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  • La fraternité à la une de la Pravda vaticane

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur le site diakonos.be :

    Qui commande à « l’Osservatore Romano ». Et ce qui a changé

    Il était écrit que « L’Osservatore Romano » changerait rapidement de visage après le remplacement brutal de la direction survenu quelques jours avant Noël.

    Et de fait, on y trouve pas mal de nouveautés dès les premiers numéros de cette année.

    Pour commencer, le journal officiel du Saint-Siège a lancé ce qui devrait être le « mot de l’année » 2019 : le mot « fraternité » qui est repris dans le dernier message de Noël « urbi et orbi » du Pape François où il est apparu à pas moins de douze reprises, soit trois fois plus souvent que les mots « Dieu » et « Jésus » mis ensemble.

    C’est le nouveau directeur Andrea Monda qui a anticipé ce lancement par un éditorial publié dans le premier numéro de l’année nouvelle qui annonçait qu’enfin, François avait sorti de son sommeil cette « fraternité » que la révolution française avait exaltée mais tout de suite mise de côté pour privilégier plutôt la « liberté » et de « l’égalité » et leurs dérives libertaires et égalitaristes.

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  • La liturgie pour cultiver le silence et la paix

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    Lu sur le site « Pro liturgia » :

    « Il y a une dizaine d’années Stéphane Wailliez avait publié dans la revue « Catholica » un article intitulé « La liturgie et le bruit ». L’Auteur commençait par donner une définition du bruit : « Le bruit, écrivait-il, est ce qui détourne de la fin. » Et plus loin : « Si Dieu est le bien suprême et la cause finale architectonique de l’univers, c’est à lui que tout doit être ordonné, de façon directe ou indirecte. Ce qui détourne de lui, compte tenu des circonstances et de l’état de vie divers de chacun, doit être tenu pour une déperdition, pour un bruit. »

    Et Stéphane Wailliez poursuivait : « S’il est un domaine où le bruit ne doit pas pénétrer, c’est celui du sacré. Or précisément, fumées de Satan ou vacarme, “rumor mundi” est entrée dans le temple de Dieu au lieu de rester “pro fano” - à l’extérieur du temple -. Des causes et responsabilités du désastre cultuel dans l’Eglise d’Occident, on peut discuter. Du fait, non. “Contra factum non fit argumentum”, dit l’adage : contre un fait, on n’argumente pas. »

    L’Auteur évoquait alors la liturgie de la Parole au cours des messes, avec ses monitions, introductions, commentaires, acclamations et autres expressions d’une créativité aussi malheureuse que dévastatrice introduite à la faveur de la corruption généralisée de la réforme liturgique conciliaire. Cette liturgie de la Parole est aujourd’hui loin d’être cantonnée à la Parole de Dieu ; telle qu’elle se fait dans bien des paroisses, elle a contribué à désacraliser la réception du message biblique.

    Mais le bruit se manifeste aussi sous d’autres formes qui ne sont pas auditives. La liturgie, telle qu’elle se présente dans bien des églises où l’on se réclame abusivement de Vatican II, en a incontestablement assimilé diverses manifestations : les panneaux de tel comité tiers-mondiste placés à l’intérieur des églises, les guirlandes confectionnées par les mamans-catéchistes, les affiches hautes en couleurs présentant le dynamisme (!) du secteur interparoissial, les vêtements profanes portés dans le sanctuaire, l’absence de limite clairement établie entre le choeur et la nef, les attitudes non rituelles des ministres (bras ballants ou jambes croisées), les vêtements liturgiques sur lesquels des sigles bien visibles remplacent les symboles discrets (les chasubles arc-en-ciel de Castelbajac, par exemple), le remplacement du chant grégorien créateur de silence par des cantiques visant à galvaniser les assistances... tout ceci se rattache au bruit du monde. A ce bruit qui détourne de Dieu.

