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  • Que pouvons-nous faire pour profiter pleinement du confinement ?

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    Du Père Danziec sur le site de Valeurs Actuelles :

    La sage leçon d'un prêtre pour profiter pleinement du confinement

    22/03/2020

    L’inédite situation de repli sur soi dans laquelle notre société se retrouve pourrait être l'opportunité d’un réel et sérieux examen de conscience, estime le père Danziec, dans ce nouveau billet. Plus habituée aux injonctions d’ouvertures, et si la postmodernité trouvait dans cette période de cloisonnement l’occasion historique d’une réflexion intérieure ? 

    1 milliard. Voilà le nombre de personnes qui se trouvent en ce printemps 2020 confinées dans l’enceinte de leur domicile. Confiner. Retirer. Enfermer. Couper du monde. En clôture. Comme le faisait remarquer le toujours excellent Sylvain Tesson, dans un entretien à lire avec Vincent Trémolet de Villers dans Le Figaro du 20 mars, nous sommes passés en quelques jours du « No borders » au « restez chez vous ». Un volte-face radical, et inattendu. Sorte de révolution copernicienne au forceps. La société postmoderne, si addict au changement, avait pour dieu le philosophe présocratique Héraclite. « Tout est mouvement » selon lui. Ses dogmes s’appelaient multiculturalisme, cosmopolitisme, mondialisme. Ses vertus se déclinaient en compagnies low cost, en parcours erasmus, en émissions de téléréalité “désenracinées”.  A travers le confinement de leur population, les pouvoirs publics de 165 pays se placent aujourd’hui, sans le savoir, sous l’égide de Saint Benoît que l’Eglise fêtait hier samedi. Stabilité. Simplicité. Vie domestique en petite communauté. La fameuse règle du fondateur de l’ordre bénédictin dévoile, pour qui veut s’y plonger, des trésors de bon sens et de conseils précieux garantissant la paix d’une vie derrière quatre murs. Ne serait-il pas l’homme de la situation, capable de tirer le meilleur de cette crise en réglant toute chose avec sagesse ? Il n’y a qu’à voir la table des matières de la règle de Saint Benoît qui aborde des sujets aussi variés que la question de “la mesure du boire et du manger”, celle des “sanctions”, du “sort réservé aux vieillards et aux enfants” ou encore du “travail quotidien”.

    La décadence d’une société commence quand l’homme se demande : “que va-t-il arriver ? ” au lieu de se demander : “que puis-je faire ?” 

    L’atmosphère soudainement souverainement calme, particulièrement en milieu urbain, semble insolite et nouvelle pour beaucoup. Sera-t-elle pour autant source d’un recueillement intérieur ou le motif d’une retraite spirituelle pour ce milliard d’hommes ? Le bruit, à défaut de venir du dehors, peut venir, hélas, des écrans.  Depuis longtemps, le monde passe sous les fenêtres. Vivre sous cloche n’est plus possible. L’étanchéité relève désormais du mythe. C’est ainsi. Pouvons-nous cependant tirer profit de cette situation inédite pour tous, étrange pour certains, malheureuse pour beaucoup ? Le mystère du mal, selon la théologie catholique (même s’il peut paraître scandaleux de l’aborder en quelques lignes ici), se résume de la façon suivante. Dieu ne veut pas le mal. Jamais il ne saurait en être qualifié l’auteur. Cependant Dieu peut permettre qu’un mal advienne. En ce cas, si sa Providence permet une calamité, ce ne peut être que dans le but d’obtenir un plus grand bien. Plus grand bien qui est réalisé ou non... L’homme est en effet libre dans son for intérieur de tirer, ou non, les conséquences d’une épreuve, d’en recevoir les leçons et de prendre les résolutions qui s'imposent.

