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Les contradicteurs du pape François

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de Beukelaer 5e3bd009d8ad586cd5b867a7.jpgUne chronique publiée par le Chanoine  Eric de Beukelaer (1) dans la « Libre Belgique » de ce jeudi 6 février 2020 :

« Ceux qui s’opposent à l’enseignement de François peuvent être répartis dans quatre catégories aux parois non étanches.

Paradoxe. Nombre de traditionnels avocats de l’autorité pontificale objectent par moments contre l’enseignement du pape François. D’aucuns contrent même son magistère, en se réclamant de son prédécesseur. Pour déchiffrer l’enjeu des controverses, il est utile de connaître ces contradicteurs et ce qui les motive. En schématisant, je les répartis en quatre catégories aux parois non étanches :

Il y a les contradicteurs pour raisons personnelles. Benoît XVI était ferme en matière doctrinale, mais doux de caractère. François, lui, est un chef qui n’hésite pas à faire acte d’autorité. Gare aux prélats qui font obstacle à son désir de synodalité ou de transparence financière. Dans la curie romaine, certains vivent douloureusement leur mise à l’écart et rejoignent, dès lors, l’opposition au Pape.

Il y a les contradicteurs pour raisons sociétales. Héritiers des pontificats de saint Jean-Paul II et Benoît XVI, ceux-là ont une vive conscience du besoin de résister aux dogmes post-modernes que sont le relativisme et l’hyper-individualisme. Ils croient déceler dans l’inflexion du discours moral du pape François, la porte ouverte vers un reniement. Je pense qu’ils se trompent. Notre pape est doctrinalement tout à fait classique. En vrai jésuite, héritier d’une riche tradition missionnaire, il veille cependant à annoncer la joie de l’Évangile dans une société qui n’est plus chrétienne. Pour ce faire, il invite à élaborer une approche pastorale adaptée à nos contemporains, vivant aux périphéries plus que dans les sacristies. Dans sa démarche, il n’est pas isolé. Nombreux sont les couples profondément catholiques qui gardent leurs principes mais changent leurs discours quand leurs enfants grandissent en prenant des sentiers de vie buissonniers.

Il y a les contradicteurs pour raisons politiques. Les catholiques proches des partis populistes, climatosceptiques et nationalistes, considèrent la religion comme un marqueur identitaire. En conséquence, ils voient un adversaire en ce pape qui plaide la cause des migrants et de l’écologie, se voulant l’apôtre de ponts plutôt que de murs entre les peuples. Souvenons-nous de ce ministre italien invitant il y a peu - chapelet au poing - à huer François. Du jamais-vu. Ces mouvements ont du succès auprès d’une certaine jeunesse sans racines, car ils maîtrisent à la perfection la communication sur les réseaux sociaux et son cortège de fake news.

Il y a les contradicteurs pour raisons ecclésiologiques. Ceux-là pensent l’Église d’abord à partir du clergé, plutôt que des baptisés. Ils font, dès lors, de la discipline du célibat sacerdotal obligatoire, un absolu constitutif de l’identité catholique. Que des baptisés d’Amazonie (ou d’ailleurs) n’aient plus accès à l’Eucharistie par manque de prêtres, ne peut justifier à leurs yeux, une prudente évolution de l’appel de candidats au sacerdoce. Ce serait une "catastrophe pastorale, une confusion ecclésiologique et un obscurcissement de la notion de sacerdoce" (dixit un livre récent) que de retrouver la pratique des premiers siècles et permettre l’ordination d’hommes mariés éprouvés et reconnus ("prêtre" ne signifie-t-il pas "ancien" en grec ?). Paradoxalement, ce sont les mêmes qui acceptent que des pasteurs réformés, devenus catholiques, soient ordonnés tout en restant mariés. Leur vision de l’Église partant du clergé, ils appuient la régularisation de ceux qui viennent d’un clergé non catholique, mais refusent d’assouplir cette même discipline du célibat pour répondre aux besoins des baptisés.