    Les temps de silence indiqués dans l’Ordo Missae actuel - dont tout le monde se réclame mais que personne ne respecte - sont loin d’être respectés. Sauf peut-être juste après la communion. La Prière universelle est, elle aussi, trop souvent l’occasion d’amener jusqu’à l’autel, par le biais de longues tirades, le brouhaha du siècle.

    Bref, le silence propice au recueillement et à l’adoration, ce silence que devrait procurer la liturgie si elle était respectée, se trouve aujourd’hui dans une situation bien inconfortable.

    Or, comme par une saine réaction, l’inflation verbale provoque un besoin de silence. Alors, pour répondre à ce besoin, certains célébrants ponctuent à présent la célébration liturgique de plages de silence : on fait des pauses. Nouvelle erreur !

    En effet, quand on regarde comment sont organisés les rites traditionnels tant orientaux qu’occidentaux, on voit que les moments de silence ne sont pas créés par des interruptions du cursus liturgique, mais simplement par des instants durant lesquels certaines prières se font en secret. L’action liturgique ne s’interrompt pas pour faire place au silence : elle se poursuit, mais s’exprime simplement sur un autre plan, un plan généralement visuel. De cette façon, la cérémonie n’est jamais entravée par une attente qui ressemble parfois à une embarrassante minute de silence.

    Même l’élévation prolongée par un ralentissement des gestes dû à la piété subjective du célébrant devrait être considérée comme un abus, dans la mesure où la liturgie est alors perturbée par une rupture dans l’accomplissement « normal » des rites. Ainsi, les silences prévus par l’Ordo Missae deviennent-ils maladroits et incongrus lorsqu’ils trouvent leur place dans une liturgie qui ne semble avoir été inspirée que par le bruit, que par l’esprit de l’homme moderne qui cherche à se perdre dans l’agitation continuelle. Ces silences-là apparaissent comme une malhabile compensation de ce bruit : plaqués sur des liturgies disparates et agitées, ils ne résolvent pas le malaise que font naître nos célébrations actuelles mais le révèlent. »

    Ref. https://www.proliturgia.org/actua.html

    gravure saint sacrement 62a093729ba45a67a3df0eaaf0f68d39.jpgDécouvrez une liturgie grégorienne paisible, chaque jour de la semaine, au cœur de la ville de Liège: à église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, les lundi, mercredi et vendredi, à 18h00 ; mardi, jeudi et samedi, à 8h30. Plus d’information, voir ici :   HORAIRES DES CELEBRATIONS OU ACTIVITES RECURRENTES

    JPSC

  • D'après le cardinal Ouellet, le pontificat de François constituerait un "moment providentiel"

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Le pontificat du Pape François, «un moment providentiel» selon le cardinal Ouellet

    Dans un entretien accordé au quotidien du Saint-Siège L’Osservatore Romano, le cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les évêques, apporte un éclairage sur quatre thèmes: la place de la femme dans l’Église, l’Église en Amérique latine, les caractéristiques du pontificat du Pape François, et le rôle d’un évêque.

    Dans cet entretien daté du 15 janvier, le cardinal Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les évêques et Président de la Commission pour l’Amérique latine, est d’abord interrogé sur le rôle de la femme dans les processus décisionnels de l’Église et de la société. «Je crois que sur cela l’Église est encore en retard», concède le cardinal Ouellet. «Que ce soit bien clair, nous ne pensons pas qu’il s’agisse de confier aux femmes des fonctions «cléricales» ou ministérielles», ajoute-t-il.

    Prendre en compte les compétences des femmes

    Pour le prélat canadien, il s’agit d’intégrer plus rapidement les femmes selon leurs charismes, par exemple «dans des rôles de consultation et de direction dans l’environnement des diocèses, des curies locales et de la Curie romaine».  D’après lui, «les femmes en général ont un rôle de second plan», et la prise de conscience des transformations survenues dans la société ces cinquante dernières années, leur permettant de suivre de meilleures études, n’est pas encore suffisante. «Et si nous pensons pouvoir continuer à nous comporter comme avant sans en prendre acte, nous nous orientons vers l’échec», estime-t-il.

