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Selon Amélie Nothomb (!) le Christ n'est pas venu sauver les hommes

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Lu sur la Libre (Guy Duplat) de ce 21 août (p. 34-35):

L’Évangile selon Amélie Nothomb : étonnant et formidable (Guy Duplat dixit)

Si, chaque année, Amélie Nothomb publie un nouveau roman pour la rentrée, avec la régularité d’un métronome, celui-ci est exceptionnel, un vrai événement. Soif tranche radicalement avec ses livres précédents. Elle fait ici parler Jésus qui raconte lui-même sa Passion, du procès à la Crucifixion et la Résurrection. Et le roman, nourri de réflexions profondes, met en évidence, non sans humour, un Jésus profondément humain, comme rarement on l’a lu, loin des dogmes officiels, et plus loin encore de l’Église institutionnelle. Jadis, elle eût été envoyée au bûcher. Aujourd’hui, c’est un roman mystique. Amélie Nothomb parle dans notre entretien de “son” Jésus, de sa “Foi” ou plutôt de sa “Soif” … « Croire est un verbe intransitif, c’est un état. Je dis que j’ai foi en Jésus, mais je ne peux dire ce que cela signifie. La foi, c’est toujours plus compliqué et plus simple. C’est une force, une quête perpétuelle, c’est elle qui fait que j’écris sans cesse. … Je suis une grande lectrice de Nietzsche qui d’ailleurs signait ses textes “Le Crucifié”. L’Évangile selon Jésus-Christ de Saramago est un chef-d’œuvre absolu. J’ai lu L’Évangile selon Pilate d’Éric-Emmanuel Schmitt. Et plein d’autres, car Jésus est un incroyable personnage de roman. » 

Votre livre eût été jadis traité de blasphématoire quand vous niez l’idée que Jésus soit venu sauver les hommes.

« Je lui en veux à lui, l’Omniscient, d’avoir su qu’il allait se sacrifier et d’avoir su que ce sacrifice serait aussi inutile que dangereux. Le mal ne peut sauver du mal. Et chacun peut voir que nous ne sommes pas plus sauvés aujourd’hui qu’avant. Le pardon, par contre, est un vrai acte d’amour.”

Et voilà... Il ne nous manquait plus que ce nouvel évangile selon Amélie Nothomb !

Commentaires

  • Au lieu de multiplier ses lectures douteuses mais politiquement correctes (et de nous asséner par la suite ses recommandations), cette dame serait bien inspirée de lire la trilogie de Joseph Ratzinger sur Jésus de Nazareth. Lumineux.

    En homme intelligent et pédagogue qu'il est, notre pape a le don de mettre les trésors de la foi à la portée du plus grand nombre. Même si son oeuvre ne figure pas aujourd'hui à la place qui lui revient dans les rayonnages des librairies, c'est néanmoins toujours plus sûr.

    Une recommandation, intemporelle: l'autobiographie de Ste Thérèse d'Avila. Je me suis laissé dire que l'ayant lu, Edith Stein aurait dit: c'est la vérité.

    Dieu faisant des droites avec des courbes, on peut bien penser que la pensée de ces deux monuments rectifiera les méandres tortueux de cet auteure (!) à succès facile.

  • Cher Philippe, vous avez raison . Cette écrivaine aux succès facile doit être en chute libre pour devoir se servir d'aussi basses considérations pour continuer à avoir un certain succès !!!! Cela ne plaide pas en sa faveur auprès de personnes instruites ...

  • Prions pour elle et pour les lecteurs car son livre, quoiqu'on en pense aura un certain succès et une influence très mauvaise sur les lecteurs qui pour la plupart sont d'anciens chrétiens qui ne savent plus rien.

  • J'ai envie de citer Brel là :

    Pourvu que nous vienne un homme
    Aux portes de la cité
    Que l'amour soit son royaume
    Et l'espoir son invité



    Pourvu que nous vienne un homme
    Aux portes de la cité

    Et qu'il rechasse du temple
    L'écrivain sans opinion
    Marchand de rien, marchand d'émotion

    Amélie Nothomb, CDH, Gabriel Ringlet, La Libre : même combat post-moderne.
    Mais bon sang, qu'ils se taisent !

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