    Au terme de ce confinement, il sera temps que les hommes d’Eglise de conviction exposent un diagnostic, à la fois exhaustif et précis, sur les maladies spirituelles qui traversent l’âme de la vie des hommes depuis plus de 50 ans. Le philosophe Denis de Rougemont faisait néanmoins ce constat implacable, « la décadence d’une société commence quand l’homme se demande : “que va-t-il arriver ? ” au lieu de se demander : “que puis-je faire ?” ». Sans nul doute, voilà déjà longtemps que nous y sommes. La pandémie actuelle ne fait finalement que mettre en lumière cette décadence morale. Ce lent glissement que la grande majorité se refusait jusqu’alors d’admettre. Un supérieur de communauté sacerdotale l’analysait avec beaucoup d’à-propos « L’homme moderne si fier de ses réalisations est impuissant devant un microbe invisible. (...) Un simple microbe est capable de mettre à genoux l’humanité. A l’ère des grandes réalisations technologiques et scientifiques, c’est surtout l’orgueil humain qu’il met à genoux. (...) Ce n’est pas le moment de laisser le monde entrer chez nous, maintenant que les circonstances et les mesures des autorités nous séparent du monde ! Tirons profit de cette situation. Donnons la priorité aux biens spirituels qu’aucun microbe ne saurait attaquer. »

    Ne sommes-nous réduits qu’au seul « restez chez vous » pour nous en sortir ?

    Avant de suivre le décompte quotidien des contaminés et des morts du Covid-19, avant de nous demander “ce qu’il va arriver” en suivant à la minute les chaînes d’information en continu, posons-nous la seule question qui vaille. Celle qui refuse la décadence et qui témoigne d’un élan : “Que pouvons-nous faire ?” Seulement rester chez nous ? Ne pouvons-nous que cela ? A l’occasion de ce confinement, l’heure n’est pas à la pause ou à l’arrêt sur image. C’est d’une véritable récréation dont ont besoin les âmes. Se recréer en repassant les ouvrages de leur bibliothèque intérieure. L’humanité a l’occasion historique de revenir à la réalité, au concret et à l’humble valeur des vertus domestiques.

    Dans la préface de son recueil Les plaisirs et les Jours, Proust se confiait. « Quand j’étais enfant, le sort d’aucun personnage de l’Histoire Sainte ne me semblait aussi misérable que celui de Noé, à cause du déluge qui le tint enfermé dans l’arche pendant quarante jours. Plus tard, je fus souvent malade, et pendant de longs jours, je dus rester dans “l’arche”. Je compris alors que jamais Noé ne put si bien voir le monde que de l’arche, malgré qu’elle fût close et qu’il fît nuit sur la terre. » L’arche de notre confinement s’apparente à la chambre du jeune Marcel souffrant. Nous souffrons actuellement de bien des choses. Pour en guérir, il nous appartient de commencer par mieux voir le monde. D’y faire le tri. Se retrouver soi-même. Et retrouver Dieu. Ce virus n’aura alors peut-être pas fait beaucoup de bruit pour rien.

  • Le chant d'un rossignol qu'on préfèrerait ne pas entendre

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    CORONAVIRUS ET IVG : LAURENCE ROSSIGNOL DEMANDE L'EXTENSION DES DÉLAIS D'AVORTEMENT

    23 mars 2020

    « Les services d’orthogénie constatent que les restrictions de circulation à l’intérieur et à l’extérieur du territoire français combinées aux bouleversements de l’activité hospitalière fragilisent les conditions d’accès à l’IVG et renforcent les inégalités territoriales », stipule un amendement au projet de loi urgence covid-19.

    Alors que la France traverse une crise sanitaire sans précédent et « que de nombreux professionnels de santé, quelles que soient leurs spécialités, sont mobilisés en priorité pour prendre en charge les malades touchés par le coronavirus », Laurence Rossignol, sénateur et ancienne ministre socialiste, a déposé un amendement au projet de loi urgence covid-19  pour demander au gouvernement « d’allonger de deux semaines les délais légaux d’IVG » et aussi de « supprimer l’exigence d’une deuxième consultation pour les mineures ». L’objectif étant de favoriser une ultime extension des conditions d’accès à l’avortement. « Etonnant sens des priorités… »

    La semaine dernière déjà, un décret publié au Journal officiel permet aux pharmaciens de délivrer les pilules contraceptives aux patientes « dans le cadre de la posologie initialement prévue » et sur présentation de l’ancienne ordonnance. La mesure prise depuis dimanche 15 mars devrait être effective jusqu'au 31 mai.

