté une proposition de loi interdisant les avortements dès lors qu’un battement cardiaque du fœtus est décelable. Le vote a rassemblé 65 voix pour, et 30 contre. Le Sénat devrait voter selon les mêmes proportions. Le gouverneur sortant s’oppose à ce projet de loi mais Mike DeWine qui lui succèdera y est favorable. Christina Hagan, républicaine qui a parrainé la proposition, a expliqué qu’il avait été spécialement écrit pour « défier » Roe contre Wade[1] devant la Cour suprême fédérale.

    Le texte prévoit de punir les avortements sur un fœtus dont le cœur bat comme un crime de cinquième degré, c’est-à-dire d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an et d’une amende de 2500 dollars. 


    [1] Arrêt historique rendu par la cour suprême des États-Unis en 1973 sur la question de la constitutionnalité des lois qui criminalisent ou restreignent l'accès à l'avortement.

    Source : Bioedge (17/11/2018)
  • Quand des féministes quittent l'Eglise en claquant la porte...

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    Six féministes suisses-alémaniques quittent l'Église catholique

    à lire ici : https://www.cath.ch/newsf/six-feministes-suisses-alemaniques-quittent-leglise-catholique/