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  • Le grégorien est bien vivant à Liège

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    Du site de la RTBF :

    Le chant grégorien continue à vivre à Liège au travers de cours

    Ils sont une quinzaine à suivre ce cours

    Ils sont une quinzaine à suivre ce cours - © RTBF - Olivier Thunus

    Un chant un peu particulier à présent : le chant grégorien. Il s’interprète à une seule voix, en latin, et est pratiqué depuis des siècles dans les églises et abbayes notamment. Un chant qui continue à s’enseigner. A Liège, une académie lui consacre des cours et ils sont une quinzaine à les suivre.

    Dans ce cours, on retrouve des débutants et des élèves plus expérimentés. Charlène Franssen, liégeoise de 23 ans, en fait partie. " A l’âge de 10 ans, j’étais à la maîtrise de l’Opéra royal de Wallonie et une fois, on a fait un concert. C’était du Britten, qui s’était inspiré de chants grégoriens. J’ai dit ça à mon grand-père et il était tout fou. Et donc je me suis inscrite à cette académie ", explique-t-elle.

    Une autre élève n’en est pas à ses débuts. Sylvie Clerbois a découvert le chant grégorien au cinéma, durant son enfance, dans une scène du film " La mélodie du Bonheur ". Elle décide ensuite de rejoindre une chorale et apprend le grégorien… à l’oreille : " Je chante beaucoup à l’oreille. Quand la prof, Isabelle, nous fait lire la partition, avec les notes, je suis complètement perdue. Je ne sais pas lire une partition. Par contre, je peux me mettre à côté de quelqu’un et reproduire la note ", précise-t-elle.

    Parmi les débutants, Francis Kienen. Il a décidé de suivre ces cours par intérêt pour le Moyen-Age dans sa globalité : " Je pense que le grégorien est quelque chose qui a apporté une partie de notre civilisation et actuellement, je pense que le grégorien n’est pas du tout démodé. Est-ce difficile à apprendre ? C’est difficile parce qu’on n’a pas l’habitude d’en entendre tous les jours. On ne retrouve pas non plus nos petites notes habituelles en cinq lignes. Ici, c’est sur quatre lignes, avec un tas de ponctuations et des mots qui sortent d’on ne sait pas trop où ", s’amuse-t-il quand même.

    Une partition de chant grégorien, cela peut sembler difficile à déchiffrer

    Une partition de chant grégorien, cela peut sembler difficile à déchiffrer - © RTBF - Olivier Thunus

    Pour apprendre le chant grégorien, il ne faut pas nécessairement être un grand musicien. Le plus difficile : les paroles en latin. " C’est à la fois une difficulté et une chance parce qu’il faut réfléchir sur le texte. Il faut le traduire. C’est aussi en réfléchissant sur ce texte que vous pouvez arriver à interpréter ce que vous chantez. C’est donc un obstacle qui se transforme en opportunité ", affirme Isabelle Valloton, professeur de ce cours.

    Mais faut-il une base musicale pour suivre ces cours ? " Ça aide toujours. Maintenant, ce n’est absolument pas un prérequis nécessaire. Nous avons chaque année des élèves qui commencent de zéro ", estime la professeure.

    A Liège, ils sont une quinzaine d'élèves, d'horizons très variés : " C’est très divers. Il y a des personnes plus âgées mais il n’y a pas que ça. Il peut y avoir des personnes qui viennent des conservatoires ou de musicologie dans les universités. Et puis il y a des jeunes qui aiment bien ", détaille Jean-Paul Schyns, secrétaire de l’académie.

    Des jeunes, il y en a quelques-uns dans ce cours. Pour Charlène Franssen, ce n’est pas étonnant : " Je pense que dans le monde actuel, il y a plein de choses qui sont vraiment tendance, comme le yoga ou la méditation. Or je pense que le chant grégorien peut apporter une forme de méditation, donc les jeunes peuvent avoir un attrait pour ça ".

    Objectif final de ce cours : un concert durant les journées de clôture des différents cours proposés par l’Académie, du 22 au 24 mai prochain.

  • La "Voie synodale" allemande : c'est parti

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    De Philippe Keulemans sur kerknet (traduction automatique) :

    L'Eglise catholique allemande entame sa Voie synodale

    PUBLIÉ LE DIMANCHE 1 DÉCEMBRE 2019

    L’Église allemande entame un processus de réflexion sur la structure du pouvoir ecclésiastique, le célibat obligatoire des prêtres, la morale sexuelle et le rôle de la femme dans l’Église.

