Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tous pour le pacte migratoire de l'ONU ?

IMPRIMER

Déclaration du Président de la COMECE rappelant le soutien de l’Église Catholique au Pacte mondial sur la migration

“L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un israélite de souche, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu” (Lévitique 19:34).

Le pape François réaffirme que notre responsabilité commune, en tant qu’Église catholique en Europe, est d’accueillir, de protéger, de promouvoir et d’intégrer les migrants et les réfugiés dans nos sociétés. Ce ne sont pas de simples chiffres ou tendances, mais « avant tout des personnes avec un visage, un nom et une histoire personnelle » et qui méritent d’être traitées conformément à la dignité inhérente à leur personne et à leurs droits fondamentaux.

À cet égard, les principes de la centralité de la personne humaine et de ses besoins réels et du bien commun doivent présider aux politiques internes et externes de l’UE et des États membres, y compris en matière de migration. Alors que le Pacte mondial des Nations Unies pour les migrations et les réfugiés est sur le point d’être adopté, nous encourageons également les autorités politiques nationales, pour reprendre les termes du pape François, « afin que la responsabilité de la gestion mondiale et partagée de la migration internationale trouve son point de force dans les valeurs de la justice, de la solidarité et de la compassion ». 

Le 11 décembre, un pacte mondial des Nations Unies doit être signé à Marrakech. Fruit d'une vaste négociation, il reconnaît la responsabilité partagée des autorités et des sociétés des pays de départ, de transit et d'arrivée pour encadrer et réglementer les migrations dans l'intérêt de toutes les personnes et communautés concernées. Il vise à assurer la sécurité et la protection des personnes migrantes ainsi que des sociétés d’accueil en promouvant des voies de migration légales, empêchant ainsi le trafic d’êtres humains, les voyages meurtriers, les bouleversements familiaux et la violence.

Rappelant les exhortations du Saint-Siège sur ce sujet, la COMECE encourage les États membres de l'Union européenne à faire de ce pacte mondial un accomplissement pour le bien commun d'une humanité partagée.

+ Jean-Claude Hollerich S.J.

Archevêque de Luxembourg

Président de la COMECE

... mais, pour Alexandre del Valle sur le site de Valeurs actuelles :

Le Pacte mondial pour les migrations ou l’offensive onusienne va contre le principe de souveraineté nationale

Le Pacte “Global Compact” vise à favoriser une immigration extra-européenne massive, tant légale qu’illégale. Alexandre del Valle souligne ici les postulats tiersmondistes et anti-souverainistes qui sous-tendent ce texte. 

Le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » lancé en avril 2017 par l’Assemblée générale des Nations Unies et que les États du monde entier sont invités à ratifier avant le 11 décembre 2018, suscite depuis des semaines des débats houleux entre « immigrationnistes » et « populistes », mais pas seulement, car le Pacte, de son vrai nom « Global Compact », vise en fait à favoriser une immigration extra-européenne massive, tant légale qu’illégale (les deux étant confondues de façon perverse), que les pays d’accueils européens sont sommés d’accepter et d’organiser sous peine d’être qualifiés de « racistes » et « xénophobes ». Alexandre del Valle souligne ici les postulats tiersmondistes et anti-souverainistes qui sous-tendent le texte mais que les 193 États de l’Assemblée générale de l’ONU, à l’anti-occidentalisme revanchard, ont d’autant plus facilement adopté qu’ils ont intérêt à se débarrasser de populations excédentaires sans travail et que seuls les Etats européens en respecteront réellement les termes « non-contraignants » pour se donner bonne conscience. Sauf si les désistements en chaîne observés ces dernières semaines - Hongrie, Pologne, Slovaquie et République Tchèque en tête – et les demandes d’amendements formulés par nombre d’États occidentaux non-dupes se multiplient.

Gommer la différence entre « immigrés » et « réfugiés », étrangers et citoyens…

Plusieurs remarques préliminaires sont à faire : les Nations Unies n’ont en principe pas du tout vocation à lancer pareille initiative et il est clair que les États cosignataires africains, islamiques, asiatiques ou d’Amérique latine qui n’y ont pas intérêt ne respecteront jamais les règles morales » édictées dans ce « Pacte » et surtout les devoirs financiers que seuls les pays démocratiques occidentaux sont sommés de mettre en œuvre. D’évidence, la plupart des mesures de cet accord multilatéral sont impossibles à mettre en place dans la vaste majorité des pays membres des Nations Unies. L’effort et le coût se porteront donc sur une minorité de pays développés sur le plan juridique et social.