    La force de l’Église d’Amérique latine

    Le Président de la Commission pour l’Amérique latine s’exprime ensuite sur cette région qu’il connaît bien , ayant vécu plusieurs années en Colombie en tant que professeur puis recteur de séminaire. Pour lui, «le continent latino-américain est une réserve d’espérance pour le monde, parce qu’il y a une unit黫unité de culture, de foi et de peuple». Il existe en effet «un sens du peuple, une présence des pauvres et une conscience de leur rôle dans l’Église et dans la société». Le cardinal souligne aussi «l’unité de la piété populaire, en particulier mariale». Tous ces éléments dont de l’Église latino-américaine «une force, une ressource, un message prophétique pour le reste du monde».

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  • Les "élites" seraient-elles complètement indifférentes au sort des chrétiens persécutés ?

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    C'est l'opinion de Jacques Dubuisson sur le site lepolitique.fr :

    Les Chrétiens sont persécutés mais les « élites » s’en foutent absolument

    C’est un constat que la communauté internationale fait depuis longtemps sans pour autant intervenir et le génocide de nombreux Chrétiens d’Orientces dernières années en est une des plus honteuses illustrations.

    Dans un « deux poids deux mesures » perpétuel selon lequel certaines religions seraient toujours plus défendables que d’autres et selon lequel la victime devient même parfois le coupable, les Chrétiens se retrouvent abandonnés par des « élites » (1) auto-proclamées « progressistes » pour qui la tolérance unilatérale, la solidarité et l’humanisme naïfs s’appliquent à tous sauf, bien sûr, aux Chrétiens.

    Leur indifférence vis-à-vis de ces derniers leur est si vive qu’on « assiste depuis six ans à une augmentation constante du niveau de persécution contre les Chrétiens dans le monde, » explique Portes ouvertes, une organisation non gouvernementale (ONG) protestante, dans un nouveau rapport qui souligne la progression dramatique des persécutions anti-Chrétiennes particulièrement en Afrique du nord.

    Selon l’ONG, plus de 245 millions de Chrétiens, soit un sur neuf dans le monde, subissent violences ou discriminations notamment en Afrique – Algérie, Centrafrique, Erythrée, Libye, Mali, Mauritanie, Mali, Somalie, Soudan – et en Asie – Afghanistan, Pakistan, Inde, Corée du Nord.

    En Europe, des attaques terroristes notamment contre les marchés de Noël et de nombreux faits divers sont souvent motivés par des considérations ouvertement anti-occidentales et anti-Chrétiennes que les autorités publiques se gardent bien de reconnaître comme telles considérant l’ampleur effrayante du phénomène qui voit notamment des cimetièresChrétiens et des Eglises être pillés et saccagés chaque semaine dans un silence assourdissant.

    Aussi, les racines Chrétiennes de l’Europe sont-elles progressivement effacées au motif de « mieux accueillir » et de la laïcité, et la Chrétienté est régulièrement moquée, raillée et critiquée sans limite quand il est par ailleurs défendu voire même illégal de critiquer toute autre religion.

    Alors que l’OTAN et la communauté internationale sont intervenues militairement après le massacre anti-musulman de Srebrenica, le génocide et la persécution quasi-généralisée de Chrétiens dans des régions parfois grandes comme dix fois la France n’a jamais motivé quelque intervention « humanitaire » de l’ONU et autres prix Nobel « de la paix » pourtant peu avares de leçons faites aux occidentaux (Chrétiens).

    En plus donc de la persécution quotidienne, les Chrétiens restent les personnes plus discriminées par les institutions internationales, victimes également de l’apathie incompréhensible d’une Papauté immobile. En somme, les mêmes « humanistes » et « progressistes » qui s’émeuvent du moindre fait pour les uns s’en moquent dès lors qu’il s’agit de Chrétiens. Elle est belle « la communauté internationale » !

    Notes

    (1) A l’exception notable de François Fillon sur la scène politique française.

