Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le prochain synode portera sur la synodalité

    IMPRIMER

    D'Amedeo Lomonaco sur Vatican News :

    Le Pape convoque un synode sur l'Église et la synodalité en 2022

    Dans deux ans, la prochaine assemblée générale ordinaire du synode des évêques se tiendra sur le thème de la synodalité. Cela a été annoncé par le secrétaire général du synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri

    «Pour une Église synodale : communion, participation et mission» : c'est le thème de la XVIe assemblée générale ordinaire du synode des évêques convoquée par le Pape François. Le Saint-Père, au cours de son pontificat, nous a rappelé à plusieurs reprises que la synodalité est une des voies majeures dans la vie de l'Église. À l'occasion du 50e anniversaire de la création du synode des évêques, le 17 octobre 2015, il avait affirmé : «Ce que le Seigneur nous demande, dans un certain sens, est déjà contenu entièrement dans le mot synode. Marcher ensemble - laïcs, pasteurs, évêque de Rome - est un concept facile à exprimer en paroles, mais pas si facile à mettre en pratique».

    Une pyramide inversée

    La synodalité, a souligné le Pape en 2015, offre «le cadre interprétatif le plus adéquat pour comprendre le ministère hiérarchique lui-même»«Si nous comprenons que, comme le dit saint Jean Chrysostome, l'Église et le synode sont synonymes, nous comprenons aussi qu'en son sein, personne ne peut être “élevé” au-dessus des autres»«Au contraire, explique le Saint-Père, dans l'Église, il est nécessaire que quelqu'un s'abaisse pour se mettre au service de ses frères en chemin». Jésus a constitué l'Église «en plaçant à son sommet le Collège apostolique, dont l'apôtre Pierre est le rocher». Mais dans cette Église, «comme dans une pyramide inversée, le sommet est sous la base». C'est pourquoi, observe François, ceux qui exercent l'autorité «sont appelés ministres : car, selon le sens premier du mot, ils sont les derniers de tous».

    Niveaux de synodalité

    Le premier niveau d'exercice de la synodalité a lieu dans les Églises particulières. Le deuxième niveau est celui des provinces et des régions ecclésiastiques, des conseils particuliers et surtout des conférences épiscopales. Le dernier niveau est celui de l'Église universelle. «Ici, le synode des évêques, représentant l'épiscopat catholique - a rappelé le Pape - devient une expression de la collégialité épiscopale au sein d'une Église synodale».

    Synode et synodalité

    S'inspirant des paroles de François à l'occasion du 50e anniversaire de la création du synode des évêques, la Commission théologique internationale a mené une étude en 2018 sur la synodalité dans la vie et la mission de l'Église. Synode - dit le document - est un mot ancien dans la tradition de l'Église. Il est composé de la préposition σύν (avec) et du nom ὁδός (via). Il indique le chemin parcouru ensemble par le peuple de Dieu. Depuis les premiers siècles - rappelle encore le document - le mot «synode» a été utilisé pour désigner les assemblées ecclésiales convoquées à différents niveaux pour discerner, à la lumière de la Parole de Dieu, les questions doctrinales, liturgiques, canoniques et pastorales. Le terme synodalité indique «le modus vivendi et operandi spécifique de l'Église, le Peuple de Dieu, qui manifeste et réalise concrètement sa communion d'être en marchant ensemble, en se rassemblant en assemblée et en participant activement de tous ses membres à sa mission évangélisatrice». Le concept de communion exprime «la substance profonde du mystère et de la mission de l'Église», qui a dans la célébration eucharistique «sa source et son sommet».

  • Un bilan équilibré en 10 points sur le coronavirus...