SUR LE MÊME SUJET : Le “Pacte mondial sur les migrations”, ou comment l’ONU impose un monde sans frontières

Entre bases de données géantes, biométrie, et dépenses nécessairement astronomiques, on comprend mal ce qui a pu mener à ce projet. Ensuite, l’aspect « non-contraignant » du dit Pacte vise en fait assez habilement à contourner les lois des États souverains et les bases mêmes de la démocratie, et n’empêchera d’ailleurs absolument pas le « Pacte » d’avoir des effets légaux ultérieurs pour les signataires. En effet rien n’empêchera les tribunaux, cours constitutionnelles et autres instances étatiques de judiciariser peu à peu les normes onusiennes comme on l’a déjà en France avec la cour constitutionnelles qui, répondant à une « question prioritaire de constitutionnalité », a donné raison à des lobbies immigrationnistes désireux de dépénaliser les migrations illégales et à accorder aux clandestins qui enfreignent les lois les mêmes droits sociaux que les citoyens qui cotisent depuis des années et paient des impôts pour y avoir droit. La « migration » organisée au niveau global est par conséquent l’outil d’une volonté manifeste de réduire toutes les personnes, citoyennes, étrangères, régulières ou irrégulières, à des entités juridiques et socio-économiques interchangeables, indifférenciées d’un point de vue civilisationnel, et à qui l’appartenance à la citoyenneté nationale ne peut en aucun cas conférer des privilèges et droits particuliers, d’où l’octroi des mêmes droits et aides économiques aux uns et aux autres. 

La légitimation de l’immigration illégale par les confusions sémantiques des termes immigration/immigration/migrants/immigrés

Ces confusions mettent dans le même sac les réguliers et les illégaux, migrants économiques et réfugiés, vrais et faux demandeurs d’asile. Elles ne trompent certes pas du tout les publics avertis, mais elles introduisent d’énormes confusions dans l’esprit des masses, surtout des peuples occidentaux abreuvés de doxa « diversitaire » cosmopolitiquement correcte et de ce fait culpabilisés/diabolisés dès qu’ils osent limiter l’immigration (droit de tout État souverain) ou refusent même simplement l’immigration illégale. Celle-ci, normalement sévèrement punie par les lois, est aujourd’hui présentée comme légitime par nature puisque les frontières sont une anomalie, d’où le nom de l’ONG pro-migrante financée par Georges Soros : « No Borders ». Pour faire accepter les « droits » inaliénables de migrants qui n’en ont pourtant normalement aucun par principe et de jure face à un État souverain, l’idée est de légitimer le migrant dans son ensemble, s’il vient du « Sud » et de pays anciennement colonisés par l’Europe, en le présentant comme une « victime » a priori, un réfugié par nature, persécuté chez lui par des tyrans après avoir exploité dans le passé par les États européens d’accueil…. De ce fait, le « migrant » cesse d’être un individu responsable capable d’être honnête ou malhonnête, éligible ou pas, mais un « créditeur » par essence dont les droits seraient inversement proportionnels aux devoirs, quant à eux réservés naturellement au débiteur occidental.

Conformément à cette doxa, le Global Compact on Migration laisse entendre en toute logique idéologique que ce ne sont nullement les pays qui laissent cyniquement leurs ressortissants partir – et refusent par mauvaise foi de les reconnaître comme co-nationaux lorsqu’ils sont renvoyés – qui sont appelés à supporter le coût de leur entreprise immigrationniste, mais les seuls pays d’accueil. De même si l’Arabie Saoudite est la première destination de la migration (après les États-Unis), le pacte ne pose pas les mêmes enjeux pour la monarchie wahhabite totalitaire esclavagiste où les immigrés n’ont aucun droit par principe et sont des inférieurs, que pour les pays d’Europe égalitaristes au point de ne plus distinguer entre ami et ennemi, étranger et national, membre de sa civilisation et issu de civilisations différentes ou hostiles. De ce fait, les Saoudiens voient arriver sur leur sol soit des coreligionnaires sunnites, soit des non-musulmans qui n’auront jamais ni la nationalité saoudienne ni des droits de citoyens, alors que l’Europe est sommée d’organiser l’arrivée et de favoriser l’implantation de populations mêmes adeptes de cultures hostiles à leurs valeurs fondamentales comme l’islamisme. 

La page du site des Nations Unies dédiée à ce Pacte « historique » a d’ailleurs un peu plus d’honnêteté intellectuelle que son document de 34 pages : la photo centrale est celle d’une femme voilée et de son mari, les deux faisant un signe de cœur avec leurs mains. C’est là en fait la seule (mais éclairante) allusion à la dimension « culturelle » de la « migration » en question, d’emblée affichée comme islamique, et ce clin d’œil n’est peut-être pas un détail innocent quand on sait que la majorité des 57 pays composant l’Organisation de la Coopération islamique, l’OCI, a adopté ce Pacte à l’Assemblée générale des Nations Unies. 

Dissymétrie des responsabilités des pays face aux migrants : un engagement intenable

Le Global Compact on Migration, qui devait au départ engager les 193 pays membres des Nations Unies, fait fi de la disparité criante entre régions développées au niveau socio-économique et juridique et régions à la traîne, et il fait l’impasse sur la dimension culturelle de la migration, ce qui fait d’un accord prétendument « multilatéral » un programme de sur-responsabilisation des seuls pays d’Occident. D’après les Nations Unies, 258 millions de personnes vivent hors de leur pays et sont donc considérés comme « migrants », terme que le Pacte décide de mettre sur le même pied que « réfugiés », alors que ces derniers bénéficient d’un cadre légal particulier. Qu’il se déplace pour raisons économiques ou pour fuir un pays en guerre, le migrant devient une abstraction juridique, supportant des droits – et des obligations paraît-il, dont le Pacte se garde bien de donner les contours – où qu’il soit, à quelque étape de son parcours migratoire qu’il se trouve.