    Aujourd'hui, premier dimanche de l'Avent, la Voie synodale , le processus synodal de deux ans , commence à l'initiative de la Conférence des évêques allemands (DBK) et du Comité central des catholiques allemands (ZdK). De plus, les évêques allemands entament un dialogue avec les laïcs sur les défis les plus importants auxquels l’Église catholique en Allemagne est confrontée. Le but ultime est le renouvellement de l'église. Rome semble prudemment positive, mais aussi avec une certaine méfiance vis-à-vis de l'expérience. Le cardinal Robert Sarah , préfet de la Congrégation pour la religion divine et la discipline des sacrements, a récemment souligné que les Allemands ne devraient pas rêver de pouvoir prendre lors de cette réunion synodale des décisions contraires à la doctrine ecclésiastique. Il s’agit en particulier d’un avertissement pour les partisans de résolutions de grande portée sur la bénédiction ecclésiastique des relations des couples homosexuels, le diaconat des femmes et les viri probati (hommes mariés dont la vie a été prouvée et qui peuvent être ordonnés prêtres) et le groupe rêvant d'abolir le célibat obligatoire des prêtres. Sous la pression du Vatican, il a été décidé que les décisions sur des questions morales et ecclésiastiques ne seront pas contraignantes.

    Le pape François a appelé les Allemands à ne pas oublier l'importance de l'évangélisation au cours du processus synodal.

    Les évêques allemands espèrent que la Voie synodale pourra donner une nouvelle impulsion à l'évangélisation et contribuer à la vitalité des communautés ecclésiales. La réflexion sur l’Église de demain devrait également contribuer à faire face aux conséquences des abus sexuels. Le mouvement Maria 2.0 , qui a fait la une avec sa grève dans l'Eglise et qui pousse les femmes à avoir plus de voix et de responsabilité dans l'Église, ne participe pas à l'exercice. Thomas Sternberg , président de la ZdK , souligne que l'importance de la route synodale s'étend au-delà de l'Allemagne et est également importante pour les communautés ecclésiales ailleurs en Europe et pour l'Eglise mondiale.

    Selon les évêques allemands, la crise est tellement profonde à cause du scandale des abus que les réformes ne peuvent plus être retardées.

    Avec la célébration eucharistique et l’allumage de bougies synodales , c’est aujourd’hui à la Frauenkirche, la cathédrale Notre-Dame de Munich, où le cardinal Reinhard Marx est archevêque. Ce n'est pas une coïncidence. L'ancien président de la COMECE, qui est également conseiller du pape, a pleinement soutenu cette initiative car il est convaincu que les responsables d'Eglise et les laïcs doivent s'unir pour donner une nouvelle dynamique à l'Église catholique allemande. Comme ailleurs, l'Eglise allemande a été assommée par la succession de scandales d'abus. (...)

  • Le pape souligne la valeur de la crèche de Noël

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :
    Greccio © Vatican Media

    Greccio © Vatican Media

    La crèche, signe que Dieu ne « laisse jamais seul »

    Allocution à Greccio, sur les pas de saint François (traduction complète)

    « Dieu ne nous laisse jamais seuls; nous accompagne de sa présence cachée mais pas invisible », déclare le pape François en pèlerinage à Greccio, en Italie, en Ombrie, ce dimanche 1er décembre 2019.

    Le pape s’est rendu pour la seconde fois en ce lieu de la première crèche de saint François d’Assise, où il était venu, en visite privée, en janvier 2016.

    Il y a signé son « exhortation apostolique », « Admirabile signum », sur « la signification et la valeur de la crèche ». Puis il a présidé une liturgie de la Parole, ce dimanche 1er décembre 2019, premier dimanche de l’Avent.

    Le pape, parti du Vatican à 15h15 et arrivé à 16h55. A sa descente d’hélicoptère, il a salué des personnes malades ou handicapées avant de se rendre en voiture au sanctuaire.

    Le sanctuaire de Greccio est comme « une deuxième Bethléen » disait le pape Jean-Paul II qui est venu le 2 janvier 1983.

    Le pape François a été accueilli par l’évêque de Rieti, Mgr Domenico Pompili, le « gardien » du couvent franciscain, le p. Francesco Rossi, et Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la Nouvelle évangélisation.

    Dans la grotte de la première crèche, il s’est recueilli en prière puis a il a signé sa lettre.

    Il a ensuite exhorté la communauté franciscaine à cette fidélité à la simplicité et à la pauvreté, à l’humilité de S. François. Il prié avec la communauté un Notre Père avant de la bénir, et il a ajouté: « Et si vous avez une minute, priez aussi pour moi! »

    Le pape a été accueilli, à la sortie de la grotte de Greccio, par des jeunes en costumes médiévaux. Puis des enfants ont chanté pour lui.

    Greccio © Vatican Media

    Greccio © Vatican Media

    Puis le pape a présidé une célébration de la parole au cours de laquelle il a invité à « garder les yeux tournés vers l’Enfant Jésus. Son sourire, qui a éclaté dans la nuit, disperse l’indifférence et ouvre les cœurs à la joie de ceux qui se sentent aimés du Père qui est dans les cieux ».

    Au terme de la liturgie, il a remis sa lettre officiellement. Elle a ensuite été lue intégralement dans la chapelle du sanctuaire, en italien, par deux adultes et deux jeunes.

    Le récit de la première crèche inaugurée par S. François d’Assise dans la grotte de Greccio, pour Noël, en 1223, a été racontée par son biographe et compagnon, Tommaso da Celano. Il a voulu faire comprendre la simplicité et la pauvreté de Bethléem. Il a été lu, après l’évangile de la Nativité, lors de la célébration de la Parole dans la Chapelle du sanctuaire.