    IMPRIMER

    ... est consultable sur ce site : https://legrandcontinent.eu/fr/2020/03/07/bilan-coronavirus/

    On peut aussi lire ce coup de gueule contre la psychose qui règne : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/03/07/coronavirus-et-cretinisation-hypocondriaque-massive/

  • Le "silence de Pie XII" : sus aux fake news

    IMPRIMER

    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Archives du pontificat de Pie XII : les nombreuses « fake news » seront démantelées

    Le p. Peter Gumpel, relateur de la cause de la béatification, s’exprime

    « Les nombreuses « fake news » seront démantelées autour du prétendu silence de Pie XII autour du drame de la Shoah », affirme l’historien jésuite allemand et relateur de la cause de béatification du pape Pie XII, le p. Peter Gumpel, dans des propos repris par Avvenire en italien du 2 mars 2020. Le jésuite de 96 ans se dit convaincu que l’ouverture des archives du Vatican relatives au pontificat du pape Pie XII confirmera « les nombreux gestes de charité cachée faits par Pacelli en faveur des Juifs » et « surtout, ajoute-t-il, il sera confirmé que rien n’a été caché ».

    Le père Gumpel représente, en un certain sens, le dernier témoin vivant – après la mort en 2014 du postulateur de la cause de Pie XII, le p. Paolo Molinari – de cette génération d’historiens jésuites ayant eu accès, sur mandat de Paul VI, aux Archives secrètes du Vatican. « J’ai eu, raconte-t-il, le même privilège que mes confrères Burkhart Schneider, Robert Graham, Pierre Blet et Angelo Martini, auteurs des fameux 12 volumes d’Actes et documents du Saint-Siège relatif à la Seconde Guerre mondiale, d’avoir accès à tous les documents des Archives secrètes du Vatican. »

    En tant que relateur de la cause de la béatification du pape Pie XII, le p. Gumpel a eu l’occasion de recueillir le témoignage de sœur Pascalina Lehnert (1894-1983), collaboratrice proche du pape Pie XII : elle « m’a confié sous serment », raconte le jésuite, l’existence « d’une lettre de protestation de Pie XII contre la déportation injustifiée des Juifs, qu’il avait brûlée au dernier moment dans la cheminée de la cuisine de l’appartement pontifical ». « ‘C’était un acte de prudence’, avait déclaré la religieuse, pour éviter de nouvelles représailles contre les Juifs par les nazis, poursuit le p. Gumpel : le pape Pie XII est intervenu avec sa prudence diplomatique proverbiale, généralement là où son action pouvait porter ses fruits, comme dans les pays indirectement occupés par les nazis tels la Slovaquie et la Hongrie. »

    Le jésuite explique que le pape Pie XII a fait de nombreux gestes cachés pour sauver les Juifs : « Son secrétaire historique, le père jésuite Robert Leiber, m’a confirmé que le pape avait utilisé une grande partie de sa fortune personnelle pour aider les Juifs, dit le p. Gumpel. La documentation et la thèse du savant juif Sir Martin Gilbert ont démontré … que Pacelli a probablement sauvé plus de 100 000 juifs dans le monde, en payant de sa propre poche de nombreux voyages d’espérance, d’Allemagne au Portugal ou au Brésil. »

    Le prince allemand devenu jésuite salue l’ouverture des archives du pontificat du pape Pie XII et explique que les chercheurs ne trouveront pas de documentation « brûlante »: « Ils ne trouveront rien d’inconfortable et de brûlant, aussi parce que Pie XII, comme toute la Curie romaine de cette époque après le 8 septembre 1943 craignant l’arrivée des Allemands dans la Cité, avait fait cacher et disparaître tous les documents « compromettants » dans lesquels il était possible de retracer tous les sauvetages qui ont eu lieu en faveur des Juifs, en particulier les Juifs romains. »

    « Une grande partie de ce matériel, poursuit-il, a été envoyé aux États-Unis ou à Lisbonne ou envoyé dans des couvents sûrs et des lieux cloîtrés ou détruit. Le reste? Je pense que c’est à l’intérieur du Vatican sous les planchers qui ont été fermés par des maçons experts du Saint-Siège et si bien cachés qu’aujourd’hui nous ne savons même pas où se trouvent ces matériaux. »

  • Scout : une école de vie

    IMPRIMER

    De RCF :

    Scout : une école de vie

    Présentée par Pascale De Barochez, Michel Leger, Wahid Selmi, Caroline Perocheau

    DURÉE ÉMISSION : 25 MIN

    Scout : une école de vie

    Cette semaine, dans le Magazine diocésain, entretien avec Paul et Anatole, deux scouts d'Europe. Ce que le scoutisme a apporté dans leur vie, dans leur éducation, ce qu'ils veulent transmettre : ils se livrent au micro de RCF Loiret.