  • USA : la majorité des jeunes adultes serait en désaccord avec les Démocrates sur l'avortement

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    AUX ETATS-UNIS, LA MAJORITÉ DES JEUNES ADULTES EN DÉSACCORD AVEC LES DÉMOCRATES SUR L'AVORTEMENT

     de genethique.org

    Aux Etats-Unis, au cours des trois dernières années, les démocrates se sont battus pour élargir l’accès à l’avortement et ils ont instauré une plate-forme nationale d’informations sur le sujet.

    Les médias américains font valoir que la plupart des jeunes de moins de 34 ans seraient favorables à cette politique. Pourtant, une nouvelle enquête de Students for Life of America a révélé que la situation est tout autre.  La « génération Y », l’un des plus grands blocs électoraux des Etats-Unis, est aussi l’une des plus prudentes lorsqu’il s’agit de la vie d’êtres humains. Seulement 7% des 18-34 ans sont en accord avec la mise en place d’une plate-forme nationale sur l’avortement, financée par les fonds publics, et 42% s’opposent à l’avortement  « au sens large ». Cette étude risque de bouleverser le système des démocrates, qui mise surtout sur sa crédibilité auprès d’un groupe d’âge étonnamment pro-vie. Kristan Hawkins, présidente de Students for Life of America, a déclaré que « les labels comme pro-vie, pro-choix, accès, santé ou droits des femmes dissimulent souvent les vraies réalités des politiques qui sillonnent aujourd'hui le pays ».

    Une autre étude de Marist poll confirme ces chiffres, précisant que « 74 % des Américains, y compris 54% qui s’identifient comme "pro-choix"- sont favorables à "des restrictions importantes" sur l’avortement », indépendamment de leurs milieux d’origines et opinions politiques. Les jeunes ont également une vision étonnamment défavorable à la planification familiale.

    Sources: Daily Signal, Tony Perkins (15/01/19)

  • C'est quoi, la pastorale ?

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    Pour ce quatrième épisode du Club des Hommes en Noir, avec les abbés Claude Barthe, Grégoire Celier et Guillaume de Tanouärn, ainsi que Daniel Hamiche, et sous la baguette de Philippe Maxence, rédacteur en chef de L’Homme Nouveau, voici la troisième partie, enregistrée le 5 décembre, qui répond à la question : « La pastorale, c’est quoi ? »… (source)

  • Le Vatican vent debout contre la traite humaine

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    De Vatican News (Olivier Bonnel) :

    La feuille de route du Saint-Siège contre la traite humaine

    Ce jeudi dans la salle de presse du Saint-Siège, la section "migrants et réfugiés" du dicastère pour le développement humain intégral a présenté deux documents importants qui résument la ligne de conduite du Saint-Siège pour lutter contre toutes les formes de trafic. Le premier document d'une quarantaine de pages donne des lignes d'action pratique. Le second est un volume des prises de parole du Pape François sur la thématique des migrations ainsi que l'exploitation des plus vulnérables.

    Parmi les deux documents présentés ce jeudi dans la salle de presse du Saint-Siège, figurent «Les orientations pastorales sur la traite des personnes», document de 36 pages, explicitement consacré au trafic humain et aux moyens de le combattre et un volume de textes du Pape François intitulé «Lumières sur les chemins de l'Espérance» qui recense toutes les prises de paroles du Souverain Pontife sur la thématique des migrants, discours, homélies ou appels lors des Angélus.

    Le premier document analyse d'abord les causes de la traite humaine, les moyens de la reconnaître, ses différentes expressions, que ce soit dans le monde économique ou dans les migrations et les réponses que préconise l'Église pour combattre ce fléau.

    La lutte contre la traite des personnes est un thème cher au Pape François, explique ce document, qui rappelle notamment le discours du Saint-Père devant les Nations-Unies le 25 septembre 2015 au cours duquel il affirmait que «la traite des êtres humains, commerce d’organes et de tissus humains, d’exploitation sexuelle d’enfants, de travail esclave - y compris la prostitution» ne peut se combattre seulement par «des engagements assumés solennellement».

