Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Des petites réponses aux difficultés de la vie chrétienne pour être dans le monde sans être du monde

    IMPRIMER

    Du site de France Catholique :

    ENTRETIEN AVEC LE P. MICHEL GITTON

    L’art d’être chrétien

    propos recueillis par Aymeric Pourbaix

    Être «  dans le monde  » sans être «  du monde  » : tel est le redoutable paradoxe chrétien auquel se confronte le père Michel Gitton, fondateur de la communauté Aïn Karem. Avec son sens de la formule ciselée, il rassemble certaines de ses chroniques à France Catholique, pour mettre en garde contre une vision trop partielle, et partiale, de l’évangile.

    Quel rôle pour l’église dans une société pluraliste et relativiste ?

    Père Michel Gitton : D’abord d’être une sorte de poil à gratter, qui empêche la bonne conscience libérale et ce qu’on nomme tellement justement «  la pensée unique  » de se croire seules détentrices des valeurs.
    Ensuite, elle peut susciter le débat, et faire découvrir la sagesse dont elle est porteuse, elle qui a une mémoire, ce que n’ont plus les principaux acteurs de la société actuelle. Ayant une mémoire, elle a aussi une capacité d’envisager l’avenir autrement qu’à travers les statistiques.
    Enfin, sa grande affaire, c’est d’évangéliser tous azimuts et de prouver ainsi par les faits son dynamisme reçu de l’Esprit Saint.

    La foi ne peut déserter le terrain des faits, dites-vous. C’est une tentation moderne ?

    La tentation gnostique est de tous les temps. Mais aujourd’hui où nous naviguons dans le virtuel, il est si facile de prendre ses désirs pour des réalités, ses bons sentiments pour des œuvres de charité et de miséricorde, la dernière opinion parue sur les réseaux sociaux pour une certitude définitive…

    «  Au milieu des ruines nous avons tout à reconstruire  » : le chantier semble immense, voire disproportionné à vues humaines. Y a-t-il des précédents historiques ?

    J’en vois au moins deux : quand, après les invasions barbares, il a fallu que l’Église d’Occident réinvente une culture, redonne le goût et les moyens d’un travail méthodique sur les textes, la musique, la pensée.
    Et également – avec moins de brio, mais de façon aussi courageuse – quand après la Révolution et l’Empire, l’Église, se retrouvant dans une situation très différente de ce qui avait été la sienne avant 1789, a su rejoindre une nouvelle sensibilité. Et retrouver les besoins profonds du peuple français, forger des modèles, etc.

    Une des difficultés actuelles consiste à vouloir prendre un parti dans les questions de foi. L’unité des catholiques est-elle encore possible ?

    Je le crois, nous ne sommes plus dans les années 1980. Notamment chez les jeunes, on cherche là où il y a du solide et une cohérence avec la vie spirituelle. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière ou d’une mode rétro. Tant qu’à risquer sa vie sur le Christ, on n’imagine pas que la foi soit un contenu fluent à dimension variable.

    Comment prendre les questions par le haut, comme vous le suggérez ?

    En acceptant de se dépayser et de faire le détour par les sources de la Révélation : la sainte Écriture, lue et méditée, les Pères de l’Église, la Tradition et le Magistère de l’Église, les maîtres de la vie spirituelle. Cela ne nous donnera pas forcément une réponse toute faite, surtout si la question est nouvelle. Mais nous trouverons dans cette référence le recul nécessaire pour aller au cœur du sujet. Nous n’avons pas à inventer le christianisme, mais nous avons à interroger à nouveaux frais cette sagesse qui est portée par vingt siècles de vie chrétienne.

    Si le paradoxe est un art éminemment catholique, est-il à même de convaincre nos contemporains ?

    Je ne sais pas s’il sera toujours convaincant, mais je sais que les affirmations unilatérales tueront à bref délai toutes les velléités d’avancer.

    Qu’est-ce qui permet au catholique de se prémunir contre l’idéologie et de garder le «  flair surnaturel de la tradition  » ?

    Vous vous en doutez : la prière. Seule la confrontation avec Dieu dans la prière peut nous arracher à ce penchant si inscrit dans notre être : celui de vouloir nous justifier. Justifier nos façons de penser, garder nos habitudes, et ainsi refuser de jeter le filet au large.