  • 8 mars : la femme est la première à payer le prix des injonctions sociétales

    IMPRIMER

    Communiqué de presse / 8 mars : Alliance VITA mobilisée pour défendre la cause des femmes face aux défis bioéthiques

    À l’occasion de la journée internationale de la femme, Alliance VITA tient à rappeler combien les femmes sont la cible de pressions au cœur des débats bioéthiques et d’un business au niveau mondial.

    La femme est la première à payer le prix du « droit à l’enfant »

    Dans de trop nombreux pays encore, la femme est réduite à une forme d’esclavage moderne, pour être « mère porteuse » avec la Gestation par autrui (GPA). Pour de l’argent, son corps est mis à disposition de « médecins procréateurs » pour être inséminé et porter un enfant qu’elle devra abandonner à des clients. Dans certains pays, ce sont ses ovocytes, qui sont mis à prix pour satisfaire la demande d’un droit à l’enfant. Un business qui se nourrit de la pauvreté de certaines jeunes femmes en bonne santé acceptant des traitements hormonaux et une intervention médicale de ponction qui n’ont rien d’anodin pour leur santé.

    La femme est la première à payer le prix des injonctions sociétales

    Beaucoup de femmes confient leur difficulté à accueillir une grossesse face aux pressions sociales, économiques, ou professionnelles.

    En même temps, en France, les parlementaires débattent de la congélation ovocytaire, sans raison médicale. Il s’agit en réalité d’une défaite pour les femmes, à qui l’on proposerait une emprise médicale croissante, des traitements médicaux pour artificialiser leur maternité, avec à la clé une fausse promesse d’assurance maternité : 3 femmes sur 4 n’auraient pas d’enfant à l’issue.

    Par ailleurs, nous avons été témoins, en 2013, du scandale qu’ont provoqué des sociétés américaines en proposant de rembourser la congélation ovocytaire à leurs employées américaines et, ce faisant, tirant profit de leur force de travail alors qu’elles sont encore jeunes. Nous sommes devant un risque majeur d’entrave à la maternité par la pression socio-économique.

    Pour Caroline Roux, Déléguée générale adjointe d’Alliance VITA :

    « Les femmes sont soumises actuellement à une double pression contradictoire concernant leur capacité à la maternité. Ce n’est pas aux femmes à s’adapter à une société de plus en plus déconnectée des réalités féminines. Au contraire, l’urgence est d’intégrer la capacité à la maternité comme une richesse pour l’implication des femmes dans la société. »

    Alliance VITA demande aux pouvoir publics de favoriser les conditions sociales qui permettent aux femmes de concilier études, entrée dans la vie professionnelle et maternité.

  • Le coronavirus ou la grande peur des bien-vivants

    IMPRIMER

    Une Chronique du Père Danziec sur le site de Valeurs Actuelles :

    Coronavirus : la grande peur des bien-vivants

    06/03/2020

    Notre monde, qui se croyait invulnérable, traverse avec le coronavirus une crise sanitaire dont il est difficile de mesurer les contours et la réelle menace. Cependant là où autrefois la Foi servait de secours dans les épreuves des hommes, le père Danziec analyse la peur de l’homme d’aujourd’hui, sans transcendance et livré à ses seules considérations terrestres.

    Il y a le premier mot formulé par un enfant, celui dont les parents se souviennent. Et il y a les dernières volontés des parents, l’enveloppe testamentaire qui marque à jamais la mémoire des enfants. Saint-Exupéry n’a pas eu de descendance mais sa dernière lettre, rédigée la veille de sa mort accidentelle, s’adresse aux enfants de la modernité. Et aujourd’hui encore, elle impressionne par son actualité. Dans ces ultimes lignes qui datent de juillet 1944, l’aviateur-écrivain se dévoile comme jamais dans le rôle d’un lanceur d’alerte pour âmes en détresse. Il prend soin de prévenir. De diagnostiquer. Et d’offrir des solutions. Pour lui, « il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes des inquiétudes spirituelles ». Son remède ? « Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien ». Le seul problème de par le monde trouverait donc sa racine dans les motifs de nos peurs. Dis-moi quelles sont tes inquiétudes et je te dirai qui tu es.

