Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

On compte plus de martyrs chrétiens aujourd’hui que durant tous les siècles précédents

IMPRIMER

D'Agnès Pinard Legry/avec I.Media sur Aleteia.org

Il y a plus de martyrs chrétiens aujourd’hui que durant tous les siècles précédents

31 août 2020

« Il y a eu plus de chrétiens martyrisés dans le siècle passé que durant tous les siècles précédents » et la tendance n’est pas en train de diminuer, a assuré Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France, lors d’une méditation délivrée le 25 août à l’occasion d’un pèlerinage dans le diocèse de la Rochelle.

L’Église compte, hier comme aujourd’hui, de nombreux martyrs persécutés au nom de leur foi. Si l’histoire des premiers martyrs de l’Église de Rome est particulièrement connue et rappelée à plusieurs occasions dont les Litanies des saints, les martyrs sont loin d’avoir disparu. « Il y a eu plus de chrétiens martyrisés dans le siècle passé que durant tous les siècles précédents » et la tendance n’est pas en train de diminuer, a relevé Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France, dans une méditation le 25 août à l’occasion d’un pèlerinage de l’île Madame (Charente-Maritime) qui commémore chaque année le martyre de plus de 800 prêtres sous la Révolution.

« Les martyrs d’aujourd’hui stimulent le travail de l’Église sur différents fronts », a-t-il détaillé. Parce qu’ils offrent « un témoignage contre la négation de la liberté religieuse et une demande pressante aux États de mettre en œuvre des mesures de protection », ces « martyrs d’aujourd’hui stimulent le travail de l’Église sur différents fronts, par exemple, en promouvant la liberté religieuse, l’unité entre les églises chrétiennes, l’amitié entre les religions du monde et le pouvoir transformant du pardon en politique », a-t-il considéré.

La douceur de Dieu « nous amène à poser une limite à notre tendance à nous faire valoir devant les autres, de décider pour les autres, de toujours parler, de vouloir avoir un contrôle absolu de ce qui arrive autour de nous », a poursuivi plus largement le diplomate. Une alternative selon lui « efficace à la voie de la violence qui aujourd’hui est souvent retenue comme unique pour porter quelque résultat ».

Les commentaires sont fermés.