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Le traité signé entre le Vatican et la Chine n'empêche pas un regain de persécutions antichrétiennes en Chine

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Lu sur la Libre de ce jour, p. 21 : 

Chine : Le parti communiste entend contenir le potentiel subversif des religions 

Une centaine de chrétiens, dont Wang Yi, un pasteur connu pour son attitude critique à l’égard du régime communiste, ainsi que son épouse, Jiang Rong, ont été arrêtés la semaine dernière à Chengdu, une capitale provinciale dans le sud-ouest de la Chine. C’est la dernière en date, et sans doute la plus spectaculaire, des opérations de répression menées par les autorités chinoises contre les communautés chrétiennes. Cette nouvelle vague de persécutions est étonnante. Non pas parce qu’elle contredit dans les faits la tolérance religieuse garantie en théorie par la Constitution chinoise (on y était habitué), mais parce qu’elle vise indifféremment les catholiques et les protestants. Le bras de fer engagé est donc étranger au problème posé depuis toujours par l’Église catholique de Chine : les liens qu’une partie du clergé a conservés avec le Vatican, puissance “impérialiste” que la propagande communiste associe à l’agression coloniale de jadis. Pékin en tire argument pour s’opposer à la nomination des évêques chinois par le Pape, dont c’est pourtant la prérogative. À l’instar des catholiques, les protestants chinois pratiquent souvent leur foi dans le secret de résidences privées.

Voir également : Accroissement de la persécution des catholiques chinois

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