    Les épidémies ? Plus proche du temps de Pharaon que d’Instagram

    Pour l’auteur du Petit Prince, l’avènement de la technique a en effet transformé l’homme en un “fonctionnaire universel” dénué de toute transcendance. Les inquiétudes humaines ont désormais changé de nature. Finie depuis longtemps la possibilité d’une mauvaise récolte qui se traduirait ensuite en famine. Dans nos sociétés occidentales, la crainte de la faim, de la soif ou du froid, si coutumière chez nos anciens, a quasi disparu. L’homme postmoderne, étourdi par les progrès de la révolution numérique, se croit dorénavant tout-puissant. La guerre et les épidémies appartiennent à un monde ancien, plus proche de celui de Pharaon et des plaies d’Egypte que celui d’Instagram et d’Uber Eats.

    Pourtant, il n’y a pas si longtemps encore, la respiration économique du pays reposait fondamentalement sur la vie paysanne de petits propriétaires agricoles. Cet univers rural, au quotidien âpre parfois et à la vie rude souvent, n’était pas, malgré cela, un grand consommateur d’anxiolytique. Les fêtes religieuses et les réjouissances villageoises avaient leurs vertus propres sans rien enlever aux difficultés inhérentes du quotidien. C’est que le travail du sol offre à lui seul des leçons de philosophie sur l’existence. Il rappelle incessamment à celui qui bèche la nécessité impérieuse de son labeur. Il lui redit aussi sa dépendance absolue quant à la nature qui impose son rythme et qu’il lui faut respecter. La crainte du gel ou de la maladie faisait partie de la vie. La foi en Dieu permettait de transfigurer ses inquiétudes et par-là éviter d’être submergée par elles en prenant de la hauteur spirituelle. A l’inverse, l’univers matérialiste athée, s’appuyant sur les avancées technologiques pour assouvir ses appétits, se prête à rêver au risque zéro ou à croire possible la maîtrise totale de l’échec. Là où l’on savait autrefois appréhender les épreuves sur le temps long, la postmodernité se trouve tétanisée lorsqu’elle peine à trouver une solution immédiate à un problème.

    La décision de mettre en quarantaine des zones géographiques entières suscitent l’incompréhension dans notre monde horizontal qui se croyait jusqu’alors invulnérable. Libération s'alarme ainsi dans un article du « retour de mesures médiévales et barbares » soupçonnées d’inefficacité. Saint-Exupéry avait bien raison, nos inquiétudes disent qui nous sommes. Dans un monde sans Dieu et sans guerre, l’homme s’inquiète davantage de ses paris sportifs ou de son prochain lieu de vacances que de la préservation de son identité garante d’un certain bien commun ou des dérives d’internet qui abiment l’innocence des plus jeunes. A l’heure d’une menace de pandémie, son inquiétude devient plus redoutablement égoïste, gouvernée par la suspicion et un terrifiant “sauve qui peut”. Métro à demi vides, rues désertes, supermarchés dévalisés : le vent de panique est palpable là où le virus sévit.  Et ce jusqu’aux portes des églises que deux diocèses ont pris la décision de fermer comme s’il était encore besoin que soit manifesté au grand jour ce manque de foi dont les catholiques observants subissent les conséquences depuis 50 ans... Ainsi a-t-on vu l’évêque de Beauvais annoncer sur sa page Facebook (sans doute sans même voir le ridicule de la situation) que, par précaution, la conférence “Guérison miraculeuse, est-ce possible ? ” prévue à Creil de longue date était reportée.

    Euripide dans sa tragédie Les Héraclides affirme que l’honneur « passe avant la vie dans l’opinion des hommes de cœur ». Encore faut-il y être éduqué pour affronter la mort qui, coronavirus ou pas, nous attend tous. Certains trouveront anecdotique que la France se prépare à entrer dans la phase 3 du stade épidémique tandis que la maladie gagne du terrain, avec neuf morts sur le territoire français et près de 577 cas positifs confirmés. Cependant, au-delà de l’urgence sanitaire dont les contours bien évidemment échappent au grand nombre, on est en droit de s’interroger sur la façon de gérer nos peurs. Bernanos parlait en son temps de la grande peur des bien-pensants. Bienvenue dans la grande peur des bien-vivants. Privé de spiritualité, ignorant sa nature dépendante, que peut attendre l’homme d’une société hédoniste et insouciante qui non seulement ne sait pas à quel saint se vouer, mais qui, surtout, depuis longtemps ne croit plus en leur existence et à la force de la prière ? Le christianisme ne se propose pas de sortir de la peur ni de l’éradiquer. Il cherche plus modestement à la purifier et à la transfigurer. A l’image du Christ en croix.