Or ces droits, pour s’exercer, doivent faire l’objet d’une protection qui incombe au pays dans lequel le migrant se trouve. Ainsi le Pacte prévoit que soit fournie au migrant une information précise sur ses moyens de réclamation et de compensation en justice si ses droits étaient bafoués (qu’il ait un statut ou non), accompagné d’un accès facilité à une assistance juridique (publique ou « abordable » financièrement). On n’imagine pas que ce soit en Arabie Saoudite, au Soudan ou au Bangladesh que cet accès à la justice va être le mieux mis en place, au contraire des pays d’Occident justiciables par ailleurs de la Cour européenne de Justice.

Les coûts que cela implique reviendront donc toujours majoritairement aux pays hôtes (de transit ou de destination), sans que le Pacte ne se soucie de savoir comment une justice financée par l’impôt des nationaux pourra absorber indéfiniment ces procédures en « extra ». Un migrant nouvellement arrivé sur le sol français pourrait ainsi se prévaloir du droit français et international pour mettre l’État au pas quant au respect de ses droits. Le migrant en situation illégale serait également protégé, le Pacte précisant que l’illégalité ne doit pas être un « prétexte » à fragiliser l’individu davantage. De même s’agissant d’accès aux services « de base » (c’est-à-dire notamment soins de santé et sécurité sociale), qu’il s’agit d’accélérer et de faciliter, ce sont encore les pays d’Europe surtaxés qui financent – à perte – des systèmes de ce type. 

Faciliter l’immigration de masse et le shopping migratoire

Outre la mise en place de « campagnes d’information », de sites internet et de procédures d’information avant le départ et dès l’arrivée du « migrant », les États d’accueil doivent fournir à ce dernier des renseignements détaillés sur les formalités à remplir, les conditions de vie et les outils juridiques en vigueur et bien sûr garantir l’accès aux soins de santé, la justice et au marché du travail, mesures déjà en vigueur en France d’ailleurs, où la seule aide aux migrants irréguliers « mineurs non-accompagnés » (souvent faux mineurs d’ailleurs), coûte déjà deux milliards par an. D’évidence, le Pacte est bel et bien un projet de facilitation massive de la « migration », ou plutôt de « l’immigration », régulière comme irrégulière. Les « campagnes plurilingues » qui « doivent » donner l’état des conditions de vie dans chaque pays d’accueil potentiel sont par ailleurs la porte ouverte au shopping migratoire. De même, les procédures de « réunification familiale » – un « droit » du migrant et qui faciliterait son inclusion dans sa société d’accueil ! – doivent selon les rédacteurs du Pacte être simplifiées et accélérées.

A nouveau, le Pacte ne parle du « migrant » que comme entité générique dépourvue de culture, d’identité voire d’origines, comme bénéficiaire de principe de « droits » qu’il revient au pays hôte de « protéger ». Entre un nigérian, qui peut avoir en moyenne 6 enfants et dont la culture familiale induit des liens très forts sur plusieurs générations, et le suisse (moins de deux enfant par femme), le Pacte ne fait pas de différence. Quoique très précis sur les mesures concrètes à prendre vis-à-vis du migrant, le document est d’une abstraction confondante sur le comment du financement, l’impact sur les pays concernés, ou tout simplement les circonstances de telles mesures.

Lorsqu’il s’agit de faire « participer » le secteur privé et les employeurs à l’inclusion des migrants – notamment en permettant la formation « sur le terrain », des cours de langue ciblant l’occupation professionnelle, la reconnaissance de compétences obtenues autrement que par le diplôme – les Nations Unies semblent avoir balayé d’un revers de main la situation économique et la réalité du marché du travail de la vaste majorité de ses membres. La France compte en effet 5 649 600 demandeurs d’emploi, l’Espagne plus de dix millions. Les prérequis incombant aux jeunes européens sont de plus en plus exigeants, notamment en termes de compétences en langues étrangères (rappelons qu’à Bruxelles il est fréquent que le candidat doive connaître trois langues), pourtant, le Pacte demande que la « maîtrise de la langue » serait revue à la baisse afin de magiquement « faciliter l’emploi des migrants »... 