    Olivier Véran, ministre de la santé, et Murielle Pénicaud, ministre du travail ont « toutefois émis leur désaccord » concernant l’avortement. Ils ne semblent pas vouloir aménager les conditions d’accès à l’IVG pendant la crise sanitaire.

    Sources: Valeurs actuelles (21/03/2020) - France info (18/03/2020)

    Ces curieuses priorités qui tendent coûte que coûte à sauvegarder la pratique de l'élimination d'enfants à naître sont également présentes en Belgique où les centres de planning familial s'organisent pour poursuivre l'accueil des femmes en demande d'avortement. Le fait que le fléau du coronavirus frappe des pays qui ont perdu tout sens moral et ont inscrit dans leurs législations des lois contraires au respect de la vie ne semble pas faire réfléchir grand monde. On assiste par ailleurs à un rush vers les sites porno. La route vers une remise en cause des dérives éthiques de nos sociétés promet d'être encore longue...

  • Peut-on prier dans les églises à l’heure du confinement ?

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    Sur le site web de « Famille Chrétienne », Jean-Marie Dumont décrit la situation en France :

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    « Aucune messe n’est célébrée dans les églises de France, mais beaucoup restent ouvertes. Exemple dans les églises de Paris où la prière individuelle se poursuit. En mode mineur.

    A l’église Notre-Dame des Foyers, dans le 19e arrondissement, un prêtre prie en silence agenouillé devant le Saint-Sacrement. L’église est vide. Il est seul. Le quartier est plongé dans une étonnante torpeur qui rappelle le cœur de l’été. Personne ne circule dans les rues. Deux SDF sont allongés par terre. Les rues et les avenues avoisinantes sont désertes. Deux sportifs, les écouteurs vissés sur les oreilles, se croisent, échangent un regard furtif et gardent prudemment leurs distances. Depuis quelques heures, les mesures de restriction des déplacements destinées à limiter l’expansion du coronavirus sont entrées en vigueur et cela se voit.

    Un peu plus loin, les battants modernes de l’église Saint-Luc sont grand ouverts eux aussi. Personne. Seule la lampe du Saint-Sacrement indique que la vie continue. Le silence est total. Le courant d’air qui pénètre dans l’édifice fait grincer une porte. Le Christ en Croix jette un regard compatissant sur tout visiteur qui se présente. Il est rare de pouvoir prier dans un tel calme.

    Cinq cents mètres plus loin s’élève la belle façade de l’église Saint-Jacques-Saint-Christophe. Près de l’édifice néo-classique se déroule chaque dimanche un bruyant marché. A l’intérieur, un sac de courses à la main, un homme s’est assis quelques instants, devant une statue de Notre-Dame de Fatima. Il prie dans un calme absolu, un peu penché en avant. Mais rapidement, il se lève, et reprend le chemin de son proche domicile. Dans cette église aussi, seule la présence de Dieu dans le tabernacle habite désormais l’église vide.

    « La prière d’adoration se fait devant le tabernacle »

    Dans la capitale désertée où tout s’est arrêté, les églises restent ouvertes et la prière se poursuit. Mais elle est comme mise en sourdine. « Les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts », a indiqué le ministère de la Santé dans son arrêté du 14 mars, mis à jour le 16 suite à l’interdiction de se déplacer de son domicile prise par décret lundi. Les rassemblements ou réunion de plus de vingt personnes y sont toutefois « interdits jusqu’au 15 avril 2020 ». Dans un message du 17 mars à ses frères évêques, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, a confirmé que « les églises peuvent être ouvertes, avec moins de vingt personnes en prière individuelle et à distance les unes des autres ». « Aucune messe (dominicale, de semaine, de funérailles) avec une assemblée, de quelque taille qu’elle soit, ne doit être célébrée », a-t-il aussi demandé.

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  • Directives des évêques de Belgique pour la Semaine Sainte : toutes les célébrations religieuses publiques sont annulées

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    Semaine Sainte : toutes les célébrations religieuses publiques sont annulées

    Directives des évêques de Belgique

     La propagation du coronavirus contraint toutes les autorités et institutions publiques de notre pays à une extrême prudence. L’Église veut, elle aussi, endiguer la propagation de ce virus. Les évêques de Belgique ont dès lors décidé de prolonger la suspension de toutes les célébrations religieuses publiques et ce jusqu’au 19 avril inclus. Ces dernières reprendront lorsque les autorités tant civiles et qu’ecclésiastiques l’auront autorisé. Les évêques prennent ces mesures conformément aux adaptations possibles pour la célébration du temps pascal, telles que le Pape François les a proposées et données en exemple.