  • Le Vatican accepte la démission du cardinal Philippe Barbarin

    IMPRIMER

    De Jean-baptiste Le Roux sur RCF :

    Le Vatican accepte la démission du cardinal Barbarin

    6 MARS 2020

    Le Saint Siège a confirmé vendredi 6 mars qu'il acceptait la démission de l'archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin.

    LE VATICAN ACCEPTE LA DÉMISSION DU CARDINAL BARBARIN

    C'est officiel. Le Pape François a accepté la démission du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Une décision qui laisse le diocèse sous la direction de Mgr Michel Dubost, qui avait été nommé administrateur apostolique par le Saint Siège. 

    C’était la 3ème fois en quatre ans que l’archevêque de Lyon avait formulé une demande en ce sens au souverain pontife. Une première fois au moment de la révélation de l’affaire Preynat en 2016, une 2e fois en 2019 après sa condamnation en première instance et donc maintenant après sa relaxe.

    VERS UN APAISEMENT POUR LE DIOCÈSE

    Dans un communiqué, la La Conférence des Evêques de France a assuré le diocèse de Lyon de "la prière fraternelle de tous les catholiques de France". La CEF appelle également le diocèse de Lyon, à "poursuivre le travail de vérité et de réconciliation qu’il a engagé" "après les épreuves de ces derniers mois.

    Les évêques de France en profitent pour remercier "le cardinal Philippe Barbarin pour ce qu’il a apporté à l’Église en France pendant son service épiscopal". Ils espèrent également que "l’issue des procédures engagées contribuera à l’apaisement des personnes victimes" de Bernard Preynat.

    UN NOUVEL ARCHEVÊQUE D'ICI DEUX À QUATRE MOIS

    Actuellement en Israël pour deux mois, Mgr Philippe Barbarin devrait revenir à Lyon dans quelques semaines pour préparer son déménagement. La destination de sa prochaine nomination n’est toujours pas connue. Le diocèse va donc maintenant se préparer à accueillir un nouvel archevêque. Une nomination qui devrait être connue d'ici deux à quatre mois. A noter que si Mgr Barbarin n’est plus archevêque de Lyon, il reste cardinal. Un titre qui lui permettra de participer au prochain conclave pour élire un nouveau Pape. Une messe d'action de grâces pour remercier Mgr Philippe Barbarin sera donnée en sa présence le vendredi 15 mai à 19h à la cathédrale Saint Jean-Baptiste à Lyon.

    Mgr Barbarin avait été nommé primat des Gaules à l’été 2002 en provenance de Moulins, dans l’Allier. Créé cardinal un an après son arrivée à Lyon, il aura marqué le diocèse de Lyon par son dynamisme et ses initiatives. Mgr Barbarin aura aussi marqué par ses prises de parole médiatiques, notamment contre le mariage pour tous en 2013. Une médiatisation qui jouera en sa défaveur au moment de la révélation en 2016 des abus sexuels commis par le Père Bernard Preynat. 

  • Selon un rapport sur les droits de l'homme, les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de droits des femmes, droits LGBT…

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits sur son blog :

    Les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de droits des femmes, droits LGBT… selon un rapport sur les droits de l'homme

    Il est urgent d'abroger les lois qui « discriminent » à l'encontre des femmes et de la communauté LGBT+ au nom de la religion : telle est la conclusion, en substance, d'un rapport publié fin février par le rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté de religion et de croyance, le Maldivien Ahmed Shaheed. Le rapport est téléchargeable ici.

    La photo ci-dessus illustre le communiqué de presse de l'ONU à son sujet ; elle représente un couple lors de la Gay Pride de Ney York en 2018.

