Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • RDC : Tshisekedi, Président par la grâce de Dieu ?

    IMPRIMER

    D’Hubert Leclercq sur le site de la Libre Afrique, ce 25 janvier 2020 :

    affiche-tshisekedi-576x450.jpg

    L’ambiance lors des festivités pour le premier anniversaire de l’installation de Félix Tshisekedi à la présidence, annoncée pour ce dimanche à Kinshasa, donnera peut-être le ton des tensions à attendre dans les prochaines semaines en RDC.

    Certains membres de la plateforme CACH n’ont pu s’empêcher de commencer les célébrations pour le premier anniversaire de l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi ce vendredi 24 janvier en soirée. Coupe de champagne et repas de fête, une image qui n’est pas faite pour calmer la colère d’une population de plus en plus démunie dans la capitale mais aussi un peu partout dans les grandes villes du pays.

    Félix Tshisekedi, lui, est de retour au pays après son escapade européenne qui l’a vu passer par le Vatican, Londres et Davos. A son retour, il s’est entretenu avec un émissaire du président angolais Joao Lourenço, le ministre angolais en charge des Relations extérieures, Tito Antonio, qui a tenu à répéter à quel point les relations entre les deux Etats est au beau fixe.

    Félix Tshisekedi, lui, a fait le plein de réconfort avant de retourner affronter son prédécesseur Joseph Kabila.

    Les autorités du Vatican, celles de plusieurs Etats européens et quelques voisins lui ont rappelé qu’ils le soutenaient mais qu’ils attendaient plus de lui. Le soutien est présent mais la pression aussi. Aujourd’hui, après un an de « règne », Félix Tshisekedi est placé au pied du mur. Il doit faire un choix clair. Soit il divorce avec Kabila et sera soutenu par un large pan de la communauté internationale, soit il continue son mariage de raison avec son prédécesseur qui l’a installé au pouvoir et il sera relégué au rang des présidents infréquentables et isolé sur la scène internationale dans un Etat qui, sans l’aide financière internationale est voué à la faillite.

    RDC : Dissolution, bras de fer ou poker menteur ?

    Le souci, évidemment, c’est qu’en acceptant le marché avec Kabila, Tshisekedi s’est vu privé de majorité au Parlement et encadré par un exécutif où les postes qui comptent vraiment sont aux mains de la plateforme politique du FCC de Kabila.

    Lire la suite