Comment réagir ? Osons un fraternel débat avec ces contradicteurs. C’est la volonté du pape François lui-même de voir une culture de la controverse théologique s’installer jusqu’au sommet de l’Église. Ce faisant, veillons bien à ce qu’un tel débat se vive en écoutant… "ce que l’Esprit dit aux Églises" (Apoc.2, 7).

(1) : Blog : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/

Entre Célestin V et Boniface VIII, les goûts et les couleurs varient. Quoi qu'il en soit des argumentaires et classements catégoriels toujours discutables, « on ne peut pas plaire à tout le monde », comme dirait Marc-Olivier Fogiel (France 3, 2000). Les papes eux-mêmes ne sont pas en reste dans l’illustration de cet adage universel. Pourquoi y échapperaient-ils ? Après tout, aucun homme, même canonisé en raison de ses réels mérites, n’est vraiment parfait : hormis le Christ, seul vrai Dieu et vrai homme. La papolâtrie est un vilain défaut hérité de l’exaltation monarchiste des princes qui nous gouvernent. Pour le reste, demeurons, en effet, ouverts et courtois.

JPSC

Commentaires

  • Je constate une fois de plus que quand on parle des prêtres mariés des premiers siècles de l'Eglise, on oublie toujours d'ajouter que ces clercs mariés étaient tenus à la continence! Il y a dans le débat actuel sur le célibat obligatoire une sorte de malhonnêteté intellectuelle puisqu'on ne respecte pas la totalité de la vérité historique

  • Cher Père Simon, Pourquoi ne parle-t-on pas des Eglises catholiques de rite oriental, comme les maronites au Liban et les catholiques melkites chez qui existe l’ordination d’hommes mariés et bien entendu aussi dans l’Eglise orthodoxe ? Ces hommes mariés sont souvent pères de famille.
    Je ne vois pas de pratique de continence dans ces cas.

  • Les prêtres en orient à l'origine étaient eux aussi tenus à la continence (voir concile de Nicée en 325). Ce n'est que plus tard qu'ils ont laissé tomber cette obligation et cela a provoqué une controverse entre latins et grecs. Cela a entraîné que les catholiques orientaux ont eux aussi des prêtres mariés et cela est toléré par l'Eglise catholique, D'après mon expérience des orientaux, je sais que les problèmes sont nombreux (difficultés d'allier ministère et vie de famille par exemple) et que des prêtres orientaux catholiques préfèrent ne pas se marier du tout. Ainsi dans l'éparchie ukrainienne de saint Volodimir, que je connais bien, la proportion de prêtres mariés n'est que de 50%. A propos de la continence, il faut citer l'exemple de saint Jean de Cronstadt, prêtre orthodoxe russe marié, qui a choisi la continence librement parce qu'il célébrait la liturgie quotidiennement. Dans une Eglise orthodoxe qui avait abandonné cet idéal depuis des siècles, son témoignage et son expérience spirituelle constituent donc un retour à la tradition primitive

  • Marc Grisard, à l'origine les prêtres mariés en orient étaient tenus eux aussi à la continence (concile de Nicée, 325). Cette règle fut abandonnée par la suite, par des pressions politiques (concile i Trullo, 691). Cela fut une nouvelle controverse entre latins et grecs. Les catholiques orientaux (qui étaient d'abord des orthodoxes) ont hérité de cela et c'est en effet toléré par l'Eglise romaine. Toutefois je sais par mes contacts avec eux que l'existence d'un clergé marié pose des problèmes (difficultés d'allier vie de famille et ministère sacerdotal à temps plein par exemple). De là vient que certains prêtres choisissent de ne pas se marier. Dans l'éparchie ukrainienne de saint Volodimir, que je connais bien, la proportion maintenant est de 50% de mariés et de 50´% de célibataires. Significatif aussi est l'exemple d'un grand saint russe orthodoxe, saint Jean de Cronstadt, qui était marié mais qui a choisi la continence librement à partir du moment où il a commencé à célébrer la liturgie quotidiennement. Son expérience spirituelle est un retour à la tradition primitive

  • Il me semble aussi qu’il y a une grande différence entre l’institution pérenne d’un clergé marié pour une région territoriale donnée et la régularisation, à titre exceptionnel, de l’état d’un ministre qui, avec sa communauté, passe du culte anglican au catholicisme dans le cadre de la formation d’un « coetus anglicanorum » car, une fois constitué, ce « coetus » n’a plus le droit d’appeler des hommes mariés à la prêtrise .

