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  • Le cardinal Mindszenty en chemin vers la béatification

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    Lu sur le site Vatican news (Cyprien Viet) :

    cardinal-mindszenty-2.jpg« Le Pape François a reconnu les vertus héroïques de l’ancien archevêque d’Esztergom-Budapest, figure de la résistance au communisme.

    Dans les décrets publiés ce mercredi sur la reconnaissance de l’héroïcité des vertus de plusieurs personnalités qui sont donc en chemin vers la béatification, se détache la figure du cardinal hongrois Joszef Mindszenty (1892-1975). Cet évêque fut l’une des personnalités les plus actives dans la lutte contre le totalitarisme au XXe siècle en Europe centrale, qu’il s’agisse du fascisme ou du communisme.

    Résistant au communisme

    Ordonné prêtre en 1915 et évêque en 1944, Mgr Mindszenty est rapidement emprisonné par le régime fasciste hongrois. Libéré en avril 1945, il devient archevêque d’Ezstergom-Budapest, et donc primat de Hongrie, dès la fin de la guerre. Pie XII le crée cardinal un an plus tard. Mais le régime communiste se durcit: le lendemain de Noël 1948, il est arrêté pour trahison, conspiration et non-respect des règles de l’État.

    Condamné un an plus tard à la prison à vie, il sera libéré lors de l’insurrection de 1956 et apporte alors son soutien au réformiste Imre Nagy. Mais peu après, la violente répression soviétique et le rétablissement d’un gouvernement autoritaire pousse le cardinal Mindszenty à se réfugier à l’ambassade des États-Unis. Tout en gardant le titre de primat de Hongrie, il se voit une nouvelle fois empêché d’exercer concrètement son ministère.

    Son confinement durera 15 ans: en 1971, il quitte finalement la Hongrie pour Vienne, en Autriche, où il s’éteindra quatre ans plus tard, sans jamais avoir renoncé au titre de primat de Hongrie, bien qu’un nouvel archevêque ait été nommé pour le diocèse de la capitale hongroise dans le cadre d’un accord entre le Saint-Siège et le gouvernement.

    «L’Église du silence»

    Cette période douloureuse a beaucoup marqué les catholiques de Hongrie, et reste symbolique du combat mené par «l’Église du silence» dans les pays communistes. Saint Jean-Paul II, qui avait fait de la lutte contre le totalitarisme l’axe structurant de son pontificat, rendra hommage au cardinal Mindszenty lors d’un voyage en Hongrie en août 1991. Il se recueille alors sur la tombe où venait alors d’être transféré le corps du cardinal, quelques mois après la chute du régime communiste et 16 ans après son décès en Autriche.

    La joie des catholiques de Hongrie

    L’annonce de ce nouveau pas vers la béatification du cardinal Mindszenty a été accueillie avec une grande émotion en Hongrie. L’actuel archevêque d’Esztergom-Budapest, le cardinal Peter Erdö, a expliqué dans un communiqué publié ce mercredi 13 février que son prédécesseur portera désormais le titre de «vénérable».

    L’examen des grâces reçues et des miracles liés à son intercession «pourra démontrer que dans la figure du cardinal Mindszenty nous pouvons voir non seulement un exemple, mais aussi quelqu’un qui peut nous soutenir avec son intercession efficace», a-t-il précisé.

    «Nous sommes très reconnaissants au Saint-Père et nous avançons dans la prière pour pouvoir célébrer au plus vite notre vénérable prédécesseur qui, acceptant chaque souffrance, a aimé Dieu, l’Église et notre peuple, avec une indestructible fidélité, dans la chaîne des Bienheureux», s’est réjoui le cardinal Erdö. »

    Ref. Le cardinal Mindszenty en chemin vers la béatification

    JPSC

  • Newman, «Père de l’Eglise pour le siècle à venir!»