    Tous les services liturgiques de la Semaine Sainte (5-12 avril 2020) sont suspendus. Chaque évêque peut établir une exception pour quelques lieux afin que les fidèles puissent suivre ces services à la radio, à la télévision ou en livestream. Seuls les collaborateurs nécessaires pour l’enregistrement de la célébration pourront se trouver dans l’église. Ils respecteront avec soin les règles de la ‘distance sociale’.

    Cette suspension s’applique à toutes les églises et chapelles où se célèbre publiquement le culte, y compris les chapelles ou lieux de prière des monastères, des institutions catholiques ou des lieux de pèlerinage. Elle s’applique également aux communautés non-catholiques qui font usage des églises ou des chapelles catholiques. Les communautés contemplatives ou monastiques célèbreront la prière des heures et les offices de la Semaine Sainte en cercle fermé, sans hôtes, ni visiteurs.

    L’information sur les services liturgiques diffusés à la radio, à la télévision ou en livestream pendant la Semaine Sainte sera disponible sur le site de Cathobel et de Kerknet ainsi que sur les sites diocésains ou vicariaux.

     1. Dimanche des Rameaux

    Bien qu’il n’y ait pas de célébrations publiques, quelques célébrations avec seulement quelques personnes sont prévues en vue des diffusions à la radio, à la télévision ou en livestream. Elles se dérouleront en cercle fermé et dans le respect de la distance de sécurité prescrite. Les rameaux bénits ne seront mis à disposition ni à l’intérieur ni à l’extérieur de l’église. Il y a pour cela une double raison. Une raison liturgique : ces rameaux font partie de la liturgie du dimanche des Rameaux. Une raison préventive : éviter tout rassemblement.

    2. Messe chrismale

    La bénédiction des Saintes Huiles et la consécration du Saint Chrême  (pour le baptême, la confirmation, l’ordination presbytérale et l’onction des malades) aura lieu en cercle fermé et sera présidée par l’évêque et quelques prêtres. Chaque évêque a également la possibilité de reporter la célébration de la messe chrismale jusqu’à l’autorisation de reprise des célébrations liturgiques publiques. Les Saintes Huiles seront distribuées après la pandémie selon les directives de chaque diocèse.

    3. Jeudi Saint, Vendredi Saint, Veillée pascale et Pâques

    Seules les célébrations avec quelques personnes en vue de leur diffusion à la radio, à la télévision ou en streaming pourront avoir lieu. Elles se dérouleront cercle fermé, dans le respect de la distance de sécurité prescrite.

    En raison des mesures actuelles, le sacrement de réconciliation individuel ne pourra être conféré. Les évêques de Belgique autorisent les fidèles à reporter leur confession pascale à une date ultérieure. Ou, comme l’a récemment déclaré le Pape François au vu des circonstances exceptionnelles de cette année : Oui, il est possible de recevoir le pardon de Dieu sans prêtreSi tu ne trouves pas de prêtre pour te confesser, parle avec Dieu, il est ton Père, et dis-lui la vérité : ‘Seigneur, j’ai commis le mal en ceci, en cela, …” Demande-lui pardon de tout ton cœur avec l’acte de contrition et promets-lui : “Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant”. Et tu reviendras immédiatement dans la grâce de Dieu.

    Comment célébrer Pâques sans confession ni communion, ou ‘faire ses Pâques’ cette année ? En faisant ce qui est possible : prier à la maison, seul ou en famille ; lire et méditer les lectures et les prières prévues pour la Semaine Sainte ; suivre une célébration liturgique à la radio, à la télévision ou en livestream.

     4Baptêmes d’adultes

    Cette année, les baptêmes d’adultes ne pourront avoir lieu ni la nuit, ni le jour de Pâques. Les évêques sont unis à tous ceux qui se préparent de longue date à leur baptême pour Pâques. Ils comprennent leur déception et leur demandent de la patience. Ils leur proposeront dès que possible une autre date ou une autre période pour leur baptême.

