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  • Caritas Mozambique tire l’alarme

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    Cyclone Idai : des dégâts immenses au Mozambique, Zimbabwe et Malawi

    Caritas International Belgique Cyclone Idai : des dégâts immenses au Mozambique, Zimbabwe et Malawi

    © Caritas - Le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi ont été frappés durement par le cyclone Idai. Avec ses partenaires locaux, Caritas International se mobilise pour aider les victimes.

    Le cyclone Idai a provoqué des ravages sans précédent en Afrique australe. Plus de 1.000 morts sont à redouter. Au Mozambique, au Malawi et au Zimbabwe, des vastes zones sont sous eau et coupées du monde, des familles se retrouvent du jour au lendemain sans abris. Ils ont besoin d’urgence de nourriture, d’eau et de quoi s’abriter.

    La plupart des dégâts ont été recensés au Mozambique. Dans la nuit du 14 au 15 mars, Idai s’est abattu sur le pays et a notamment détruit la ville côtière de Beira. Au compteur : des rafales de vents supérieures à 170 km/h. La ville d’un demi-million d’habitants est actuellement submergée à 90 %. Beaucoup de régions sont encore privées d’électricité. En raison des communications limitées et de la destruction des infrastructures, il est difficile pour les équipes humanitaires d’atteindre les victimes. L’ampleur de la catastrophe est encore difficile à estimer avec précision.

    DES BESOINS URGENTS

    Les équipes de Caritas Mozambique sont actuellement en route vers Beira avec 1.500 toiles de tente. « Il y a une pénurie de nourriture, d’eau et d’abris. Il est encore difficile d’obtenir des informations de Beira car les réseaux de communication sont en panne », déclare Antonio Anosso, travailleur humanitaire chez Caritas Mozambique. « Notre priorité actuelle est de sauver des vies, d’héberger les survivants et d’enregistrer les groupes touchés. Nous avons un besoin urgent de nourriture, de tôles ondulées, d’eau, de sanitaires, d’abris et de semences. » 

    Il y a une pénurie de nourriture, d'eau et d'abris. Il est encore difficile d'obtenir des informations de Beira car les réseaux de communication sont en panne.

    - Antonio Anosso, Caritas Mozambique

    Le cyclone a ensuite poursuivi son chemin dévastateur vers les pays voisins, le Zimbabwe et le Malawi, qui ont également été durement touchés. Avant même l’arrivée d’Idai, la région faisait face à des conditions météorologiques extrêmes et à de violentes tempêtes. De fortes précipitations sont encore attendues dans les prochains jours. Des dizaines de milliers de personnes ont dû quitter leur maison. Des villages et des villes entiers ont été détruits. Dans leur fuite, de nombreux survivants ont dû se réfugier sur les toits et dans les arbres pour échapper à la montée des eaux.

    PIRE CATASTROPHE DEPUIS DES DÉCENNIES

    Caritas Mozambique tire l’alarme : le cyclone Idai pourrait avoir les conséquences les plus catastrophiques depuis des décennies. À l’heure actuelle, les Caritas locales présentes dans les zones touchées s’emploient à mettre en place les premiers plans d’urgence. Elles aident à évacuer les personnes qui ont perdu leur maison vers des logements fournis par le gouvernement mais aussi vers les églises et des bâtiments paroissiaux.

    Les Caritas locales restent également au côté des victimes au Zimbabwe et au Malawi. Elles évaluent actuellement les besoins et collectent des articles de première nécessité. Des volontaires locaux ont aussi été mobilisés et se tiennent prêts à aider sur place.

    Votre aide est vitale. Faites un don pour les victimes d’Idai en ligne ou sur le BE 88 0000 0000 4141 avec la communication ‘Idai’.