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  • France, Norvège... : la natalité en déclin

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    UN DÉCLIN CONTINU DE LA NATALITÉ FRANÇAISE EN 2018

     

    Le dernier bilan démographique de l’Institut national de la statistique (Insee), publié le 15 janvier dernier, montre que si la population française continue d’augmenter[1], le rythme des naissances a, quant à lui, baissé en 2018. « 758 000 bébés sont nés, soit 12 000 de moins qu’en 2017 et 60 000 de moins qu’en 2014 ». Une baisse des naissances qui « s’installe dans la durée mais sans s’intensifier ».

    Les principales causes avancées par les spécialistes, sont :

    - une baisse du nombre de femmes en âge de procréer : « 8,4 millions de Françaises âgées de 20 à 40 ans, contre 8,8 en 2008 et 9,1 en 1998 » ;

    - une baisse de la fécondité, établie désormais à 1,87 enfant par femme. Pour le géographe Laurent Chalard, elle s’explique notamment par « un changement de mentalité chez les jeunes générations » ;

    - un allongement de l’âge moyen des femmes qui ont un enfant : 30,6 ans en 2018. Gilles Pison, professeur de démographie au Museum national d’histoire naturelle, l’associe à « l’allongement de la durée des études, à la progression de l’emploi féminin et au souhait croissant des femmes et des hommes de n’avoir des enfants qu’une fois installés dans la vie, avec des diplômes, un emploi stable, un logement et une vie de couple ».

    En parallèle, le nombre de décès a légèrement augmenté en 2018, en raison de « l’arrivée à un âge de forte mortalité des générations issues du baby-boom ».

    Ainsi, la baisse des naissances associée à une hausse de la mortalité se conjuguent pour provoquer un solde naturel (la différence entre naissances et décès) historiquement bas en 2018.    

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    [1] 66 993 000 habitants, au 1er janvier 2019, en hausse de 0,3 % par rapport à 2017.

    Sources: Le Monde, Solène Cordier (16/01/19)

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    UN DÉCLIN DE LA NATALITÉ : "LA NORVÈGE A BESOIN DE PLUS D'ENFANTS !"

     de genethique.org

    « La Norvège a besoin de plus d'enfants ! Je ne crois pas avoir besoin de vous faire un dessin », a déclaré la Première ministre norvégienne, le 17 janvier 2019. En 2017, le taux de fécondité a atteint un seuil historique avec « entre 1,49 et 1,71 enfant par femme », alors que ce taux  « frôlait le niveau requis (2,1) pour le renouvellement des générations », quelques années plus tôt.

    Trude Lappegård, sociologue à l'université d'Oslo a observé que, « dans tous les pays nordiques, [le taux de natalité] a commencé à baisser dans les années ayant suivi la crise financière de 2008 ». Le constat est le même dans l’ensemble de ces pays : « les familles nombreuses sont moins... nombreuses, et les femmes attendent plus longtemps avant la première grossesse ». « Le nombre d'adultes sans enfant augmente rapidement et celui de femmes en ayant trois, quatre ou plus baisse. Un tel recul est sans précédent à l'époque moderne en Finlande », a alerté Anna Rotkirch, sociologue dans une organisation œuvrant auprès des familles.

    Les solutions proposées diffèrent selon les économistes et politiciens. Certaines municipalités finlandaises ont choisi de récompenser les naissances. C’est le cas de la ville de Miehikkälä, qui offre « 10 000 euros pour chaque bébé né et élevé dans la commune ». Au Danemark, Copenhague a prévu d’organiser une « campagne de sensibilisation » sur le déclin de la fertilité masculine.

