Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • RDC : Nouveau dimanche ensanglanté

    IMPRIMER

    kisan-690x450.jpgAprès le 31 décembre, le 21 janvier, le Comité laïc de coordination (CLC), un collectif catholique, avait appelé la population à marcher une fois de plus, pacifiquement, ce dimanche 25 février. Une marche où les manifestants étaient invités à se munir de leur bible, de leur croix ou de rameaux. Compte rendu d’Hubert Leclercq sur le site de « La Libre Afrique » :

    " Une fois de plus, les forces de l’ordre se sont déployées en nombre pour empêcher le bon déroulement de ces marches pacifiques.

    manif-1-690x450.jpgUne fois de plus, policiers, soldats, membres de la garde républicaine n’ont pas hésité à utiliser des gaz lacrymogènes et à tirer à balles réelles sur les manifestants.

    Une fois de plus, un dimanche de marche pacifique se termine par un bilan beaucoup trop sombre. Au moins deux morts (un à Kinshasa, à la paroisse de la commune de Lemba, un à Mbandaka), des dizaines de blessés par balles à travers tout le pays, de nombreuses arrestations (32 membres de la Lucha ont été arrêtés à Beni, dans l’est du pays, tandis qu’une dizaine de prêtres ont été arrêtés, certains demeuraient introuvables Congo hh-768x432.jpgdimanche soir).

    Une fois de plus, face à cette violence, les manifestants sont demeurés pacifiques et ont promis qu’ils ne feraient pas marche arrière.

    Une fois de plus, les autorités du pays n’ont pas hésité à faire couper le signal internet et le service des sms.

    Une fois de plus, pourtant, la communauté internationale, des Nations unies à l’Union européenne en passant par les ambassades qui comptent à Kinshasa, avaient mis en garde le pouvoir contre toute utilisation excessive de la force et contre toute atteinte au droit de manifester pacifiquement.

    Une fois de plus, le régime illégal du président hors mandat Joseph Kabila s’est moqué de ces mises en garde et a fait tirer sur le parvis même des églises.

    Milice privée kabiliste

    Samedi en fin de journée, le PPRD, le parti de Joseph Kabila avait envoyé un message clair sur sa détermination à provoquer les manifestants pacifiques. En milieu d’après-midi, une horde de jeunes a été déversée par des bus réquisitionnés aux abords de la cathédrale Notre-Dame du Congo. Les meneurs de ce mouvement arboraient fièrement le béret rouge, signe distinctif des “jeunes leaders” du PPRD, qui avaient annoncé plus tôt dans la semaine leur intention de s’inviter dans les églises. Les jeunes – la plupart des désœuvrés ramassés dans les quartiers de la capitale – entendaient passer la nuit dans la cathédrale “pour accueillir les fidèles dimanche matin”, selon un témoignage recueilli samedi en journée par LaLibreafrique. Quelques dizaines de minutes après la véritable prise d’assaut par ces jeunes, une vidéo créait le buzz sur internet.

    Lire aussi:
    RDC : vidéo des bérets rouges et débandade

    On y voyait un des leaders de cette milice haranguer ses troupes, leur promettant de l’argent pour leur présence dans les églises dimanche matin et, bien pire encore, les enjoignant d’“attraper les prêtres par la soutane pour les livrer à la police”. Face à cette situation, la tension montait encore d’un cran dans la capitale où certains groupes de jeunes de l’opposition se préparaient à en découdre avec cette milice. Finalement, suite à la diffusion massive de cette vidéo ou suite au non paiement des sommes promises aux membres de la milice, la plupart des “assaillants” de la cathédrale Notre-Dame ont déguerpi sans demander leurs restes. Ce dimanche, certains membres de cette milice étaient quand même présents dans l’église st-Raphaël de Kinshasa.

    Silence assourdissant

    Dimanche matin, de Kinshasa à Lubumbashi, de Goma à Mbandaka en passant par Matadi ou Kisangani, malgré les menaces, malgré les morts, malgré la présence de la police, des centaines de milliers de Congolais se sont rendus dans les églises pour prier et pour manifester. Des marches pacifiques pour défendre leurs droits à la démocratie, pour exiger du président hors mandat qu’il dise qu’il ne briguera pas un troisième mandat inconstitutionnel (le second s’est terminé en décembre 2016), pour que, notamment, les opposants emprisonnés soient libérés.