    Son rapport met dans le même sac la lapidation pour adultère et l'interdiction de l'avortement, les mariages précoces ou forcés et les « stéréotypes de genre » qui impose tel ou tel rôle aux hommes et aux femmes en fonction de leur sexe, la criminalisation des actes homosexuels et l'accès aux droits familiaux pour les LGBT.

    Ce rapporteur onusien chargé d'assurer le droit de chacun de pratiquer sa religion (ou de n'en avoir point) met en balance deux types d'approche : d'une part, une série de droits absolus dont l'ONU assure systématiquement la défense – droits relatifs au genre, droits des femmes, droit à la santé reproductive, etc. –et de l'autre, les droits liés à la religion, plus relatifs, qui peuvent être restreints dès lors qu'ils portent atteint aux premiers. Ces droits d'ordre religieux comprennent évidemment tous les préceptes de la morale traditionnelle qui doive céder le pas devant la nouvelle anti-morale globale.

    Précisons tout de suite qu’Ahmed Shaheed, expert indépendant et d'ailleurs non rémunéré pour ce rapport n'émet que des avis consultatifs. Il n'empêche que sa prose est distribuée par les canaux d'information de l'ONU et entre dans le corpus des documents internationaux où il est d'usage qu'on se cite mutuellement, et que la terminologie utilisée dans les documents contraignants en soit affectée.

    S'agit-il dans le cas du rapport présenté au Conseil des droits de l'homme de l'ONU de proposer que les religions traditionnelles modifient leurs croyances et leurs préceptes moraux ? Comme l’observe Rebecca Oas de l’organisation pro-famille C-Fam, Shaheed ne va pas jusque-là, mais il pose que le christianisme et l’islam sont susceptibles d'être interprété de manière « patriarcale » ou non, et il cite des universitaires favorables à des réinterprétations « progressistes » des grandes religions traditionnelles.

    On retrouve ici l'idée force du mondialisme actuel qui s'accommode de l'existence de religions mais à la condition de leur restructuration afin de les rendre compatibles avec le relativisme global qui les met toutes sur un pied d'égalité, sous la coupole des droits de l'homme est au service d'une prétendue harmonie d'ensemble.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

    Lire également : ONU : la liberté religieuse mise en cause au nom de la promotion de prétendus "droits humains"

  • Les fidèles ont toujours le droit de recevoir la Communion sur la langue

    IMPRIMER

    Source : Proliturgia.org :

    Lors de la grippe porcine de juin 2009, un catholique britannique avait demandé à la Congrégation pour le Culte divin quelles étaient les restrictions diocésaines contre la communion sur la langue en raison des inquiétudes liées à l'épidémie.

    Dans sa réponse, la Congrégation avait alors réaffirmé que LES FIDELES ONT TOUJOURS LE DROIT de recevoir la sainte Communion sur la langue :

    Capture d’écran 2020-03-06 à 14.00.36

  • Chine : l'Eglise clandestine est quasiment détruite

    IMPRIMER

    Du Forum catholique :

    P. Bernardo Cervellera: «L'Église clandestine en Chine est pratiquement détruite»

    L'Observatoire pour la liberté et la conscience religieuses a interviewé le P. Bernardo Cervellera, rédacteur en chef d'Asia News, sur la situation des chrétiens en Chine et l'accord entre le Vatican et le gouvernement communiste chinois.

    5/03/20

    (OLRC) Le père Cervellera, rédacteur en chef d' Asia News , a été interviewé par l'Observatoire pour la liberté et la conscience religieuses (OLRC), profitant du fait qu'il s'est rendu en Espagne à propos de la situation des chrétiens en Chine et de l'accord entre le Vatican et le gouvernement communiste chinois.

    Selon vous, quel est l'avenir de l'Église clandestine en Chine avec l'accord entre le gouvernement et le Vatican?

    L'Église clandestine pense que son avenir n'est pas dans cette alliance. L'accord entre la Chine et le Vatican a détruit les possibilités de l'Église clandestine, car la réunion dans les maisons est devenue très difficile, l'exercice du ministère de la prêtrise est également quelque peu compliqué, même en restant avec des gens dans les maisons. Et le contrôle de tous les aspects de la vie des croyants est très fort.

