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  • La Vierge de Banneux sera à l'honneur au Vatican le 17 novembre

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    Voilà qui nous changera de la Pacha Mama...

    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Notre Dame de Banneux, Belgique © banneux-nd.be

    Notre Dame De Banneux, Belgique © Banneux-Nd.Be

    Belgique : la Vierge des pauvres à l’honneur au Vatican le 17 novembre

    Pour la Journée mondiale des pauvres

    La Vierge de Banneux sera à l’honneur dans la basilique Saint-Pierre, pour la Journée mondiale des pauvres, le 17 novembre 2019, indique le site de l’Eglise catholique en Belgique.

    Pour l’occasion, l’évêque de Liège sera invité à concélébrer la messe avec le pape François et la statue de la « Vierge des pauvres » siégera dans la basilique vaticane, précise Cathobel.

    L’histoire du sanctuaire de Notre-Dame de Banneux remonte à 1933 : du 15 janvier au 2 mars, la Vierge Marie est apparue huit fois a une fillette de 11 ans, Mariette Béco. Cette qui s’est présentée comme « la Vierge des Pauvres » y a révélé une source, « réservée pour toutes les Nations… pour les malades ».

    Marie a également demandé « une petite chapelle ». « Je viens soulager la souffrance », a-t-elle confié à l’enfant, le 11 février pour le 75e anniversaire de la première apparition à Lourdes.

    Chaque année, précise le site officiel du sanctuaire, des centaines de milliers de pèlerins, viennent, seuls ou en groupe, notamment lors de Triduums de malades, confier à Notre-Dame leurs pauvretés, leurs souffrances, leurs peines, leurs recherches.

    La Journée mondiale des pauvres a été instituée par le pape François à l’issue de l’Année de la miséricorde.

  • "Prêtres, envers et malgré tout ?" (Père Cédric Burgun)

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    Du Père Cédric Burgun :

    Un nouveau livre : « Prêtres, envers et malgré tout ? »

    La figure du prêtre dans notre société est-elle en train de changer ? Après les scandales qui ont abîmé le sacerdoce, la dénonciation du cléricalisme, et l’ignorance de plus en plus grande d’une société envers ceux qui consacrent leur vie à Dieu, quelle est l’espérance des prêtres ? Dans ce dernier ouvrage, « Prêtre envers et malgré tout » (publié aux éditions du Cerf) et préfacé par Mgr Laurent Camiade, Président de la Commission doctrinale des évêques de France, j’ai voulu lancé une sorte de plaidoyer en faveur de la prêtrise. Oui, beaucoup de prêtres sont heureux ; ils aiment ce qu’ils font et la consécration de leur vie. Mais que signifie être heureux ? Le sacerdoce a ses joies et ses peines, comme toute vocation, comme tout métier, comme toute action. On se focalise un peu trop souvent sur la question du bonheur comme si c’était le critère ultime de décision de nos vies. Le Christ n’a jamais promis le bonheur et l’extase à ses disciples …

    Pour présenter mon livre, j’étais l’invité jeudi 12 septembre de la matinale de RCF. Une interview à revoir ici :

    Partant du contexte ecclésial difficile que nous vivons, il est bon de réfléchir à nouveau à nos relations ecclésiales, pour ne passer à côté de souffrances et de difficultés que traversent des prêtres, qui ne sont en rien des abuseurs : oui, il peut y avoir aujourd’hui une difficulté à vivre le sacerdoce dans la société actuelle, qui le méconnait ou le décrédibilise. Et la solitude des prêtres peut rendre le sacerdoce difficile ; et il y a des difficultés. On se focalise beaucoup sur ces questions d’abus, d’autorité, de pouvoir dans l’Église, mais du fait de cela, on a parfois du mal à exprimer le sacerdoce, et à voir quelle est la vocation profonde d’un prêtre, tout comme il peut y avoir un déficit de lieux de parole et de partage, pour des prêtres en souffrance.

    J’ai écrit ce livre pour cela : réfléchir à nos relations ecclésiales, puisque cette difficulté à comprendre le sacerdoce peut se retrouver également dans le peuple de Dieu. Mais ces difficultés ne sont en rien un calvaire, mais une croix puisque la croix est toujours ouverte sur la résurrection et sur la vie, sur un don de soi renouvelé.

