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  • Jésus, maître de prière pour nous tous

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Audience: Jésus, maître de prière «pour nous tous» (traduction intégrale)

    Le «Notre Père», nouveau cycle de catéchèses

    Jésus, explique le pape, « devient maître de prière de ses disciples, comme il veut certainement l’être pour nous tous » : « il est justement venu pour nous introduire dans cette relation avec le Père ».

    Le pape François a entamé un nouveau cycle de catéchèses sur la prière du « Notre Père », ce mercredi matin 5 décembre 2018, lors de l’audience générale qui s’est déroulée dans la Salle Paul VI du Vatican, en présence de milliers de pèlerins et de fidèles en provenance de toute l’Italie et du monde entier.

    Les disciples « voyaient Jésus prier et ils avaient envie d’apprendre à prier », souligne le pape François. En effet, « dans sa manière de prier, il y avait aussi un mystère renfermé, quelque chose qui n’avait certainement pas échappé aux yeux de ses disciples ».

    Commentant la demande des disciples à Jésus « Apprends-nous à prier », le pape a encouragé même ceux qui prient « peut-être depuis de nombreuses années » à toujours apprendre et il a indiqué la première condition pour prier : « Le premier pas pour prier, c’est d’être humble, aller au Père et dire : “Regarde-moi, je suis pécheur, je suis faible, je suis mauvais” ». « Cela commence toujours par l’humilité et le Seigneur écoute », a-t-il insisté. « La prière humble est écoutée par le Seigneur ».

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse du pape François.

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  • Découvrir et partager la lumière de Noël

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    LalumieredeNoel.com est en ligne depuis dimanche et sera alimenté tout au long l’Avent ! Y seront « postés » une douzaine d’e-missionnaires formés et prêts à répondre aux questions des internautes pour leur témoigner de la lumière du Christ.

    Découvrir le site

    Tout le monde peut participer !

    Les catholiques sont tous invités à participer, soit en contribuant par des contenus, soit en partageant les publications dans les réseaux sociaux, soit par leur prière ou par un don. L’association donne un lien pour s’inscrire. De plus, il est proposé un concours de crèches et bientôt, des quiz !

    Des cartes de visites missionnaires

    Il est également proposé aux paroisses ou mouvements qui organisent des missions de Noël dans la rue de télécharger des cartes de visites à imprimer ou d’en commander à prix coûtant. Ces cartes renvoient vers Lalumieredenoel.com, avec, nouveauté dans l’Eglise, une proposition de discussion en direct avec des chrétiens, par le live chat’ du site (en savoir plus sur cette proposition).

  • Vous avez dit "martyre" ?

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    Alors que l'on va béatifier les 19 martyrs d'Algérie et qu'on célébrait il y a peu le 30e anniversaire de la canonisation des martyrs du Vietnam, cet enseignement du Père Paul-Dominique Marcovits, o.psur le martyre chrétien a été publié sur le site des Missions Etrangères de Paris :

    La grâce du martyre : que comprendre ?

    30ème anniversaire de la canonisation des martyrs du Vietnam Permettez-moi de commencer par une histoire. Il y a quelques années, je prêchais la retraite des moniales dominicaines de Paray-Le-Monial. Pendant un temps libre, après avoir salué le Seigneur dans la basilique et au monastère de la Visitation, je suis entré dans une librairie. Là une dame me reconnaît. « Vous êtes le père Marcovits ! Qu’est-ce que vous faites là ? » Étonné par la question, je répondis quand même aimablement : « Je prêche une retraite aux Dominicaines. » « Sur quoi ? » Je lançai : « Sur le martyre. » L’effet, un peu voulu, fut terrible. « Oh ! Mon père ! Mais c’est épouvantable ! Le martyre… » Puis elle s’arrête devant une évidence qui s’impose à elle. « Le martyre ? Mais je vois. J’appelle mon amie qui est au fond du magasin. Le martyre, elle connaît, elle a été mariée ! »

    C’est bien sûr avec humour que je vous livre ce récit. Accompagnant les Équipes Notre-Dame, parlant régulièrement de la spiritualité conjugale, rédigeant la cause de canonisation du père Caffarel, l’apôtre du mariage, je connais bien des couples heureux au-delà de toute épreuve. Mais, nous le savons aussi, certains passent par des moments bien durs. Et il n’y a pas que la vie de couple qui peut être marquée par la tourmente. Certains sont obligés de travailler avec des patrons au caractère épouvantable et l’on ne peut pas partir, il faut gagner sa vie. On connaît aussi des communautés religieuses où se vit un calvaire…