Appel à la censure et « rééducation » de l’Occidental rempli de préjugés anti-immigration

Le Global Compact est un « tout pour l’autre » vertigineux, où les mesures éminemment concrètes à l’égard des migrants forment un contraste saisissant avec la simple « considération » accordée aux inquiétudes « légitimes » des États et communautés d’accueil. Le citoyen sera donc heureux de savoir que les Nations Unies ont constaté son « désarroi », mais le Pacte lui rappelle benoîtement que la migration est avant tout un « avantage » et, au pire, un « défi ». C’est d’ailleurs en ces termes que le Pacte déclare que l’accès à une information « objective, factuelle et claire sur les avantages et les défis de la migration » doit être fourni à tous, afin de « dissiper les discours qui génèrent une perception négative des migrants ». L’objectif n°16 du Pacte global est de « donner les moyens aux migrants et sociétés de réaliser une inclusion et cohésion sociale complètes », et c’est à ce titre qu’il s’agit de promouvoir le reportage éthique sur le sujet des migrants. Passant sans vergogne du devoir d’objectivité à la nécessité de dissiper le négatif, le Pacte enjoint les signataires à mettre en lumière les « contributions positives » des migrants.

L’active participation des médias est requise dans cette vaste entreprise de positivisme forcené, notamment en formant et sensibilisant les professionnels des médias aux problématiques et à la terminologie liées à la migration. Ceux qui feraient montre d’intolérance, de xénophobie, de racisme et toute autre forme de discrimination à l’égard des migrants verraient leurs subsides se tarir. La même vigilance serait de mise en période électorale, ce qui laisse à penser que le Pacte Global vise à interdire l’immigration comme sujet politique ! Autorités publiques et médias seraient ainsi soumis à des mécanismes spécifiquement mis en place pour protéger le migrant – ce qui laisse à penser que pour les Nations Unies, les nationaux d’un pays sont nécessairement hostiles aux nouveaux venus, et que la culture nationale ne vaut pas la peine, elle, d’être protégée, promue, ou « mise en lumière ». Avec des activités culturelles (sport, musique, les arts, festivals culinaires, volontariat et autres événements sociaux), le Pacte entend faciliter (décidément le mot-clé de cet accord) la compréhension et l’appréciation mutuelles des cultures migrantes et celles des communautés de destination.

Tout comme en France la protection des minorités évacue l’antisémitisme musulman (ciblant pourtant une « minorité »), l’élan humaniste et gestionnaire du Pacte Global se préoccupe du migrant dont les droits doivent être protégés des assauts que lui porterait nécessairement la communauté d’accueil. La culture du migrant doit d’ailleurs être « incluse », « acceptée », « appréciée », « mise en lumière », par les autochtones, dont la culture d’accueil est censée tout absorber, en s’adaptant au besoin jusqu’à la distorsion à « l’Autre » appelé à être considéré comme le « Même ». C’est jusque dans les soins de santé que le Pacte entend faire subir cette adaptation culturelle et économique : il s’agit en effet « d’incorporer les besoins de santé des migrants aux politiques de soins de santé nationale et locales» et ce, notamment, en réduisant les barrières de communication...y compris culturelles, en sensibilisant les fournisseurs de soins de santé aux cultures diverses. La disruption générée dans les hôpitaux occidentaux, où médecins masculins ne peuvent ausculter nombre de patientes musulmanes sans un tiers mâle présent par exemple, ne serait dans cette optique à sens unique que le fruit d’un manque d’acceptation par la culture arrivante de la culture d’accueil, et ce problème est évacué au profit d’un discours d’intégration où c’est la communauté d’accueil qui doit absolument « intégrer ».

Le Pacte désavoué par de plus en plus de pays d’Europe

Pologne, Hongrie, Slovaquie et République Tchèque ont tous fait savoir qu’ils ne signeraient pas l’accord, une décision peu surprenante de la part du Groupe de Visegrad, dont les positions assez dures sur l’immigration sont connues (et commentées) depuis longtemps. La Croatie et la Bulgarie ont également signalé leur refus en novembre, et l’Estonie n’a confirmé son soutien qu’après un débat échauffé au gouvernement. Fin novembre ce sont encore l’Australie et Israël qui quittaient la table et fin octobre l’Autriche après s’être montrée réticente au pacte, actait son refus de signer.

L’Italie a déclaré qu’elle ne se rendrait pas à Marrakech et souhaitait laisser le temps à son Parlement de prendre une décision informée, un report de décision partagé également par la Suisse. Au total, ce sont donc 10 non-signataires et 2 pays qui souhaitent reporter la signature (Suisse et Italie), et il y a fort à parier que le gouvernement populiste italien de M. Conte ne signera pas. Ce n’est pas un hasard si ce sont majoritairement des pays occidentaux qui désavouent ce Pacte Global qui devait au départ rallier les 193 membres des Nations Unies. Prétendant d’abord être un accord «multilatéral », les objectifs et mesures envisagées pour les atteindre prennent place dans des contextes très différents d’une région à l’autre et n’engageront tout simplement pas les mêmes responsabilités pour les pays membres. Il est évident que les pays d’Afrique (une cinquantaine aux Nations Unies), les pays d’Asie-Pacifique (également une cinquantaine), ceux d’Amérique Latine-Caraïbes (33) ne font pas face aux mêmes difficultés que les 22 pays occidentaux (y compris Canada et États-Unis). Ce sont donc à nouveau les pays les plus avancés en matière de droits et de libertés qui se verront le plus tenus et le paradoxe de sociétés développées qui voient se retourner contre elles les outils qu’elles ont développés, à l’image des droits de l’homme dévoyés pour museler l’esprit voltairien français, est poussé à son paroxysme. 