    Comme seule réponse, une fois encore, Joseph Kabila a fait donner la troupe et couper les réseaux internet. La communauté internationale devrait condamner ces agissements dans les prochaines heures mais sans autres menaces précises face à un régime de plus en plus radicalisé. La Cour pénale internationale, si prompte à sévir dans certains cas, va-t-elle encore rester sourde longtemps, sous peine de perdre le peu de crédit qu’il lui reste ? "

     

    Réf. RDC : Nouveau dimanche ensanglanté

    Dans un pays aussi mal organisé que le Congo, où la conscience « démocratique » est tout de même aussi assez limitée, l’Eglise a malgré tout réussi à mobiliser, semble-t-il, trois millions de manifestants ce dimanche. C’est beaucoup et peu à la fois pour une population estimée (il n’y a plus de statistiques fiables depuis plus d’un demi-siècle) à 80 millions d’habitants. La solution pour sortir du « poto-poto » ne peut venir que des acteurs les plus motivés de la nébuleuse internationale. Mais qui s’y intéresse encore vraiment à la question congolaise ?

    JPSC

  • Les chemins de la hauteur : la Transfiguration (2e dimanche du Carême); prédication par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    IMPRIMER

    Prédication pour le 2e dimanche de carême, dimanche de la Transfiguration (archive du 4 mars 2012) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 2-10)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org /

    Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile : La Transfiguration (Marc 9, 2-10)

    Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d'entre les morts ».

  • Brésil : déferlante évangélique et fin du monopole catholique

    IMPRIMER

    De David Roure sur le site du quotidien La Croix :

    PROTESTANTISME : La déferlante évangélique au Brésil

    Lire la suite

  • Le Pape François a reçu les proches d’Asia Bibi

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Le Pape a reçu la famille d'Asia Bibi et une ex-otage nigériane

    Le Pape François a reçu samedi matin les proches d’Asia Bibi, une chrétienne emprisonnée depuis neuf ans au Pakistan en raison d’une accusation de blasphème, et Rebecca, une jeune Nigériane qui fut une otage de Boko Haram.

    Emmanuela Campanile – Cité du Vatican

    Le Pape a accordé une audience privée au mari et à la fille d’Assia Bibi, et à Rebecca Bitrus, une jeune Nigériane emprisonné par Boko Haram durant deux ans, à l’occasion de l’opération organisée ce samedi soir par l’Aide à l’Église en Détresse, qui prévoit notamment d’illuminer le Colisée en rouge, pour rendre hommage aux martyrs chrétiens d’aujourd’hui.

    Alessandro Monteduro, directeur de l’antenne italienne de l’Aide à l’Église en Détresse (ACS, Aiuto alla Chiesa che soffre), raconte ce dialogue entre le Pape et ces trois témoins directs des persécutions vécues aujourd’hui par les chrétiens dans certains pays du monde :

    «Cela a été une rencontre extraordinaire. Nous sommes encore tous particulièrement touchés, et il nous faudra même du temps pour remettre en ordre les souvenirs dans notre mémoire. La rencontre qui duré environ 40 minutes, avait une composante centrale : la foi. Il y avait une spiritualité extraordinaire. Pas seulement la spiritualité du Saint-Père, mais aussi celle de ces jeunes femmes, et celle du mari d’Asia Bibi. Nous avons prié avec le Saint-Père. Cela a été un moment merveilleux. Il a voulu que nous le faisions tous ensemble dans nos langues. Par exemple, Eisham, la fille d’Asia Bibi, a prié en ourdou. Rebecca, la fille victime de Boko Haram au Nigéria, elle, l’a fait dans son dialecte, l’haoussa, et nous, évidemment, dans notre langue.

    Nous avons récité le Notre Père, et ensuite l’Ave Maria. Cela a été un moment d’extraordinaire intensité émotive. Évidemment, puisqu’il s’agit d’une audience privé, il est juste, aussi de ne pas raconter tout ce que le Saint-Père a pu nous dire.

    J’imagine qu’il y a eu un encouragement de la part du Pape François…

    Absolument. Je peux raconter un des moments les plus beaux. Comme probablement le savent déjà les auditeurs, parce que vous en avez parlé ces derniers jours, Eisham, le 17 février, avant de partir pour Rome, a rencontré sa maman en prison, Asia Bibi. Elle lui a dit : “Tu sais, maman, je vais à Rome. Je rencontrerai aussi le Pape. Je vais à Rome parce que le Colisée s’illuminera de rouge. Nous penserons à toi, et eux aussi, dans le monde, ils penseront à toi.”