    En vous parlant ainsi, je ne suis pas loin de notre sujet. Ou plutôt, je suis au cœur de notre propos. Au fond, comment ces martyrs du Vietnam dont nous célébrons aujourd’hui la fête, ont-ils tenu ? Comment ont-ils eu la force de rester fidèles ? Quelles ressources y avait-il en eux pour tenir tête au mal ? Y en a-t-il qui ont été trop faibles et qui n’ont pu résister à l’adversaire ? Ces questions sont importantes pour nous. Il ne s’agit pas « de nous prendre pour des martyrs », comme on dit, mais enfin, chacun au cours de son existence a déjà connu des épreuves, des années de violence intérieure peut-être. Comment avons-nous tenu ? C’est là que les martyrs du Vietnam peuvent éclairer notre vie, nous soutenir sur notre route.

    Après avoir montré, je l’espère, l’actualité du martyre, il convient de donner les différentes acceptions du mot martyre.

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  • Abus sexuels : oser voir ce que l'on voit

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    De Jean Bernard sur le site du mensuel La Nef :

    Abus sexuels dans l’Église : oser voir ce que l’on voit !

    Le synode a abordé la question des abus sexuels dans l’Église, mais sans s’y étendre. Sur cette difficile question existent des rapports, américains notamment, peu médiatisés et tout aussi peu évoqués par les responsables ecclésiastiques qui ne les intègrent pas dans leur réflexion. Or, ces rapports mettent en évidence un certain nombre de faits qu’il est essentiel de prendre en compte si l’on veut éradiquer un terrible fléau aux conséquences si dramatiques.

    Depuis les dernières révélations concernant les abus sexuels sur mineurs commis par les membres du clergé au Chili, en Pennsylvanie et maintenant en Allemagne, la thèse officielle de l’Église est désormais claire : ces abus sont imputables au « cléricalisme », c’est-à-dire à ce sentiment de toute-puissance que le statut clérical conférerait à ses titulaires et qui les autoriserait à commettre de véritables crimes, en particulier sur les enfants. C’est en ce sens que, dans sa Lettre au peuple de Dieu du 20 août 2018, le pape François a souligné que l’origine de cette tragédie était à rechercher dans « la manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Église », autrement dit dans le cléricalisme qui, « favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup de maux que nous dénonçons aujourd’hui ». Et le pape, dans cette lettre, de conclure de manière on ne peut plus claire : « Dire non aux abus, c’est dire non, de façon catégorique, à toutes formes de cléricalisme. » Pourtant, d’autres voix, parmi lesquelles figurent des hauts prélats (tels que le cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi), refusent de s’inscrire dans ce schéma explicatif et font entendre une thèse alternative, il est vrai un peu provocatrice : selon eux, les abus sexuels dans l’Église seraient, dans une large part, la conséquence de la surreprésentation d’homosexuels dans le clergé, et l’Église aurait fait preuve d’une tolérance aveugle en laissant accéder à la prêtrise ou à l’état religieux des hommes faisant courir, en raison de leur orientation sexuelle, un risque élevé aux mineurs et aux jeunes majeurs.

    Pour tenter d’y voir plus clair dans le débat cléricalisme versus homosexualité, il convient plus que jamais d’avoir égard à la célèbre invitation de Charles Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. » Or, que voit-on justement sinon que la victime type d’un abus sexuel dans l’Église n’est pas à proprement parler un enfant, ce en quoi le terme de pédophilie souvent entendu est mal choisi, mais plutôt un adolescent, qui plus est de sexe masculin. Il suffit, pour s’en convaincre, de se référer à l’étude la plus précise jamais menée jusqu’alors sur les abus sexuels dans l’Église, celle du John Jay College of Criminal Justice de New York de 2004, portant sur les années 1950-2002. Or, cette étude a mis en évidence que, en ce qui concerne l’Église catholique aux États-Unis, les victimes étaient avant tout des mineurs pubères de 11 à 17 ans (81 %) et que, parmi cette dernière catégorie, la proportion selon le sexe s’établissait à 85 % de garçons et 15 % de filles. Ces chiffres, qui ont été peu ou prou confirmés par des études plus récentes conduites en Belgique (1) et en Allemagne (2), attirent d’autant plus l’attention qu’ils sont exactement l’inverse de ce qui est observé dans la société dans son ensemble, où les victimes sont, dans leur immense majorité, de sexe féminin (3).

     

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