La Représentante pour la Migration Internationale aux Nations Unies, Louise Arbour, déclarait le 27 novembre que les désistements en chaîne de ces derniers mois donnaient une piètre image des pays en question, soulignant les « avantages économiques » que la migration est capable de produire si elle est bien gérée. En réalité il n’est aucun chiffre disponible à ce jour qui permette d’affirmer l’avantage concret de l’immigration, qui prennent en compte les accommodements, les délibérations, les dérogations, les procédures judiciaires, qui accompagnent « l’intégration » de nouveaux venus dans un pays donné. En janvier 2016, le Fond Monétaire International publiait un rapport sur les « défis économiques » posés par la vague migratoire, rapport largement relayé comme « très positif » par les médias. L’apport économique (notamment en contribuant par les taxes) des migrants dépendait massivement de leur entrée sur le marché du travail, entrée que le rapport estimait entre deux et cinq ans après leur arrivée, si on voulait bien ajuster les attentes en termes de langue et de compétences notamment. En réalité, les aspects « positifs » étaient enrobés de « pourrait » précautionneux et conditionnés à des circonstances structurellement difficiles à mettre en place.

Pacte « non-contraignant », ou comment contourner le débat public et parlementaire : une tendance des relations internationales en pleine croissance

L’argument a été donné de si nombreuses fois pour invalider les objections au Pacte Global qu’il faut préciser ce qu’il a de faux en plus de malhonnête. Bien entendu s’il n’y a aucune conséquence à signer pareil accord on peut retourner la question et demander « ce que ça peut bien leur faire » de ne pas signer. En réalité les accords dits non-contraignants sont un outil tout à fait courant des relations internationales et ne tombent pas nécessairement hors du droit international. Nombre de chercheurs en droit se sont penchés sur la prolifération de ces accords internationaux notamment en ce qu’ils questionnent la loi en tant que telle.

Le Global Compact, en se disant non-contraignant, permet aux gouvernements de faire l’économie d’une bureaucratie lente et coûteuse, certes, mais aussi du débat parlementaire interne et de contourner ainsi un processus de décision démocratique. Or cet argument de la « non-contrainte» du pacte occulte plusieurs aspects, dont celui du « politiquement contraignant » et du poids symbolique de tels accords. Ainsi certains avis ou décisions du Parlement européen, purement « consultatifs » et sans effet juridique, se voient tout de même entérinés par la Commission en raison de leur haute valeur symbolique et politique difficiles à ignorer sans risque. D’autre part, un accord international tel que celui des Nations Unies, même non-contraignant, peut renforcer la densité de traités parfaitement contraignants, en ramollir d’autres, et être tout à fait pris en compte par la justice elle-même en tant qu’il compte comme preuve d’une pratique internationale et de droit coutumier.

Il n’est pas rare d’avoir recours à ce type d’accord pour sa malléabilité, sa facilité de mise en œuvre, que ce soit dans les domaines militaire, environnemental ou des droits de l’homme. Prétendre que ces accords seraient sans effet est un mensonge et une grave erreur, ne serait-ce que dans l’appel d’air qu’il provoque, informant les migrants du monde entier de leur droit souverain devant les nations. Et à tout le moins, le Global Compact on Migration est la manifestation d’un nouvel ordre transfrontières reposant sur le fichage des citoyens quels qu’ils soient, et l’effacement de certaines cultures au profit d’autres mieux protégées ou pourvues de moyens disproportionnés pour s’implanter.  

L'opinion De Nicolas De Pape publiée aujourd'hui dans la Libre va dans le même sens.

Commentaires

  • Ce pape ne comprend même pas que ces "migrations" sont fabriquées et voulues par le mondialisme (le milliardaire criminel Soros en tête) pour anéantir l'Europe et réduire la population mondiale d'un tiers selon le but des Loges et les vœux du sinistre Albert Pike; et surtout pour éradiquer le catholicisme au profit de la religion mondiale noachide.

  • A quoi peut bien servir un pacte non contraignant ? S'il est effectivement non contraignant, la réponse est simple : à rien. Alors pourquoi cette insistance de tous les mondialistes, de tous les thuriféraires de l'UE en faveur de la signature ? Ne serait-ce pas parce qu'il n'est pas si non contraignant qu'on le dit ? Poser la question c'est évidemment y répondre. Comme toujours, on s'en apercevra quand il sera trop tard. Dans notre pauvre pays, il est pénible de voir que tous les partis francophones sont en faveur de cette signature absurde et que nous devons compter sur la NVA et le Vlaams Belang pour s'y opposer.

  • Pour information, le seul député du Parti Populaire a voté contre ce Pacte. Bien entendu, il est considéré comme un pestiféré par ses honorables collègues.

