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  • Peut-on accepter que le Parlement légifère sur une question aussi grave que l’avortement en l’absence d’un gouvernement? 

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    De Christophe HERINCKX sur cathobel.be :

    Permettre l’avortement jusqu’à la naissance

    Mardi dernier, le Parti Ecolo a lancé un appel aux autres partis politiques à constituer une majorité pour assouplir encore davantage les conditions d’accès à l’avortement. Etant donné la configuration politique du nouveau , il est fort probable qu’une telle majorité puisse se constituer. Or, peut-on accepter que le Parlement légifère sur une question aussi grave que l’avortement en l’absence d’un gouvernement? 

    C’est pourtant ce qui est en train de se passer dans les coulisses : en effet, même Si le gouvernement fédéral belge est en affaires courantes, et a donc un pouvoir d’action limité, le Parlement peut quant à lui exercer pleinement ses prérogatives, et peut dès lors adopter toutes les  pour lesquelles une majorité s’est dessinée. Ces propositions, une fois adoptées par la Chambre, seraient dès lors tout à fait valables.

    C’est dans ce contexte que différents partis politiques veulent « faire passer » des lois assouplissant les possibilités de recours à l’avortement ou à l’, loin des projecteurs, de l’attention médiatique, et donc en dehors de tout débat public. ce qui, dans le cadre de notre démocratie, qui se veut de plus en plus participative, pose de graves questions. En particulier lorsque des questions aussi graves que le début et la fin de la vie humaines sont concernées.

    Si Ecolo a lancé cet appel c’est que plusieurs propositions de loi ont d’ores et déjà été déposées au cours de l’été, émanant de différents partis politiques.

    Une libéralisation totale

    Quelles sont ces nouvelles propositions de loi ? Trois propositions de loi ont été déposées pour modifier la loi relative à l’avortement, et 3 autres propositions de loi pour modifier la loi relative à l’euthanasie. Pour la plupart d’entre eux, ces textes seront discutés à partir de mardi prochain, 22 octobre, au sein de la Commission de la Justice et de la Commission de la Santé.

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  • L'enjeu n'est pas seulement l'Amazonie, tout est en jeu !

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Cardinal Brandmüller : le synode amazonien tente-t-il d'imposer une religion naturelle panthéiste de l’homme ? (Cela pose des questions eschatologiques…)

    Voici la traduction intégrale par mes soins (d'après la traduction anglaise faite par Maike Hickson pour LifeSiteNews) d'une récente déclaration du cardinal Walter Brandmüller, l'un des deux survivants des quatre signataires des Dubia adressés au pape François à propos d'Amoris laetitia, toujours restées sans réponse.

    Le cardinal accuse le synode de manipulation en vue de mettre en place une nouvelle conception de la religion, visant à l'Eglise catholique par une « religion naturelle panthéiste de l'homme », variante du modernisme du début du XXe siècle, dit-il. Et laisse entendre son effroi devant une telle apostasie qui fait penser aux « temps eschatologiques ».


    De manière somme toute amusante, le cardinal en veut notamment pour preuve l'absence quasi totale du Concile Vatican II dans l'Instrumentum laboris qui se borne quasiment à citer l'assemblée d'Aparecida de 2007, au mépris bien plus large de l'ensemble de la doctrine de l'Eglise… Cela montre en tout cas qu'on n'est jamais allé aussi loin dans la promotion de la religion de l'homme.


    La dernière ligne de sa déclaration fait allusion a ce qu'a dit le pape François à l'orée du synode, lorsqu'il a affirmé que l'Instrumentum Laboris était un « texte martyr », destiné à être détruit. En attendant, les Circuli minores ont clairement et majoritairement abouti à l'affirmation que l'on devait envisager l'ordination des viri probati et la possibilité d'un ministère ordonné pour les femmes.

    Voici donc ma traduction intégrale non officielle de la déclaration du cardinal Brandmüller. – J.S.

