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RDC : l’Eglise catholique s’est abstenue d’assister à la prestation de serment de Félix Tshisekedi

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Felix Tshisekedi intronisé par Kabila di-investi-Kinshasa-Il-officiellement-nouveau-president-RD-Congo_0_729_486.jpgComme le laissait prévoir l’archevêque de Kinshasa, la conférence épiscopale du Congo n’était pas représentée hier à l’intronisation de Félix Tshisekedi comme président successeur de Kabila par la grâce des manipulations électorales de ce dernier :  

Ci dessous, reportage en République démocratique du Congo, au sein de l'Église catholique, qui a observé de près l'élection présidentielle et scrutera les premiers jours du nouveau président Félix Tshisekedi. La conférence des évêques se réserve la possibilité de ne pas assister à l'investiture du nouveau chef de l'État. "Une invitation n'est pas une convocation. Ce serait comme nous renier nous-mêmes", explique Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa. Les évêques craignent que Félix Tshisekedi n'ait que peu de marge de manœuvre. "Je crains fortement que le même système va continuer avec le nouveau président", poursuit Fridolin Ambongo. "L'unique message : qu'il n'oublie pas d'où il vient. Il vient du peuple, le peuple souffre", ajoute le prélat. Des déclarations qui sonnent comme une mise en garde.

Un signal à ne pas négliger, celui d'une Eglise influente qui attend la suite du "deal présidentiel" au prochain tournant. La moitié des congolais sont catholiques (contre 25 à 35 % de protestants de diverses obédiences, le reste se partageant entre animistes  et musulmans). 

JPSC

Commentaires

  • Si l'élection présidentielle est une farce... On peut aussi se poser des questions sur les responsables de l'église africaine qui aiment autant les honneurs que leurs ministres et qui couvrent bon nombre de leurs prêtres qui vivent en concubinage notamment....

  • La réaction de l'Eglise catholique du Congo est bonne.

    Les critiques sont aisées.
    Les évêques aiment les honneurs ? Et dans d'autres pays ?

    Il y a des prêtres qui vivent en concubinage ?
    Et chez nous, ce n'est pas le cas ? Et alors ? Au moins ils ne cachent pas une vérité.

  • Pour une fois je partage vos avis sur un sujet.
    Faudra faire chanter un Te Deum.

  • J'ignore dans quelle mesure les accusations d'Emilie sur l'Eglise congolaise sont fondées. La réaction de J. Delen n'est pas surprenante car nous connaissons tous ses tendances. Néanmoins son "Et alors" a propos des prêtres congolais et belges qui vivent en concubinage semble indiquer que selon lui il n'y a là rien de peccamineux. Il est vrai que le pape actuel, qu'il vénère tellement, a déclaré que les péchés "en dessous de la ceinture" sont les moins graves. Selon mon catéchisme, qui n'est évidemment pas celui de Golias, nul ne peut se prévaloir du péché des autres pour justifier les siens.

  • Claude CHARLES,merci pour les propos aimables dont vous m'affublez. Finalement vous voyez assez clair et j'en suis fier.

    Quant à Golias, sachez que j'y jette de temps à autre un regard. Là aussi on tient des propos "extrêmes".

    A quand un site où l'on peut débattre sainement, dans le respect mutuel ?

  • La seule attitude digne dans cette affaire d’immoralité politique au plus haut degré est celle de l’Eglise catholique du Congo. La Cenco mérite sur ce point notre respect pour son courage au service de la vérité (on aimerait en dire autant les instances de la « communauté internationale »). Je ne vois vraiment pas non plus ce que viennent faire ici ces histoires de « makango » de curé qui, si elles peuvent exister, sont hors de propos : l’épiscopat congolais n’a jamais prêché aucune tolérance à cet égard. Mieux: que je sache, et contrairement à d’autres, il n’a jamais milité en faveur de l’abolition du célibat des prêtres ni, moins encore, couvert des pratiques pédophiles dans son clergé. Que chacun s’examine ici, avait de jeter de lui jeter des pierres.

  • En accord avec vos propos

  • Merci Tchatchès de désamorcer les ragots sur l' Eglise congolaise. Merci pour vos infos objectives.

  • Monsieur Delen, je ne crois pas vous avoir offensé en évoquant vos tendances puisque vous en êtes fier.
    N'allez pas chercher loin "un site où on peut débattre sainement dans le respect mutuel". C'est bien le cas sur Belgicatho. Tout dépend évidemment de ce qu'on entend par débattre. Pour moi, cela signifie progresser vers la Vérité en échangeant des arguments rationnels. Ce faisant on est loin des pseudo-débats télévisés où, la plupart du temps, on se contente d'étaler de beaux sentiments, du moins ceux admis par la doxa politiquement ou religieusement correcte. Un vrai bon débat est un outil intellectuel de progrès de la connaissance. Il peut donc être intense et viril pour autant que soit sauve la politesse.

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