  • Veuillez excuser mon ingorance, je n'ai pas étudié le latin. Une chose attire cependant mon attention. Dans le passé, le passage Lévitique 19:34 était traduit différemment me semble-t-il : il ne parlait pas d'immigré mais d'étranger. La nuance est importante. Selon le Larousse, un immigré est quelqu'un "qui a quitté son pays d'origine pour s'installer dans un autre pays". N'y a-t-il pas manipulation du langage de la part des traducteurs de la version liturgique de la bible, dans le but de considérer tout étranger comme une personne définitivement installée dans son pays d'accueil ?

    qu'une personne plus cultivée que moi y réponde

  • Effectivement, l'emploi du mot "immigré" est ici nettement tendancieux. Le mot latin employé par la Vulgate est "advena" (du verbe advenire) qui désigne "celui qui arrive" (d'ailleurs). Le mot avent (adventus), temps liturgique que nous vivons actuellement, vient de la même racine.

    Dans sa traduction très littérale de la Bible , André Chouraqi (ancien maire adjoint de Jérusalem) emploie le mot "métèque", au sens politique où l'entendait l'antiquité grecque qui désignait par là (meta-oïkos) l'étranger qui co-habitait avec les citoyens grecs d'une cité. Ils n'avaient pas les mêmes droits mais avaient des devoirs bien définis.

    Ce que le pape François et l'archevêque Hollerich (SJ) ne disent pas, c'est que les descendants de Jacob, réfugiés économiques en Egypte lors de la grande famine ( voir l'histoire de Joseph et ses frères ), ne jouissaient pas non plus des mêmes droits que les citoyens égyptiens, une fois Joseph et son pharaon disparus ( chap. 1 du livre de l'Exode ). Surtout lorsqu'ils devinrent nombreux, au point de menacer l'équilibre politique de l'Egypte . Exode 1 , 8-10 sqq ( trad. Crampon ) :
    " 8. Il s'éleva sur l'Egypte un nouveau roi qui ne connaissait pas Joseph. 9. Il dit à son peuple : " Voici que les enfants d'Israël forment un peuple plus nombreux et plus puissant que nous. 10. Allons ! Prenons des précautions contre lui , de peur qu'il ne s'accroisse , et que , une guerre survenant, il ne se joigne à nos ennemis pour nous combattre , et ne sorte ensuite du pays. "
    Est-ce assez clair ?
    Remarquons au passage que, malgré des siècles de co-habitation, le peuple d'Israël ne s'était jamais " intégré " à son pays d'accueil , conviction religieuse aidant. On sait ce qui nous attend. Cette non-intégration culturelle est l'antithèse même d'une nation , qui inclut le partage d'un même territoire et d'une même culture. Le multiculturalisme est donc une trahison de la nation au profit d'un métissage culturel universel, autant dire mondialiste, autant dire antéchristique.

    Le résultat, sinon le but, sera une indifférenciation généralisée de l'espèce humaine, à l'heure où les mêmes promoteurs ne cessent de louer et de défendre à grands frais la cause de la diversité des plantes et des animaux.

  • - 1 -
    Laisserons-nous à notre table
    Un peu d'espace à l'étranger
    Trouvera-t-il quand il viendra
    Un peu de pain et d'amitié ?

    Refrain
    Ne laissons pas mourir la terre
    Ne laissons pas mourir le feu
    Tendons nos mains vers la lumière
    Pour accueillir le don de Dieu. (bis)

    - 2 -
    Laisserons-nous à nos paroles
    Un peu de temps à l'étranger
    Trouvera-t-il quand il viendra
    Un coeur ouvert pour l'écouter ?

    - 3 - (Non chanté ici)
    Laisserons-nous à notre fête
    Un pas de danse à l'étranger
    Trouvera-t-il quand il viendra
    Des mains tendues pour l'inviter ?

    - 4 - (Non chanté ici)
    Laisserons-nous à nos fontaines
    Un peu d'eau vive à l'étranger
    Trouvera-t-il quand il viendra
    Des hommes libres et assoiffés ?

    - 5 -
    Laisserons-nous à nos églises
    Un peu d'espace à l'étranger ?
    Trouvera-t-il quand il viendra
    Des coeurs de pauvres et d'affamés ?

  • Je ne vous comprends pas, Eleison,, selon vous , c'est Pharaon le modèle à suivre ? Relisez vous .

  • C'est pourtant facile à comprendre : c'est ça ou le suicide. angéliquement programmé. Faites votre choix, en n'oubliant pas que les autres y passeront aussi.

  • La solution du Pharaon est la solution qu'on prend lorsqu'il est déjà trop tard. On n'en est pas encore là chez nous, Dieu merci. Mais le soi-disant pacte nous y mènera sûrement, c'est pourquoi il faut s'y opposer fermement tout de suite. Demain, il sera trop tard et c'est vous qui aurez justifié la solution du Pharaon.

  • Le Pharaon a agi en souverain responsable de sa nation menacée par l'expansion en son sein d'un peuple non intégré. Son seul tort a été d'hériter d'une situation que ses prédécesseurs avaient eu l'imprudence de favoriser. N'oubliez tout de même pas que c'est la Bible elle-même qui nous l'enseigne. C'est renversant, ce qu'elle peut être réaliste par moments, cette Bible.

