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  • Chine : pas de funérailles religieuses pour les chrétiens

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    De Li Guang sur le site "Bitter Winter" :

    Funérailles religieuses interdites aux chrétiens

    26/01

    Les règles et règlements interdisent les services funéraires religieux dans tout le pays, tandis que le régime promeut les traditions "civiles laïques"

    Alors que la répression contre les croyants continue de s'étendre, le gouvernement chinois renforce les dispositions politiques qui interdisent l'utilisation des coutumes et des rituels religieux lors des funérailles. Les musulmans du Xinjiang ont reçu une interdiction de commémorer le défunt comme l'exige leur foi et les chrétiens ont reçu l'ordre de se tenir à l'écart de la religion lors des funérailles. A présent, de nouveaux récits viennent de partout dans le pays à propos de l'application de ces règles oppressives.

    Seuls les funérailles "civiles" sont autorisées

    Le règlement relatif à l'organisation funéraire centralisée, adopté par le comté de Pingyang de la ville de Wenzhou, dans la province orientale du Zhejiang, est entré en vigueur le 1er décembre. Les nouvelles règles visent à "éliminer le mauvais usage des funérailles et à établir des modalités scientifiques, civiles et économiques pour ces cérémonies". L'une des choses contenues dans le document stipule que "les membres du clergé ne sont pas autorisés à assister aux funérailles" et que pas "plus de dix membres de la famille du défunt ne sont autorisés à lire les Écritures ou à chanter des hymnes, à voix basse".

    Des politiques similaires ont également été adoptées ailleurs sur le territoire national. Un responsable d'un village de la province centrale du Henan, qui a demandé à garder l'anonymat, a déclaré à Bitter Winter que l'administration locale avait convoqué en avril une réunion pour les travailleurs religieux, pour leur communiquer que toutes les funérailles religieuses sont soumises à des restrictions. Peu de temps après, 'des mesures de gestion ont été adoptées pour les travailleurs travaillant sur les religions des villages (ou communautés) et des municipalités (ou villages)'. Le document stipule que ceux qui font partie du clergé doivent être "rapidement empêchés d'exploiter la religion pour assister aux mariages et funérailles des citoyens ou à d'autres occasions de leur vie".

    Les désirs des chrétiens mourants ne sont pas respectés

    Lorsqu'un membre de l'Église des Trois Autonomes dirigée par l'État, qui vivait à Wuhan, la capitale de la province centrale du Hubei, est décédé en octobre, sa famille a organisé des funérailles chrétiennes. Alors que la famille et les amis faisaient leurs adieux au défunt, la police a fait une descente et a arrêté sa fille, qui priait pour sa mère à l'époque. Il s'est avéré que quelqu'un les avait dénoncés aux autorités. La fille n'a été libérée que deux jours plus tard, après l'enterrement du défunt, mais sans cérémonie chrétienne.

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  • Asia Bibi : un témoignage exceptionnel sous la plume d’Anne-Isabelle Tollet sur Aleteia

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    D'Agnès Pinard Legry sur le site Aleteia.org :

    Le témoignage exceptionnel d’Asia Bibi sous la plume d’Anne-Isabelle Tollet

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    François Thomas / Asia Bibi et Anne-Isabelle Tollet
     
  • Quatre collaborateurs de "SOS Chrétiens d'Orient" ont disparu à Bagdad

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    Chers amis,

    Lundi 20 janvier, quatre de nos collaborateurs ont disparu à Bagdad. Ils devaient se rendre en voiture à un rendez-vous en fin d’après-midi. Après plusieurs tentatives de contact restées infructueuses toute la journée de mardi, nous avons constaté leur disparition mercredi et avons donc immédiatement alerté les autorités françaises. Aujourd’hui, les autorités françaises et irakiennes se coordonnent pour enquêter et retrouver leur trace.