    5. Baptêmes et mariages religieux

    Tous les baptêmes et mariages religieux sont reportés jusqu’à ce que ces célébrations soient à nouveau possibles. Les évêques prennent cette décision difficile, tout en partageant la déception de tous ceux qui avaient préparé avec soin et attendaient intensément leur mariage ou le baptême de leur enfant.

     6. Confirmations et premières communions

    Les célébrations de la confirmation et de la première communion prévues jusqu’au 19 avril ne pourront malheureusement pas avoir lieu. C’est une décision grave dont nous mesurons pleinement l’impact pour les enfants et les jeunes concernés, pour leurs familles et pour la paroisse. En ce qui concerne les confirmations et premières communions prévues après le 19 avril, il est trop tôt en ce moment de prendre des décisions définitives. Les évêques communiqueront le plus tôt possible et dès que les mesures du gouvernement le permettront, les informations nécessaires.

     7. Ouverture des églises

    Sauf décision contraire de la commune, les églises restent ouvertes pour la prière individuelle et le recueillement quand c’est possible. L’église, en tant qu’espace public, est bien évidemment soumise aux mesures gouvernementales, dont la distance de sécurité.

    8. Campagnes de Carême Entraide et Fraternité et Broederlijk Delen

    Les campagnes annuelles de Carême des deux organisations liées à l’Eglise ne sont quant à elles pas suspendues. Seules les collectes ecclésiales en liquide ne pourront avoir lieu. Les évêques appellent les fidèles à poursuivre la solidarité avec les populations et les pays dans le besoin et à effectuer leur don annuel par virement bancaire. Pour Entraide et Fraternité via le compte BE68 0000 0000 3434 et pour Broederlijk Delen via le compte BE12 0000 0000 9292.

     9. Les cloches de remerciement et d’espérance

    Les évêques s’associent à toutes les marques de gratitude et d’estime de la population envers ceux qui s’investissent dans la lutte contre le coronavirus : médecins, infirmières et infirmiers, services de police et d’urgence, décideurs politiques et leurs administrations. Les paroisses qui le souhaitent peuvent bien sûr s’associer à ceux qui applaudissent le soir les personnes engagées dans la lutte contre le coronavirus. Elles peuvent mettre par exemple une bougie devant la fenêtre ou faire sonner les cloches (de préférence les cloches de l’angélus à celles des fêtes).

     10. Médias

    Les diocèses restent autant que possible en contact avec l’ensemble des croyants, aussi bien au plan national qu’au plan diocésain, par le biais de messages vidéo ou en livestream. Vous trouverez les liens utiles et les aperçus sur les pages interdiocésaines et diocésaines de Cathobel ou de Kerknet.

    La RTBF et la VRT essayent de poursuivre la diffusion, le dimanche, des célébrations eucharistiques à la radio et à la télévision. RCF, KTO, France 2, Radio Maria et NPO Nederland diffusent également des célébrations religieuses. Les évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, lundi 23 mars 2020

  • Quand les séminaristes du Bon Pasteur se lâchent...

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    Institut du Bon Pasteur

    Retrouvez la veillée du dimanche de Lætare (22 mars 2020), en compagnie des prêtres et des séminaristes de l'Institut du Bon Pasteur. Liste des chants : 1. Pelot d'Hennebont 2. La Piémontaise 3. Les Bleus sont là 4. Santiano 5. Un gai luron des Flandres 6. (Tour de magie) 7. L'habitant de saint Roch 8. Les cosaques 9. (Hommage à la FSSP) 10. Cavalcade 11. (La vie de saint Roch) 12. La strasbourgeoise 13. Miserere de la mer 14. Prière et chant final

  • Le coronavirus : un châtiment divin ?

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    Du Professeur Roberto de Mattei de la Fondation Lepanto :

    Le Coronavirus est-il un châtiment divin ? Considérations politiques, historiques et théologiques - Le sujet de mon intervention s’intitule : “les nouveaux scénarios en Italie et en Europe pendant et après le Coronavirus”. Je n’aborderai pas la question d’un point de vue médical ou scientifique : je n’en ai pas la compétence. Mais je traiterai cette question sous trois autres angles : celui du spécialiste de sciences politiques et sociales ; celui de l’historien ; et celui du philosophe de l’histoire.