  • La Bible est tellement instructive que , de nos jours, le gouvernement d'Israël prend les précautions qui s'imposent face à l'immigration massive dont il fait l'objet. C'est par dizaines de milliers que les africains sont renvoyés chez eux. Israël serait-il devenu pharaonico-fasciste ?

  • en ce temps de l' Avent, le chant ci dessus ",attendrit notre coeur de pierre. "

  • Aurais-je un coeur de pierre ? Vous me permettrez (peut-être) d'en douter.

  • Le vocabulaire est hautement révélateur des réalités abordées. Les mots ne sont en effet que la traduction d'idées abstraites tirées de la réalité, appelés concepts .

    Dans le cas présent, il y a intérêt à partir du titre original, en anglais, la traduction française étant bizarrement tronquée.
    GLOBAL COMPACT for MIGRATION, voilà le vrai titre.

    GLOBAL : c'est un bel exemple de vocabulaire édulcoré, selon les principes de la novlangue évoquée par Orwell. Une hypocrisie derrière laquelle se cache la vraie réalité, moins bien vue sous le nom de MONDIALISME.

    COMPACT , en français PACTE. Deuxième hypocrisie qui tend à faire croire qu'il y a un large consensus sur la question, là où au contraire règne un large dissentiment, masqué par les médias dominants. C'est le même principe qui s'applique à notre fameux Pacte d'Excellence qui n'est qu'une nième version des mesures destinées à ruiner notre enseignement.

    MIGRATION : pas besoin de commentaires, sinon pour rappeler que le terme englobe tout ce qu'on peut imaginer en la matière, avec des droits sans limite et des devoirs nuls. C'est un renversement de la loi d'accueil : l'accueillant doit s'intégrer à la mentalité des accueillis. C'est la guerre civile à plus ou long terme.

  • Merci, Claude Charles et Eleison.
    On ne pourra pas vous reprocher la guerre civile vers laquelle la plupart de nos politiciens (surtout francophones, effectivement)nous mènent...
    Et le Pape François aussi est étrange, qui fait de la politique, se préoccupe d'immigration et de climat...

  • Suicide , Eleison ? vous parlez du climat ?

  • Le climat ? Je ne vois pas le rapport avec notre sujet., lequel concerne clairement l'immigration massive à qui l'ONU veut donner un fameux coup d'accélérateur.

    Créer les conditions d'une guerre civile, voilà le suicide. Ces conditions sont au nombre de deux principalement.

    1° Appauvrir massivement les populations. C'est en bonne voie , si j'en crois les Gilets Jaunes, et si j'en juge par certains indicateurs macro-économiques.

    2° Installer massivement la concurrence entre pauvres , de préférence de cultures et d'origines différentes. Dans un pays où le quart de la population est déjà en-dessous ou à la limite du seuil de pauvreté, la générosité envers d'autres , financée par tous, ne peut être ressentie que comme une trahison et c'en est bien une. Pour cela, il faut que la concurrence importée atteigne un niveau critique dont j'ignore la mesure mais il est certain que le "Pacte" onusien fera déferler des dizaines de millions de migrants vers l'Europe " all inclusive ". Quand ce niveau sera atteint , la guerre civile ne sera pas loin.

    Il ne restera plus alors qu'à actionner le détonateur dans la poudrière. Il consistera en une crise systémique qui emportera tout sur son passage, multipliant par X la pauvreté déjà croissante. Quelques nouveaux attentats terroristes, statistiquement inévitables, indiqueront vite le chemin de la vengeance et ce sera la guerre civile.

    La crise systémique peut désormais survenir à tout moment, les causes possibles étant nombreuses et bien installées ( notamment les dettes colossales à tous les niveaux et la politique des grandes banques centrales ).

    Le niveau migratoire critique peut prendre encore un certain temps avant d'être atteint mais les effets du "Pacte" seront sûrement rapides, vu l'énorme appel d'air qu'il suscitera. Quand le niveau sera atteint, le système pourra s'effondrer. D'ici trois à cinq ans ?

  • Et si l'église catholique s'occupait un peu plus de spiritualité pour le salut des âmes et un peu moins de politique à laquelle elle n'y comprend pas grand chose .... La croix à une poutre horizontale certes, mais il ne faut pas oublier la poutre verticale ...

  • La "poutre verticale" ne nous invite-t-elle pas à jeter l'ancre dans la patrie du Ciel, là où "le loup habite avec l'agneau" et où l'enfant étend la main sans plus de crainte sur le trou des vipère ? De quoi avons-nous peur ? De notre peu de foi ? Que Ton Règne vienne ! Comme ça ? Sans nous ? Sans notre espérance, sans notre désir ? Sans que nous nous en donnions la peine ? Et si ces migrations étaient une chance que Dieu nous donne d'annoncer l'Évangile au plus près de l'Esprit, qui devrait vivifier ? N'est-il pas dans notre capacité d'accueil et d'amour universel, le salut de notre âme ? "Universel", comme l'est l'Église, assemblée de saints toujours en quête de communion. Bien sûr, sans cette dernière, le mondialisme est voué à l'échec. Mais avec elle ?

