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  • Mesures en prévision de la reprise du culte en Belgique

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    Sous la signature de Sophie Delhalle, "Cathobel" (site web des diocèses francophones de Belgique) a communiqué, hier 20 mai 2020, quelques précisions bienvenues :

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    «En prévision d’une prochaine reprise des célébrations liturgiques, la conférence des évêques de Belgique a dressé une liste des mesures sanitaires à suivre par l’ensemble des lieux de culte.

    Lesdites mesures devront être communiquées à tous ceux qui participent au service religieux au moyen d’affiches placardées à l’entrée de l’église (à l’extérieur et à l’intérieur). Les symboles clairs seront préférés aux longs textes. Les mesures pourront être également publiées en temps voulu dans le journal paroissial.

    Eviter les contacts

    La réouverture des églises sera aussi l’occasion idéale pour un nettoyage en profondeur à l’eau et au savon.

    Afin d’éviter un maximum de contact, la distribution de livres de chants, de prospectus, de dépliants ou autres, sera interdite de même que leur transmission de main en main. Les évêques conseillent même de les retirer de l’église. A noter aussi que les bénitiers restent inutilisables jusqu’à nouvel ordre.

    Plan de circulation

    Concernant les installations sanitaires dans l’église, il est conseillé de les fermer complètement. En cas d’impossibilité, une personne sera chargée de la désinfection systématique des toilettes, robinets et poignées de portes. Le matériel adéquat sera prévu.

    Les UP et paroisses devront également réfléchir à un plan de circulation dans l’église : où et comment faire entrer les fidèles dans l’église, comment se rendent-ils à leur chaise, déroulement de la circulation lors de la communion, où et comment se déroule la sortie. Pour un respect de la distance sociale, il est préférable de différencier porte d’entrée et porte de sortie. Lors de la distribution de la communion, dans certaines églises, seule une file sera possible pour respecter les mesures de distanciation. A cet effet, une signalisation claire devra être établie : panneaux de signalisation, fléchage, autocollants, délimitation des allées, …

    Impliquer les fidèles

    En matière d’hygiène, il faudra prévoir à chaque entrée de l’église des lieux de désinfection bien visibles ainsi qu’un équipement de désinfection supplémentaire au cas où, par exemple, les fidèles qui vont à la communion doivent se désinfecter les mains. Prêtre, enfants de chœur et lecteurs devront aussi se désinfecter les mains.

    Le respect d’une distance d’1,5 m dans tous les sens entres les personnes restera sans doute encore obligatoire pendant un certain temps. Les chaises devront donc être placées en fonction.

    La conférence des évêques estime également que, dans un premier temps, il sera préférable de « se passer » de chorale. Le recours à un chantre restant néanmoins envisageable.  Pas de contact ni d’échange lors du signe de paix.

    Les évêques soulignent également l’importance d’impliquer la communauté des fidèles dans le processus.

    Lire ici: l’intégralité des Mesures d’hygiène. Préparation de reprise des célébrations.

    S.D. »

    Ref. Mesures en prévision de la reprise du culte en Belgique

    JPSC

  • Ascension : l'inculture religieuse du "Monde"

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    Du Salon Beige :

    Ascension : les fausses nouvelles du quotidien Le Monde

    Les journalistes du quotidien dit “de référence” ont la culture religieuse de nos contemporains. Dans un article destiné à expliquer “en huit point”, la fête de l’Ascension aux lecteurs, Ilham Mraizika ose écrire :

    Il les quitte physiquement pour s’incarner sous une autre forme, celle de l’Esprit saint dévoilé dix jours plus tard, lors de la Pentecôte.

    L’Ascension est célébrée le Jeudi saint depuis le IVe siècle, sur l’initiative du pape Léon Ier le Grand. Selon les traditions, elle est fêtée quarante jours ou cinquante jours après Pâques – soit en même temps que la Pentecôte. Il s’agit d’une fête mobile, elle peut donc être différente selon les calendriers liturgiques catholique et orthodoxe.

    Aujourd’hui, le Jeudi saint est férié dans de nombreux pays, comme la France, les Pays-Bas, ou encore l’Indonésie.