  • 25 Mars : consécration de l'Espagne et du Portugal au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie

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    25 Mars : consécration de l'Espagne et du Portugal au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie

    source

    23 Mars 2020

    La  Conférence épiscopale espagnole est jointe  à la convocation de la Conférence épiscopale du Portugal pour la récitation du Rosaire aura lieu le mercredi , 25 Mars Solennité de l'Annonciation du Seigneur, au sanctuaire de Fatima à 19,30  

    La récitation du Rosaire, offerte par les victimes du coronavirus, leurs familles, le personnel de santé, etc., sera  présidée par l'évêque de Fatima, Card. António dos Santos Marto.

    À la fin de la récitation du Saint Rosaire,  le Cardinal fera la Consécration au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie dans toute la péninsule ibérique, en Espagne et au Portugal, et leurs îles respectives. 

  • Madame

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    Madame (Bernadette de Lourdes)

    Eyma

    Madame,
    Vous qui m'avez choisie un jour
    Pour répandre vos mots d'amour
    Vous qui un jour m'avez élue
    Je vous bénis, je vous salue
     
    Madame,
    Vous qui faîtes de votre mieux
    Fille de paix, mère de Dieu
    Vous qui donnez au dépourvu
    Je vous bénis, je vous salue
     
    Madame,
    Dont le cœur brûle comme une flamme
    Avec l'amour pour oriflamme
    Sauvez leurs corps, sauvez leurs âmes
     
    Madame,
    Vous qui entendez les prières
    Des pauvres pêcheurs sur la Terre
    Vous notre sœur, vous notre mère Emplissez-nous de la lumière
     
    Madame,
    Vous qui avez donné l'enfant
    Le fruit parfait de votre sang
    Pour les humains faibles et nus
    Je vous bénis, je vous salue
     
    Madame,
    Vous qui apportez à ce monde
    Des feux de joie qui nous inondent
    Vous qui nous aimez tant et plus
    Je vous bénis, je vous salue
     
    Madame,
    Dont le…

    Source : Musixmatch

  • La prière du médecin de Jean-Paul II

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    D’ A M Valli, sur le site Benoit et moi :

    « Le 29 juin 2000, Jean-Paul II a adressé à la Fédération internationale des associations médicales catholiques une belle prière que nous pouvons redécouvrir en ce moment particulier.

    Jean-Paul II se tourne vers Jésus, le divin médecin, qui dans sa vie terrestre a montré sa prédilection pour les souffrants et a confié le ministère de la guérison à ses disciples. Il parle ensuite de la mission du médecin et demande qu’il sache voir dans le malade le visage du Christ. Il parle aussi de vérité, de sagesse, de science, des causes du mal et des remèdes.

    Avec gratitude, je dédie cette prière à tous les médecins, les infirmières et leurs collaborateurs qui s’engagent à combattre le coronavirus et à soulager les souffrances des malades:

    Seigneur Jésus,

    JP-II-croix.jpgMédecin divin, toi qui, au cours de ta vie terrestre, as témoigné un amour de prédilection envers ceux qui souffrent et qui as confié à tes apôtres le ministère de guérison, dispose-nous à être toujours empressés à soulager les souffrances de nos frères. Fais que chacun d’entre nous soit conscient de la grande mission qui lui a été confiée et qu’il s’efforce d’être toujours un instrument de ton amour miséricordieux dans son service quotidien.
    Éclaire nos esprits, guide nos mains, rends-nos cœurs attentifs et compatissants. Fais-nous voir dans chaque malade les traits de ton Visage divin.

    Toi qui est la Voie, donne-nous de savoir t’imiter chaque jour, non seulement comme médecins des corps, mais comme médecins de toute la personne, en aidant nos malades à poursuivre en toute confiance leur parcours terrestre jusqu’au moment de leur rencontre avec Toi.
    Toi qui est la Vérité, donne-nous la sagesse et la science, pour pénétrer dans le mystère de l’homme et de sa destinée transcendante, lorsque nous le rencontrons pour découvrir les causes de son mal et pour en trouver les bons remèdes.