    Asia lui a répondu : “Si tu rencontres le Pape, donne-lui un baiser de ma part.” Nous sommes partis de cela, c’est-à-dire du baiser que Eisham a donné au Saint-Père, et que le Saint-Père n’a pas seulement pris pour lui, mais qu’il a rendu avec une affection et un témoignage de proximité, de foi, de solidarité qui disait tout, dans cette étreinte. La rencontre aurait pu se conclure aussi seulement avec un salut introductif pour l’intensité du lien qui s’est immédiatement instauré entre le Saint-Père et les témoins.

    Que pouvez-vous nous dire des réactions de ces jeunes femmes, et du mari d’Asia Bibi ?

    Ils étaient agréablement sous le choc. L’intensité, l’émotivité de la rencontre a été vraiment forte, très forte, un impact impossible à décrire, comme l’émotion qu’aucune de nous n’a caché, en particulier les filles. Il y avait une émotion vraie, visible. Elle était forte. Le Saint-Père a qualifié Asia et Rebecca de “femmes martyres, des merveilleuses femmes martyres, des exemples pour une civilisation qui a peur de la douleur”.»

    Voir aussi : Témoignage de la fille d’Asia Bibi, en visite au Vatican

  • Le Congo a besoin de nos prières

    IMPRIMER

    ... ce message, reçu, via une amie, au cas où vous voudriez vous unir par la pensée ou la prière à la marche de ce dimanche au Congo.

    Chers amis,

    C'est à partir de Kinshasa où je me trouve en ce moment que je vous lance cet appel.

    Ce dimanche 25 février aura lieu la troisième marche pacifique des chrétiens du Congo.

    A l'initiative du Cardinal Monsengo, les catholiques sont appelés à se mobiliser après la première messe du dimanche (dans chaque paroisse, les messes se succèdent) et à se mettre en marche afin de dire leur mécontentement devant la dictature qui refuse les élections prévues par la constitution et maintient volontairement la population dans la pauvreté.

    Le jour de la première marche, le 31 décembre 2017, les églises ont été fermées avec des cadenas par les forces de l'ordre. Aucune messe n'a été dite ce jour là, les cultes protestants et des églises de réveil ont dû également être annulés. Un dimanche sans prière en communauté ... les forces du mal ont fait fort !

    Mais des groupes ont démarré de plusieurs paroisses.

    Lors de la deuxième marche il y a un mois, d'autres chrétiens (protestants, églises de révil ...) et même des musulmans ont marché.

    Ce dimanche il y aura encore plus de monde dans les rues.

    Mais il y aura aussi dans chaque paroisse des personnes qui se tiendront dans la prière afin d'intercéder pour ceux qui marchent.

    C'est à ce mouvement d'intercession que je vous appelle à participer.

    Je vous demande de diffuser largement cet appel.

    Ce vendredi soir nous étions en communion de prière avec le Pape François qui avait invité les chrétiens à prier spécialement pour le Congo.

    Il ne faut pas s'arrêter là! La victoire est déjà acquise car notre Dieu est avec son peuple. Mais Il a besoin de nos prières.

    En communion de prière avec vous dans cette grande chaîne de solidarité afin que, grâce à notre Seigneur, les Congolais retrouvent leur dignité.

    Anne-Marie

  • Marie-Françoise Baslez : l’Eglise primitive

    IMPRIMER

     

    Marie-Françoise Baslez (née le 5 mai 1946) est une historienne française qui a été professeur d'histoire grecque à l'université de Paris IV-Sorbonne.

    Ancienne élève de l'École normale supérieure de jeunes filles (1966), agrégée d'histoire, travaillant sur le christianisme ancien, les romans grecs et l’histoire du judaïsme de langue grecque, elle est spécialisée dans les questions sociales des périodes hellénistique et romaine. Elle s'applique notamment à l'analyse des relations entre hellénisme et judaïsme, depuis la traduction de la Septante jusqu'à l'émergence du christianisme.

    Membre de l’Association catholique française pour l'étude de la Bible (ACFEB), elle a publié de nombreux ouvrages et articles, a participé à divers ouvrages collectifs et a édité Les premiers temps de l'Église pour les éditions Gallimard/Le Monde de la Bible. Elle anime un séminaire à l'ENS consacré aux « Religions et sociétés dans le monde gréco-romain ».