    Ces collaborateurs s’étaient rendus à Bagdad pour réaliser un certain nombre de formalités administratives : renouveler leurs visas et poursuivre la procédure d’enregistrement de l’association auprès des autorités irakiennes. Ils devaient par ailleurs faire un suivi des opérations de l’association en Irak, dont l’ouverture d’une nouvelle école.

    Pour des raisons de sécurité et en accord avec les autorités, nous ne pouvons pas communiquer à ce stade leur identité. Ce sont quatre salariés expérimentés, en bonne santé et avec une parfaite connaissance des zones de crise.

    A ce jour, nous n’avons reçu aucune demande de rançon, ni information sur le sort de nos quatre amis et collaborateurs. Nous sommes bien entendu en contact étroit avec leurs familles. L’association et toutes nos équipes partagent leur terrible inquiétude.

    Nous précisons que cette mission avait été organisée en parfaite coordination avec les autorités consulaires françaises en Irak. Nos collaborateurs résidaient tous dans un hôtel qui fait partie des établissements qui reçoivent régulièrement du personnel international et suivaient un protocole de sécurité adapté à la région. Ces procédures comprennent des plans régulièrement audités par des experts indépendants, des formations du personnel, une veille sécuritaire active et une équipe de soutien à Paris mobilisable à tout moment. La mise à jour de nos procédures de sécurité est permanente et va être adaptée aux nouvelles menaces.

    Nous comptons sur vos prières et votre soutien actif pour nous aider à passer cette épreuve.

    Benjamin Blanchard
    Directeur général de SOS Chrétiens d'Orient

     

    Suite à la disparition des 4 collaborateurs de SOS Chrétiens d’Orient, une chaîne de prière a été lancée :

  • Ordination de "viri probati" : où est le problème ?

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    Du Fr. Thomas Michelet, op, en "tribune" sur le site d'aleteia.org :

    Ordonner des « viri probati », où est la difficulté ?

    29 octobre 2019

    L’assemblée spéciale du synode sur l’Amazonie a évoqué la possibilité de revenir localement à l’ordination des « viri probati ». Les raisons de l’abandon de cette pratique par l’Église latine au XIIe siècle sont mal connues. Professeur de théologie à l’université pontificale St-Thomas-d’Aquin, le Fr. Thomas Michelet explique qu’il ne s’agissait pas d’une simple question de convenance.

    Ordonner des viri probati — des hommes mariés d’âge mûr — l’Église le faisait jusqu’au XIIe siècle. Où est alors la difficulté ? Au moment de l’ordination, ces viri probati s’engageaient en présence de leur épouse à vivre désormais avec elle en frère et sœur, c’est-à-dire dans la continence parfaite. Raison pour laquelle il s’agissait d’hommes d’âge mûr : ils avaient passé l’âge d’avoir des enfants et n’en avaient plus à charge. 

    Une règle des apôtres

    À l’époque, l’Église enseignait qu’elle tenait cette règle des apôtres. C’est pour cela qu’elle a toujours tenu à la faire observer, malgré de fortes oppositions et de grandes difficultés pratiques. Les hommes d’alors n’étaient pas plus enclin au célibat que ceux d’aujourd’hui, la nature reprenant souvent le dessus. Nous avons des témoignages d’évêques se remettant à vivre avec leur épouse (pourtant légitime) et qui ont été déposés de leur charge pour cette raison, les deux finissant leurs jours en pénitence dans un monastère.

    Le célibat a toujours été quelque chose de difficile à faire respecter et l’Église n’a pu l’imposer que parce qu’elle le recevait comme une règle qui s’imposait à elle. Autrement, cela fait longtemps qu’elle l’aurait fait disparaître. Et c’est pour cela qu’au XIIe siècle, l’Église a décidé de le protéger d’une manière plus radicale en n’appelant désormais que des candidats célibataires. Loin de faire disparaître la règle du célibat, elle a donc voulu la renforcer.