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  • "Et vous, qui dites-vous que je suis ?" L’histoire de Jésus réécrite par un grand historien

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction sur Diakonos.be :

    L’histoire de Jésus réécrite par un grand historien. Non pas contre mais « à côté » du Jésus de la foi

    Il y a des livres qui font l’histoire, c’est-à-dire qui marquent un retournement important dans leur champ d’études respectif. Le dernier essai de Giorgio Jossa, professeur d’histoire de l’Église antique à l’Université Federico II de Naples et expert renommé du personnage de Jésus est de ceux-là :

    G. Jossa, “Voi chi dite che io sia? Storia di un profeta ebreo di nome Gesù”, Paideia, Torino, 2018.

    Dans son essai, Jossa tenter d’apporter une réponse historiquement fondée à la question que Jean le Baptiste a posée à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » et que Jésus lui-même a posée à ses disciples « Et vous, qui dites-vous que je suis ? ».

    La réponse donnée par les Évangiles est celle de la foi. Mais Jossa entend justement répondre comme historien.  Et c’est là qu’il se retrouve face au problème que Joseph Ratzinger définissait comme « dramatique » dans la préface de son livre « Jésus de Nazareth » : « ce qui ne peut pas être accepté par la foi, en fait, c’est uniquement que le Jésus historique, qui est la tentative légitime de connaître Jésus sans l’aide de la foi, prétende être le critère de vérité du Christ de la foi ».

    Le Jésus historique – soutient Jossa – n’est pas antithétique au Christ des Évangiles. Au contraire, « il se situe avant et à côté du Christ de la foi, comme l’une de ses différentes interprétations, ce n’est pas une preuve mais un signe, et un signe ambivalent, de son identité messianique : une question troublante qui exige une réponse, qui peut être celle de la foi ou de l’incrédulité. »

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  • Avortement : l'état du Mississipi a adopté le "Heartbeat Bill"

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    IVG : LA « HEARTBEAT BILL » ADOPTÉE PAR LE PARLEMENT DU MISSISSIPI

      

    Mardi, le parlement du Mississipi a adopté une loi interdisant l’avortement dès lors qu’un rythme cardiaque peut être détecté chez l’embryon, soit à partir de 6 semaines de grossesse (cf. Deux initiatives législatives pro-vie aux USA). Baptisée « Heartbeat bill », cette loi « comporte une exception en cas de complications médicales ». Le texte doit être approuvé par le gouverneur, Phil Bryant, qui s’est dit via un tweet « impatient de la signer très prochainement ».

    Au Kentucky, une loi similaire a été adoptée la semaine dernière, mais elle a été « immédiatement bloquée par un juge, comme ce fut déjà le cas dans l'Iowa » (cf. Deux nouveaux états américains votent une loi interdisant l'avortement dès que les battement du coeur du foetus sont détectables). Les états de Tennessee et de Géorgie envisagent également de légiférer en ce sens.

  • Pourquoi ces jeunes qui marchent pour le climat ne sont pas des soixante-huitards

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    De Guillaume Dos Santos en opinion sur le site du Vif :

    Marche pour le climat 2019 : l'anti Mai 68?

    L'image d'une jeunesse qui se rebelle contre un système en place a quelque chose d'intemporel, de quasi mythique. Que signifie être jeune, sinon cette impétuosité candide et cet idéalisme brouillon qu'on retrouve à la base de la plupart des mouvements de contestation portés par la jeunesse?

    On peut critiquer à l'envi le manque de cohérence de ces jeunes qui manifestent le jeudi matin pour retrouver l'après-midi les habitudes de consommateurs grégaires qu'on attend d'eux. On pourrait ergoter sans fin aussi sur le fait que cette manifestation ait lieu pendant les heures de cours -et je crois sincèrement que c'est une critique qui est légitime et dont on aurait tort d'abandonner le monopole aux réactionnaires grincheux. Mais on ne devrait pas oublier que c'est le propre de la jeunesse que de se montrer prompte à la désobéissance, et que c'est aux adultes qu'il appartient de l'éduquer à la cohérence et à la rationalité.

    C'est par souci de cohérence, et dans une quête de rationalité, que j'ai voulu m'intéresser à l'essence du message des marches pour le climat. Un mouvement dont il convient de saluer la persévérance, quand l'époque est au pessimisme et au découragement ; l'idéalisme, quand le pragmatisme macronien et l'obsession du chiffre sont constitutifs de l'esprit de notre temps ; l'engagement, enfin, qui répond au chacun pour soi festiviste et individualiste des décennies passées. "Chacun chez soi, et les hippopotames seront bien gardés" était l'injonction d'hier, mais les jeunes qui marchent aujourd'hui à Bruxelles et ailleurs ont compris que nous habitions tous une maison commune.