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    Le Bx Cardinal Newman sera canonisé: un second miracle a été  reconnu. Lu sur le site web « Zenit » , l'article ci-dessous signé  Pascale Vincette:

    Le cardinal Paul Poupard a évoqué cette confidence du pape Paul VI : « Newman, Père de l’Eglise pour le siècle à venir ! ». Une expression citée par Pascale Vincette, professeur au collège des Bernardins (Paris), dans sa présentation du bienheureux cardinal John Henry Newman (1801-1890), qu’elle adresse aux lecteurs de Zenit, en ce jour où le Vatican annonce la reconnaissance d’un second miracle, ce qui ouvre la voie à sa prochaine canonisation. Pascale Vincette souligne aussi l’insistance de Newman sur la place des laïcs dans l’Eglise et son rôle dans Vatican II. Benoît XVI avait voulu présider lui-même sa béatification, en Angleterre, à Birmingham, le 19 septembre 2010.

    ***

    Newman: parcours biographique

    "Suite à la béatification de John Henry Newman, le 19 septembre 2010, Benoît XVI disait que cet événement avait davantage mis en lumière « un intellectuel de grande envergure, un éminent écrivain et poète, un sage homme de Dieu, dont la pensée a illuminé de nombreuses consciences et exerce encore aujourd’hui une fascination extraordinaire »[1]. Qui est donc Newman ?

    John Henry Newman est né à Londres le 21 février 1801, dans une famille bourgeoise appartenant –comme la plupart des Anglais alors– à l’Église d’Angleterre ou « anglicane » (l’Église « établie » du pays, l’Église officielle, liée à l’État). Il est l’aîné de 6 enfants. Sa famille est peu pratiquante, ce qui est normal à cette époque, mais la lecture de la Bible y occupe une place centrale. Chaque famille la possède et on la lit non seulement à l’église, mais chez soi. Newman en est imprégné très tôt, notamment grâce à sa grand-mère paternelle, et il en apprend par cœur des chapitres, voire des livres entiers.

    L’année 1816 est marquée par plusieurs événements majeurs. Suite aux guerres napoléoniennes, la banque où travaille son père, dans la « City », doit fermer ses portes. La famille est contrainte de déménager dans une petite ville et s’adapte à la situation financière désormais précaire. Quelques mois plus tard, John Henry tombe malade et il est autorisé à passer l’été en convalescence à l’école. C’est alors que Newman fait une expérience spirituelle qui le marquera pour toujours et qu’il appellera sa « première conversion » : « Quand j’eux quinze ans, un grand changement se fit dans ma pensée. Je subis les influences d’un credo défini, mon esprit reçut l’empreinte du dogme, et cette empreinte, grâce à Dieu, ne s’est jamais effacée ni obscurcie […]. Je crus que la conversion intérieure dont j’étais conscient… continuerait dans la vie future, et que j’étais prédestiné à la gloire éternelle […] [cette conversion] m’isola des objets qui m’entouraient, elle me confirma dans la défiance que j’avais touchant la réalité des phénomènes matériels ; et elle concentra toute ma pensée sur deux êtres – et deux êtres seulement– absolus et s’imposant avec une évidence lumineuse, moi-même et mon Créateur »[2].

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  • Harcèlement, heures supplémentaires, humiliation ouverte et népotisme : l'insupportable culture de travail qui sévit chez Amnesty International

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    De Dominique Dewitte sur le site de L'Express.live :

    Amnesty International est soumise à une culture de travail «toxique» depuis un quart de siècle

    Ce problème peut entacher gravement la réputation de l'organisation

    L’organisation de défense des droits humains Amnesty International souffre d’une culture de travail toxique depuis des années. C’est la conclusion d’un rapport du consultant Konterra Group. Amnesty International avait demandé au consultant de procéder à un audit de son organisation après le suicide de deux employés l’an dernier. Le rapport décrit un environnement de travail dans lequel règnent une culture de harcèlement, d’heures supplémentaires, d’humiliation ouverte et de népotisme.

    Le groupe Konterra mentionne un problème qui dure depuis au moins un quart de siècle. Amnesty International a été créée au début des années 1960 par l’avocat britannique Peter Benenson.

    Plan de réforme

    « De nombreux employés ont souvent déclaré qu’ils se sentaient exclus des discussions importantes« , indique le rapport. « Le personnel entendait souvent dire qu’il ne servait à rien. Il y avait aussi régulièrement des menaces qui sortaient du cadre des procédures disciplinaires normales. Ces problèmes semblent dominer la culture du travail depuis plus de vingt-cinq ans. »

    Le rapport, qui a principalement porté sur le secrétariat international de l’organisation à Londres, mentionne également un grave manque de confiance dans la direction de l’organisation.