    Quant au célibat, que j’aborde également, j’essaie de relire à la lumière des renoncements qu’il implique : non pas d’abord dans l’ordre de la sexualité (il y a suffisamment d’écrits sur cette question) mais dans l’ordre des relations. Oui, il y a plein de prêtres qui le vivent avec joie et don de soi. Et ce don de soi vient témoigner quelque chose de la présence de Dieu. Mais quel renoncement implique-t-il dans une paternité spirituelle bien comprise et bien vécue ? Enfin, j’essaie d’interroger aussi le cléricalisme : certes, il faut le dénoncer, mais j’indique également qu’il ne faudrait pas qu’il devienne comme un nouveau soupçon jeté sur les prêtres. Selon nous, et face au cléricalisme, il faudrait peut-être se focaliser sur la paternité spirituelle des prêtres vécue comme un accompagnement qui permet à l’autre de prendre son envol. En aucun cas, la paternité sacerdotale ne peut être un pouvoir sur les fidèles. C’est bien pour cela que toute paternité est une paternité qui s’efface.

    Père Cédric Burgun

  • Syrie : les chrétiens entre marteau turc et enclume kurde

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    De Philippe Oswald sur le site "La sélection du jour" :

    Syrie : les Chrétiens entre le marteau turc et l’enclume kurde

    Les Kurdes font face courageusement à l’armée turque dans le Rojava, la région qu’ils occupent au nord de la Syrie. L’Occident -qui a beaucoup de choses à se faire pardonner à l’égard des Kurdes depuis un siècle- s’émeut à juste titre des exactions commises par les Turcs et leurs supplétifs arabes sunnites (notamment l’assassinat barbare de la jeune responsable politique kurde Hervin Khalaf). Depuis la fin de la Première Guerre mondiale et malgré le traité de Sèvres (1920) qui leur garantissait un Etat, les Kurdes, aujourd’hui près de 40 millions, sont dispersés entre la Turquie, la Syrie, l’Iran et l’Irak. Le nouvel abandon des Kurdes de Syrie par les Américains et leurs alliés occidentaux, qui s’étaient servis d’eux comme fer de lance contre Daesh, ravive la culpabilité occidentale. Mais ce remords ne doit pas faire oublier le sort des minorités, notamment des Chrétiens pris une nouvelle fois entre le marteau et l’enclume.

    Les Kurdes sont musulmans sunnites à 80%. Les 20% restant forment un patchwork religieux où s’entremêlent adeptes du yârsânisme, du yézidisme, du zoroastrisme, de l’alévisme…plus des Juifs et des Chrétiens … Mais la majorité musulmane kurde a périodiquement interrompu la cohabitation avec les Chrétiens par de violentes persécutions. La plus effroyable des temps modernes fut leur participation comme supplétifs des Turcs au génocide des Arméniens et des Assyro-Chaldéens en 1915. Depuis, dans les régions du sud-est de la Turquie, du nord de la Syrie ou d’Irak, où ils étaient majoritaires, quand ils avaient les mains libres, les Kurdes ont pratiqué plus ou moins violemment l’épuration ethnique dont ils sont à présent victimes de la part des Turcs (le plan d’Erdogan est d’installer dans ce réduit kurde, quelque trois millions de réfugiés arabes sunnites). Même les Arabes syriens sunnites ont été victimes de cette épuration kurde, d’où l’absence de résistance observée ces derniers jours dans certains villages arabes investis par l’armée turque ou par leurs supplétifs. En Syrie sous Assad, comme d’ailleurs en Irak du temps de Saddam, c’était le pouvoir central issu du parti Baas, contrôlé en Syrie par le clan Assad appartenant à la minorité alaouite (une secte chiite hétérodoxe), qui protégeait les chrétiens non par une dilection particulière à leur égard, mais par un jeu d’équilibre entre les minorités permettant de se maintenir au pouvoir.

    Au nord de la Syrie, dès 2012, les Kurdes ont mis à profit les déboires de l’armée régulière syrienne face aux islamistes pour autoproclamer leur autonomie dans le Rojava. Or c’est une région où subsistent des Syriaques catholiques et orthodoxes, et où des chrétiens fuyant Daesh ont trouvé refuge. Mieux valait pour eux cohabiter avec des Kurdes que de supporter l’oppression de l’Etat islamique. Mais cela ne leur a pas épargné vexations et menaces, parfois aussi des affrontements entre leurs milices et les milices kurdes de l’YPG, en particulier dans les villes d’Hassaké et de Qamichli. L’intervention ces derniers jours de l’armée syrienne pour contrer les Turcs au nord de la Syrie est donc a priori une bonne nouvelle pour les minorités qui peuvent nourrir l’espoir de retrouver la protection que leur offrait jadis Damas. Notons que la réconciliation entre Damas et les Kurdes, contraints de renoncer à leur indépendance pour bénéficier du protectorat syrien, est le fruit de la médiation de Vladimir Poutine : encore un coup de maître du stratège du Kremlin !

