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  • Syrie : les chrétiens à nouveau pris pour cible

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    De l'Agence Fides (14 mai) :

    ASIE/SYRIE - Nouveaux tirs contre des villages chrétiens le long de la nouvelle ligne de front

    aNKAWA.COM

    Hama (Agence Fides) – Les tirs d’artillerie et de missiles de la part des milices rebelles ont continué le 13 mai sur la ville syrienne d’Al-Sqaylabiyeh, dans le gouvernorat d’Hama, habitée en majorité par des chrétiens orthodoxes. Au cours du Dimanche 12, un tir d’artillerie analogue de la part des milices rebelles avait provoqué la mort immédiate d’au moins 4 adolescents chrétiens – dont trois jeunes filles – et de leur enseignante.

    Au cours de l’offensive tentée dans le nord-ouest de la province d’Hama en 2014, les milices islamistes de Jabhat al-Nusra et celle de ce qu’il est convenu d’appeler l’armée syrienne libre (FSA) avaient tenté à plusieurs reprises d’occuper Al-Sqaylabiyeh et la ville voisine de Mhardeh. Une partie des jeunes et des adultes de ces centres ont contribué à créer sur place ce qu’il est convenu d’appeler des unités de défense national, milices soutenant l’armée syrienne régulière.

    Les tirs de mortier sur Al-Sqaylabiyeh font partie de la nouvelle escalade du conflit syrien, désormais concentrée sur la province nord-ouest d’Idlib, autour des zones encore contrôlées par des milices islamistes et par la FSA. Des sources et organisations s’opposant au gouvernement syrien diffusent des nouvelles faisant état d’incursions aériennes de la part des forces aériennes syriennes et russes sur Idlib, anticipation d’une offensive générale sur l’ensemble de la zone de la part des forces armées syriennes. Les moyens de communication officiels syriens affirment que ce sont les milices rebelles qui violent l’accord de retour au calme signé l’an dernier entre la Russie et la Turquie, en continuant à se livrer à des frappes d’artillerie lourde contre des villes et des zones résidentielles sises au-delà de la zone tampon entourant Idlib, en violation des mesures de cessez-le-feu. (GV) (Agence Fides 14/05/2019)

  • J’ai vu Jésus crucifié et je suis passé de l’Islam au Christ

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    Ajoutée le 14 mai 2019
    Myriam, élevée dans l’islam, d’abord modéré puis intransigeant, a vécu une conversion radicale. Dans des songes, Jésus et la Vierge Marie lui sont apparus... Elle appelle les catholiques à vivre en enfant de Dieu pour témoigner de leur foi. #3mnEnVérité

    Son témoignage ainsi que ceux d'autres convertis sont à retrouver dans le livre de Jean-François Chemain, Ils ont choisi le Christ : ces convertis de l'islam dont on ne parle pas (Artège)

    Ils ont choisi le Christ

  • Enfin une réponse du pape aux "dubia" des cardinaux

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    Du site "Benoît et moi" :

    Enfin une réponse du Pape aux Dubia

    ... mais le Pape, c'est Benoît XVI, dans ses fameuses "Notes". Un décryptage brillant (et inédit) du site <The Catholic Thing>, qui reprend minutieusment les cinq "dubia" de 2016, et les réponses précises de Benoît XVI. A ne pas manquer (12/5/2019) 

    >>> Les dubia des cardinaux 
    >>> Les "Notes" de Benoît XVI

    Je suis parvenue à cet article grâce à mon amie américaine Teresa qui l'a repris et propose en préambule son propre commentaire, que je partage totalement.

    C'est probablement la meilleure réaction que j'ai lue jusqu'à présent après l'essai de Benoît XVI d'avril 2019 sur les racines des scandales d'abus sexuels dans l'Église.

    Il dit ce qui aurait dû être le plus évident, mais qui a échappé même à un "Benedict watcher" (observateur de Benoît) au regard perçant comme moi - j'ai toujours tenu pour acquis que, bien sûr, Benoît XVI [en tant que Pape régnant] aurait répondu aux Cinq DUBIA Non, Oui, Oui, Oui et OUI, comme tout catholique orthodoxe le ferait. Mais tenir cela pour acquis est loin d'une articulation écrite de ces réponses par le Pape émérite lui-même - bien que n'ayant pas pour but premier de répondre aux DUBIA - dans une reformulation des vérités sous-jacentes à ces réponses... 