    Voici les paroles prononcées par le pape au cours de cette liturgie.

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  • La vision politique du Pape François : le "mythe du peuple"

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Un Pape avec le « mythe » du peuple

    Le texte qui suit est celui de l’allocution de Sandro Magister aux journées d’étude organisées du samedi 30 novembre au dimanche 1er décembre à Anagni, en la Sala della Ragione, à l’initiative de la Fondation Magna Carta et portant sur le thème : « À César et à Dieu. Église et politique dans les pontificats de Jean-Paul II, Benoît XVI et François ».

    Avec en supplément la réponse de Sandro Magister au terme des débats.

    *

    La vision politique du Pape François

    de Sandro Magister
    Anagni, le 30 novembre 2019

    La vision politique du Pape François s’enracine avant tout dans son expérience de vie, en Argentine

    Nommé maître des novices de manière précoce, le jeune Bergoglio, alors âgé de trente-quatre ans, a milité pour le retour au pays de Juan Domingo Perón, qui vivait à cette époque en exil à Madrid. Il est devenu le guide spirituel des jeunes péronistes de la Guardia de Hierro qui étaient présents en force dans l’université jésuite du Salvador. Et il a poursuivi son militantisme même après avoir été nommé, de façon assez étonnante, supérieur provincial des jésuites d’Argentine en 1973, l’année même du retour de Perón et de sa réélection triomphale.

    On retrouve Bergoglio parmi les rédacteurs du « Modelo nacional », le testament politique que Perón a voulu laisser après sa mort. C’est pour toutes ces raisons qu’il s’est attiré l’hostilité féroce d’une bonne moitié des jésuites argentins, plus à gauche que lui, tout particulièrement après qu’il ait cédé l’université du Salvador, qui avait été mise en vente pour renflouer les finances de la Compagnie de Jésus, précisément à ses amis de la Guardia de Hierro.

    C’est pendant ces années que le futur pape a élaboré le « mythe », ce sont ses propres termes, du peuple comme acteur de l’histoire. Un peuple par nature innocent et porteur d’innocence, un peuple qui a le droit inné d’avoir « tierra, techo, trabajo » et qu’il associe avec le « santo pueblo fiel de Dios ».

    Le « mythe du peuple »

    Mais en plus de sa propre expérience de vie, la vision politique du pape Bergoglio a également pris forme grâce à l’enseignement d’un maître, comme il l’a confié au sociologue français Dominique Wolton dans un livre-entretien paru en 2017 sous le titre « Politique et société » :

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  • Les Journées Mondiales de l’Eucharistie : des JMJ pour les adultes

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    Vous avez toujours vivre la joie des JMJ dans une formule pour adultes ?
    Participez aux JME, les Journées Mondiales de l’Eucharistie.

    unnamed (1).jpgDécouvrez la route belge lors des 3 séances d’information de ce week-end des 7 et 8 décembre en Belgique.

    Dans la foulée du Festival Venite Adoremus, nous avons la joie de vous inviter à une présentation des prochaines Journées Mondiales de l’Eucharistie (JME) qui auront lieu du 18 au 20 septembre 2020 à Budapest.

    • Samedi 7 décembre 15h30 Liège-Cornillon
    • Dimanche 8 décembre 9h30 Hasselt
    • Dimanche 8 décembre 15h30 BXL-Koekelbergunnamed (2).jpg

    Saviez-vous que ces journées ont été initiés en Belgique vers 1900 et ont rassemblé 2 millions de personnes à Cebu aux Philippines en 2016 ?

    La conférence épiscopale belge souhaite renouer avec cette dynamique missionnaire. Une route belge est organisée pour y participer.

    unnamed (3).jpgL’abbé Kornel Fabry, secrétaire-général de l’évènement, vient les 7 et 8 décembre en Belgique pour rencontrer quelques groupes. Il présentera en français les JME qui se présentent comme des JMJ pour adultes sur le thème de l’Eucharistie. https://www.iec2020.hu/en

    Ce serait aussi l’occasion de partager nos témoignages sur l’adoration et notre expérience de Venite Adoremus. En effet, les catholiques hongrois ont vécu exactement la même neuvaine eucharistique pour clôturer l’année liturgique : https://corpusdomini.iec2020.hu/#/.

    Programme :

    Accueil

    Les racines belges de l’évènement

    Présentation IEC2020, fr. Kornel Fabry

    Les routes belges vers JME2020

    Témoignages Adoration & Venite Adoremus

    Eucharistie à la chapelle de Cornillon
    Adoration

    Lieux :

    • Samedi 7 décembre15h30 Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, 2 rue de Robermont, Liège
    • Dimanche 8 décembre, 9h30 Sint-Quintinuskathedraal, Vismarkt, Hasselt
    • Dimanche 8 décembre, 15h30 Basilique de Koekelberg, « le Basilic », porte 8, BXL