    À cet égard, je pense que le problème n'est pas l'accord à proprement parler, le nouveau règlement publié sept mois avant l'accord. L'accord ne touche pas à tous les aspects de la liberté religieuse de l'Église en Chine , il ne traite que des nouvelles nominations d'évêques, il ne fait donc pas face aux problèmes de l'Église et des évêques clandestins, travaille pour les catholiques, paix, justice et la liberté dans la société.

    Il y a donc pratiquement les nouvelles règles de nomination des évêques, mais le reste de la situation est entre les mains des ministères des affaires religieuses, qui ne veulent pas que l'Église soit libre et indépendante de son mandat.

    Le gouvernement encourage-t-il les citoyens à dénoncer les membres de l'Église clandestine?

    Maintenant, il y a beaucoup d'églises non officielles qui deviennent officielles, signent leur soutien à une église indépendante, ce qui signifie une église sous l'État chinois, et elles en font partie. Parfois, oui, on peut dire qu'il y a des prêtres qui ont poussé la police contre quelqu'un d'autre, mais simplement à cause de leurs propres ambitions; Ce n'est pas une sorte de tendance, il y en a quelques-unes.

    La nouvelle réglementation invite les gens à dénoncer en général la présence de réunions religieuses dans les maisons, donc en ce sens le gouvernement pousse les gens à devenir des espions en cas d'activité religieuse et il y a une liste d'avantages que cela Les gens peuvent recevoir.

    Mais c'était normal à l'époque de Mao Tse Tung, tous étaient des espions contre tout le monde; C'est quelque chose qui s'applique non seulement aux chrétiens mais à tout. Maintenant, avec le coronavirus, tout le monde devrait signaler les gens de leur région s'ils savent qu'ils pensent qu'un voisin est malade et ne l'a pas signalé ou n'est pas allé chez le médecin, afin que la police puisse venir les emmener.

    Lire la suite

  • Et si le Saint-Suaire ne montrait pas le visage d’un défunt mais d’une personne vivante en train de se lever ?

    IMPRIMER

    Lu sur Aleteia.org :

    Saint-Suaire : et s’il ne s’agissait pas d’un défunt mais d’une personne vivante ?

    04 mars 2020

    Et si le Saint-Suaire ne montrait pas le visage d’un défunt mais d’une personne vivante, en train de se lever ? C’est en tout cas la thèse que défend le docteur Bernardo Hontanilla Calatayud, directeur du service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique de la clinique universitaire de Navarre (Espagne), dans la revue « Scientia et Fides ».

    On ne compte plus le nombre d’articles et d’enquêtes publiés sur le Saint-Suaire, le fameux linceul qui aurait enveloppé le corps de Jésus-Christ après sa descente de la croix. Si la documentation sur le sujet est assez conséquente, une étude récente publiée par le docteur Bernardo Hontanilla Calatayud, directeur du service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique de la clinique universitaire de Navarre (Espagne), dans la revue Scientia et Fides mérite que l’on s’y arrête. Sa thèse : la figure qui apparaît dans le linceul ne correspond pas à une personne inerte, comme on le croyait jusqu’à présent, mais à une personne vivante qui se lève.

    Dans cet article, le docteur explique que plusieurs éléments laissent penser que la personne représentée grâce au suaire de Turin était en vie. Si la posture du corps imprimée sur le linceul correspond à la rigidité cadavérique, « la présence de rainures faciales indique que la personne est vivante ». Par conséquent, le suaire de Turin révèle à la fois des signes de vie et de mort de la personne qui a laissé son image imprimée sur le linceul.

    Lire aussi : L’incroyable conversion de la papesse de la mode devant le Saint-Suaire

    « Si le Suaire est un faux, ce serait une œuvre d’art réalisée par un génie ayant des connaissances médicales, médico-légales et une capacité à traiter  l’image remontant au plus tôt au XXᵉ siècle », explique le scientifique. « Si nous suivons le récit des Évangiles, nous observons qu’il existe une symétrie exacte entre les données présentes dans l’image et ce qui est décrit dans les textes, c’est-à-dire à la fois de la mort et de la Résurrection ». Une thèse que d’autres experts ont déjà envisagée en d’autres termes en expliquant que le moment où l’image s’est imprimée sur le tissu correspond à un rayonnement inconnu émis par le corps jusqu’alors recouvert.