    Philippe Oswald

  • Amazonie : des missionnaires qui restent bloqués aux idées marxistes des années '70

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    De Kath.net :

    Un affilié du Synode critique les "conservateurs de gauche" en Amérique latine

     
     
     
     
     

    Certains membres de l'Église d'Amérique latine se sont arrêtés dans les années 1970. Les catégories marxistes ne rendent pas justice à la réalité complexe de la région amazonienne, explique P. Martin Lasarte.

    Rome (kath.net/jg) Le P. Martin Lasarte SDB (salésien), participant du Synode amazonien nommé par le pape François, a critiqué les missionnaires d'Amérique latine qui adhèrent encore aux idées politiques de gauche qui étaient populaires depuis des décennies. 

    Ces "conservateurs de gauche" formeraient un secteur de l'Eglise qui est resté bloqué aux années 1970, alors que la lutte des classes et "l'Eglise allant aux pauvres" étaient à la mode. Des éléments significatifs peuvent y être trouvés, mais cela ne remplit pas la mission de l'Eglise, a-t-il déclaré à la plate-forme catholique CRUX .

    Le fait de mettre l'accent sur "l'option pour les pauvres" a négligé l'évangélisation, a déclaré le prêtre salésien uruguayen. La proclamation de l'évangile est la tâche fondamentale de l'Eglise. "L'amour des pauvres et l'engagement social sont les conséquences de la foi. Le plus important, la transmission de la foi, a été interrompu. Nous vivons dans un monde différent de celui des années 1970 et nous ne pouvons plus nous comporter selon les exigences des années 1970 ", a-t-il déclaré littéralement.

    Les catégories simplistes du marxisme ne rendent pas justice à une réalité complexe. Beaucoup dans l'Église ne verraient la réalité de l'Amérique latine que sous l'angle des pauvres et des riches; mais les conditions sont plus nuancées. "Il y a des pauvres et des riches, oui, mais il y a aussi des hommes et des femmes, des peuples autochtones qui vivent dans les Andes, qui vivent en Amazonie, et il existe une culture importante d'ascendance africaine", a noté Lasarte.

    Certains auraient adopté le "mythe" selon lequel l'évangélisation détruit la culture et a donc des conséquences anthropologiques négatives. En conséquence, certains membres de l'Église catholique auraient complètement abandonné l'évangélisation, estimant que leur propre témoignage était suffisant. Lasarte considère cela comme une grosse erreur. Le pape Paul VI. Dans sa lettre apostolique "Evangelii nuntiandi" (1975), il soulignait que l'évangélisation comprenait la proclamation de la parole et de l'enseignement du Christ. Le témoignage et le service étaient essentiels, mais l'annonce aussi, a-t-il rappelé.

    Le salésien a également critiqué le trop fort accent mis par le Synode sur le célibat sacerdotal. Le célibat concerne toute l'Eglise et n'est donc pas un problème pour un synode régional, a déclaré Lasarte.

  • Inde : 60 millions d'avortements sélectifs en dix ans

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    60 millions d’avortements sélectifs en dix ans en Inde selon ADF International

    Publié le 15/10/2019

    Au cours des dix dernières années, au moins 60 millions de filles ont fait l’objet d’avortements sélectifs, selon les chiffres publiés le 11 octobre par l’ONG Alliance Defending Freedom (ADF) International, à l’occasion de la Journée internationale de la fille. « Dans notre pays, 50 000 filles sont avortées tous les mois pour une seule raison : ce sont des filles et non des garçons », déplore Tehmina Arora, directrice d’ADF Inde. « Dans notre pays, la proportion des sexes est biaisée ; nous avons abandonné ces filles. »