  • Feuillet du jour de l'Ascension (21 mai) : extraits de sermons de Pères de l'Eglise pour l'Ascension

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    2020_05_21_10_03_26_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • L'ONU : ennemi juré des religions qui ne professent pas sa morale relativiste

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    De Paul Tardif sur le site de l'Homme Nouveau :

    La liberté de religion contre la liberté de religion

    La liberté de religion contre la liberté de religion

    Si la critique de la morale stricte qu'imposeraient les religions est un lieu commun, on parle moins du manque absolu d'indulgence des instances internationales à l'égard de ce qu'elles considèrent comme bon ou mauvais. L'ONU excelle en la matière, premier fournisseur mondial de rapports sur les libertés et l'égalité, soi-disant défenseur ardent de la liberté religieuse mais ennemi juré des religions qui ne professent pas sa morale relativiste.  

    Nommé en 2016 rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction, Ahmed Shaheed a publié le 27 février 2020 un rapport sur la liberté religieuse à l’occasion des sessions de l’ONU sur la promotion et la protection de tous les droits de l’homme[1]

    Ce rapport de 19 pages est construit autour de deux idées majeures. Tout d’abord, il cherche à démontrer que les religions favorisent les discriminations et les violences en tout genre envers les femmes et les LGBTQ+ (sic). Sans distinction ni catégorisation, « l’opium du peuple » serait donc responsable des mutilations génitales, des lapidations pour adultères et des « entraves à l’avortement ». C’est bien connu : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Le rapport évoque indistinctement les « religions » ou les « convictions » mais jamais l’islam, le catholicisme ou le protestantisme ne sont clairement nommés, ce qui donne une impression que les toutes les religions se valent dans un cloaque indifférencié. La théorie du complot fonctionne également à plein dans les officines internationales et nous apprenons que les religions pourraient dans certains pays agir impunément soit parce qu’elles infiltrent les organes politiques, soit parce qu’elles bénéficient d’une influence idéologique sur la population. Puis Ahmed Shaheed affirme que les religions ne sont pas monolithiques et si certains groupes soutiennent les discriminations, d’autres au contraire peuvent être de puissants alliés pour favoriser « l’égalité des genres ». Il préconise un soutien actif des Nations-Unies envers ces groupes et ces initiatives. Un certain nombre d’exemples sont donnés comme celui de #Faith4Rights, cette organisation issue de l’ONU, qui vise à former les responsables religieux à l’égalité et à la diversité pour qu’ils en deviennent ensuite des apôtres auprès de leurs communautés.

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  • L'audience de KTO a "explosé" durant le confinement

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    De Charles-Henri d'Andigné sur le site de Famille Chrétienne :

    Cinq fois plus d'audience pour KTO pendant le confinement

    MAGAZINE – Le nombre de téléspectateurs de KTO en période de confinement a littéralement explosé. Le point avec sa directrice générale, Philippine de Saint-Pierre.

    Comment vous êtes-vous adaptés au confinement ?

    Nous avons dû nous y adapter rapidement, dès que les messes publiques et les rassemblements ont été interdits. Les émissions qui y étaient consacrées ont bien entendu été supprimées. Nous nous sommes retrouvés face à un paradoxe : nous supprimions des programmes au moment même où les attentes des téléspectateurs, confinés, étaient décuplées !

    La première demande a été la messe. Le pape heureusement a décidé de diffuser sa messe du matin, à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Nous la retransmettons en direct et en français, à 7 h. Même chose pour la messe de Lourdes, à 10 h, à la suite de la fermeture du sanctuaire dont nous avons vu l’impact sur de nombreux fidèles du monde entier.

    Et les autres émissions ?

    Nous avons instauré un rendez-vous, à 14 h, où des curés de paroisse répondent aux questions, très diverses, des téléspectateurs du monde entier : la messe télévisée est-elle valide ? Faut-il se lever ou s’agenouiller devant son écran comme dans une église ? Et la communion de désir ? Des questions qu’ils ne s’étaient jamais posées, n’étant pas confrontés au problème.

    Par ailleurs, nous rediffusons des documentaires. Nous en produisons entre trente-cinq et quarante-cinq par an depuis vingt ans, cela fait une belle collection. Cela va du portrait de l’abbé Alexandre Glasberg, résistant, à un film d’Alexandre Dolgorouky sur saint Jérôme et saint Augustin. Et puis des films de Saje Distribution, Jésus. L’enquêteInterview avec Dieu, etc. Bref, une programmation la plus riche et la plus variée possible.

    Comment a évolué votre audience ?

    C’est difficile à dire pour les quatre-vingt-huit pays dans lesquels nous diffusons, mais l’audience a été environ multipliée par cinq en France ! Même chose sur Internet. Avec des pics d’audience liés aux messes et aux rendez-vous que j’ai mentionnés plus haut.

