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Les lois bioéthiques ne limitent pas les dérives; elles sont les dérives

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JEAN-MARIE LE MÉNÉ : "LES LOIS DE BIOÉTHIQUE NE SONT NI BIO, NI ÉTHIQUES, ELLES N’ONT PAS LIMITÉ LES DÉRIVES, ELLES SONT LES DÉRIVES"

02 janvier 2020  Embryon: recherche et alternatives

Dans une tribune publiée dans Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, dénonce l’utilisation de l’embryon humain, rendu « disponible » par la « légalisation de la PMA », comme cobaye de la recherche. Aussi, il note que « contrairement au nom qu’elles portent, les lois de bioéthique ne sont ni bio, ni éthiques, elles n’ont pas limité les dérives, elles sont les dérives ».

Il déplore que depuis 1994 et les premières lois de bioéthique, on soit passé de « l’interdiction de la recherche sur l’embryon à l’interdiction de s’y opposer » et que « le respect de l’embryon » soit « devenu une exception au principe de son non-respect ». Il regrette que « la loi de bioéthique ne protège pas la dignité de l’embryon mais l’intérêt des chercheurs ». Pourtant, la Fondation Lejeune qui combat cet état de fait, « a apporté systématiquement la preuve scientifique qu’aucune recherche ne requérait l’instrumentalisation de l’embryon humain ».

Jean-Marie Le Méné considère que « céder sur le respect inconditionnel qui est dû à chaque membre de notre espèce dans son extrême jeunesse c’est absoudre par avance tous les crimes à venir ».

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