    Ce qui distingue Mai 68 et les marches de 2019 : le concept de limite

    Certains ont pu comparer ce mouvement à Mai 68, à tort selon moi. En 68 comme aujourd'hui, on entend une certaine remise en cause de l'ordre établi, la critique d'un système qualifié de capitaliste et d'un mode de vie consumériste. Mais la ressemblance s'arrête plus ou moins là.

    La réaction du monde politique, en elle-même, est assez révélatrice de l'esprit du temps : répression en 68, récupération en 2019. La jeunesse de 68 bloquait les universités et jetait des pavés sur les CRS, tandis qu'aujourd'hui les écoles ne sanctionnent pas les absences répétées des élèves et que toute l'élite actuelle cherche à s'associer au mouvement en cours, non sans se faire gronder face caméra par une adolescente de 16 ans.

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  • C'est dans les pays musulmans que se produisent majoritairement les persécutions des chrétiens

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    De Yves Mamou sur le site du Figaro Vox :

    Yves Mamou: «Les persécutions de chrétiens ont lieu en majorité dans des pays musulmans»Yves Mamou: «Les persécutions de chrétiens ont lieu en majorité dans des pays musulmans»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Selon l'ONG américaine «Open Doors», qui a classé les pays où l'on recense le plus grand nombre d'actes antichrétiens, il s'agit, dans la plupart des cas, de pays musulmans, explique Yves Mamou.


    Yves Mamou est un ancien journaliste du Monde. Il a également collaboré au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune. Collaborateur régulier du site américain The Gatestone Institute, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont «Hezbollah, dernier acte» (éd. Plein jour, 2013) et «Le Grand abandon. Les élites françaises et l'islamisme» (éd. L'Artilleur), paru en septembre 2018.


    Début janvier 2019, l'ONG évangélique américaine Open Doors a publié sa World Watch List 2019 (WWL), un index des 50 pays où les chrétiens sont les plus persécutés. L'étude porte essentiellement sur les pays où les chrétiens sont une minorité.

    38 des 50 pays où des chrétiens sont le plus persécutés sont à majorité musulmane, selon l'étude de l'ONG.

    La Corée du Nord, où la personnalité du dirigeant fait office de religion, occupe la tête de liste du classement des pays qui persécutent activement les chrétiens. Mais les persécutions dans des pays musulmans forment le gros du peloton: «L'oppression islamique continue de frapper des millions de chrétiens». Par conséquent, «pour des millions de chrétiens, (…) suivre le chemin de Jésus peut avoir des conséquences douloureuses. Ces convertis sont traités en citoyens de seconde classe, discriminés dans leur recherche d'emploi et même violemment attaqués».

    Six pays musulmans figurent dans le «Top 10» des nations où l'on persécute des chrétiens (2-Afghanistan, 3-Somalie, 4-Libye, 5-Pakistan, 6-Soudan, 7-Érythrée, 8-Yémen, 9-Iran). Et 38 pays du «Top 50» sont à majorité musulmane. Tous persécutent les chrétiens soit parce que la charia est inscrite dans la Constitution comme l'Afghanistan, soit parce que des dispositifs légaux comme les lois anti-blasphème au Pakistan offrent de commodes instruments de persécution.

    Dans de nombreux autres pays musulmans où des prédicateurs prêchent l'intolérance religieuse, ce sont des foules musulmanes elles-mêmes qui attaquent spontanément les chrétiens, brûlent les églises, voire les tuent (plus de 4 000 personnes assassinées en 2018 en raison de leur foi). Au Nigéria, ce sont les bergers Peuls qui, au gré de leur itinérance, font régner la terreur dans les villages d'agriculteurs chrétiens.