    Enfin, ces Etats ont entrepris depuis plusieurs générations une politique en faveur de l’immigration afin de pallier le manque de main d’œuvre. La Suède, qui occupe la deuxième place de l'Union Européenne en matière de fécondité, derrière la France avec 1,85 enfant par femme en 2016, le « doit en grande partie aux immigrés, qui font généralement plus d'enfants que la moyenne ». Ola Gustafsson, responsable municipal, prend l’exemple de la ville d’Aneby qui « a reçu environ 225 Érythréens au tournant des années 1990 et, aussitôt après, des réfugiés des Balkans. 1994 a été un record démographique pour la commune ». Le recours à l'immigration « nourrit aussi les craintes ».

    Voir aussi : USA : la chute du taux de natalité se poursuit

  • GPA : une majorité des députés belges au Parlement Européen y sont favorables

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Les députés belges au Parlement européen en majorité pour la GPA...

    La grande majorité des députés belges au Parlement européen ne pensent pas que la GPA soit contraire aux droits de l’homme, à la dignité de la femme et à l’interdiction de traffic d’enfants. 

    Parmi ces députés figurent Philippe Lamberts (Greens/EFA), Guy Verhofstadt et Louis Michel (ALDE), et Tom Vandenkendelaere (EPP). (Voir la liste complète des votes ici ), qui tous, se sont en fait opposés à un  amendement qui mettait en cause la pratique des mères porteuses.

    La Résolution sur le rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde 2017 et la politique de l’UE en la matière a finalement été adoptée le 12 décembre 2018, sans condamnation quelconque de la GPA.

    En Belgique, la pratique des mères porteuses est tolérée, mais le droit de la filiation constitue un obstacle à son développement. Par conséquent, la mère porteuse est tenue d’abandonner l’enfant. Après quoi, le couple commanditaire peut introduire une procédure d’adoption plénière de l’enfant abandonné. En conjuguant procréation médicalement assistée et adoption, la GPA belge détourne ainsi l’institution de l’adoption, créant volontairement une situation d’abandon de l’enfant (Voir dossier de l’IEB).

    Tant au niveau national qu’international, la Belgique semble donc décidée à nourrir un silence sur la GPA, encourageant ainsi une pratique manifestement contraire aux droits de l’homme.

    Et pourtant, l'Espagne vient de réaffirmer son opposition à la GPA : « La pratique de la gestation pour autrui est contraire à la déontologie médicale, étant considérée comme une atteinte à la dignité de la femme et au bien supérieur de l’enfant », énonce la version provisoire du nouveau Code de déontologie médicaleespagnol. Une pratique que le Dr. Jacinto Batiz, secrétaire de la Commission centrale de déontologie de l’OMC (Comision Medica Colegial), juge inadmissible du point de vue éthique et déontologique : « Ce n’est pas un acte totalement libre, mais influencé par une prestation économique qui conditionne la décision et le consentement. » Il rappelle que la GPA se distingue du don d’organes ou de tissus car elle suppose « de vivre neuf mois avec un nouvel être qui dépend d’une femme à chaque minute, avec les conséquences affectives et émotionnelles que cela implique ».

    Pour rappel, les contrats de GPA, à titre gratuit ou onéreux, sont considérés comme nuls en Espagne.

    Sources : médicosypacientes.com, Word Youth Alliance

  • Mauvaise Année aux méchants !

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    Macaire 6a00d83451619c69e201bb086ab4ba970d-250wi.jpgIl n’est pas trop tard pour 2019: les vœux  imprécatoires de Mgr Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France, valent le détour: pour les bonnes résolutions, que chacun s’examine.  Lu sur le site web « riposte catholique »  :

    « Cette année, je le dis et je le souhaite, ne sera ni bonne ni bénie pour les méchants. La Parole de Dieu est suffisamment limpide sur ce point : le Seigneur garde les pas de ses fidèles, MAIS Il se lève contre l’engeance des méchants (Is 31,2), Il les fait disparaître (1Sam 2,9), les retranche du pays (Pr 2,22 ; 10,3), les extirpe (Ps 37,9), met fin à leur agitation (Jb 3,17) et à leur arrogance (Is 13,11), Il brise leur bâton (Is 14,5), les fait trébucher (So 1,3) chanceler, succomber (Ps 27,2) et les écrase sur place (Jb 40,12). Ces paroles ne sont pas tendres pour un début d’année et pour des vœux. Mais elles ont le mérite d’être claires sur les vœux que le Seigneur lui-même formule pour son peuple depuis la nuit des temps.