    Ce fut une initiative géniale de sa part d'obtenir en quelque sorte une imprimatur de son successeur, par l'intermédiaire du secrétaire d'État, afin que personne ne puisse l'accuser d'agir de quelque façon que ce soit "par en-dessous". De manière détournée, oui, mais par nécessité, pour faire savoir au monde qu'il n'a pas failli à son devoir catholique, malgré les contraintes du "silence" qu'il s'est imposé et le vœu d'obéissance à son successeur. 

    Je pense qu'il est important de noter que, pour autant que nous puissions en juger, il n'en a rien dit aux visiteurs qui l'ont vu à Mater Ecclesiae, et dans ce sens, il a gardé son "silence". Les bergogliens qui le détestent, comme Robert Mickens - et avec lui, beaucoup d'autres dans les médias séculiers et soi-disant catholiques - se sont immédiatement dressés pour protester, «Cette fois, Benoît a vraiment franchi la ligne!». Quelle ligne? 

    En tant que catholique, il est pleinement autorisé à exercer son devoir et son droit, en vertu du canon 212.3, et c'est ce qu'il a fait.

    Lire la suite sur le site "Benoît et moi" 

  • La Belgique est en train de vivre une dérive qui témoigne d’un vrai désarroi moral

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    « La Belgique est en train de vivre une dérive morale »

    Un entretien publié sur le site de la Libre (Bosco d'Otreppe) relayé par Didoc.be :

    Romancière, philosophe, Éliette Abécassis s’inquiète dans « L’envie d’y croire », son dernier ouvrage, de l’impact de la technique sur nos vies, notre intelligence, notre avenir. Bosco d’Otreppe l’interroge dans La Libre Belgique du 11-5-19.

    — Avec le numérique, tout a changé en 20 ans, écrivez-vous. Mais quel est le point le plus fondamental qui aurait été bouleversé ?

    Je pense que c’est notre rapport au monde, et donc aux autres, qui est aujourd’hui médiatisé par la technique. Le portable et les écrans ont envahi aussi bien notre espace vital que psychique : nous ne pouvons plus nous en passer. Nous sommes devenus esclaves de la technique que nous avons inventée, mais qui a pris le contrôle des rapports humains, de nos relations et qui nous « chosifie ». Je ne suis pas conservatrice, la technique a aussi apporté des bienfaits — en matière médicale notamment —, mais elle a clairement changé notre rapport au monde et à l’homme.

    — Au point que « le temps des mamans est révolu », écrivez-vous dans une formule-choc. Que voulez-vous dire ?

    J’ai commencé à écrire ce livre il y a 3 ou 4 ans quand j’ai offert des portables à mes enfants et que, pour ma part, tout a changé. Avant, sur le chemin du retour de l’école on bavardait ensemble, on achetait un petit pain, on prenait un goûter à la maison et on se racontait notre journée. Depuis qu’ils ont leur portable, je me retrouve dans ma cuisine, seule. Eux sont la tête penchée sur leur écran, et quand on le leur reprend, ils sont fous de rage car en proie à une véritable addiction. Mes enfants ne sont donc plus vraiment mes enfants. On les a captés. Le temps des mamans est en effet révolu. C’est le temps que les enfants attendaient pourtant avec impatience… Aujourd’hui ils préfèrent, l’école terminée, se ruer sur leurs écrans.

    — Quand vous dites que la technique nous a « chosifiés », qu’entendez-vous exactement ?

    Je crois qu’avec notre rapport à la technique, nous avons perdu quelque chose de profondément humain. Nous devenons d’ailleurs nous-mêmes des objets, car nous devenons un produit dès que nous naviguons sur Google. Quand un service est gratuit, c’est que nous en sommes le produit. Tous les jours nous nous vendons, nous vendons nos données, notre temps et notre âme à la technique qui est en train de nous dévorer.

