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Le droit à la vie bafoué : la Nef y consacre son numéro de juin

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De Christophe Geffroy en éditorial sur le site de La Nef; extrait :

Le droit à la vie bafoué

Un droit fondamental est foulé aux pieds depuis longtemps : le droit à la vie ! Au profit d’un « droit à l’avortement » – qui n’est ni plus ni moins qu’un droit de tuer – devenu pour nos législateurs le plus sacré, au point qu’il est interdit de le remettre en cause. La tentative d’allonger les délais de l’IVG en raison du confinement est symptomatique de cet état d’esprit. Raison de plus pour ne pas lâcher ce combat nécessaire, y revenir à temps et à contretemps, même s’il est parfois quelque peu désespérant d’avoir l’impression de crier dans le désert (1) !

Si l’on veut bien y réfléchir un instant, le concile Vatican II n’a pas forcé le trait en taxant l’avortement de « crime abominable » (2) : comment qualifier autrement l’attentat perpétré contre le plus innocent et le plus fragile des êtres appartenant à notre humanité ? Et l’on dénombre plus de 200 000 avortements chaque année en France et 56 millions dans le monde (selon l’OMS) dans une large indifférence, tant cet acte barbare a été banalisé par sa légalisation ! Comment un tel scandale ne peut-il pas avoir de répercussions, aussi bien dans l’ordre temporel que dans l’ordre spirituel ? Il s’agit en effet d’un crime contre ces petits êtres en devenir mais aussi contre Dieu, une injustice révoltante qui crée un grave désordre atteignant forcément le bien commun au plus profond.

Il est juste d’observer, cependant, que nos contemporains ont accepté la légalisation de l’avortement davantage par ignorance et faiblesse que par un choix vraiment libre et éclairé. En effet, s’il est un domaine où la désinformation est totale, où la propagande est orchestrée de façon quasi totalitaire, c’est bien celui-là. C’est pourquoi il faut persister à argumenter contre cette loi inique, tout esprit honnête pouvant comprendre les enjeux de ce combat vital.

Un mot pour conclure : faire cesser l’avortement n’a pas pour but de brimer les femmes, mais au contraire de leur éviter un acte extrême et irréversible (qui, au reste, leur explique, avant l’IVG, le risque de traumatisme qui s’ensuit ?). Si l’homme moderne recherche éperdument le bonheur, il croit qu’il réside avant tout dans sa « liberté », dont il a une vision erronée (liberté sans limite de tout faire et tout défaire à sa guise…), alors qu’il n’est possible que moyennant l’acceptation de contraintes bienfaisantes qui nous sont imposées par notre nature et circonscrivent notre liberté, laquelle n’a de sens que conforme à la vérité de notre être.

(1) C’est pourquoi, il nous a semblé important d’y revenir par un dossier dans ce numéro (n°326 de juin 2020).
(2) Gaudium et spes, n. 51, §3.

Commentaires

  • Bravo à La Nef de consacrer son numéro de juin à ce "crime abominable" pendant que l'Eglise n'a que le mot "planète", "terre", "réchauffement climatique", zoiseaux, fleurettes, compost, recyclage, ... à la bouche!
    Personnellement, l'"Eglise Verte", du nom d'un label qu'il lui est proposé d'obtenir en France, je n'en peux plus, j'en ai la nausée! (Pourtant, Dieu sait si j'aime la Création tout entière et combien j'aime la contempler et la respecter!)
    Un embryon humain, un seul petit embryon humain vaut plus que tous les arbres et les animaux du monde réunis. Il est SACRE.
    Au lieu d'un "label Eglise Verte" tel le "Label Rouge" pour les fromages au lait cru affinés à la main, ce dont nous avons besoin, c'est d'une onction de courage reçue de notre Seigneur pour défendre EN ABSOLUE PRIORITE ses tout petits enfants, ses joyaux sacrés, à n'importe quel prix, quoi qu'il nous en coûte, comme l'a fait le Docteur Dor par exemple, qui, lui, ne s'est pas trompé de combat!

    Voici un lien éloquent de statistiques en temps réel:
    https://www.worldometers.info/abortions/

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