    PREMIÈRE LECTURE (Is 11, 1-10)

    En ce jour-là, un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur – qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Il ne jugera pas sur l’apparence ; il ne se prononcera pas sur des rumeurs. Il jugera les petits avec justice ; avec droiture, il se prononcera en faveur des humbles du pays. Du bâton de sa parole, il frappera le pays ; du souffle de ses lèvres, il fera mourir le méchant. La justice est la ceinture de ses hanches ; la fidélité est la ceinture de ses reins.Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l’ourse auront même pâture, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra ; sur le trou de la vipère, l’enfant étendra la main. Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer.Ce jour-là, la racine de Jessé sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure.

  • Je vais faire prevue d'un peu de démagogie. Le pape a, à plusieurs reprises, dénoncé le cléricalisme.
    Si cela permet (ou encourage) une plus grande liberté de parole, ne pensez-vous qu'il faudrait une dose de "gilets jaunes" dans notre Eglise d'occident?
    Comparons le discours de nos élites religieuses d'Europe de l'ouest sur l'accueil des réfugiés avec la réalité vécue par les couches de populations "de souche" les plus fragiles.
    Je suis toujours attristé quand je constate que nos liturgies ont été désertées par les couches de la population les plus fragiles. Je viens d'une region ouvrière et je peux vous dire que les églises de ces regions sont devenues des deserts. Ces populations ont abandonné l'Eglise, entre autres, parce qu'elles ne se sentaient plus prises en compte par le clergé, bien souvent advantage attentif à l'étranger.
    Il fallait sans doute s'occuper de l'un mais sans négliger l'autre ...
    Nous serions en droit de demander des comptes à nos évêques ...

  • Merci Philippe : bien vu.
    Depuis Léon XIII, l'Eglise catholique court prioritairement après les "couches populaires" de nos populations. La course est en train de s'arrêter par manque de coureurs.
    Dans l'effort de cette course, notre bonne mère a oublié que sa mission n'était pas de courir mais de témoigner et d'enseigner.

  • Quand une Eglise qui se dit chrétienne se préoccupe de la montée des océans plutôt que de la descente de la foi en Dieu, de ce Dieu mort sur la croix non pas au nom du climat mais au nom du salut éternel de l'homme, n'est-il pas grand temps qu'elle remette ses pendules à l'heure?...
    Quant au pacte de l'ONU vis-à-vis de la migration, s'il est vraiment (comme on le dit) "non-contraignant", ne ressemble t-il pas à un code de la route qui dirait qu'il vaut mieux s'arrêter au feu vert tout en spécifiant que les automobilistes qui passent au rouge ne risquent pas le moindre PV? Finalement, à quoi sert-il? A diviser encore un peu plus l'Europe et le monde? A stigmatiser les pays qui ne l'auront pas signé? A dépenser des millions tirés de la poche des citoyens? Sûr en tous cas qu'il provoquera un "appel d'air" et que les états qui l'auront adopté verront augmenter de façon spectaculaire le nombre de migrants légaux et surtout illégaux (puisque le pacte ne fait pas la différence entre les deux). Dans un pays comme la France où 25% des nouveaux-nés portent aujourd'hui un prénom musulman, on devine que d'ici 2050 ce ne sera plus le catholicisme mais l'islam qui sera la religion majoritaire. Et quand on sait de plus que les français de souche ont en moyenne un enfant tandis que ceux qui ne le sont pas en ont 4 ou 5 (voire plus), le calcul est vite fait pour montrer dans quel monde vivront les générations futures. Peut-être bien qu'un jour, si ce qui se passe en orient se passe chez nous, les chrétiens de nos pays n'auront plus comme solution que d'émigrer dans des pays qui, contre vent et marées, auront su préserver leurs racines chrétiennes.
    jpsnyers.blogspot.com

  • Pour l'Eglise, vous avez parfaitement raison.

    Quant au prochain pacte onusien.
    Vouloir importer chez nous un supplément de main d'oeuvre, c'est un choix de financiers avares, avaricieux.
    Nous avons les infrastructures nécessaires à l'exploitation économique. Les anciennes colonies ont laissé se délabrer celles qui avaient été laissées sur place par les (affreux...) colonisateurs.
    C'est donc bien moins chers pour les financiers (ces avares avaricieux) de faire venir chez nous la population de là-bas que d'investir dans le rétablissement des infrastructures nécessaires.

  • " Quand le niveau( migratoire) sera atteint, le système pourra s'effondrer. D'ici trois à cinq ans ?

    160 millions de nouveaux migrants sur 520 millions d'Européens d'ici 2025 (six ans) voilà le programme du Pacte Migratoire Mondial. Qui dit mieux ?

    https://www.youtube.com/watch?v=0_sNsp5F7p4

Les commentaires sont fermés.