  • Marche pour la Vie à Bruxelles le 31 mars 2019: mobilisons-nous!

    IMPRIMER

    Marche pour la Vie à Bruxelles le 31 mars 2019: mobilisons-nous!

    Chers amis,

    Les 10 ans de la Marche pour la Vie en Belgique sonneront ce 31 mars 2019. Depuis dix ans, la Belgique s’est inscrite dans cet immense relais où des personnes du monde entier se réunissent avec de plus en plus d’espoir et de succès, pour proposer à leurs sociétés un accueil authentique de chaque vie humaine, en son début comme en sa mort naturelle. Nous le voyons tous de plus en plus : c’est une vague rafraîchissante mais déterminée qui irrigue peu à peu nos sociétés de la culture de la vie.


    Vous serez peut-être surpris par l’illustration que nous avons choisie pour cet anniversaire : deux personnes dont la vulnérabilité interpelle : l’une fortement malade et avancée en âge, l’autre dans la fragilité de ses premiers mois. Mais regardez au centre : tous deux se tiennent par le doigt, et il se dégage de ce contact une force qui dépasse tout. Une solidarité dans leur vulnérabilité, un lien entre générations plus fort que n’importe quel esprit d’indépendance. Ils nous proposent de les accueillir, et d’accueillir chaque vie humaine, comme un don, sans jamais la briser.

    Alors, ce 31 mars à 14h30 à la Place Poelaert de Bruxelles, venez marcher pour signifier que c’est vers cette destination d’accueil et d’accompagnement de chaque vie humaine, que nous voulons faire avancer notre société, pour le bien de tous !

    “N’ayez pas peur, c’est vous qui transmettez les paroles de la vie.” Jérôme Lejeune

    NOUVEAU : ALLIEZ LA MARCHE A L’ACTION !

    Cette année, en venant à la Marche pour la Vie, vous pourrez venir déposer à son point de départ tous les vêtements et le matériel de grossesse et de petite enfance dont vous n’avez plus besoin. La Marche pour la Vie offrira l’ensemble de cette grande collecte à une maison maternelle qui en a besoin, pour accompagner les femmes enceintes en difficulté et leurs familles. En participant à cet élan concret de solidarité, vous serez acteur d’avenir pour ces personnes, autant que porte-parole de la vie.

    Pour le Comité d’Administration de « March for Life Brussels »,

    Elisabeth Théry
    ---------------
    Le tract de cette année est à votre disposition dans les deux langues, soit en version papier, soit de manière digitale à l'adresse mail flyer@marchforlife.be

    N'hésitez également pas à nous contacter si vous désirez recevoir des tracts ou affiches autre part en Belgique. Nous nous ferons un plaisir de vous les envoyer.

    Continuez à nous soutenir, nous avons besoin de votre aide!

    Marche pour la Vie Bruxelles – ASBL
    IBAN : BE02 7310 4206 5740
    BIC : KREDBEBB

    Sécurisé via Paypal (VISA, MasterCard...)

  • France : les profanations d'églises se multiplient

    IMPRIMER

    Du site "christianophobie.fr" :

    Lavaur : quelques photos qui en disent long sur la haine antichrétienne

    L’incendie criminel et les autres actes de vandalisme commis dans la cathédrale Saint-Alain à Lavaur, dans le Tarn, le 5 février dernier (voir ici et encore ici), aurait été le fait d’un adolescent qu…

    Profanation de l’église de Maisons-Laffitte : un suspect interpellé

    Selon Info Normandie d’hier. Un suspect interpellé pour la profanation, hier dimanche 10 février, de l’église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte (Yvelines). Un homme, confondu par le curé, a été interp…

    Profanation de l’église de Nîmes : des précisions abjectes

    Je dois à une lectrice (merci A. C.) le signalement d’un article paru dans le Midi Libre qui donne des détails absolument abjects sur la profanation de l’église Notre-Dame-des-Enfants que j’ai signalé…

    Profanation et vol dans une église de Talmont, en Vendée

    Un lecteur (merci M. M.) me signale un nouveau fait très grave survenu en Vendée. Dans l’église Saint-Pierre de Talmont (Vendée), le tabernacle a été fracturé le dimanche 3 février. Le ciboire et les …