    Inutile de souhaiter à tout va « bôn’ané bôn’santé, amouréréussite, fwa en JéziKri » car nous savons bien que l’année ne sera bonne ni pour les riches, ni pour les bien-portants, ni pour ceux qui réussiront, ni même pour les amoureux ou les croyants, s’il n’y a pas, dans notre pays, davantage de fraternité, de bonté, de vérité, de pardon, de douceur, de solidarité, de guérison, sans parler du souci du Bien-Commun, de la prière, du silence, de l’écoute, de la générosité, ou encore de la chasteté, de la politesse et de la bienveillance.

    Qui peut être heureux, qui peut passer une Bonne Année, quand on se sent menacé partout par la méchanceté, le mépris, l’individualisme, les complots, les propos venimeux, le mensonge, la vanité, l’orgueil, la luxure, les divisions, la violence, le vacarme … ?

    Ce disant, je ne parle pas que des païens. C’est à mes frères chrétiens de toutes confessions, et en particulier aux catholiques pratiquants et engagés, que je m’adresse. Certains d’entre nous se laissent aller à des attitudes mauvaises, non seulement dans leur famille ou leur vie sociale, mais aussi au sein de l’Église ou lorsqu’ils la représentent devant d’autres. Des fidèles sont parfois capables de se montrer d’autant plus violents et méchants que leur responsabilité dans la communauté chrétienne et leur fréquentation de leur Église leur donne bonne conscience, se montrant d’autant plus arrogants qu’ils se croient légitimés par une certaine supériorité… Malheur ! Ont-ils oublié que la prière des méchants est une abomination pour le Seigneur (Pr 15,8) !?

    Même s’il se trouve de « bonnes » justifications humaines pour manquer à la charité, un chrétien qui se montre violent, méprisant et distant avec ses collègues est un hypocrite : « celui qui n’aime pas son frère qu’il voit ne saurait aimer son Dieu qu’il ne voit pas » (1Jn 4,20). Une personne de l’Église qui se montre violente au cours d’un conflit de voisinage, alors qu’elle proclame la Parole de Dieu, commet un blasphème autant qu’une abomination : « tu ne prononceras pas à tort le nom de ton Dieu » (Ex 20,7). Un croyant qui, pensant être dans son bon droit, critiques sans cesse les autres et colporte des médisances et des calomnies, n’est pas quelqu’un qui craint Dieu : « ne jugez pas pour ne pas être jugés » (Mt 7,1). Un responsable d’Église qui, du haut de sa fonction, traite les autres fidèles avec mépris, est un « sépulcre blanchi » (Mt 23,27) : etc… Tous ceux-là seront jugés plus durement que les habitants de Sodome et Gomorrhe.

    On peut duper un évêque, un curé ou un pasteur par une attitude mielleuse, mais on ne trompe pas Dieu ! Les baptisés qui n’imitent pas Jésus Christ ne seront pas excusés parce qu’ils prient et servent l’Église H24 : bien au contraire, cela ne rendra que plus sévère leur condamnation. Comment le Seigneur pourrait-il accorder sa grâce à ceux qui ajoutent le scandale au péché, contristent l’Esprit-Saint et empoisonnent le Corps du venin de la méchanceté ?! Je le répète : « le jugement sera sans Miséricorde pour qui n’a pas fait Miséricorde » (Jc 2,13). Travailler à faire passer aux autres une très mauvaise année 2019, c’est se préparer pour soi-même une très mauvaise éternité.

    Que 2019 soit donc une année de guérison de nos méchancetés. « La cognée est à la racine » (Mt 3,10), mais il est encore temps : convertissons-nous !

    Ref .Mauvaise Année aux méchants !

    JPSC