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  • Pour comprendre le procès du cardinal Barbarin

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    D'Agnès Pinard-Legry sur Aleteia.org :

    Comprendre le procès du cardinal Barbarin

    Ce lundi 7 janvier s’est ouvert le procès du cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, et de cinq anciens membres du diocèse de Lyon pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs.

    « Demandons au Seigneur que s’accomplisse le travail de la justice, demandons-lui aussi qu’il guérisse tout ce qui doit l’être, dans le cœur des victimes d’actes de pédophilie aussi injustes que terribles », a déclaré le cardinal Barbarin dans un message qu’il a transmis pour les vœux du diocèse de Lyon à la veille de l’ouverture de son procès. « Je n’ai jamais cherché à cacher, encore moins à couvrir ces faits horribles », a assuré l’archevêque dans une déclaration lue devant les juges du tribunal correctionnel ce lundi. Au deuxième jour de ce procès, qui doit durer jusqu’au jeudi 10 janvier, Aleteia tente d’en décrypter les enjeux.

    Pourquoi un procès alors que le parquet a classé l’affaire sans suite ?

    C’est en 2015 que l’affaire est rendue publique lorsque Alexandre Dussot-Hezez accuse le père Bernard Preynat d’avoir abusé sexuellement plusieurs jeunes scouts (dont il fait partie) de sa paroisse de Sainte-Foy-lès-Lyon dans les années 1980-1990. Le père Preynat est déchargé de son office de curé et suspendu de tout ministère le 31 août 2015. Les victimes de ce prêtre, qui ont fondé l’association La Parole Libérée, portent également plainte en février 2016 contre Mgr Barbarin pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs dans son diocèse. Une première enquête préliminaire est ouverte le 4 mars 2016 par le parquet de Lyon pour « non-dénonciation de crime » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Cinq mois plus tard, elle est classée sans suite et le parquet de Lyon écarte toute volonté d’entraver la justice de la part de Mgr Barbarin. Il souligne également qu’avant 2014 —  date à laquelle le cardinal rencontra pour la première fois une victime —  la non-dénonciation était prescrite après trois ans. Les plaignants décident néanmoins de lancer une procédure de citation directe devant le tribunal. Initialement prévue en avril 2018, cette dernière a finalement débuté ce 7 janvier 2019.

  • Le message du pape pour la Journée mondiale du malade 2019

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    De zenit.org (Marina Droujnina) :

    Journée mondiale du malade 2019: message du pape François (texte complet)

    «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement»

    Le pape François « exhorte (…) à promouvoir la culture de la gratuité et du don, indispensable pour dépasser la culture du profit et du déchet ». Il « invite à rester humbles et à pratiquer courageusement la solidarité, comme vertu indispensable à l’existence ».

    C’est ce qu’il a souligné dans son message pour la Journée mondiale du malade, qui sera solennellement célébrée à Calcutta, en Inde, le 11 février 2019. Le texte du message, traduit de l’italien en sept langues, a été publié ce mardi 8 janvier 2019 par le Saint-Siège.

    Dans son message, le pape « remercie » et « encourage toutes les associations des volontaires » en soulignant que « le volontariat communique des valeurs, des comportements et des styles de vie qui sont animés par le ferment du don ».

    Le pape souligne aussi que « la dimension de la gratuité devrait surtout animer les structures sanitaires catholiques, car c’est la logique évangélique qui caractérise leur action ». « Les structures catholiques, explique-t-il, sont appelées à exprimer le sens du don, de la gratuité et de la solidarité, en réponse à la logique du profit à tout prix, du donner pour obtenir, de l’exploitation qui ne s’embarrasse pas des personnes. »

    Le pape François cite l’exemple de Sainte Mère Teresa de Calcutta qui « nous aide à comprendre que le seul critère d’action doit être l’amour gratuit envers tous, sans distinction de langue, de culture, d’ethnie ou de religion ».

    MD

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  • Est-ce toute l’Europe, ou seulement la France qui cesse d’être chrétienne ?

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    Du site de Radio Notre-Dame :

    Émission du 8 janvier 2019 : Est-ce toute l’Europe, ou seulement la France qui cesse d’être chrétienne ? (et... a fortiori la Belgique!)

    Philippe Delaroche

    Olivier Roy, politologue français, spécialiste de l’islam

    Guillaume Cuchet, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Est. Il travaille sur l’histoire et l’anthropologie religieuses des sociétés contemporaines

    Jean-Paul Willaime, directeur d’études émérite à l’EPHE

  • 15 janvier, "Philo à Bruxelles" : "Couper le cordon freudien" avec Stéphane Mercier

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  • L'affaire Zanchetta : le discernement du pape pris en défaut ?

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    C'est l'avis du vaticaniste Sandro Magister (traduit en français sur le site diakonos.be) :

    François passe d’innocent à coupable. Mauvaises nouvelles d’Argentine

    Les temps sont durs pour la nouvelle équipe de communication du Pape.  La première déclaration publique du nouveau directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, depuis son entrée en fonction concerne le cas d’un évêque argentin qui risque bien de faire voler en éclats la stratégie adoptée par François pour gérer la question des abus sexuels commis par des membres du clergé.

    C’est cette stratégie qui inspiré la lettre de Nouvel-An envoyée par le Pape aux évêques des États-Unis réunis pour les exercices spirituels en vue du sommet qui réunira à Rome du 21 au 24 février prochain les présidents des conférences épiscopales du monde entier.

    Dans cette lettre également, comme il l’avait déjà fait par le passé avec les évêques du Chili, François se met dans le camp des sans-pouvoir et des victimes du pouvoir, c’est-à-dire de l’innocent « peuple de Dieu » contre la caste cléricale qui abuse du sexe sans doute mais surtout et avant tout du « pouvoir ».

    Peu importe que dans le cas du Chili François ait lui-même défendu envers et contre tout l’innocence d’évêques dont il a finalement dû reconnaître la culpabilité.  Peu importe également que pèse sur lui, dans le cas des États-Unis, l’accusation d’avoir couvert et promu un cardinal, Theodore McCarrick, dont il connaissait les regrettables pratiques homosexuelles.  Dans un cas comme dans l’autre, François s’est absout lui-même en accusait ceux qui l’avaient mal conseillé ou en refusant de répondre à ceux qui – comme Carlo Maria Viganò, l’ancien nonce aux État-Unis – l’avaient personnellement mis en cause.  Il s’apprêtait d’ailleurs à reproduire cette façon de faire typiquement populiste en au sommet de février en s’érigeant en purificateur d’une caste cléricale corrompue par le pouvoir.

    Mais depuis que l’affaire de l’évêque argentin Gustavo Óscar Zanchetta a éclaté au grand jour, les choses vont se compliquer pour le pape.

    *

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