  • A la question que soulève M. Marc Grisard, le cardinal Sarah, dans le récent ouvrage (« Des profondeurs de nos cœurs ») qu’il vient de publier avec le concours du pape Benoît XVI, répond ceci (pp. 94-96) :

    « On pourrait arguer que l’Orient chrétien connaît depuis toujours cette situation et que cela ne pose pas de problème. Cela est faux. L’Orient chrétien a admis tardivement que les hommes mariés devenus prêtres puissent avoir des relations sexuelles avec leurs épouses. Cette discipline a été introduite au concile in Trullo en 691. La nouveauté est apparue suite à une erreur dans la transcription des canons du concile qui s’était tenu en 390 à Carthage. La grande innovation de ce concile du VIIe siècle n’est d’ailleurs pas la disparition de la continence sacerdotale mais sa limitation aux périodes qui précèdent la célébration des saints Mystères. Le lien ontologique entre ministère sacerdotal et continence est encore établi et perçu. Veut-on en revenir à cette pratique ? Il nous faut écouter les témoignages qui émanent des Eglises catholiques orientales. Plusieurs membres de ces Eglises ont clairement souligné que l’état sacerdotal entrait en tension avec l’état conjugal. Au cours des siècles passés, la situation a pu perdurer grâce à l’existence de « familles de prêtres » où les enfants étaient éduqués à « participer » à la vocation du père de famille et où souvent les filles épousaient un futur prêtre. Une meilleure prise en compte de la dignité et de la liberté de chacun rend désormais impossible cette manière de faire. Le clergé oriental marié est en crise. Le divorce des prêtres est devenu un lieu de tension œcuménique entre les patriarcats orthodoxes..
    Dans les Eglises orientales séparées, seule la présence prépondérante des moines rend supportable au peuple de Dieu la fréquentation d’un clergé marié. Nombreux sont les fidèles qui ne se confesseraient jamais à un prêtre marié. Le « sensus fidei » fait discerner aux croyants une forme d’incomplétude dans le clergé qui ne vit pas un célibat consacré.
    Pouquoi l’Eglise catholique admet-elle la présence d’un clergé marié dans certaines Eglises orientales unies ? A la lumière des affirmations du magistère récent sur le lien ontologique entre sacerdoce et célibat, je pense que cette acceptation a pour but de favoriser une évolution progressive vers la pratique du célibat qui aurait lieu non par voie disciplinaire mais pour des raisons proprement spirituelles et pastorales ».

    Bref, ce clergé oriental marié n’est pas une panacée. Il est souvent perçu comme un état clérical de seconde zone et les vocations de s’y bousculent pas semble-t-il…

  • Quand on nous parle de M. Bergoglio, la première chose qui s'impose, c'est de mener une enquête sérieuse, à partir du conclave de 2005, pour savoir si celui de 2013 était respectueux des règles établies.
    Si c'était le cas, alors on pourrait entrer dans le débat ci-dessus. Si ce n'était pas le cas, ce débat n'aurait pas d'intérêt.

  • "Comment réagir ? Osons un fraternel débat avec ces contradicteurs"

    N'était-ce pas dans cette perspective que 4 cardinaux se sont inscrits avec leur "dubia", restés sans réponse ?

    Dubia qui avaient l'avantage de poser des questions claires et précises, capables d'être comprises par n'importe quel individu dépourvu d'un doctorat en théologie.