    Les Nations unies ont établi la Journée internationale de la fille afin d’attirer l’attention sur le sort de millions de femmes et de filles discriminées, marginalisées, exploitées ou abusées à cause de leur sexe. Selon une étude économique officielle de 2018, l’Inde compte environ 21 millions de filles « non désirées », dont les parents auraient préféré avoir un garçon. Outre les programmes de sensibilisation, les militants ont demandé que la loi de 1994 sur les techniques de préconception et de diagnostic prénatal soit appliquée correctement. Cette loi, qui a été votée pour contrer les féminicides, interdit la détection du sexe de l’enfant à naître. Les filles sont « soit avortées ou, une fois née, font l’objet de diverses formes de violences. Il est temps de faire face à ce problème », ajoute Tehmina Arora. Elle poursuit en soulignant que « tous les enfants sont précieux ». « Les filles comme les garçons ont le même droit à la vie et à la liberté. Notre nation ne peut se permettre de perdre ces petites filles », insiste-t-elle. « Le futur de l’Inde est lié aux vies des filles et des femmes du pays. Tous ceux qui sont convaincus que les filles méritent les mêmes droits que les garçons ne peuvent ignorer ce qui se passe aujourd’hui en Inde. » En 2016, ADF Inde a lancé la campagne #VanishingGirls (« filles disparues ») afin de soutenir le droit des filles à la vie et de lutter contre la pratique des avortements sélectifs. Cette année, l’ONG a organisé un concours national de photographie sur le thème #giveherLIFE (« donnez-lui la vie »), afin de poursuivre le travail de sensibilisation auprès de la population indienne. La campagne #giveherLIFE est aussi un acronyme, « life » évoquant en anglais « amour », « héritage », « liberté » et « égalité » (Love, inheritance, freedom, equality).

    (Avec Asianews, New Delhi)

  • Que va-t-il sortir de ce synode ?

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    C'est la question qui se pose lorsqu'on voit ce qui s'y discute (Vatican News) :

    Synode: le besoin d'un organisme panamazonien épiscopal et permanent

    Ce mardi matin, quelque 180 pères synodaux, réunis autour du Pape François, ont pris part à la 11e congrégation générale du synode spécial sur l’Amazonie.

    Vatican News- Cité du Vatican

    Créer d'urgence un organisme épiscopal permanent et représentatif, coordonné par le Repam (Réseau ecclésial panamazonien), pour promouvoir la synodalité en Amazonie : c'est l'une des suggestions émises lors de la 11e Congrégation générale du synode spécial pour l’Amazonie. Cet organisme, intégré au CELAM (Conseil épiscopal latino-américain), devra aider à façonner la physionomie de l'Église en Amazonie, en vue d'une pastorale commune plus efficace, en donnant une forme concrète aux indications que le Pape François donnera après le synode et en travaillant pour la défense des droits des peuples indigènes, la formation intégrale des agents pastoraux et la création de séminaires amazoniens. Cette action pastorale commune, élaborée par toutes les circonscriptions ecclésiastiques d’Amazonie en relation étroite avec le CELAM, sera utile pour faire face aux problèmes communs, tels que l'exploitation du territoire, la délinquance, le trafic de drogue, le traite humaine et la prostitution.

    Un observatoire des droits de l'homme et de la protection de l'Amazonie

    La salle du Synode s’est ensuite penché sur les peuples indigènes, en se concentrant sur les problèmes posés par la colonisation, les migrations internes et la promotion des modèles économiques prédateurs et colonialistes, souvent mortifères. Ces modèles conduisent d'ailleurs à l'expropriation et à l'expulsion des communautés de leurs territoires,  et celles-ci se voient contraintes d’émigrer. Au contraire, les peuples autochtones en mobilité doivent être compris dans leur spécificité à travers une pastorale particulière, afin que leurs droits humains et environnementaux soient toujours garantis, en particulier le droit d'être consultés et informés avant toute action sur leurs territoires respectifs. A cette fin, la création d’un observatoire permanent des droits de l'homme et de la protection de l'Amazonie a été proposé. Le cri de la terre et des peuples amazoniens doit être entendu, en donnant la parole avant tout aux jeunes, car il s'agit d'une question de justice intergénérationnelle.

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  • Avec Rémi Brague, devenir modérément modernes

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    Du site "Canal Académie" (de 2014 mais qui n'a rien perdu de son actualité) :

     

     

     

    Et si nous devenions « modérément modernes » ?

    Entretien avec Rémi Brague, de l’Académie des sciences morales et politiques, à propos de son ouvrage « Modérément moderne »

    Et si nous passions la modernité au crible de l’esprit critique qu’elle prétend promouvoir en toutes circonstances ? Et si nous sortions de l’état de sidération qu’elle provoque chez nombre de nos contemporains ? C’est ce qu’a fait le philosophe Rémi Brague en recourant notamment aux pensées antiques et médiévales dont il est l’un des meilleurs connaisseurs. Il ne s’agit pas là d’un simple exercice d’érudition mais d’une démarche salutaire. Son enjeu ? Découvrir des antidotes à la crise morale que traversent nos sociétés, malades d’un « excès de modernité ».