    Découvrez aussi le corps de Jésus en 3D réalisé à partir du Saint-Suaire :

     
  • Une pente glissante pour les plus faibles de notre société...

    IMPRIMER

    De cathobel.be :

    Opinion du frère René Stockman: The day after*

    Fr. , Supérieur général des Frères de la Charité, nous transmet cette Opinion à la suite du procès d’ de Tine Nys à Gand, où son nom était mentionné. Rappelons que ce procès devant la cour d’assises de Gand s’est terminé par l’acquittement des trois médecins mis en cause.

    Le procès d’euthanasie devant la Cour d’Assises à Gand est terminé depuis plusieurs semaines et a pratiquement disparu de l’intérêt des médias. Je n’ai pas l’habitude de suivre les affaires d’assises, mais cette fois-ci il y avait deux raisons de le faire. Tout d’abord le cas en tant que tel, un cas d’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective et la manière dont la société y fait face aujourd’hui. Mais aussi parce que mon nom a été mentionné comme quelqu’un ayant été impliqué en vue de la poursuite judiciaire. Certains espéraient même que j’en témoignerais sous serment. Cela ne m’aurait pas posé problème, car mon implication dans tout le procès est nulle, et le soupçon n’a surgi que chez certains, qui sont arrivé à cette théorie de conspiration à travers d’étranges torsions dans leur cerveau, pouvant ainsi une fois de plus cracher leur venin sur l’Église. Quelqu’un l’a qualifié à ma place d’aberrant, et c’est le seul mot correct que nous pouvons utiliser ici. Je le considère également comme diffamatoire et calomnieux.

    Notre principale préoccupation reste l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective où cette possibilité pourrait se développer davantage en tant que thérapie alternative dans les soins de santé mentale. De nombreux psychiatres et psychologues ont déjà indiqué que cela ne peut être concilié avec de bons soins psychiatriques et avec l’objectif et la définition de la médecine. Tant en ce qui concerne l’euthanasie que les définitions en constante évolution de « la médecine » et des « actes médicaux » qui sont répandues en Flandre et aux Pays-Bas par des groupes de pression et les médias, sans aucune fondation et sans consultation des fédérations mondiales de médecins, nous sommes aussi dans le domaine de la médecine sur une pente glissante aux conséquences très dangereuses, notamment pour les plus faibles de notre société. À cet égard, il incombe aux associations nationales et internationales de médecins de mettre de l’ordre dans leurs affaires. La médecine doit toujours viser la guérison, et si la guérison n’est plus possible, la médecine a pour tâche de soulager la douleur et la souffrance. Après tout, nous ne sommes pas non plus en faveur de l’acharnement thérapeutique. Et cela s’applique aussi bien à la médecine somatique qu’à la médecine psychiatrique. Il semble très douteux que l’un des médecins ait déclaré après l’acquittement lors du procès d’euthanasie, qu’elle avait besoin de plus de ressources et de personnes pour accompagner plus de patients afin de dériver l’idée de suicide qui vit en eux vers une demande d’euthanasie. L’euthanasie évolue donc davantage vers le suicide médicalement assisté et une nouvelle forme de thérapie en soins psychiatriques. Le gouvernement et la société n’ont-ils pas l’obligation d’investir plus d’attention et de ressources dans la prise en charge des enfants et des jeunes souffrant de troubles psychologiques, des familles brisées, des personnes seules, des adultes souffrant de graves problèmes psychologiques, plutôt que de continuer à faciliter le suicide sous forme d’euthanasie?

    L’espoir peut resurgir

    Espérons qu’à long terme, ce ne sera pas une considération économique de frais et d’avantages. Cela signifierait la fin d’une société humaine.

    Si, lors d’une souffrance somatique l’irréversibilité du trouble peut être objectivement établie par des critères diagnostiques, ce n’est pas du tout le cas lors d’une souffrance psychologique. Et par définition, la souffrance psychologique est souvent désespérée et crée chez le patient le sentiment de ne plus jamais pouvoir en sortir.

    Lire la suite