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Quand l'Eglise est clouée au pilori

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De Jean Duchesne sur le site Aleteia.org :

L’Église au pilori

Pas de semaine sans nouveau coup dur pour l’Église, au point qu’on peut se demander si elle est coupable ou victime. Elle doit repousser l’angélisme autant que l’hypocrisie. Mais elle peut aussi pousser le réalisme bien plus loin que la légitimation arbitraire de certaines pulsions.

On peut avoir l’impression ces temps-ci que l’Église est mise au pilori sur cette moderne place publique que sont les médias : elle est bombardée de fruits avariés et de déchets nauséabonds, assaisonnés de ricanements et de quolibets. Et l’on n’entend guère que deux questions : quelle est la prochaine immondice qu’elle ne pourra esquiver ? Et saura-t-elle s’en remettre ? La première interrogation ne disparaîtra sans doute qu’au jour (non programmable) où personne ne pourra plus prendre l’institution ecclésiale en défaut.

Coupable ou victime ?

Mais la réponse à la seconde question ne peut déjà être que « oui ». L’exposition à l’opprobre est une humiliation, pas une exécution capitale, bien que l’objet de dérision serve de bouc émissaire. Il n’est besoin d’invoquer ici ni les persécutions de l’Antiquité ni, à l’inverse, les prélats corrompus de la Renaissance, qui montrent que l’Église n’a pu ni être détruite ni se détruire elle-même. Un exemple profane suffira : Daniel Defoe fut condamné au pilori. Cette honte ne l’empêcha pas d’être plus tard l’immortel auteur d’une belle histoire de survie : Robinson Crusoé. Le vrai problème est toujours de savoir si la peine est méritée.

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Lire également l'éditorial de Christophe Geffroy (dans La Nef du mois de mars) intitulé "Un besoin de purification"

Commentaires

  • Très dur, difficile de ne pas râler contre tous ces médias qui n'en finissent pas de salir l'Eglise.

    Et pourtant.. il y a de vraies victimes qui ont souffert, qui souffrent encore et qui réclament justice.

    Pouvons-nous croire sincèrement que les bourreaux et ceux qui les ont protégés se seraient un jour dénoncés sans ces campagnes de presse?

    Il faut d'abord penser aux victimes, punir (pas de miséricorde pour les bourreaux) et ensuite, plus jamais ça en faisant ce qu'il faut (mais je ne suis pas qualifié pour dire ce qu'il faut faire) pour que ça ne se reproduise plus et qu'une telle chape de silence ne recouvre plus de tels actes.

  • Dur en effet.
    Les médias, je m'en fiche complètement.
    Pas un jour, où un nonce, un cardinal, un évêque, un prêtre se fait prendre les doigts dans la confiture avec des histoires de pédophilie, de pédérasterie, de malversations, de détournements, de blanchiement, de valises de billets, de mensonges, de viols, etc...

    Alors forcément, le commun des mortels met tout le monde dans le même sac.
    Heureusement, il reste de vraix bergers qui par une vie exemplaire seront ceux qui sauveront l'Eglise.
    En attendant, il faudra s'y habituer.
    Mais la Vraie Foi n'a rien à voir avec tout cela.

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