    La déclaration d'Abou Dabi, confirmée par Jorge Bergoglio par la suite... à laquelle on pourrait encore en ajouter tant d'autres (du type: les âmes damnées s'éteignent, disparaissent..) me conduisent à la conclusion que les catégories, pourtant réputées non étanches par l'auteur de cette réflexion, sont sans objet en ce qui me concerne.

    Non pas que je me sente une vocation de "monsieur pleurnicheur", de neo-pélagien", de "coprophile" ou autre amabilité du même genre, mais parce que comme plein d'autres, je me nourris à la source véritable et qu'on appelle communément la tradition.

  • … " je me nourris à la source véritable et qu'on appelle communément la tradition".
    C'est la meilleur solution raisonnablement, aussi pour moi.
    La petite Thérèse, un certain dimanche de juillet 1887, après que la grand Messe fut finie, ferma son livre, lorsqu'elle aperçut, s'échappant de ces pages, une image du Christ en Croix; elle remarque les gouttes de sang qui tombent à terre, et personne ne les recueille.
    Il est toujours ainsi, pense-t-elle, le Sang du Sauveur continue de couler sur l'autel et innombrables sont ceux qui n'y prennent garde …
    Il faut des Apôtres pour les convertir en priant et en rachetant par la souffrance.
    C'est pourquoi, elle consuma sa vie dans la prière et le sacrifice pour sauver des âmes. (copié à Lisieux)

    C'est plus que jamais actuel, le Sang du Christ continue à couler sur l'autel !
    Dans une dizaine d'années, on verra si M. Bergolio aura fait du bon travail pour convertir et sauver les âmes. Il y aura un peu moins de déchets pour sauver la planète, Les Apôtres du Christ seront encore moins nombreux, ils seront peut-être mariés et pères de beaucoup d'enfants, Il y aura alors un brassage de cultures, de religions, et, la religion mondiale (bergolienne) éloignera encore plus chaque créature du Christ Vivant, continuellement souffrant sur l'Autel, abandonné … Il y a des signes. La dérision chez beaucoup !!!
    Gardons quand même l'espoir de conserver notre tradition.
    L'union à Dieu c'est individuel et permanent avec l'aide des Apôtres, les Epoux, les Pères de notre Eglise.

  • Marc Grisard, à l'origine les prêtres mariés en orient étaient tenus eux aussi à la continence (concile de Nicée, 325). Cette règle fut abandonnée par la suite, par des pressions politiques (concile i Trullo, 691). Cela fut une nouvelle controverse entre latins et grecs. Les catholiques orientaux (qui étaient d'abord des orthodoxes) ont hérité de cela et c'est en effet toléré par l'Eglise romaine. Toutefois je sais par mes contacts avec eux que l'existence d'un clergé marié pose des problèmes (difficultés d'allier vie de famille et ministère sacerdotal à temps plein par exemple). De là vient que certains prêtres choisissent de ne pas se marier. Dans l'éparchie ukrainienne de saint Volodimir, que je connais bien, la proportion maintenant est de 50% de mariés et de 50´% de célibataires. Significatif aussi est l'exemple d'un grand saint russe orthodoxe, saint Jean de Cronstadt, qui était marié mais qui a choisi la continence librement à partir du moment où il a commencé à célébrer la liturgie quotidiennement. Son expérience spirituelle est un retour à la tradition primitive