    « De nombreux employés considèrent leur emploi comme une vocation », indique le rapport. « Les employés disent que la nature de leurs tâches peut avoir des effets traumatisants. Cependant, la plupart des problèmes de bien-être ne sont pas liés à l’exposition aux traumatismes ou à la souffrance. Ils proviennent bien davantage de la culture et de la charge de travail, qui ont un effet particulièrement néfaste. »

    Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International, a reconnu que l’étude avait abouti à des conclusions alarmantes. Il a promis de présenter un plan de réforme d’ici la fin mars.

    Atteintes à la réputation

    « Amnesty International n’est en aucun cas la seule grande organisation confrontée à de tels problèmes », commente l’étude publiée dans le journal britannique The Times. « Oxfam a également récemment publié les conclusions provisoires d’un rapport sur une série de scandales sexuels au sein de son organisation. »

    « Là encore, les faits établis étaient symptomatiques d’un plus large éventail de problèmes dont l’organisation a souffert. Comme c’est le cas pour Amnesty International, de nombreux employés d’Oxfam ont également mentionné le harcèlement et un environnement de travail toxique. »

    « De nombreuses personnes du secteur bénévole et communautaire décrivent des difficultés dans la gestion de leurs organisations », note le Times. « Les employés et les dirigeants de ces organisations peuvent probablement compter davantage sur l’engagement que sur le professionnalisme. »

    « La conviction du droit moral peut avoir des conséquences dévastatrices. Cela peut conduire à une attitude caractérisée par l’impatience et l’intolérance à l’égard de ses collègues. Cependant, ces organisations ont de puissants ennemis et sont donc particulièrement vulnérables aux atteintes à la réputation. En conséquence, leur mission risque également de perdre de la crédibilité. »

  • Le cardinal Newman en route vers la canonisation et le cardinal Mindszensty vers la béatification

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    Du site du journal La Croix :

    Le cardinal Newman sera bientôt canonisé

    La reconnaissance d’un miracle à l’intercession du bienheureux John Henry Newman ouvre la voie à sa prochaine canonisation. Le pape reconnaît aussi les vertus héroïques du cardinal hongrois Jozsef Mindszensty, figure de la lutte contre le communisme.

    Le pape François a autorisé mardi 12 février la Congrégation des causes des saints à reconnaître un miracle attribué au bienheureux John Henry Newman

    Le pape François a autorisé mardi 12 février la Congrégation des causes des saints à reconnaître un miracle attribué au bienheureux John Henry Newman (1801-1890), ouvrant ainsi la possibilité de sa prochaine canonisation.

    Théologien anglican très estimé, figure du Mouvement d’Oxford dont le but était de lutter contre la mainmise de l’État sur l’Église anglicane et de ramener l’Église d’Angleterre à ses racines catholiques, John Henry Newman avait rejoint l’Église catholique en 1845.

    À lire aussi : John Henry Newman, un intellectuel converti, fidèle à lui-même et à la vérité

    Devenu prêtre catholique, et après avoir découvert l’Oratoire de saint Philippe Néri à Rome, il fonda (1848) à Birmingham une communauté semblable, sans vœux religieux avant d’être créé cardinal par Léon XIII en 1879.

    Très inspiré par les Pères de l’Église, celui que le philosophe français Jean Guitton considérait comme « le penseur invisible de Vatican II » sera en effet un des précurseurs du concile.

    À lire aussi : L’héritage universel du cardinal Newman

    Benoît XVI, qui avait un grand respect pour sa pensée, l’a béatifié en 2010 à Birmingham, lors de son voyage en Grande-Bretagne.

    Une sainte indienne, un bienheureux équatorien

    Le pape a aussi autorisé la reconnaissance d’un miracle à l’intercession de la bienheureuse indienne Mariam Thresia Chiramel Mankidiyan (1876-1926), fondatrice des Sœurs de la Sainte-Famille, qui devrait donc elle aussi être bientôt canonisée.

    Lors de l’audience accordée mardi 12 février au cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation des causes des saints, le pape a aussi autorisé la reconnaissance du martyre du jésuite équatorien Emilio Moscoso (1846-1897), assassiné au cours de la révolution libérale équatorienne.