    Elle a reçu le XXIe prix Chateaubriand pour Les Persécutions dans l’Antiquité et le prix Millepierres 2017 pour Les Premiers Bâtisseurs de l'Église

    Ref KTO et Wikipedia

    JPSC

  • Bruxelles, 13 mars : Philo avec Stéphane Mercier : Eléments de métaphysique

    IMPRIMER

    Sans titre.png

  • Bruxelles (Minimes), 28 février : visite exceptionnelle des reliques des saints Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

    IMPRIMER

    Sans titre.jpg

    180228-accompagner-situations-difficiles_orig.png

  • Oscars 2018 : un court-métrage sur la persécution des chrétiens au Kenya

    IMPRIMER

    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Suisse) :

    Oscars 2018: film sur des chrétiens persécutés au Kenya

    Un film en nomination dans la course à l’Oscar 2018 du meilleur court-métrage de fiction a reçu le soutien financier de l’Aide à l’Église en Détresse. Watu Wote – All of us est inspiré de l’histoire vraie de chrétiens du Kenya.

    En 2015, ces chrétiens ont été sauvés parce que des passagers musulmans du même autobus ont refusé de dévoiler qui étaient les chrétiens parmi eux quand ils ont été attaqués par des terroristes du groupe Al-Shabaab (affilié à Al-Qaïda), le modus operandi de ce groupe étant de séparer les personnes pour abattre les non-musulmans.

    « Tobias Rosen est venu nous voir parce qu’il avait besoin de financer son film certes, mais aussi parce que nous possédons une expertise construite sur de nombreuses années quant à la situation des chrétiens persécutés à cause de leur foi », explique Marie-Claude Lalonde, directrice du bureau de l’Aide à l’Église en Détresse Canada. 

    M. Rosen est producteur du film. Il connaissait et appréciait déjà le travail de l’AED. « Je cherchais un partenaire adéquat pour ce thème, parce que je voulais produire un film impressionnant, mais surtout authentique. L’AED m’a énormément soutenu et s’est vraiment avéré une bénédiction pour ce film », considère le producteur. 

    « Ce projet, qui a connu de nombreux incidents et où il nous a fallu lutter avec beaucoup de difficultés, n’aurait pas avancé sans ce soutien. » 

    Le film repose sur un bref article, à l’origine de « cette incroyable histoire écrite par Julia Drache, qui montre comment la solidarité entre les êtres humains et les actes de chaque individu peuvent changer le cours de l’histoire », explique M. Rosen. 

    Une histoire de notre époque

    Par souci d’authenticité, le film - produit en 2016 – a bénéficié d’une distribution et d’une équipe de production presque entièrement kényane. Watu Wote – All of us a déjà reçu plus d’une soixantaine de prix à travers le monde, dont le Gold Student Academy Award, l’Oscar des étudiants en cinéma. L’œuvre a également reçu le prix du meilleur film africain au Festival du film de Zanzibar et Durban, en Afrique du Sud. « C’était particulièrement réjouissant pour moi personnellement, car ce prix représente une reconnaissance du continent africain grâce à l’authenticité que nous nous sommes efforcés d’atteindre », a expliqué à l’AED M. Rosen.

    La cérémonie des Oscars aura lieu le 4 mars prochain. 

    Voir la Bande-Annonce

  • Un miracle attribué à Jean-Paul Ier lui ouvre la voie de la béatification

    IMPRIMER

    De Kerknet.be :

    Une reconnaissance rapide du miracle permettrait au Pape Jean Paul I, "le pape souriant" d'être béatifié cette année.

    A peine quelques jours après l'annonce de la canonisation du Pape Paul VI, la Tribuna di Treviso annonce le miracle qui ouvrirait la voie à la béatification du pape Jean Paul Ier, ce sympathique pape italien, qui fut pape pendant 33 jours seulement.

    Le miracle concerne un jeune qui a souffert de leucémie. Après des prières répétées du curé et d'un frère adressées au pape décédé, également sur sa tombe à Rome, le jeune homme de 15 ans a été guéri d'une manière médicalement inexplicable. Le pape François a reçu une lettre en octobre au sujet de l'affaire et il aurait dit qu'il s'engagerait personnellement à une béatification rapide de son prédécesseur.

    Le pape a reconnu en novembre le statut officiel de vénérable de Jean-Paul Ier. Avec une reconnaissance rapide du miracle, il peut encore être béatifié cette année. A la fin de la semaine dernière, lors d'une rencontre avec les prêtres, le pape François a déjà annoncé qu'il canoniserait encore le pape Paul VI cette année, peut-être durant le synode épiscopal d'octobre.

    http://tribunatreviso.gelocal.it/treviso/cronaca/2018/02/19/news/la-storia-a-conegliano-ragazzina-guarita-ho-pregato-luciani-1.16498162?

  • La présence chrétienne attestée en Inde dans les premiers siècles

    IMPRIMER

    Du site de l'Homme Nouveau (Philippe Maxence) :

    Quand l'Inde était chrétienne...