    Ce n’est pas l’Amazonie qui est en jeu : tout est en jeu.

    Par le Cardinal Walter Brandmüller
     
    On commettrait une erreur fatale à penser que les promoteurs de l’actuel Synode des évêques ne se préoccupent vraiment que du bien-être des tribus indigènes des forêts amazoniennes. De toute évidence, Ils sont plutôt instrumentalisés au service d’un programme qui concerne l’Église universelle et qui plonge en grande partie ses racines dans le XIXe siècle.

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  • Eugenio Pacelli avant Pie XII

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    De KTO :

    Depuis la pièce de théâtre Le Vicaire (1963) de l’Allemand Rolf Hochhuth, Pie XII est la cible d’attaques régulières. Accusé au mieux de naïveté, au pire d’antisémitisme, on lui reproche de ne pas avoir condamné publiquement la Solution finale. Il aurait été ainsi un « pion » au service d’Hitler. Invité de l’émission « Au risque de l’histoire », Marie Levant et Frédéric Le Moal proposent de saisir cette personnalité complexe avant son élection sur le trône pontifical, en 1939. Qui était Eugenio Pacelli ? Comment vécut-il la Grande Guerre de 1914-1918 auprès du pape Benoît XV ? Quel a été son rôle diplomatique à Munich entre les deux Guerres mondiales ? Comment enfin était-il considéré par les chancelleries à la veille de son élection ? Eloignée d’une vision binaire, cette émission vise à comprendre comment Eugenio Pacelli s’est battu contre les totalitarismes dès avant 1939. Deuxième opus de 7 rendez-vous de 52 minutes. Une émission KTO animée par Christophe Dickès, en partenariat avec StoriaVoce.

  • Dimanche des missions : Qui va leur dire ?

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement (Tournai) (archive 2013) :

    Qui va leur dire?

    homélie du 29e dimanche, « des missions »

    Le pape François fait des déclarations interpellantes, qui ne laissent pas les médias indifférents. Dernièrement il a dit que le prosélytisme était une bêtise grandeur nature1. Il pourrait y avoir des gens qui en concluraient qu’il ne faut pas parler explicitement de Dieu, du Christ, de notre foi en lui, mais plutôt servir, transformer l’Église en un grand service social. Or, le pape est bien clair : le service fait partie de l’action normale de toute communauté chrétienne et de tout chrétien, mais ce n’est pas à ce service que se résume la mission de l’Église et du baptisé. S’il ne faut pas de prosélytisme, il faut la mission, en faveur de tous ceux qui connaissent mal ou pas du tout l’amour de Dieu que le Christ nous révèle et nous fait vivre. Depuis le moment où il a été élu successeur de Pierre, le pape Bergoglio n’a pas arrêté d’inciter l’Église à « s’ouvrir », à atteindre les hommes jusque dans leurs plus lointaines « périphéries existentielles ». Il ne faut pas persuader, mais il faut annoncer.

    Sommes-nous convaincus que le Christ est pour tous, et que c’est manquer l’essentiel de sa vie que de l’ignorer ? Jadis on parlait du salut de l’âme et on craignait de ne pas être sauvés ou que des gens ne soient pas sauvés. Cela motivait à parler du Christ, mais c’était une motivation piégée, où la peur avait au moins autant d’importance que l’amour, où on répandait l’image d’un Dieu qui finalement demande des comptes et présente la facture de nos bêtises. Aujourd’hui on a tendance à penser que la foi n’est plus quelque chose de fondamental. Elle est un élément facultatif de la vie, un « si tu veux » qui ressemble à la crème fraîche qu’on peut ajouter sur ses fraises « si on veut, si on aime ça »… Nous considérons que le monde se sauve bien tout seul, ou qu’en tous cas les hommes de bonne volonté suffisent. « Qu’est-ce que la foi ajoute ? On n’a tout de même pas besoin d’être croyant pour faire le bien ! » Dieu devient une aide facultative, pour ceux qui ont le goût de la croyance.

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