    Le père Moscoso sera donc bientôt béatifié.

    Cinq vénérables, dont le cardinal Mindszensty

    Enfin, la Congrégation pour les causes des saints reconnaît les vertus héroïques de cinq nouveaux vénérables, qui pourront être béatifiés après la reconnaissance d’un miracle à leur intercession :

    – le cardinal Jozsef Mindszensty (1892-1975), archevêque d’Esztergom, primat de Hongrie, et héros de la résistance contre le communisme ;

    – le père Giovanni Battista Zuaboni (1880-1939), prêtre du diocèse de Brescia (Italie) et fondateur de l’Institut séculier Compagnie de la Sainte-Famille ;

    – le père Emmanuel García Nieto (1894-1974), jésuite espagnol, formateur de nombreux prêtres et évêques à l’Université de Comillas ;

    – Mère Serafina Formai (1876-1954), religieuse italienne, fondatrice des Sœurs missionnaires de la Bonne Nouvelle ;

    – Mère Maria Berenice Duque Hencker (1898-1993), religieuse colombienne, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de l’Annonciation.

  • Quand "père" et "mère" deviennent "parent 1" et "parent 2"

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    Lu sur le site "Pour une école libre au Québec" :

    France — « père » et « mère » à l'école, des « modèles sociaux et familiaux un peu dépassés », « arriérés »

    Malgré l’opposition du gouvernement Macron qui estimait que la mesure ne relevait pas du ressort législatif, un amendement à la loi sur la réforme de l’école a été voté, remplaçant « père et mère » par « parent 1 et parent 2 » sur les formulaires scolaires.

    L’Assemblée a adopté le 12 février en première lecture un amendement qui consacre l’homoparentalité dans les formulaires scolaires qui devront porter les mentions « parent 1 et parent 2 » et non plus « père et mère », dans le cadre du projet de loi sur « l’école de la confiance ».

    « Cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l’école », a expliqué la député La République en marche (LREM, parti de Macron) Valérie Petit, à l’origine du texte.

    L’élue du Nord a rappelé que nombre de formulaires d’état civil, d’inscription à la cantine ou d’autorisation de sortie scolaire portent toujours les mentions père et mère, en ne tenant pas compte du vote de la loi pour le « mariage pour tous » [terme novlangue, autant de gens pouvaient se marier avant son passage, certains mariages sont toujours interdits] et de l’existence de familles homoparentales.

    « On a des familles qui se retrouvent face à des cases figées dans des modèles sociaux et familiaux un peu dépassés. Aujourd’hui, personne ne devrait se sentir exclu par des schémas de pensée un peu arriérés. Pour nous, cet article est une mesure d’égalité sociale », a défendu dans l’hémicycle sa collègue Jennifer de Temmerman (LREM, parti de Macron).



    Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer et le rapporteur Anne-Christine Lang (LREM) ont donné un avis défavorable à cet amendement, estimant que le changement réclamé ne relevait pas du domaine législatif.

    Le député Les Républicains Xavier Breton a dénoncé un amendement relevant « d’une pensée unique et politiquement correcte qui ne correspond pas à la réalité ». « Quand j’entends dire que c’est un modèle dépassé, je rappelle qu’aujourd’hui, dans les unions célébrées, mariages ou PACS, plus 95 % qui sont des couples homme-femme », a-t-il dit.

    En revanche, pour son collègue socialiste Joaquim Pueyot, cette réforme « est une question de respect et de dignité ». « Vous n’imaginez pas les conséquences lorsque des enfants ne se sentent pas traités comme les autres », a-t-il lancé.

  • Rapprochement avec la Chine communiste : le Vatican se fourvoie-t-il ?

