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Quand ce qui réussit ou ce qui plaît devient moral

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De Laurent Fourquet sur aleteia.org :

Pourquoi tout ce qui plaît devient-il moral ?

 
Depuis quelques décennies, une catégorie morale que Kant n’avait pas prévue s’est imposée dans le discours commun en Occident : le plus ou moins grand degré de ringardise. On vous assène ainsi que, sur tel ou tel sujet en débat, votre position est infondée parce qu’elle est « ringarde ». Comprendre : parce qu’elle est datée, périmée, qu’elle ne prend pas en compte l’évolution, au choix, des mentalités, des pratiques ou des techniques. 

Moralement à la mode

À l’inverse, une position sera juste sur le plan moral parce qu’elle est « moderne », c’est-à-dire parce qu’elle se conforme à ce qui existe et se pratique aujourd’hui dans nos sociétés occidentales. Cette partition du monde entre le ringard et le moderne (il y a quelques décennies, on parlait de « branché » mais, par un assez juste retour des choses, l’emploi de ce terme est aujourd’hui d’une ringardise avérée), se retrouve dans la notion « d’évolution ». Autrefois, on considérait que la valeur d’une morale s’appréciait à partir de son intangibilité, c’est-à-dire de sa capacité à être insensible aux circonstances et aux contingences temporelles ; aujourd’hui, être moral, c’est fluctuer, évoluer en permanence dans ses jugements, autrement dit adapter sans cesse ses jugements moraux au contexte nouveau, lui-même résultat des mentalités, pratiques et techniques nouvelles. Être moral, ce n’est rien d’autre que courir après l’époque.

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