  • Et si certains des "contradicteurs du pape François" n'étaient pas avant tout en contradiction avec le pape François, mais étaient avant tout en contradiction non entièrement illégitime avec certaines caractéristiques du néo-catholicisme post-conciliaire, ces caractéristiques ayant souvent été acceptées, voire parfois approuvées par bien des cardinaux et par bien des évêques, dès l'année 1965, et étant particulièrement propices à la fragilisation du catholicisme, notamment voire surtout dans le monde occidental ? Comment ne pas penser ici au remplacement ou, en tout cas, à la transformation de l'évangélisation, au moyen d'une espèce de consensualisation(*), non seulement en direction des religions non chrétiennes, mais aussi en direction de telles conceptions influentes de l'homme et du monde contemporains, le pape François n'étant absolument pas le premier pape qui ne dit certainement pas non à cette modification importante de l'évangélisation par cette consensualisation, ou à ce qui ressemble parfois à une subordination presque intégrale de l'évangélisation à la consensualisation ? ( (*) : Si vous ne comprenez pas ce mot-là, vous comprendrez mieux celui-ci : "le dialogue, le dialogue, le dialogue"... ) En d'autres termes, pourquoi faire de ce dont il est question ici "une affaire personnelle" ou "une question de personne(s)" et parler "des contradicteurs du pape François" ou "des catholiques qui ne sont pas d'accord avec le pape François", alors que certains d'entre eux, pour des raisons philosophiques et théologiques non infondées, ne sont pas avant tout en désaccord avec le pape François, mais sont avant tout en désaccord avec certaines évolutions et avec certaines orientations doctrinalo-pastorales, qui ont commencé à se manifester, depuis l'intérieur et le sommet de la hiérarchie, dans l'Eglise catholique, près d'un demi-siècle avant l'élection du pape François ? Au demeurant, la modification de l'évangélisation par la consensualisation, ou la subordination de l'évangélisation à la consensualisation, n'est certainement pas un "dogme" : certains catholiques sont "plutôt pour", et ils ont peut-être raison, d'autres catholiques sont "plutôt contre", et ils n'ont peut-être pas tort. Cela ne fait pas de ceux-là des "orthodoxes", ni de ceux-ci des "hérétiques", face à ce qui serait, dans l'esprit, de certains, un "dogme", dont nul n'aurait le droit d'interroger le bien-fondé. Mais cela ne fait pas non plus de tous ces catholiques critiques ou, en tout cas, sceptiques, face à la consensualisation, des catholiques qui seraient, avant tout, des "contradicteurs du pape François", en ce qu'ils ne seraient "plutôt contre" cette modification de l'évangélisation par la consensualisation que depuis l'élection de François et le début de son pontificat. Bonne journée. Un lecteur.

  • … si le résultat de tous ces marchandages aboutit à la quintessence de notre Foi, Espérance et Charité, alors il vaut mieux stopper, non ? Et nous reprendre … nous initier à la Lecture des Heures, (3x p.jour) si possible la Messe quotidienne, la pratique des vertus … l'aide aux proches.
    C'est ce qu'a fait Mère Marie-Marguerite de la Sainte Croix, décédée le 12/01/2020 à Blegny. Fille de la Congrégation des Filles de St Joseph dont elle devint Supérieure Générale. Après avoir accompli un régendat scientifique, elle enseigna à l'école normale de Blegny dès 1953.
    Son bilan est particulièrement remarqué. La construction d'une Maison de Repos et de Soins, où règne ce qu'on souhaite tous pour nos proches en fin de vie : une ambiance "bon enfant", de confiance et de haute qualité, avec diverses fêtes, animations, avec de nombreux bénévoles particulièrement dévoués et généreux.

    - Cette MRS fut remise à l' ARC Services, et des activités sociales et caritatives furent créées. Elles génèrent aujourd'hui une centaine d'emplois.
    Sa vie personnelle fut remarquée dans toutes ses démarches : amoureuse de la Vie, respectueuse de chacun, aimant le rire, un frugal repas et un bon verre de vin. Elle fut pour beaucoup un bon guide, une référence, une confidente, un soutien en toutes circonstances et dotés de dons naturels à nul autre pareils : celui d'être à l'écoute, de répondre sans détour, d'aller à l'essentiel, de trouver des solutions efficaces, rapides, fonctionnelles. Elle savait aussi s'entourer et ne jamais se plaindre. -
    Propos écrits dans "Blegny Initiatives" 20/01/2020

    Une maison "Résidence services" va bientôt être opérationnelle et les réservations sont déjà presque complètes. Une Messe y est dite chaque samedi.
    Son départ a ému des milliers de personnes, mais son souvenir reste très vivant.
    Merci, Seigneur pour ce beau témoignage d'une de vos Filles. Merci !

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