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    Lu dans Le Soir d'aujourd'hui (p. 12) : 

    Chine : Une répression sans précédent de toutes les religions 

    Du jamais vu depuis la Révolution culturelle, selon les experts. Les musulmans ouïghours sont particulièrement ciblés, mais catholiques, protestants et membres du Falun Gong sont aussi ostracisés. … « Dans plusieurs provinces chinoises (Dongbei, Anhui, Henan, Mongolie Intérieure), les messes de Noël ont été contrôlées par la police : elles étaient interdites aux moins de 18 ans. Et dans d’autres provinces (Hebei, Shaanxi, Yunnan), les célébrations et décorations de Noël étaient interdites », détaille Bernardo Cervellera, prêtre catholique et éditeur du site AsiaNews , lié à l’Institut pontifical pour les Missions à l’étranger  … « La situation des catholiques s’est encore compliquée après le lancement il y a un an des Nouvelles régulations sur les activités religieuses , poursuit le père CervelleraLes communautés officielles sont depuis contrôlées sur les dimensions des croix, la hauteur des statues, les textes qu’elles mettent en ligne. Et la retransmission en live des cérémonies est interdite. De plus, une politique de sinisation est en cours, qui a mené à la destruction de clochers ou de façades pas assez chinoises . Désormais, les hymnes patriotiques doivent être chantés avant les offices et le portrait de Xi Jinping doit être accroché sur l’autel. Quant à l’Eglise illégale, souterraine , elle n’a pas le droit d’exister. Les lieux de culte sont fermés, saisis, et on est sans nouvelles plusieurs évêques et prêtres qui ont été arrêtés puis ont disparu ».

  • Sodome de Frédéric Martel : un pamphlet LGBT contre l'Eglise catholique

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    De Roberto de Mattei sur le site de Correspondance Européenne :

    Un pamphlet LGBT contre l’Eglise

    Un pamphlet LGBT contre l’Eglise. Le titre en est Sodome et l’auteur, Frédéric Martel, un activiste LGBT français bien connu. Le livre est cependant né au Italie au cours d’un entretien entre l’auteur et l’éditeur Carlo Feltrinelli, fils de Gian Giacomo, l’éditeur terroriste mort le 14 mars 1972 alors qu’il posait une bombe sur un pylône à haute tension de l’ENEL à Segrate. Sodome sera présenté au cours des tous prochains jours en huit langues et une vingtaine de pays. Le lancement officiel se fera le 21 février en concomitance avec l’ouverture au Vatican de la réunion de haut niveau dédiée aux abus sexuels sur mineurs. Il s’agit donc d’une puissante opération médiatique qui a comme cible l’Eglise catholique. L’auteur du libre, Frédéric Martel, présenté par la presse sous les titres de fois en fois de sociologue, chercheur, historien, est parvenu à une certaine popularité grâce à son dernier essai, traduit en diverses langues, Global gay – publié en Italie par Feltrinelli – dédié à l’actuelle marche triomphante du mouvement homosexualiste dans le monde entier.

    Impliqué directement dans de nombreuses associations actives dans la diffusion du programme LGBT Frédéric Martel est engagé depuis des années en première ligne dans le processus de promotion et de « normalisation » de l’homosexualité. Le militantisme LGBT de l’auteur de Sodome l’a porté à être l’un des principaux promoteurs de la loi n°99-944 du novembre 1999 (Du pacte civil de solidarité et du concubinage), sur ce qu’il est convenu d’appeler les PACS, qui introduisirent en France les unions civiles. Au cours des années suivantes, l’activiste LGBT a continué à apporter sa contribution à la cause homosexualiste en dédiant de nombreux articles à l’introduction du pseudo mariage homosexuel en France, jusqu’à sa légalisation complète intervenue le 18 mai 2013.

    Frédéric Martel affronte maintenant la sodomie au sein de l’Eglise, en affirmant avoir conduit une enquête de terrain d’une durée de 4 ans, en interrogeant quelques 1.500 personnes au Vatican et dans différents pays du monde. En réalité, ce dont le livre manque cruellement est justement la documentation. Nous ne savons rien, en effet, après sa lecture, de plus que ce que nous ne savions auparavant sur la diffusion de l’homosexualité dans l’Eglise. Ce très grave problème, placé sous les projecteurs par le témoignage de S.Exc. Mgr Carlo Maria Viganò, a été analysé de manière scientifique et documentée par deux chercheurs polonais, les Pères Dario Oko et Andrzej Kobyliński, auteurs d’études qui ont été ignorées par la presse internationale. Cependant Frédéric Martel ne cherche pas la vérité. Il a une thèse idéologique à démontrer et il ne démontre rien au fil de ses pages. Il ne fait que suggérer, insinuer, calomnier, dénigrer.

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