    Sur Internet, plus de la moitié des personnes qui nous regardent ont moins de 45 ans. Tout cela est riche d’enseignements, et plein d’espoir pour la suite. Il y a un appétit, un vrai désir d’être accompagné dans sa prière, et surtout une volonté de ne pas perdre la joie, même dans une période difficile, même au milieu des tribulations du monde, même pour ceux qui traversent des drames personnels.

    Il y a ce désir de ne pas être une feuille ballottée par le vent, mais de se dire ensemble ce qui nous enracine, ce qui donne sens à la vie. On l’entend beaucoup chez nos téléspectateurs quand ils réagissent à nos programmes.

    Et le KTO d’après ?

    Il est un peu tôt pour le dire. La télévision est un univers en évolution permanente. Le service que rend KTO est précieux. L’épisode que nous traversons l’aura largement confirmé, s’il en était besoin.

    Charles-Henri d'Andigné

  • "Le Monde d'après..." : le lancement d'une nouvelle revue trimestrielle

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    Le Monde d'après

    Le Monde d'après...

    Une nouvelle revue trimestrielle est lancée par les éditions France-Empire sous la direction de Frédéric Aimard. Elle explore « le monde d'après... » à la lumière de la doctrine sociale de l'Église.

    La consultation du n°1 (juin-juillet-août) de la revue est gratuite : cliquez sur l'image pour la feuilleter ou la télécharger en PDF.
    https://fr.calameo.com/read/0062449649948fbb58957

    Il n'y aura d'impression papier trimestrielle que si un nombre suffisant d'amis souscrivent à cet abonnement : 40 euros pour 4 numéros.

    SPFC-ACIP / France-Empire 60, rue de Fontenay 92350 LE PLESSIS-ROBINSON / 06 77 90 36 20
  • Rassemblements dans les lieux de culte : les requérants pourront-ils convaincre le Conseil d’État ?

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre :

    Des catholiques interpellent le Conseil d’État pour lever l’interdiction de rassemblements dans les lieux de culte

    "La liberté de culte est dans notre pays un droit fondamental garanti par la constitution, qui ne saurait être soumise à des impératifs économiques, explique Joseph Junker, porte-parole francophone des requérants. Nous trouvons intolérable que notre gouvernement témoigne un tel mépris envers les libertés des citoyens, en particulier celles des catholiques et de leurs spécificités. Cette décision est profondément injuste, disproportionnée et paternaliste, d'autant plus que les catholiques ont prouvé être parfaitement capables de prendre eux-mêmes des mesures de protection, et d'organiser des célébrations eucharistiques de manière sûre et dans le respect des règles de sécurité. La liberté religieuse est garantie par notre Constitution et la Convention européenne des droits de l'homme. 

    En Allemagne et en France, des recours ont abouti à un sévère désaveu du gouvernement de ces pays par la Justice, qui a jugé ces interdictions du culte complètement illégales. Nous avons donc décidé de nous aussi demander justice, et d'introduire une procédure auprès du Conseil d'État. Notre objectif est de faire annuler l'interdiction telle qu'elle est en vigueur en Belgique pour violation de la Constitution. Nos avocats ont étudié les chances de succès et ont préparé une requête qui est introduite en ce moment."

    Les chefs des cultes négocient

    Aura-t-elle des chances d’aboutir ? Les requérants pourront-ils convaincre le Conseil d’État que ce maintien du confinement pour les cultes serait "disproportionné, incohérent et insuffisamment motivé" ? Les prochaines semaines le diront. Mi avril, les professeurs de théologie Louis-Léon Christians (titulaire de la chaire Droit et religions à l’UCLouvain), et Adriaan Overbeeke (UAntwerpen) estimaient "qu’était respecté un équilibre adéquat entre les mesures sanitaires et la garantie de la liberté de culte". Cela, "dans la mesure où les arrêtés semblaient se limiter à l’interdiction des cérémonies collectives tout en maintenant ouverts les lieux de cultes à des pratiques individuelles respectueuses des distances de sécurité." La situation a cependant évolué alors que le déconfinement s’élargit, estime aujourd’hui Louis-Léon Christians qui reconnaît que c’est aussi le non-respect du principe de "non-discrimination" que pourraient épingler les croyants.

    Pour rappel, si ce sont ici des laïcs qui ont entamé cette démarche, les évêques, en compagnie des chefs des autres cultes reconnus, ont entamé des négociations avec le gouvernement pour relancer les célébrations publiques. Ils ont également remis un protocole au Conseil national de sécurité pour clarifier les mesures qui seront prises dans les lieux de culte afin que les célébrations puissent reprendre dans le respect des normes sanitaires.