    Deux types de célibat

    La difficulté est que depuis, la règle du célibat (célibat relatif, célibat second ou conséquent : celui d’hommes mariés s’engageant au célibat lors de leur ordination) a été incluse dans ce nouveau régime du célibat (célibat absolu, célibat premier ou antécédent : celui d’hommes n’ayant jamais été mariés). Cela a eu deux conséquences.

    D’une part, on a fini par oublier le régime antique et confondre les deux types de célibat, ce d’autant plus facilement que l’on parlait de célibat dans les deux cas, alors que les régimes étaient différents. D’autre part, comme ce second régime était simplement d’institution ecclésiale récente, on a fini par présenter le célibat ecclésiastique lui-même (en confondant les deux) comme une simple question de discipline, comme quelque chose que l’Église avait décidé et pouvait donc changer. Ce qui a fini par devenir insupportable : au nom de quoi l’Église peut-elle l’imposer et pourquoi refuse-t-elle de le changer ?

    Le célibat comme une nécessité

    En oubliant le premier régime, l’Église a aussi oublié que jusque-là elle ne présentait pas le célibat comme une option ou un simple choix spirituel (lui laissant la possibilité d’un autre choix), mais comme une règle venant des apôtres et s’imposant à elle. Certes, il y avait une grande convenance entre ce célibat (second régime) et le sacerdoce, mais une simple convenance et non pas une nécessité. Ce faisant, on a oublié que la règle du célibat s’imposait aux hommes mariés lors de leur ordination, non pas comme une convenance mais comme une nécessité. C’est en tout cas ce qu’enseignait l’Église depuis l’Antiquité.

    Lire aussi : Pourquoi l’Église n’ordonne pas d’hommes mariés ?

    D’une manière paradoxale et regrettable, ce qui a été décidé au XIIe siècle, pour protéger le célibat en le renforçant, a plutôt fini par le fragiliser par une sorte de perte de mémoire. Si l’on veut à présent revenir en arrière en faisant référence à la tradition des viri probati, alors il faut le faire jusqu’au bout, et donc rappeler cette règle du célibat qu’ils devaient embrasser au moment de leur ordination. Autrement, ce serait une rupture dans la tradition, et donc une pure innovation. Ce serait renoncer à quelque chose que l’Église latine a toujours tenu depuis l’origine. Ce ne serait plus l’Église fondée sur les apôtres : « Le véritable fondement de la vie du prêtre, disait Benoît XVI, le sol de son existence, la terre de sa vie est Dieu lui-même […]. Le célibat, qui vaut pour les évêques dans toute l’Église orientale et occidentale, et, selon une tradition qui remonte à une époque proche de celle des apôtres, pour les prêtres en général dans l’Église latine, ne peut être compris et vécu en définitive que sur la base de ce fondement. » 

  • La vie à naître plus que jamais menacée en Belgique : il faut prier !

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    L' IVG jusqu'au terme de la grossesse, en Belgique... ?

    Une proposition de loi a été soumise au Parlement fédéral en 2019; elle vise à réaliser une réforme sans précédent de la législation sur l'avortement.

    Au cours des derniers mois, nous avons été témoins, d'une mobilisation pour le respect de la vie comme  jamais vécue auparavant en Belgique !

    La prière privée et publique ET l'action (pétition des soignants, prises de position publiques, mails à nos parlementaires, ...)  ont en effet permis un report du vote de cette réforme législative mortifère pour notre société .

    Aujourd'hui, ... après quelques semaines de répit, la proposition de loi revient à l'agenda du Parlement dès février prochain.

    Il a été beaucoup question jusqu'à présent de l'allongement  jusqu'à 18 semaines (4,5 mois), du délai pour l'avortement.

