De Lianne Laurence sur LifeSiteNews :
Le cardinal Zen reproche au pape François de ne pas avoir répondu à la dubia sur le "meurtre" de l'Église chinoise
L'évêque de 88 ans a accusé le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, d'un triple assassinat de l'Église en Chine et de "manipulation du Saint-Père".
6 juillet 2020
Le cardinal Joseph Zen s'entretient avec LifeSite à New York le 14 février 2020.Jim Hale / LifeSite
Cela fait un an que le cardinal Joseph Zen a fait un voyage d'urgence à Rome pour tenter d'avertir le pape François au sujet du document pastoral du Vatican qui vient de paraître et qui donne aux prêtres en Chine des raisons pour lesquelles ils devraient s'enregistrer auprès du gouvernement communiste.
L'évêque de Hong Kong à la retraite, âgé de 88 ans, a marqué cet anniversaire en juillet dernier en notant sur son blog et sur Twitter que le pape François n'a toujours pas répondu à ses nombreuses "dubia" ou critiques du document que Zen a décrit comme "la chose la plus cruelle" que le Vatican ait faite concernant l'Église catholique en Chine, et "absolument contre la doctrine de l'Église, car elle encourage les gens à faire partie d'une Église schismatique".
Zen a également marqué l'occasion en accusant le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, d'avoir "à lui seul" achevé une "trilogie de meurtres de l'Église en Chine" et de "manipuler le Saint-Père".
Selon lui, la première partie de la trilogie constitue dans l'accord secret provisoire conclu par le Vatican en septembre 2018 avec le régime communiste du président Xi Jinping sur la nomination des évêques catholiques en Chine.
Alors que le pape insiste pour que l'accord lui donne le dernier mot sur la nomination des évêques, Zen écrit qu'il doute que le document, qu'il n'a pas été autorisé à voir, soit clair sur ce point.
La deuxième partie de la trilogie était "plus dommageable : la légitimation de sept anciens évêques", a écrit Zen.