    Open Doors a mis en 2019 l'accent sur une forme de persécution particulièrement révoltante, les violences faites aux femmes. «Très souvent, elles font l'objet d'une «double persécution» - en tant que chrétiennes et en tant que femmes», souligne l'étude. «La persécution des femmes représente un moyen essentiel de détruire la communauté chrétienne minoritaire»

    De manière surprenante, la Russie où les chrétiens orthodoxes forment pourtant la majorité de la population, se classe au 41e rang de la WWL. «C'est dans les régions de Russie ou l'islam est dominant que le niveau de persécution est le plus élevé», estime la WWL.

    Ces chiffres impressionnants contrastent avec le silence gardé en France sur ces actes antichrétiens dans le monde. Le déni prévaut. Comme si nommer les choses risquerait de les empirer. Or l'expérience démontre l'inverse: le silence n'est pas seulement moralement condamnable, il encourage la continuation de ces actes odieux.

  • Les Belges prêts à arrêter de soigner les plus de 85 ans ? Mise à jour

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    Du site du quotidien le Soir :

    Santé: 40% des Belges sont pour l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans

    Ce sont des résultats qui étonnent : selon une étude, seuls 35 % des Belges s’opposent à ce qu’on arrête les soins vitaux pour les plus âgés.

    C’est une nouvelle stupéfiante : selon plusieurs études, menées au Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), à la Fondation Roi Baudouin et au cœur de l’Inami (dans un rapport secret), 40 % des Belges (et davantage de Flamands que de Wallons) songent sérieusement à conserver l’équilibre de la Sécu « en n’administrant plus de traitements coûteux qui prolongent la vie des plus de 85 ans ». On devine la suite : on aurait rapidement une médecine à deux vitesses, entre les patients qui doivent se contenter de la Sécu et ceux qui ont les moyens de se payer les médicaments non remboursés ou les opérations auxquelles ils n’auraient plus accès. Aux Pays-Bas, on ne place déjà plus de stimulateur cardiaque aux plus de 75 ans… l’appareil dépassant de loin le patient en espérance de fonctionnement.

    Par comparaison, seuls 17 % se prononcent pour ne plus rembourser les frais de maladie ou d’accident qui sont la conséquence d’un comportement personnel (tabac, obésité), une solution contre laquelle 46 % des Belges s’élèvent. Bien davantage que les 35 % qui s’opposent à ce qu’on arrête les soins vitaux pour les plus âgés.

    Au demeurant, la solidarité du groupe est fortement dépendante des perspectives du patient. Ainsi, si 69 % des Belges estiment légitime de dépenser 50.000 euros pour un traitement vital, ils ne sont que 28 % à conserver cette opinion si le patient a plus de 85 ans. S’il s’agit d’un appareil cardiaque, les deux groupes s’équilibrent (50 %-40 %). Et si la personne est dans le coma et que le traitement n’apporte qu’un an de vie, trois Belges sur dix sont d’accord, sauf chez les plus de 85 ans, la moitié des Belges estimant que « cela ne doit jamais être possible, quel que soit l’âge ». Les néerlandophones sont beaucoup plus enclins à exclure les personnes âgées de plus de 85 ans des soins plus onéreux. « Ces pourcentages en faveur de l’exclusion sont choquants », note le professeur Elchardus, qui a mené l’enquête pour l’Inami.

    ... mais il s'agirait d'une FAKE NEWS qui tourne et tourne dans nos médias :

    en effet, les rapports dont il est question datent de 2014 et ne sont PAS secrets...Ils sont en ligne sur le site de l'INAMI.

    La question est intéressante de savoir pourquoi le journaliste reprend du "vieux" pour en faire du "nouveau".

    La question de la prise en charge des personnes âgées est essentielle. Pourquoi ne pas en parler, et re-parler, en effet ?

    Surtout après la déclaration de la députée GroenLinks aux Pays-Bas, qui voudraient que dans le cadre des négociations gouvernementales et des élections européennes, le gouvernement hollandais décide de limiter certains traitements et soins aux personnes de plus de 70 ans.

    L'écologie passerait-elle par là aussi ? Agisme ? Eugénisme ?

    Par contre cela vaut la peine de se pencher sur la "Charte européenne de l'avancée en âge" pour faire toute leur place aux personnes âgées dans la société.