    Toi qui es la Vie, donne-nous de porter l’annonce et le témoignage de « l’Evangile de la vie » dans notre profession, en nous attachant à la défendre toujours, de la conception jusqu’à son achèvement naturel, et à respecter la dignité de tous les êtres humains, particulièrement des plus faibles et des plus nécessiteux.

    Seigneur, fais de nous des bons Samaritains, prêts à accueillir, soigner et consoler ceux que nous rencontrons au cours de nos activités. Aide-nous à apporter notre généreuse contribution au renouvellement constant des structures de la santé, à l’exemple des saints médecins qui nous ont précédés.

    Bénis notre travail et notre profession, éclaire nos recherches et notre enseignement. Accorde-nous, enfin, qu’après T’avoir toujours aimé et servi dans nos frères souffrants, nous puissions, au terme de notre pèlerinage terrestre, contempler ton visage glorieux et éprouver la joie de la rencontre avec Toi, dans ton Règne de bonheur et de paix infinie. »

    Amen.

    *

    Version en français: http://www.ccmf.fr/Priere_du_medecin_catholique__lid=elem_263

    Ref. La prière du médecin de Jean-Paul II

    JPSC

  • Pour la consécration individuelle et collective des catholiques au Cœur Immaculé de Marie

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    De Jeanne Smits :

    Appel depuis la Pologne pour la consécration au Cœur Immaculé de Marie

    L'Association “Marche pour l'indépendance” en Pologne lance une initiative nationale, mais qui a vocation à devenir internationale, pour la consécration individuelle et collective des catholiques au Cœur Immaculé de Marie. Je vous invite à la relayer le plus possible autour de vous, via les réseaux sociaux et en partageant ce lien. – J.S.

    Acte de consécration collective de la Pologne et de nous-mêmes au Cœur Immaculée de Marie

    Face aux circonstances extraordinaires qui touchent notre Patrie, la Pologne, et toute l’Europe, nous sommes témoins des changements inédits : fermeture des cours de justice, des universités, des écoles, des centres commerciaux, les services médicaux surchargés, des ressources partiellement épuisées ; des millions de personnes poussées au confinement à la maison, dont un nombre non négligeable privé de ressources de leur gagne-pain quotidien… du jamais vu en Europe depuis la IIe Guerre mondiale ! Plus encore, probablement jamais dans l’histoire du monde autant de millions de catholiques ne se sont retrouvés dans autant de lieux à la fois privés de pouvoir participer à la Messe dominicale. Mais les dangers qui guettent la Pologne, tout comme le monde entier, sont bien plus vastes que la seule crise du coronavirus.

    Au temps des périls et des crises, la prière la plus fervente ne peut dispenser d’une action prudente et persévérante, qui fait partie de l’ordre normal des choses. En même temps affirmer que la prière est dans ces circonstances inutile reviendrait à rejeter d’une manière impie l’aide de Dieu, dont la Providence est seule à maîtriser totalement les évènements.

    C’est pourquoi dans cette situation extraordinaire nous faisons appel à tous les Polonais, notre clergé et nos autorités publiques à effectuer un acte commun de confier et consacrer la Pologne et nous-mêmes au Cœur Immaculé de Marie lors de la fête de l’Annonciation, le 25 mars prochain. A l’heure des moyens de communication modernes, effectuer un tel acte d’une manière commune ne nécessite pas de briser notre confinement particulier, ne réclame pas de forme unique pour tout le monde, mais requiert seulement le même esprit de foi et de cœur sincère et contrit, quelque soit le lieu où nous soyons.

    Nous invitons également les catholiques du monde entier à rejoindre cette initiative avec leur clergé et leurs autorités publiques, afin de confier eux-mêmes et leur patrie au Cœur Immaculé de Marie au jour de l’Annonciation, en union avec nous. Notre-Dame a en effet dit à Fatima face aux tribulations à venir : Mon Cœur Immaculé sera votre refuge et le chemin qui vous conduira surement à Dieu.

