Du site "Benoît et moi" :
Riccardo Cascioli démonte magistralement la dernière (en date) grande campagne contre l'Eglise dont la parution du livre de Frédéric Martel donne en fanfare le signal du lancement mondial (15/2/2019).
>>> Un énième livre (en français) contre l'Eglise
Lire aussi : Sodoma: relais et connivences au Vatican
N'oublions pas non plus, en France, la sortie annoncée pour le... 20 février!! (mais contestée)... du film de François Ozon "Grâce à Dieu", inspiré de l'histoire des victimes lyonnaises d'un prêtre pédophile, le P. Bernard Preynat.
En annexe, une interview de l'auteur de "Sodoma".
"OPÉRATION SODOME", L'ASSAUT GAY CONTRE L'ÉGLISE
Riccardo Cascioli (15 février 2019) - www.lanuovabq.it
Traduction de "Benoît et moi"
La sortie simultanée du livre "Sodoma" dans 20 pays et en 8 langues, prévue pour le 21 février, se présente comme une grande opération médiatique dans le but de promouvoir la légitimation de l'homosexualité dans l'Eglise. Mais il pourrait se retourner contre ce Pape François que l'auteur veut au contraire soutenir.
Personne n'est plus convaincu que nous qu'il y a un problème d'homosexualité dans le clergé, nous en parlons depuis des années, depuis le temps où aucun des grands médias ne s'y intéressait encore. Mais c'est précisément pour cela que l'opération "Sodoma", ou plutôt le livre qui, traduit en huit langues, sera publié simultanément dans vingt pays le 21 février prochain, sent l'arnaque à plein nez. Il se présente comme un grand travail scientifique: l'auteur, Frédéric Martel, est un sociologue français qui affirme avoir interviewé 41 cardinaux, 52 évêques, 45 nonces apostoliques, des dizaines de gardes suisses et bien d'autres sur une période de quatre ans, pour un total de 1500 personnes, entre celles interrogées au Vatican et dans le monde. Le résultat est un livre de près de 600 pages, dont la conclusion la plus sensationnelle est qu'au Vatican, quatre prêtres sur cinq sont homosexuels.
En réalité, la sortie de ce livre sent la grande opération médiatique, dans un but commercial, mais surtout "politique". La sortie programmée simultanée dans de nombreux pays présuppose un investissement important et une "régie" difficilement justifiable par les prévisions de vente du livre. Ce n'est certainement pas un hasard si la publication est prévue pour le premier jour du sommet du Vatican sur les abus sexuels, mais ce n'est pas le point fondamental. Franchement, il est difficile d'imaginer qu'il puisse y avoir des queues dans les librairies pour un pavé qui contient plus de fumet que de rôti (qui en promet plus qu'il n'en donne), qui insinue et envoie des signes plutôt que qu'il ne documente, décevant très vite ceux qui pensent pouvoir y trouver un travail sociologique solide ou une véritable livre-enquête.