  • L’Ascension du Seigneur : un appel au réveil de notre cœur

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement (sur son blog) pour ce jour de l'Ascension :

    Appel au réveil du cœur

    Le départ du Christ de la Terre vers son Père pourrait laisser un goût amer aux esprits qui, comme le mien, aiment tout vérifier. Le Christ n’est plus sur la terre. Il n’est plus au tombeau, mais nous ne pourrons plus comme saint Thomas aller voir si nous pouvons mettre notre doigt dans la marque des clous. Nous pourrions avoir un goût de trop peu comme quand on a assisté à un beau spectacle de prestidigitation et qu’ensuite le magicien remballe toutes ses affaires et qu’on ne pourra jamais vérifier s’il y avait un double fond au chapeau. Le Christ est élevé aux cieux, pris dans la nuée — ce sont des signes divins qui parcourent toute la Bible pour nous parler de Dieu, qui dépasse tellement notre réalité, et que saint Luc à son tour utilise dans les Actes des apôtres — et il ne reste de lui que la trace de son passage dans le cœur des apôtres et de tant de croyants. Dans notre cœur aussi…

    Cela pourrait paraître décevant, mais c’est la loi de l’Évangile depuis le début. Tant que nous ne sommes pas à la fin du monde, au moment du retour du Christ dans la gloire, manifeste pour tous, les événements du Christ produisent leur effet à condition d’être accueillis dans un cœur. Toujours, Jésus a préféré ce qui se passe dans le cœur et est invisible pour les yeux. Devant le paralytique amené par quatre hommes, il estime que le plus urgent est de lui donner le pardon de ses péchés. Plusieurs fois il montrera des réticences à réaliser des miracles, voulant plutôt la foi. Et ce n’est pas la maladie ou les malheurs du temps qui le conduiront à la mort, mais les cœurs fermés de ses adversaires.

    L’Ascension du Seigneur est donc un appel au réveil de notre cœur. Allons-nous nous mettre à désirer davantage ? La tentation est grande de nous contenter des morceaux de bonheur que nous parvenons à nous procurer au long de cette vie. Allons-nous oser quitter nos attentes terrestres pour des attentes célestes ? Non pas des attentes chimériques, illusoires, mais une espérance basée sur la promesse du Christ, dont les apôtres ont reçu la mission d’être témoins. Vivre une belle vie d’honnête homme, c’est pas mal, mais c’est si peu devant « la gloire sans prix de l’héritage que vous partagez avec les fidèles » (Ép 1,18). Esprit Saint, toi vers qui nos regards se portent encore davantage en ces 9 jours qui nous séparent de la Pentecôte, toi que nous voulons en nous, fais-nous désirer une vie plus grande que la vie naturelle ! Aide-nous à regarder notre vie appelée à entrer dans la splendeur de l’amour et de la joie où est entrer le Christ, notre berger ! Et aide-nous à poser aujourd’hui des choix en conséquence de cet appel formidable !

    L’évangile selon saint Matthieu (Mt 28,16) ne nous raconte pas l’Ascension, mais, à ce qu’il semble, un épisode intermédiaire où Jésus ressuscité continue la formation de ses disciples, leur « parlant du royaume de Dieu » (Ac 1,3). Ce moment, ce sont les premiers battements de cœur de l’Église. Sa mission est de faire des disciples au Christ, de lui amener des gens de toutes les nations. Elle sera capable de le faire car Jésus est avec nous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Et que, parce qu’il a donné sa vie, « tout pouvoir » lui a été « donné au ciel et sur la terre ». Ne nous contentons pas de ceux qui sont déjà chrétiens, car Dieu veut révéler son amour à beaucoup de monde. Jésus notre maître, Jésus le berger de l’Église n’est pas une référence parmi d’autres, mais le seul qui est passé là où il est passé : né parmi nous, mis à mort, relevé d’entre les morts, entré dans la gloire du Père. Il n’y a que lui qui peut donner cela aux hommes. Profitons-en doublement, et ne le gardons pas pour nous !

  • Ascendit Deus in jubilatione

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    de Peter Philips (1560-1628)

    Allelúia Alléluia
    Ps. 46, 6  
    ℟. Allelúia. ℣. Ascéndit Deus in iubilatióne, et Dóminus in voce tubae. ℟. Alléluia. ℣. Dieu est monté au milieu des cris de joie, et le Seigneur au son de la trompette.