    Les clercs souhaitant nous signaler la participation de leur paroisse ou communauté dans cette initiative peuvent nous en informer par voie électronique à l’adresse : kontakt@niepokalanesercemaryi.pl

    Afin de témoigner de notre foi de par le monde et de notre confiance dans le Cœur de notre Mère du Ciel, nous publierons au fur et à mesure la liste de toues les paroisses et communautés engagées.

    Rejoignez cet évènement sur Facebook : https://www.facebook.com/events/142892050401058

    Le texte de la consécration est ici.

  • Suivez quotidiennement en direct à midi la Messe du jour avec Mgr Aillet

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    En ces jours de confinement, il est désormais possible de suivre en direct sur le "web", tous les jours, à midi, la Messe célébrée par l'évêque de Bayonne, Monseigneur Marc Aillet.

    Il vous suffit pour cela de vous connecter chaque jour un peu avant midi à la page spécialement créée à cet effet, en cliquant sur le lien MESSE EN DIRECT

    Ce lien permet également à ceux qui n'ont pas pu les suivre en direct, de retrouver l'enregistrement des Messes célébrées depuis la chapelle de l'évêché de Bayonne, par ce prélat issu de la Communauté Saint-Martin.

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    N'hésitez pas à diffuser le plus largement possible cette information, par mail ou par d'autres moyens, auprès de vos proches et de vos contacts. 

    Sursum corda !

    JPSC

  • L'Eglise et la pandémie : la peste de la banalité

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    De Pietro De Marco sur Settimo Cielo (Sandro Magister) en traduction française sur Diakonos.be :

    Coronavirus.  Mais l’Eglise souffre aussi de la contagion de la rhétorique vide

    Je reçois et je publie.  L’auteur, bien connu des lecteurs de Settimo Cielo, philosophe et historien de formation, a enseigné la sociologie des religions à l’Université de Florence et à la Faculté théologique d’Italie centrale.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    La peste de la banalité

    de Pietro De Marco

    Dans le contexte mondial de la pandémie en cours, on ne trouve nulle trace d’une intervention de l’Église « mater et magistra » un tant soit peu à la hauteur de sa maternité et son enseignement universels.  On a notamment pu l’observer en Italie à travers des interventions aux tonalités aussi diverses que celles de Marcello Veneziani, de Massimo Introvigne, de Gianfranco Brunelli du journal « Il Regno », ou d’Enzo Bianchi du monastère de Bose.  Des années de pieux bavardages ecclésiaux sur le levain, l’évangélisation et la prophétie trébuchent et s’étalent de tout leur long sur l’obstacle imprévu d’une épidémie qui, immédiatement, a tout dramatisé et tout verticalisé, entre la vie et la mort.

    Cette incapacité à parler est encore aggravée, contre toute espérance, par l’idéologie inévitablement utopique d’une Église comme « minorité prophétique », piètre succédané d’une église « militans ».

    Même la prière émouvante de l’archevêque Mario Delpini du haut des flèches du Dôme de Milan semblait dépourvue de toute volonté d’autorité – sur la cathédrale du grand saint Ambroise ! -, étant donné la façon réservée, presque privée avec lequel le prélat s’est présenté aux caméras et au monde plutôt qu’en habits liturgiques.  Je comprends qu’une tenue de ville et une calotte suffisent pour entonner « O mia bela Madunina » plutôt que « Recordare Domine testamenti tui et dic Angelo percutienti : Cesset manus tua ».  [« Dis à ton ange exterminateur : retire ta main » de 2 Samuel 24,16, de l’introït de la messe « pro vitanda mortalitate vel tempore pestilentiae »].  Mais ce qui compte le plus, c’est que l’invocation de l’archevêque de Milan ait été dominée, comme presque partout dans l’Église, par des recommandations relationnelles, de bonne étiquette chrétienne, des invitations à être gentils, généreux, hospitaliers, à ne pas adopter de visions fondamentalistes, historico-salvifiques, et s’adressaient beaucoup moins à Dieu lui-même en tant qu’interlocuteur.  Même la prière à Marie, que les évêques répètent à l’envi, a parfois des airs de concession à une piété populaire que nous gardons en nous, quelque chose qui vient du cœur plus qu’une conviction de l’intellect.  Or le culte public à Dieu, à travers Marie, est bel et bien « logikòs ».

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