    Rédigé par Philippe Maxence le  dans Culture
    Quand l'Inde était chrétienne...
    Alors que l’on parle beaucoup en ce moment des rapports entre la Chine et l’Église, c’est vers un autre pays asiatique que l’Histoire et l’édition nous ramènent. La Tradition établit que cette région du monde fut confiée à l’apôtre Thomas, le même qui dut mettre ses doigts dans les plaies du Christ et qui nous valut d’être qualifiés de plus heureux que lui dans la mesure où nous croyons sans avoir vu. 

    En fait, la question de l’évangélisation de l’Inde aux premiers temps de l’ère chrétienne a beaucoup agité la communauté scientifique, donnant lieu parfois à des polémiques qui éloignaient de l’intérêt du sujet. On s’était notamment demandé si les traditions de l’Inde n’avaient pas transmis certains de ses éléments au christianisme ou si, au contraire, ce n’était pas à celui-ci qu’elles étaient redevables. 

    Ilaria Ramelli et Cristiano Dognini, deux universitaires italiens, dont le livre est aujourd’hui traduit en français, ont repris la question dans sa globalité. Il faut tout d’abord saluer le travail effectué, beau modèle de démarche historique, recoupant les textes et les faits, justifiant ce qui peut l’être, discernant le probable du certain, et n’avançant des conclusions qu’avec prudence. Ils ont tenu à replacer la question centrale de leur étude dans le cadre plus général des échanges commerciaux et culturels que l’Europe gréco-latine eut avec l’Inde antique. C’est dans le cadre de cette première route de l’Inde que les évangélisateurs ont pu se joindre à des marchands et pérégriner jusque dans ces parties de l’Asie. Nos deux universitaires s’intéressent particulièrement à la mission conduite par Pantène, un savant chrétien, maître de Clément d’Alexandrie, et qui effectua, au IIe siècle, un séjour en Inde. Là, il aurait découvert un exemplaire de l’Évangile hébraïque, preuve d’une présence chrétienne antérieure à la sienne. Les deux auteurs montrent que cette découverte est aussi bien attestée par Eusèbe de Césarée que par saint Jérôme, l’un et l’autre ne présentant pas les faits dans les mêmes termes, ce qui impliquerait des sources distinctes. La diffusion de l’Évangile hébraïque (ou aux Hébreux ou encore en hébreu), attribué à Matthieu, est généralement reliée par la patristique à saint Barthélémy. Et c’est donc l’action missionnaire en Inde de ce dernier que ce livre explore avant de s’intéresser également à celle de saint Thomas. Ils s’intéressent enfin aux influences mutuelles entre christianismes et traditions orientales présentes en Inde. 

    En conclusion, les auteurs estiment que :« en remontant dans le temps, nous pouvons affirmer que les présences chrétiennes en Inde sont certaines pour les IIIe-IVe siècle, qu’une mission alexandrine comme celle de Pantène à la fin du IIe siècle est probable. En ce qui concerne les périodes antérieures, la série des données et d’indices en notre possession ne permet pas d’affirmer avec certitude, mais ne permet pas non plus d’exclure l’historicité d’une première prédication chrétienne en Inde. » Mené rigoureusement et de manière scientifique, ce travail conforte finalement les apports de la grande tradition patristique. Passionnant !

    Les Apôtres en Inde, Ilaria Ramelli et Cristiano Dognini.

    Éditions Certamen, 172 pages, 21 €.

  • Le cardinal Sarah critique la communion dans la main

    IMPRIMER

    Le cardinal Sarah critique la communion dans la main (source : Gloria.tv)

     
     
    Le cardinal Robert Sarah remarque dans une préface pour le livre italien 'La distribution de la communion sur la main. Relevé historique, juridique et pastoral' que la communion dans la main "implique sans aucun doute une grande dispersion de fragments" des hosties.

    Il explique que l'attention portée aux moindres miettes, le soin de purifier les vases sacrés, de ne pas toucher l'hostie avec des mains moites - des choses perdues dans l'Église actuelle - "deviennent des professions de foi dans la présence réelle de Jésus".

    Il qualifie la communion debout et dans la main "d'attitude de manque de soumission aux signes de Dieu". La préface de Sarah a été publiée sur la nuova bussola quotidiana le 22 février.

    Image: Robert Sarah, © Lawrence OP, CC BY-NC-ND#newsGlerdaikck

    Voir : Pour le cardinal Sarah, communier dans la main est un manque de respect