    En réalité, la nouvelle proposition de loi vise à permettre l'avortement, non pas jusqu'à 18 semaines, mais... jusqu'au terme de la grossesse. Elle abolit toute sanction pénale en cas d'IVG, y compris lorsqu'elle est pratiquée au-delà de 18 semaines comme nous le lisons dans cette étude approfondie:

    https://www.ieb-eib.org/fr/actualite/debut-de-vie/avortement/analyse-proposition-de-loi-ivg-vers-une-depenalisation-au-dela-de-18-semaines-4-5-mois-1721.html

    Le deuxième volet de la réforme envisagée - dont il a été beaucoup moins question dans les médias - vise à empêcher l'expression de tous ceux qui pensent que l'avortement n'est pas une bonne idée.

    La proposition de loi prévoit en effet ce qui suit :

    1) L'obligation pour le médecin de rappeler les diverses possibilités d'accueil de l'enfant à naître, est supprimée (article 2 de la proposition de loi) ;
    2) L'obligation pour le médecin qui refuse de pratiquer un avortement, de renvoyer sa patiente vers un autre médecin ou un centre d'avortement, est renforcée (article 3, 1er alinéa, de la proposition);
    3)  La liberté des hôpitaux d'interdire la pratique de l'avortement dans leurs murs est supprimée (article 3, deuxième alinéa, de la proposition) ;  
    4) Celui qui tente d'empêcher « de quelque manière que ce soit », une femme  d'accéder librement à un établissement de soins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse, sera condamné à un emprisonnement de trois mois à un an et à une amende de cent euros à cinq cents euros (article 4 de la proposition). Ainsi donc, le conjoint ou le compagnon de la femme enceinte qui lui enverrait un sms ou un email, par exemple pour lui dire que si celle-ci va se faire avorter, cela fera chavirer leur couple, se fera condamner à minimum trois mois de prison...

    En plus de toute action matérielle, continuons plus que jamais à nous rassembler dans et par la prière et particulièrement celle du chapelet. Demandons à Notre Dame d'intercéder tout particulièrement auprès du Père Eternel pour préserver notre pays d'une telle législation . Que Saint Michel Archange, patron de Bruxelles, capitale de l'Europe, nous défende dans ce combat; que Saint Joseph, patron de la Belgique, nous guide, comme il a guidé et protégé la Sainte Famille des affres du massacre des Saints Innocents.

    Sensibilisons nos paroisses, et les groupes, communautés ou mouvements dont nous faisons partie, à faire monter vers Dieu notre supplication ardente pour la protection de la vie dans notre pays et à travers le monde entier.

    Unissons-nous tous par une grande prière commune pour la protection de la vie, le weekend des 1er et 2 février prochains, premier samedi du mois et fête de la Chandeleur* en répondant, collectivement ou individuellement, dans nos lieux de vie respectifs, à l'appel du Pape Jean-Paul II :

    « Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s'élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants ! »

     
      ET

    Venons nombreux au  Sanctuaire Notre Dame de Lourdes  
    prier le chapelet pour la Foi, la Vie et la Paix ,
     le mardi 11 février 2020 en la Fête de Notre Dame de Lourdes
     à 13.00 précises.
     Rue Léopold Ier, 296 à 1090 Jette
    Bus  : 49 et 88 (arrêt Loyauté) - Tram : 51 (arrêt Woeste) - Train :gare de Jette + bus 88 ou gare Bockstael + bus 49 et 88.

    "Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat, soyez notre
    secours contre les embûches du démon, nous vous le demandons en
    suppliant. Et vous, Prince de la Milice céleste, repoussez en enfer
    Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de
    perdre les âmes. Ainsi-soit-il."

    "A l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de
    Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l'épreuve,
    mais de tous les dangers délivre-nous toujours,
    Vierge glorieuse et bénie. Ainsi-soit-il."

    *Quarante jours après la naissance du Christ-Sauveur, la fête de la Chandeleur se rattache au mystère de Noël. Par son symbolisme, la procession de la "Chandeleur", procession aux cierges, évoque la manifestation du Christ, Lumière du monde, accueilli  au temple par le vieillard Siméon comme l'envoyé de Dieu, 'lumière pour éclairer les nations'.