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  • El Andalous : quand les adeptes du mythe du vivre-ensemble ont quelque souci à se faire

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    El Andalous — Les adeptes du mythe du vivre-ensemble ont quelque souci à se faire

    via le site "Pour une école libre au Québec" :

    Les Chrétiens dans al-Andalus, de la soumission à l’anéantissement : voilà un titre qui ne laisse guère d’alternative au lecteur. Son auteur, Rafael Sánchez Saus, est une sommité du monde universitaire espagnol. Médiéviste, il est aussi historien des idées.

    Après avoir lu son essai, on se dit que les défenseurs du mythe ont quelque souci à se faire. Déjà, en 2004, un autre historien espagnol, Serafin Fanjul, avait taillé en pièces la légende dans un essai qui avait provoqué de sérieux remous, Al-Andalus, l’invention d’un mythe. La réalité historique de l’Espagne des trois cultures(Toucan, 2017).

    Mais ici il s’agit d’autre chose. Autant Serafin Fanjul polémiquait avec les publicistes qui ont entretenu le mythe d’el-Andalous, autant Rafael Sanchez Saus s’en abstient. Son livre ne s’attache qu’à l’étude des faits tels que les différentes sources historiques, arabes et latines, permettent de les envisager. Ce n’est pas le livre d’un militant mais d’un scientifique qui tente de résoudre l’énigme qu’a représentée le surgissement soudain de l’islam dans un monde hispanique encore dominé au début du VIIIe siècle par une dynastie wisigothe chrétienne qui s’est écroulée sous l’assaut fulgurant des troupes berbères et arabes venues d’Afrique du Nord.

    L’auteur se penche aussi sur la quasi-disparition de la chrétienté en Afrique du Nord et sur la conversion des Berbères à l’islam. S’il ne polémique pas, c’est qu’à ses yeux il n’existe plus un seul historien sérieux qui défende la vision idyllique d’une civilisation où juifs, chrétiens et musulmans auraient devisé aimablement à l’ombre de la mosquée de Cordoue.

    Il ne fait aucun doute à ses yeux que l’instauration du régime islamique qui s’est épanoui sous le règne du calife omeyyade Abdel Rahmane a été d’une extrême brutalité.L’auteur insiste sur la décadence d’un monde wisigoth qui n’a pas résisté au choc de l’agression arabe. Il rappelle que les juifs, eux-mêmes opprimés par les chrétiens, ne s’opposèrent pas à l’invasion. Toute une partie de la société chrétienne, notamment les mozarabes, chrétiens culturellement arabisés, coopérèrent avec les nouveaux maîtres qui leur laissèrent au début des formes d’autonomie. Mais, peu à peu, notamment sous l’influence de l’islam malékite, extrêmement rigoriste, les marges de liberté de la société chrétienne se réduisirent comme peau de chagrin.

    Tracasseries et persécutions


    Connaisseur de l’islam et de ses diverses écoles, Rafael Sanchez Saus énumère toutes les prescriptions que devaient respecter les dhimmis, depuis l’interdiction de monter à cheval à celle de porter une barbe ou de posséder des armes. Sans oublier les impôts que les infidèles payaient pour avoir le droit de vivre en terre d’islam. L’historien ne nie nullement la somptuosité de l’islam andalou. [Rappelons que l'Hispanie romaine, puis wisigothe était très riche...] L’extrême cruauté et le raffinement ne sont pas incompatibles, on le sait. Mais il rappelle le prix très lourd, depuis les tracasseries jusqu’aux persécutions, qu’ont dû payer les autochtones. «Il ne s’agit pas de nier les réussites de l’islam d’al-Andalus (…) mais de lutter contre la tendance si marquée aujourd’hui à l’idéalisation d’al-Andalus par exécration de l’Espagne chrétienne », conclut l’auteur.

    Une idéalisation de l’autre qui est parfois l’autre nom de la haine de soi.

    Source : Figaro Littéraire


    Les chrétiens dans al-Andalus: 
    De la soumission à l'anéantissement Broché
    de Rafael Sánchez Saus
    publié le 20 février 2019 
    aux Éditions du Rocher 
    à Monaco
    528 pages
    ISBN-10: 2268101282
    ISBN-13: 978-2268101286

  • 17 mai : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier : la percolation culturelle du marxisme et du sécularisme

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