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Extension de l'avortement à 4 mois et demi : l’adoption de la proposition de loi s’éloigne à nouveau

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De L. Vanbellingen sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

Extension de l'avortement à 4 mois et demi : l’adoption de la proposition de loi s’éloigne à nouveau

02/07/2020

Alors qu'un vote définitif était annoncé depuis plusieurs jours à la Chambre, la proposition de loi concernant l'extension de l'avortement a fait finalement l'objet d'une nouvelle demande d'avis au Conseil d'Etat.

Plusieurs amendements complémentaires ont en effet été déposés par le cdH, le CD&V et la N-VA, au sujet desquels 55 députés ont sollicité l'avis du Conseil d'Etat.

Ces amendements ont notamment trait à l'absence de toute sanction prévue dans le texte actuel, en cas de non-respect des nouvelles conditions, notamment quant au délai de 18 semaines de grossesse (sur ce point, voy. le Dossier IEB spécialement consacré à cette dépénalisation de l'avortement).

Les députés à l'initiative de la proposition ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme une « manoeuvre dilatoire » pour reculer le vote. Il convient à cet égard de préciser que ceux-ci s'opposent par ailleurs à ce que des experts soient enfin entendus à propos de cette réforme, ce qui n'a toujours pas pu être effectué depuis le dépôt de la proposition en octobre 2019.

L'absence de vote définitif est d'autre part liée aux négociations actuelles concernant la formation d'un gouvernement fédéral. Joachim Coens, président du CD&V, considère en effet difficile, pour son parti, de pouvoir poursuivre les négociations si une telle loi était adoptée.

Plus largement, les voix semblent de plus en plus nombreuses, ces derniers jours, pour s'opposer à ce texte. Une carte blanche émanant d'un collectif représentant plus de 2600 soignants a en effet récemment rappelé les raisons de fond expliquant les dangers d'une telle réforme : lourdeur de l'acte d'avortement après 3 mois (effectué par démembrement du foetus, celui-ci mesurant 20 cm), absence de consensus des experts, suppression du devoir d'information sur les aides matérielles et psychologiques, … Pour les mêmes raisons de fond, le député Michel de Maegd et la ministre Marie-Christine Marghem invitent les parlementaires à voter contre un tel texte.

Une incertitude plane encore sur le délai accordé au Conseil d'Etat pour rendre son avis : le Président de la Chambre a en effet laissé entendre qu'il pourrait solliciter l'urgence de sa propre initiative, afin que cet avis soit délivré dans un délai de cinq jours ouvrables. Dans une telle hypothèse, le texte pourrait être à nouveau examiné en séance plénière avant les vacances parlementaires débutant le 21 juillet. Dans le cas contraire, l'avis ne serait pas rendu avant un mois, ce qui repousserait les débats et le vote final sur la proposition à la rentrée parlementaire d'octobre.

Pour rappel, le Conseil d'Etat avait déjà rendu un avis sur la proposition de loi adoptée en commission, ainsi que sur plusieurs amendements déposés en mars dernier (voy. Flash Expert IEB). Le Conseil d'Etat se refuse jusqu'ici à analyser le fond de la proposition, en particulier quant aux raisons qui permettraient de considérer que l'équilibre est assuré entre l'intérêt de la femme et celui de l'enfant à naître.

Commentaires

  • Que l'on se réclame de gauche ou de droite, tuer en enfant reste un crime et un crime d'autant plus lâche quand la victime ne sait pas se défendre .Un pays qui admet l'infanticide est un pays perdu . Les moyens pour ne pas avoir d'enfant sont multiples_Comment peut on encore dormir après avoir tué son propre enfant .

  • … il y a beaucoup d'inconscience, malheureusement.
    Les médias sont les références aux valeurs pour beaucoup à cette époque- ci.
    Ils nous instruisent chaque jour, à domicile, à volonté… partout ...
    Nous sommes branchés (es) sur les personnalités (journalistes - invités) qui deviennent nos modèles. Ne sont-ils pas tous universitaires ? Ils savent … (?) Ils séduisent.

    Perso, je suis très reconnaissante envers KTO Tv qui aussi à un souhait de formation, d'instruction, d'écoutes d'invités, de distraction, avec références chrétiennes spécifiquement, bien sûr.
    Pendant le confinement, ils ont eu beaucoup de succès. C'était remarquable ! bienfaisant ! de grande qualité !
    Nous pouvions assister, virtuellement bien sûr, aux Vêpres, aux Offices du jour, à la Messe… Il y avaient tant de moments de réflexions pour nous élever vers le Bien.. nous reconstruire, repartir avec de nouvelles dispositions envers l'autre. Le futur ...
    Le Christ nous a bien démontré: il a fait le Bien de l'Autre au prix de son Sang. Valeur Suprême.

    Il faut impérativement savoir qu'un petit fœtus est en attente de notre bienveillance, de notre amour. Il est dépendant, comme nous le fûtes. C'est l'affaire de tout un chacun

  • Un avortement est un crime contre l'humanité ! Il est inacceptable et même inconcevable qu'une maman tuer le bébé qu'elle porte en son sein ou qu'elle se rende complice' de ce meurtre. Certes , la Maman en détresse est le plus souvent manipulée pour qu" on en arrive à lui faire croire que l'avortement, c'est son droit et qu'elle n'aura aucun souci à se faire dans la suite. Les témoignages au contraire montrent que cet avortement laisse immanquablement une blessure psychologique inguérissable, souvent cause d'un traumatisme indéracinable.
    Pauvre femme qui ruine ainsi sa vocation de "donneuse de vie".

    Mais quand donc mettra-t-on fin à cette "civilisation de la mort " qui donne le droit de tuer alors qu'il existe d'autres moyens positifs de faire accueillir ce bébé dans une institution, une famille ou un couple en mal d'enfants ?

    Quand donc optera-t-on pour une "civilisation de l'amour " où les plus faibles seront toujours les privilégiés dans la défense de la vie ?

    La "civilisation de l'amour", c'est bien ce que Jésus nous proposa en donnant Sa Vie pour que chacun de nous soit sauvé d'une mort éternelle, non ?

    Vraiment la déshumanisation des belges promoteurs de cette extension du droit d'avorter est stupéfiante .Ces politiciens et leurs complices feraient bien de se souvenir qu'il existe une justice immanente et que, tôt ou tard, elle s'exercera contre les tenants de cette in humanité ! Prions pour qu'ils en prennet conscience tant qu'il en est encore temps !

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